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32 résultat(s) recherche sur le tag 'Inde|Religion'
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[article]
Titre : Les freins à l'essor de l'Inde Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBALLE Alain, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 53-65 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 339 (mars 2008) . - pp. 53-65Tags : Inde|Religion Résumé : Le 12 octobre 2007 s'est tenu à Paris le colloque " Inde 2025 ", organisé par l'Institut des hautes études de défense nationale et Futuribles International (Asie 21). Parmi les différentes problématiques abordées, figuraient les évolutions géopolitiques de l'Inde, dont certains aspects ont été traités dans le numéro de février 2008 de Futuribles par Frédéric Grare et Isabelle Saint-Mézard. Alain Lamballe, qui a lui aussi participé à ce colloque, y présentait les facteurs susceptibles d'enrayer la montée en puissance de l'Inde à l'horizon 2025 ; il nous livre ici son analyse.
L'auteur exprime là une opinion fort pessimiste sur l'avenir de l'Asie du Sud. Il souligne en effet les points faibles de l'Inde, à savoir les réticences des deux religions majoritaires (hindouisme et islam) à l'égard du progrès, les possibles rivalités ethniques et religieuses, les risques insurrectionnels et terroristes, la dégradation de l'environnement, le manque de ressources énergétiques, les risques géopolitiques régionaux... Rien n'indique que les scénarios " noirs " qui en découlent verront effectivement le jour dans les 20 prochaines années ; néanmoins, il importe d'en prendre connaissance afin de mieux appréhender les éléments qui pourraient y conduire et d'en observer les évolutions futures.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les freins à l'essor de l'Inde [texte imprimé] / LAMBALLE Alain, Auteur . - 2008 . - pp. 53-65.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 339 (mars 2008) . - pp. 53-65Tags : Inde|Religion Résumé : Le 12 octobre 2007 s'est tenu à Paris le colloque " Inde 2025 ", organisé par l'Institut des hautes études de défense nationale et Futuribles International (Asie 21). Parmi les différentes problématiques abordées, figuraient les évolutions géopolitiques de l'Inde, dont certains aspects ont été traités dans le numéro de février 2008 de Futuribles par Frédéric Grare et Isabelle Saint-Mézard. Alain Lamballe, qui a lui aussi participé à ce colloque, y présentait les facteurs susceptibles d'enrayer la montée en puissance de l'Inde à l'horizon 2025 ; il nous livre ici son analyse.
L'auteur exprime là une opinion fort pessimiste sur l'avenir de l'Asie du Sud. Il souligne en effet les points faibles de l'Inde, à savoir les réticences des deux religions majoritaires (hindouisme et islam) à l'égard du progrès, les possibles rivalités ethniques et religieuses, les risques insurrectionnels et terroristes, la dégradation de l'environnement, le manque de ressources énergétiques, les risques géopolitiques régionaux... Rien n'indique que les scénarios " noirs " qui en découlent verront effectivement le jour dans les 20 prochaines années ; néanmoins, il importe d'en prendre connaissance afin de mieux appréhender les éléments qui pourraient y conduire et d'en observer les évolutions futures.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1281 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'avenir du christianisme en France Type de document : texte imprimé Auteurs : JONCHERAY Jean, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 81-92 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|Système de valeurs Résumé : Deux thèses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tôt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thèses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraît, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particulièrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractère humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir du christianisme en France [texte imprimé] / JONCHERAY Jean, Auteur . - 2001 . - pp. 81-92.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|Système de valeurs Résumé : Deux thèses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tôt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thèses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraît, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particulièrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractère humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques / LAMBERT Yves in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 23-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2001 . - pp. 23-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : La diplomatie vaticane à l'aube du XXIe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : MONTES Jérôme, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 45-54 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 284 (mars 2003) . - pp. 45-54Tags : Politique étrangère|Religion Résumé : La plus vaste communauté religieuse, avec un milliard de fidèles, l'Église catholique multiplie les initiatives pour s'imposer mondialement. Jérôme Montes analyse les principaux ressorts de cette diplomatie vaticane.
Le pape, nous dit-il, y joue un rôle central. Sa perception du monde détermine le comportement de son Église qui doit continuer à rayonner mais aussi, fait plus nouveau, asseoir une autorité politique. Il doit donc être sur tous les fronts et mettre en scène son pontificat.
