Accueil
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
266 résultat(s) recherche sur le tag 'Croissance économique|Inde|Démographie|Scénarios'
Affiner la recherche Interroger des sources externes Faire une suggestion
Les futurs possibles de l'économie indienne / BOILLOT Jean-Joseph in Futuribles, 323 (octobre 2006)
[article]
Titre : Les futurs possibles de l'économie indienne Type de document : texte imprimé Auteurs : BOILLOT Jean-Joseph, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-24 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 323 (octobre 2006) . - pp. 5-24Tags : Croissance économique|Inde|Démographie|Scénarios Résumé : À l'instar de la Chine, depuis quelques années, l'Inde fascine de plus en plus d'économistes et d'analystes occidentaux. L'autoproclamée " plus grande démocratie du monde " serait également l'une des puissances économiques les plus prometteuses de ce nouveau siècle.
Jean-Joseph Boillot, spécialiste de l'Inde, revient ici sur l'idéalisation un peu trop fréquente qui est faite de l'avenir économique de cet État. S'appuyant sur la méthode des scénarios prospectifs, il expose les possibles évolutions de ce pays-continent au cours des prochaines années. S'opposant à l'idée d'une Inde superpuissance à l'horizon 2050, il souligne les nombreuses incertitudes auxquelles elle sera confrontée. Tant sur le plan démographique que sur le plan économique, il n'est en effet pas garanti que l'Inde soit bientôt comparable à son voisin chinois. En présentant plusieurs projections et scénarios, Jean-Joseph Boillot met en lumière les nombreux paramètres qui pourraient influencer la croissance économique indienne. Il utilise notamment les résultats d'une étude du forum de Davos selon lesquels le développement économique de l'Inde reste à définir et dépendra avant tout des stratégies politiques adoptées.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les futurs possibles de l'économie indienne [texte imprimé] / BOILLOT Jean-Joseph, Auteur . - 2006 . - pp. 5-24.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 323 (octobre 2006) . - pp. 5-24Tags : Croissance économique|Inde|Démographie|Scénarios Résumé : À l'instar de la Chine, depuis quelques années, l'Inde fascine de plus en plus d'économistes et d'analystes occidentaux. L'autoproclamée " plus grande démocratie du monde " serait également l'une des puissances économiques les plus prometteuses de ce nouveau siècle.
Jean-Joseph Boillot, spécialiste de l'Inde, revient ici sur l'idéalisation un peu trop fréquente qui est faite de l'avenir économique de cet État. S'appuyant sur la méthode des scénarios prospectifs, il expose les possibles évolutions de ce pays-continent au cours des prochaines années. S'opposant à l'idée d'une Inde superpuissance à l'horizon 2050, il souligne les nombreuses incertitudes auxquelles elle sera confrontée. Tant sur le plan démographique que sur le plan économique, il n'est en effet pas garanti que l'Inde soit bientôt comparable à son voisin chinois. En présentant plusieurs projections et scénarios, Jean-Joseph Boillot met en lumière les nombreux paramètres qui pourraient influencer la croissance économique indienne. Il utilise notamment les résultats d'une étude du forum de Davos selon lesquels le développement économique de l'Inde reste à définir et dépendra avant tout des stratégies politiques adoptées.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1153 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Démographie, activité, croissance. Comment expliquer les écarts de croissance entre les États-Unis et les pays européens ? / DURANCE Philippe in Futuribles, 316 (février 2006)
[article]
Titre : Démographie, activité, croissance. Comment expliquer les écarts de croissance entre les États-Unis et les pays européens ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DURANCE Philippe, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-20 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 316 (février 2006) . - pp. 5-20Tags : Croissance économique|Démographie|Productivité Résumé : Comme nous l'avons déjà montré (Futuribles, n° 299, juillet-août 2004), alors que le niveau de vie des Européens avait progressivement rattrapé celui des Américains durant les Trente Glorieuses, l'écart s'est à nouveau creusé depuis lors. Comment expliquer ce déclin relatif de l'Europe vis-à -vis des États-Unis ainsi que les performances du reste inégales des pays du Vieux Continent ? Les experts sont divisés sur les motifs profonds de ces divergences.