La diplomatie vaticane s'efforce de relayer ses propos sur l'échiquier international. Radios, journaux, chaînes de télévision, site Internet sont autant d'instruments dont elle dispose pour exercer son influence. À ces outils médiatiques s'ajoute une catéchèse itinérante qui confère aux déplacements pontificaux une dimension politique non négligeable et permet au pape de s'exprimer contre le racisme, les injustices et les conflits.
Outre les canaux diplomatiques traditionnels, le Vatican prend également appui sur de nouveaux réseaux d'acteurs non étatiques, qui ont pour mission de défendre, au nom du pape, les droits humains, et constituent un cadre idoine pour tisser des liens diplomatiques informels en attendant la pleine intégration du Saint-Siège à l'Organisation des Nations unies. Enfin, la poursuite de l'oecuménisme, du dialogue interreligieux, cher à l'Église universelle, devrait demeurer un axe important de cette diplomatie vaticane.
En conclusion, nous dit l'auteur, le prochain souverain pontife devra redéfinir la place du Saint-Siège et, à l'image de Jean-Paul II, être un pape pèlerin, présent mondialement et capable de capter l'attention des médias s'il veut relever les défis de la modernité et la montée du fondamentalisme.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La diplomatie vaticane à l'aube du XXIe siècle [texte imprimé] / MONTES Jérôme, Auteur . - 2003 . - pp. 45-54.
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in Futuribles > 284 (mars 2003) . - pp. 45-54Tags : Politique étrangère|Religion Résumé : La plus vaste communauté religieuse, avec un milliard de fidèles, l'Église catholique multiplie les initiatives pour s'imposer mondialement. Jérôme Montes analyse les principaux ressorts de cette diplomatie vaticane.
Le pape, nous dit-il, y joue un rôle central. Sa perception du monde détermine le comportement de son Église qui doit continuer à rayonner mais aussi, fait plus nouveau, asseoir une autorité politique. Il doit donc être sur tous les fronts et mettre en scène son pontificat.
La diplomatie vaticane s'efforce de relayer ses propos sur l'échiquier international. Radios, journaux, chaînes de télévision, site Internet sont autant d'instruments dont elle dispose pour exercer son influence. À ces outils médiatiques s'ajoute une catéchèse itinérante qui confère aux déplacements pontificaux une dimension politique non négligeable et permet au pape de s'exprimer contre le racisme, les injustices et les conflits.
Outre les canaux diplomatiques traditionnels, le Vatican prend également appui sur de nouveaux réseaux d'acteurs non étatiques, qui ont pour mission de défendre, au nom du pape, les droits humains, et constituent un cadre idoine pour tisser des liens diplomatiques informels en attendant la pleine intégration du Saint-Siège à l'Organisation des Nations unies. Enfin, la poursuite de l'oecuménisme, du dialogue interreligieux, cher à l'Église universelle, devrait demeurer un axe important de cette diplomatie vaticane.
En conclusion, nous dit l'auteur, le prochain souverain pontife devra redéfinir la place du Saint-Siège et, à l'image de Jean-Paul II, être un pape pèlerin, présent mondialement et capable de capter l'attention des médias s'il veut relever les défis de la modernité et la montée du fondamentalisme.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P126 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Enseigner la religion aujourd'hui ?
Titre : Enseigner la religion aujourd'hui ? : actes du colloque coorganisé par la Fondation du roi Abdul-Aziz et la Fondation Konrad Adenauer, Casablanca, les 5 et 6 décembre 2003 Type de document : texte imprimé Auteurs : Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines, Editeur scientifique ; Konrad-Adenauer-Stiftung, Editeur scientifique Editeur : Casablanca : Fondation du Roi Abdul-Aziz Année de publication : 2004 Importance : 128-124 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-995-403-570-2 Note générale : Communications en arabe ou en français Tags : Religion Étude et enseignement Congrès Enseigner la religion aujourd'hui ? : actes du colloque coorganisé par la Fondation du roi Abdul-Aziz et la Fondation Konrad Adenauer, Casablanca, les 5 et 6 décembre 2003 [texte imprimé] / Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines, Editeur scientifique ; Konrad-Adenauer-Stiftung, Editeur scientifique . - Casablanca : Fondation du Roi Abdul-Aziz, 2004 . - 128-124 p. ; 24 cm.
ISBN : 978-995-403-570-2
Communications en arabe ou en français
Tags : Religion Étude et enseignement Congrès Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M738 290 / KON Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible M739 290 / KON Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible M737 290 / KON Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'essor des croyances parallèles Type de document : texte imprimé Auteurs : MICHELAT Guy, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 61-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 61-72Tags : Religion|Superstition|Système de valeurs Résumé : Depuis une vingtaine d'années, la société est marquée par un essor très net des croyances parallèles. Guy Michelat analyse ce phénomène à partir d'enquêtes qu'il a menées avec Daniel Boy, et met en lumière plusieurs constatations.
Les femmes, nous dit-il, sont plus croyantes que les hommes ; plus on est jeune, plus on croit au paranormal ; et, contrairement à l'astrologie, les croyances au paranormal ne sont pas rares parmi ceux qui ont fait des études supérieures.
Par ailleurs, si 81 % des Français estiment que le développement de la science entraîne le progrès, 51 % approuvent l'idée qu'il y a des réalités que la science ne parviendra jamais à expliquer. Pour beaucoup, les parasciences deviendront sciences demain. Il y a un désir, d'une part, de légitimer le surnaturel par la science et, d'autre part, de cultiver le charme et le mystère des croyances parallèles.
Ensuite, si le recul du catholicisme accompagne l'augmentation des croyances au paranormal, celles-ci ne s'opposent pas aux croyances religieuses, et sont même plus fréquentes chez ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu et celle d'un au-delà après la mort.
Enfin, en espérant une vérification rationnelle, l'individu a recours à des croyances parascientifiques, effet pervers de la modernité et de la diffusion de l'idéologie du progrès. Cette science enchantée, éloignée de la rigueur scientifique, apaise les angoisses liées à la mort, et apporte une cohérence psychologique et affective. En situation d'anomie, qui entraîne précarité, mauvaise insertion professionnelle et sociale, crainte du lendemain, solitude affective, l'homme a d'autant plus recours au paranormal.
En conclusion, nous dit Guy Michelat, alors que les collectifs " prêts à penser " se fragilisent et que les repères habituels se dégradent, la part de liberté de l'homme augmentant (et par là son anxiété), il cherche des réponses personnelles, substitut des grands systèmes traditionnels.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'essor des croyances parallèles [texte imprimé] / MICHELAT Guy, Auteur . - 2001 . - pp. 61-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 61-72Tags : Religion|Superstition|Système de valeurs Résumé : Depuis une vingtaine d'années, la société est marquée par un essor très net des croyances parallèles. Guy Michelat analyse ce phénomène à partir d'enquêtes qu'il a menées avec Daniel Boy, et met en lumière plusieurs constatations.
Les femmes, nous dit-il, sont plus croyantes que les hommes ; plus on est jeune, plus on croit au paranormal ; et, contrairement à l'astrologie, les croyances au paranormal ne sont pas rares parmi ceux qui ont fait des études supérieures.
Par ailleurs, si 81 % des Français estiment que le développement de la science entraîne le progrès, 51 % approuvent l'idée qu'il y a des réalités que la science ne parviendra jamais à expliquer. Pour beaucoup, les parasciences deviendront sciences demain. Il y a un désir, d'une part, de légitimer le surnaturel par la science et, d'autre part, de cultiver le charme et le mystère des croyances parallèles.
Ensuite, si le recul du catholicisme accompagne l'augmentation des croyances au paranormal, celles-ci ne s'opposent pas aux croyances religieuses, et sont même plus fréquentes chez ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu et celle d'un au-delà après la mort.
Enfin, en espérant une vérification rationnelle, l'individu a recours à des croyances parascientifiques, effet pervers de la modernité et de la diffusion de l'idéologie du progrès. Cette science enchantée, éloignée de la rigueur scientifique, apaise les angoisses liées à la mort, et apporte une cohérence psychologique et affective. En situation d'anomie, qui entraîne précarité, mauvaise insertion professionnelle et sociale, crainte du lendemain, solitude affective, l'homme a d'autant plus recours au paranormal.