Économie de la connaissance oblige, sont le plus souvent évoquées les moindres dépenses de recherche-développement, la faiblesse de l'innovation, les rigidités du marché du travail des pays du Vieux Continent et, singulièrement, de la France. " Erreur ! " affirment ici Philippe Durance, Michel Godet et Michel Martinez : l'explication se trouve dans le différentiel de croissance démographique et l'inégale intensité de travail mesurée à l'aune du temps de travail et, plus encore, du taux d'emploi.
L'argumentaire des auteurs se résume en trois points. En premier lieu, affirment-ils, les écarts de taux de croissance entre les États-Unis et l'Europe s'expliqueraient pour les quatre cinquièmes par le différentiel de croissance démographique, ensuite par la moindre durée de travail des actifs occupés (un actif américain travaille 25 % de plus qu'un Français), enfin par le faible taux d'emploi des Européens entre lesquels les écarts se sont eux-mêmes creusés singulièrement, par exemple, entre la Grande-Bretagne et la France.
Et, ici, les auteurs avancent un argument qui ne manquera pas d'interpeller nos lecteurs : " Que les Français arrêtent donc de se glorifier de leur productivité apparente du travail ; celle-ci est d'abord la conséquence statistique de la mise au rebut des moins productifs " écrivent-ils. En d'autres termes " la productivité horaire serait un indicateur d'exclusion " et mieux vaudrait travailler tous, donc accroître l'activité, que pratiquer une discrimination au nom de la productivité.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Démographie, activité, croissance. Comment expliquer les écarts de croissance entre les États-Unis et les pays européens ? [texte imprimé] / DURANCE Philippe, Auteur . - 2006 . - pp. 5-20.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 316 (février 2006) . - pp. 5-20Tags : Croissance économique|Démographie|Productivité Résumé : Comme nous l'avons déjà montré (Futuribles, n° 299, juillet-août 2004), alors que le niveau de vie des Européens avait progressivement rattrapé celui des Américains durant les Trente Glorieuses, l'écart s'est à nouveau creusé depuis lors. Comment expliquer ce déclin relatif de l'Europe vis-à -vis des États-Unis ainsi que les performances du reste inégales des pays du Vieux Continent ? Les experts sont divisés sur les motifs profonds de ces divergences.
Économie de la connaissance oblige, sont le plus souvent évoquées les moindres dépenses de recherche-développement, la faiblesse de l'innovation, les rigidités du marché du travail des pays du Vieux Continent et, singulièrement, de la France. " Erreur ! " affirment ici Philippe Durance, Michel Godet et Michel Martinez : l'explication se trouve dans le différentiel de croissance démographique et l'inégale intensité de travail mesurée à l'aune du temps de travail et, plus encore, du taux d'emploi.
L'argumentaire des auteurs se résume en trois points. En premier lieu, affirment-ils, les écarts de taux de croissance entre les États-Unis et l'Europe s'expliqueraient pour les quatre cinquièmes par le différentiel de croissance démographique, ensuite par la moindre durée de travail des actifs occupés (un actif américain travaille 25 % de plus qu'un Français), enfin par le faible taux d'emploi des Européens entre lesquels les écarts se sont eux-mêmes creusés singulièrement, par exemple, entre la Grande-Bretagne et la France.