En conclusion, nous dit Guy Michelat, alors que les collectifs " prêts à penser " se fragilisent et que les repères habituels se dégradent, la part de liberté de l'homme augmentant (et par là son anxiété), il cherche des réponses personnelles, substitut des grands systèmes traditionnels.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible États et Églises en Europe / Philippe Portier in Futuribles, 393 (mars-avril 2013)
[article]
Titre : États et Églises en Europe : Vers un modèle commun de laïcité ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Portier, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 89-104 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 89-104Tags : État | Europe | Religion Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Philippe Portier s’intéresse à l’évolution des relations entre Églises et États en Europe occidentale. Rappelant tout d’abord le poids des héritages, il présente les deux modèles dominants : le modèle de confessionnalité dans lequel une religion est officiellement distinguée des autres (qui concerne notamment les pays protestants et orthodoxes) et le modèle de séparation Église / État, soit souple (dans les pays du centre de l’Europe), soit rigide (principalement en France).
Mais Philippe Portier souligne ensuite une tendance de plus en plus marquée, sur longue période, au « croisement des trajectoires », autrement dit à un mouvement simultané de « déconfessionnalisation » dans les pays de tradition catholique (Italie, Espagne), mais aussi luthériens (comme la Norvège) ou orthodoxes (comme la Grèce), et de réassociation du religieux à la sphère publique (en France en particulier). Ces évolutions pourraient bien figurer, selon l’auteur, l’émergence d’un modèle commun de laïcité qui, sans gommer totalement les différences nationales de régulation des croyances, les rapprocherait d’un système relativement unifié de « séparation coopérative ».
[article] États et Églises en Europe : Vers un modèle commun de laïcité ? [texte imprimé] / Philippe Portier, Auteur . - 2013 . - pp. 89-104.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 89-104Tags : État | Europe | Religion Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Philippe Portier s’intéresse à l’évolution des relations entre Églises et États en Europe occidentale. Rappelant tout d’abord le poids des héritages, il présente les deux modèles dominants : le modèle de confessionnalité dans lequel une religion est officiellement distinguée des autres (qui concerne notamment les pays protestants et orthodoxes) et le modèle de séparation Église / État, soit souple (dans les pays du centre de l’Europe), soit rigide (principalement en France).
Mais Philippe Portier souligne ensuite une tendance de plus en plus marquée, sur longue période, au « croisement des trajectoires », autrement dit à un mouvement simultané de « déconfessionnalisation » dans les pays de tradition catholique (Italie, Espagne), mais aussi luthériens (comme la Norvège) ou orthodoxes (comme la Grèce), et de réassociation du religieux à la sphère publique (en France en particulier). Ces évolutions pourraient bien figurer, selon l’auteur, l’émergence d’un modèle commun de laïcité qui, sans gommer totalement les différences nationales de régulation des croyances, les rapprocherait d’un système relativement unifié de « séparation coopérative ».
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1644 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'évolution du religieux Type de document : texte imprimé Auteurs : BRÉCHON Pierre, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 39-48 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 39-48Tags : Religion|Système de valeurs Résumé : Pierre Bréchon montre que, en dépit des particularités religieuses nationales, certaines tendances communes à tous les pays se dégagent des enquêtes internationales, qui résultent très largement du renouvellement des générations et subsistent à mesure que les gens vieillissent.
Son analyse, portant sur 11 pays européens et les États-Unis, révèle notamment que :
- la confiance faite aux Églises baisse plus que celle accordée à d'autres institutions ;
- l'intensité des convictions est souvent considérée comme facteur d'intolérance ;
- la foi accordée à une seule religion (exclusivisme religieux) diminue très nettement tandis que l'idée que chacune contient une part de vérité progresse.
L'auteur souligne l'affaiblissement du sentiment identitaire religieux, avec toutefois de sensibles différences suivant les confessions et les pays. Mais il insiste surtout sur l'univers des croyances pour montrer que, si le niveau d'incroyance totale est proche de zéro, celles-ci sont fort diverses : croyances en Dieu, en certaines formes de réincarnation, au ciel, à l'enfer, aux miracles...
Partout l'on voit que les croyances et les appartenances religieuses se dissocient, que les croyances s'individualisent. Mais la situation de la France paraît étonnante dans la mesure où les jeunes semblent plus croyants que leurs aînés, du moins en ce qui concerne la croyance en la vie après la mort.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'évolution du religieux [texte imprimé] / BRÉCHON Pierre, Auteur . - 2001 . - pp. 39-48.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 39-48Tags : Religion|Système de valeurs Résumé : Pierre Bréchon montre que, en dépit des particularités religieuses nationales, certaines tendances communes à tous les pays se dégagent des enquêtes internationales, qui résultent très largement du renouvellement des générations et subsistent à mesure que les gens vieillissent.
Son analyse, portant sur 11 pays européens et les États-Unis, révèle notamment que :
- la confiance faite aux Églises baisse plus que celle accordée à d'autres institutions ;
- l'intensité des convictions est souvent considérée comme facteur d'intolérance ;
- la foi accordée à une seule religion (exclusivisme religieux) diminue très nettement tandis que l'idée que chacune contient une part de vérité progresse.
L'auteur souligne l'affaiblissement du sentiment identitaire religieux, avec toutefois de sensibles différences suivant les confessions et les pays. Mais il insiste surtout sur l'univers des croyances pour montrer que, si le niveau d'incroyance totale est proche de zéro, celles-ci sont fort diverses : croyances en Dieu, en certaines formes de réincarnation, au ciel, à l'enfer, aux miracles...
Partout l'on voit que les croyances et les appartenances religieuses se dissocient, que les croyances s'individualisent. Mais la situation de la France paraît étonnante dans la mesure où les jeunes semblent plus croyants que leurs aînés, du moins en ce qui concerne la croyance en la vie après la mort.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les futurs possibles de l'économie indienne / BOILLOT Jean-Joseph in Futuribles, 323 (octobre 2006)
[article]
Titre : Les futurs possibles de l'économie indienne Type de document : texte imprimé Auteurs : BOILLOT Jean-Joseph, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-24 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 323 (octobre 2006) . - pp. 5-24Tags : Croissance économique|Inde|Démographie|Scénarios Résumé : À l'instar de la Chine, depuis quelques années, l'Inde fascine de plus en plus d'économistes et d'analystes occidentaux. L'autoproclamée " plus grande démocratie du monde " serait également l'une des puissances économiques les plus prometteuses de ce nouveau siècle.
Jean-Joseph Boillot, spécialiste de l'Inde, revient ici sur l'idéalisation un peu trop fréquente qui est faite de l'avenir économique de cet État. S'appuyant sur la méthode des scénarios prospectifs, il expose les possibles évolutions de ce pays-continent au cours des prochaines années. S'opposant à l'idée d'une Inde superpuissance à l'horizon 2050, il souligne les nombreuses incertitudes auxquelles elle sera confrontée. Tant sur le plan démographique que sur le plan économique, il n'est en effet pas garanti que l'Inde soit bientôt comparable à son voisin chinois. En présentant plusieurs projections et scénarios, Jean-Joseph Boillot met en lumière les nombreux paramètres qui pourraient influencer la croissance économique indienne. Il utilise notamment les résultats d'une étude du forum de Davos selon lesquels le développement économique de l'Inde reste à définir et dépendra avant tout des stratégies politiques adoptées.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les futurs possibles de l'économie indienne [texte imprimé] / BOILLOT Jean-Joseph, Auteur . - 2006 . - pp. 5-24.
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in Futuribles > 323 (octobre 2006) . - pp. 5-24Tags : Croissance économique|Inde|Démographie|Scénarios Résumé : À l'instar de la Chine, depuis quelques années, l'Inde fascine de plus en plus d'économistes et d'analystes occidentaux. L'autoproclamée " plus grande démocratie du monde " serait également l'une des puissances économiques les plus prometteuses de ce nouveau siècle.