Et, ici, les auteurs avancent un argument qui ne manquera pas d'interpeller nos lecteurs : " Que les Français arrêtent donc de se glorifier de leur productivité apparente du travail ; celle-ci est d'abord la conséquence statistique de la mise au rebut des moins productifs " écrivent-ils. En d'autres termes " la productivité horaire serait un indicateur d'exclusion " et mieux vaudrait travailler tous, donc accroître l'activité, que pratiquer une discrimination au nom de la productivité.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1100 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L’Allemagne et la zone euro. La stratégie allemande de croissance économique et la cohésion de la zone euro / BARTHÉLÉMY Jacques in Futuribles, 368 (novembre 2010)
[article]
Titre : L’Allemagne et la zone euro. La stratégie allemande de croissance économique et la cohésion de la zone euro Type de document : texte imprimé Auteurs : BARTHÉLÉMY Jacques, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 55-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 368 (novembre 2010) . - pp. 55-60Tags : Croissance économique|Union européenne|Allemagne|Coopération économique|Politique monétaire Résumé : Les performances économiques allemandes en cette période de crise font régulièrement la une des médias, comparées à la situation économique assez médiocre de la France. Cependant, il ne faudrait pas se leurrer en pensant qu’adopter la stratégie de croissance économique allemande permettrait à tout pays, et en particulier à la France, de redynamiser son économie et de sortir de la crise en cours. En effet, comme le montre ici Gilbert Cette, l’Allemagne a résisté à la crise au prix notamment d’une très forte modération salariale et de réductions temporaires du temps de travail. Cette hausse très ralentie des coûts salariaux et du travail ont dynamisé la compétitivité et la demande externe, mais bridé la demande intérieure du pays. Une telle stratégie n’est pas soutenable à très long terme selon Gilbert Cette, pour l’Allemagne comme pour ses partenaires européens, et si tous les pays européens l’adoptaient, la croissance économique de la zone euro serait nettement abaissée.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’Allemagne et la zone euro. La stratégie allemande de croissance économique et la cohésion de la zone euro [texte imprimé] / BARTHÉLÉMY Jacques, Auteur . - 2010 . - pp. 55-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 368 (novembre 2010) . - pp. 55-60Tags : Croissance économique|Union européenne|Allemagne|Coopération économique|Politique monétaire Résumé : Les performances économiques allemandes en cette période de crise font régulièrement la une des médias, comparées à la situation économique assez médiocre de la France. Cependant, il ne faudrait pas se leurrer en pensant qu’adopter la stratégie de croissance économique allemande permettrait à tout pays, et en particulier à la France, de redynamiser son économie et de sortir de la crise en cours. En effet, comme le montre ici Gilbert Cette, l’Allemagne a résisté à la crise au prix notamment d’une très forte modération salariale et de réductions temporaires du temps de travail. Cette hausse très ralentie des coûts salariaux et du travail ont dynamisé la compétitivité et la demande externe, mais bridé la demande intérieure du pays. Une telle stratégie n’est pas soutenable à très long terme selon Gilbert Cette, pour l’Allemagne comme pour ses partenaires européens, et si tous les pays européens l’adoptaient, la croissance économique de la zone euro serait nettement abaissée.
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1496 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible À l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? / DELANGHE Henri in Futuribles, 300 (septembre 2004)
[article]
Titre : À l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DELANGHE Henri, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 19-44 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 300 (septembre 2004) . - pp. 19-44Tags : Croissance économique|Union européenne Résumé : Lors du conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, l'Union européenne s'est fixé comme objectif de devenir, d'ici 2010, " l'économie de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive du monde ". Comme on l'a vu à plusieurs reprises dans Futuribles, en dépit de cet affichage, l'Europe prend de plus en plus de retard par rapport aux États-Unis, tant en matière de croissance économique qu'en ce qui concerne la compétitivité et les investissements dits immatériels (recherche, éducation, ressources humaines...), pourtant moteurs dans l'économie de la connaissance.
Henri Delanghe, Vincent Duchêne et Ugur Muldur confirment ici ce retard croissant de l'Europe par rapport aux États-Unis, y ajoutant le risque, pour le Vieux Continent, d'être rattrapé par les puissances émergentes (Chine, Inde, Taiwan...). S'appuyant sur la théorie des cycles longs (Kondratiev), sans doute discutable, les auteurs estiment que les pays développés sont à l'aube d'une cinquième vague de croissance économique soutenue et durable, portée par les innovations découlant des nouvelles technologies (information et communication).
À supposer que l'on se trouve effectivement à l'aube d'une telle nouvelle vague de prospérité - une hypothèse qui reste à démontrer -, deux questions se posent : l'Europe est-elle à même d'accélérer l'avènement de ce nouveau cycle de croissance ? Et est-elle prête, au plan de son organisation interne, à faire face à ce nouveau régime de croissance, autrement dit a-t-elle développé une stratégie adaptée à cette nouvelle donne ?
Après un rappel des principaux déterminants de l'émergence d'un cycle de croissance longue, les auteurs soulignent en substance que, malgré les efforts encouragés dans le cadre du processus de Lisbonne, l'Europe ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour jouer un rôle moteur dans cette nouvelle vague. Principaux écueils : son sous-investissement en recherche-développement, son insuffisante optimisation du capital humain dont elle dispose et sa moindre compétitivité dans les produits de haute technologie. Un changement de stratégie sera de toute évidence nécessaire pour lui éviter de se retrouver à la traîne des pays développés (sinon en position de leader des pays émergents !).En ligne : http://www.futuribles.com [article] À l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? [texte imprimé] / DELANGHE Henri, Auteur . - 2004 . - pp. 19-44.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 300 (septembre 2004) . - pp. 19-44Tags : Croissance économique|Union européenne Résumé : Lors du conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, l'Union européenne s'est fixé comme objectif de devenir, d'ici 2010, " l'économie de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive du monde ". Comme on l'a vu à plusieurs reprises dans Futuribles, en dépit de cet affichage, l'Europe prend de plus en plus de retard par rapport aux États-Unis, tant en matière de croissance économique qu'en ce qui concerne la compétitivité et les investissements dits immatériels (recherche, éducation, ressources humaines...), pourtant moteurs dans l'économie de la connaissance.
Henri Delanghe, Vincent Duchêne et Ugur Muldur confirment ici ce retard croissant de l'Europe par rapport aux États-Unis, y ajoutant le risque, pour le Vieux Continent, d'être rattrapé par les puissances émergentes (Chine, Inde, Taiwan...). S'appuyant sur la théorie des cycles longs (Kondratiev), sans doute discutable, les auteurs estiment que les pays développés sont à l'aube d'une cinquième vague de croissance économique soutenue et durable, portée par les innovations découlant des nouvelles technologies (information et communication).
À supposer que l'on se trouve effectivement à l'aube d'une telle nouvelle vague de prospérité - une hypothèse qui reste à démontrer -, deux questions se posent : l'Europe est-elle à même d'accélérer l'avènement de ce nouveau cycle de croissance ? Et est-elle prête, au plan de son organisation interne, à faire face à ce nouveau régime de croissance, autrement dit a-t-elle développé une stratégie adaptée à cette nouvelle donne ?
Après un rappel des principaux déterminants de l'émergence d'un cycle de croissance longue, les auteurs soulignent en substance que, malgré les efforts encouragés dans le cadre du processus de Lisbonne, l'Europe ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour jouer un rôle moteur dans cette nouvelle vague. Principaux écueils : son sous-investissement en recherche-développement, son insuffisante optimisation du capital humain dont elle dispose et sa moindre compétitivité dans les produits de haute technologie. Un changement de stratégie sera de toute évidence nécessaire pour lui éviter de se retrouver à la traîne des pays développés (sinon en position de leader des pays émergents !).En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P142 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible De la croissance au développement. À la recherche d'indicateurs alternatifs / GADREY Jean in Futuribles, 281 (décembre 2002)
[article]
Titre : De la croissance au développement. À la recherche d'indicateurs alternatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : GADREY Jean, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 39-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 39-72Tags : Croissance économique|Sciences économiques|Indicateurs Résumé : On se souvient des soixante-huitards proclamant qu'on ne " tombe pas amoureux d'un taux de croissance " et que le produit national brut (PNB) ne saurait être assimilé au bonheur national net... La critique de nos instruments de mesure de la performance des nations, et de ce que certains dénoncèrent comme " l'évangile du progrès " mesuré à l'aune d'indicateurs économiques, était donc lancée.