Jean-Joseph Boillot, spécialiste de l'Inde, revient ici sur l'idéalisation un peu trop fréquente qui est faite de l'avenir économique de cet État. S'appuyant sur la méthode des scénarios prospectifs, il expose les possibles évolutions de ce pays-continent au cours des prochaines années. S'opposant à l'idée d'une Inde superpuissance à l'horizon 2050, il souligne les nombreuses incertitudes auxquelles elle sera confrontée. Tant sur le plan démographique que sur le plan économique, il n'est en effet pas garanti que l'Inde soit bientôt comparable à son voisin chinois. En présentant plusieurs projections et scénarios, Jean-Joseph Boillot met en lumière les nombreux paramètres qui pourraient influencer la croissance économique indienne. Il utilise notamment les résultats d'une étude du forum de Davos selon lesquels le développement économique de l'Inde reste à définir et dépendra avant tout des stratégies politiques adoptées.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1153 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L’impact des fondamentalismes / MAYER Jean-François in Futuribles, 393 (mars-avril 2013)
[article]
Titre : L’impact des fondamentalismes Type de document : texte imprimé Auteurs : MAYER Jean-François, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 139-154 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 139-154Tags : Idéologie politique | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Jean-François Mayer s’intéresse au concept de « fondamentalisme ». Souvent employée dans des contextes très différents, pour ne pas dire à tort et à travers, la notion de fondamentalisme a pourtant un sens bien précis dans l’univers des religions, comme le montre cet article.
Rappelant l’émergence du fondamentalisme, aux États-Unis, au sein de la communauté protestante et l’entrée de cette mouvance en politique, Jean-François Mayer analyse ensuite dans quelle mesure ce concept a pu s’étendre à d’autres groupes religieux et ce qu’il recouvre alors. Il souligne ainsi, entre autres, la crainte des fondamentalistes de voir les valeurs qu’ils prônent menacées ; certaines évolutions de la société moderne qu’ils jugent déviantes (droit à l’avortement, tolérance à l’égard des homosexuels, détachement de certaines forces politiques vis-à -vis du religieux…) ; la référence fréquente des fondamentalistes à un passé idéalisé de leur courant religieux, etc. Il insiste surtout sur la grande diversité des groupes susceptibles d’être classés dans cette catégorie, des contextes dans lesquels ils évoluent, et donc, subséquemment, des pratiques politiques qui sont les leurs.
Partant des enseignements tirés des analyses comparatives ayant nourri cette réflexion, Jean-François Mayer propose ensuite une nouvelle typologie susceptible de couvrir les différentes formes de fondamentalismes, en quatre catégories : mouvements protestataires conservateurs, restaurateurs, réformateurs et transformateurs. Il s’intéresse enfin à l’impact des fondamentalismes sur les sociétés au sein desquelles ils sont implantés — risque de dénigrement des groupes minoritaires ; poids politique variable selon les contextes et les religions…
[article] L’impact des fondamentalismes [texte imprimé] / MAYER Jean-François, Auteur . - 2013 . - pp. 139-154.
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in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 139-154Tags : Idéologie politique | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Jean-François Mayer s’intéresse au concept de « fondamentalisme ». Souvent employée dans des contextes très différents, pour ne pas dire à tort et à travers, la notion de fondamentalisme a pourtant un sens bien précis dans l’univers des religions, comme le montre cet article.
Rappelant l’émergence du fondamentalisme, aux États-Unis, au sein de la communauté protestante et l’entrée de cette mouvance en politique, Jean-François Mayer analyse ensuite dans quelle mesure ce concept a pu s’étendre à d’autres groupes religieux et ce qu’il recouvre alors. Il souligne ainsi, entre autres, la crainte des fondamentalistes de voir les valeurs qu’ils prônent menacées ; certaines évolutions de la société moderne qu’ils jugent déviantes (droit à l’avortement, tolérance à l’égard des homosexuels, détachement de certaines forces politiques vis-à -vis du religieux…) ; la référence fréquente des fondamentalistes à un passé idéalisé de leur courant religieux, etc. Il insiste surtout sur la grande diversité des groupes susceptibles d’être classés dans cette catégorie, des contextes dans lesquels ils évoluent, et donc, subséquemment, des pratiques politiques qui sont les leurs.
Partant des enseignements tirés des analyses comparatives ayant nourri cette réflexion, Jean-François Mayer propose ensuite une nouvelle typologie susceptible de couvrir les différentes formes de fondamentalismes, en quatre catégories : mouvements protestataires conservateurs, restaurateurs, réformateurs et transformateurs. Il s’intéresse enfin à l’impact des fondamentalismes sur les sociétés au sein desquelles ils sont implantés — risque de dénigrement des groupes minoritaires ; poids politique variable selon les contextes et les religions…
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