Presque 40 ans plus tard, avons-nous vraiment réussi à nous affranchir de cette manière de compter ? Pas vraiment, affirme Jean Gadrey qui, reprenant la critique du produit intérieur brut (PIB) auquel on se réfère davantage aujourd'hui, rend compte ici des progrès qui malgré tout ont été accomplis en vue d'établir d'autres indicateurs synthétiques, le plus connu d'entre eux étant sans doute " l'indicateur de développement humain " (IDH) établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
L'auteur, tout en soulignant d'entrée de jeu que " le choix des pondérations des diverses variables qui composent un indicateur, tout comme le choix des variables qui comptent, est un enjeu de débat public et de confrontation de points de vue, sur ce qu'il faut compter et sur ce qui compte le plus ", présente ici les efforts accomplis ces dernières années pour développer de nouveaux indicateurs qui rendent mieux compte du progrès social et/ou de l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il nous expose les nouveaux indicateurs synthétiques qui ont pu être récemment développés qu'il classe en trois catégories :
- les indicateurs centrés sur les questions de développement humain et/ou social, sans monétarisation systématique des variables ;
- les indicateurs inspirés prioritairement par des préoccupations environnementales, sans monétarisation systématique des variables ;
- enfin les indicateurs visant à enrichir ceux des comptes nationaux par des additions et/ou des soustractions de variables monétarisées, avec des variantes faisant une place plus ou moins grande aux critères environnementaux.
Soulignant que la recherche sur les indicateurs synthétiques de développement connaît un nouvel essor depuis la deuxième moitié des années 1990, il décrit ceux de ces indicateurs synthétiques qui lui paraissent les plus prometteurs, montrant au passage sur quelle base ils sont établis et quel crédit il est possible de leur accorder. Son essai est particulièrement bienvenu à un moment où un nouveau courant de pensée apparaît (voir, en France, les travaux de Dominique Méda et de Patrick Viveret, par exemple) qui nous invite à " reconsidérer la richesse ", à mieux prendre en compte le niveau réel de développement économique et social, mais aussi environnemental, non seulement de nos pays mais également de nos organisations. Cet article rejoint donc, à de nombreux égards, les travaux qui sont menés, y compris désormais au sein des entreprises, en vue d'améliorer nos systèmes comptables et d'être moins prisonniers des seules mesures faites à l'aune des échanges marchands.En ligne : http://www.futuribles.com [article] De la croissance au développement. À la recherche d'indicateurs alternatifs [texte imprimé] / GADREY Jean, Auteur . - 2002 . - pp. 39-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 39-72Tags : Croissance économique|Sciences économiques|Indicateurs Résumé : On se souvient des soixante-huitards proclamant qu'on ne " tombe pas amoureux d'un taux de croissance " et que le produit national brut (PNB) ne saurait être assimilé au bonheur national net... La critique de nos instruments de mesure de la performance des nations, et de ce que certains dénoncèrent comme " l'évangile du progrès " mesuré à l'aune d'indicateurs économiques, était donc lancée.
Presque 40 ans plus tard, avons-nous vraiment réussi à nous affranchir de cette manière de compter ? Pas vraiment, affirme Jean Gadrey qui, reprenant la critique du produit intérieur brut (PIB) auquel on se réfère davantage aujourd'hui, rend compte ici des progrès qui malgré tout ont été accomplis en vue d'établir d'autres indicateurs synthétiques, le plus connu d'entre eux étant sans doute " l'indicateur de développement humain " (IDH) établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
L'auteur, tout en soulignant d'entrée de jeu que " le choix des pondérations des diverses variables qui composent un indicateur, tout comme le choix des variables qui comptent, est un enjeu de débat public et de confrontation de points de vue, sur ce qu'il faut compter et sur ce qui compte le plus ", présente ici les efforts accomplis ces dernières années pour développer de nouveaux indicateurs qui rendent mieux compte du progrès social et/ou de l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il nous expose les nouveaux indicateurs synthétiques qui ont pu être récemment développés qu'il classe en trois catégories :
- les indicateurs centrés sur les questions de développement humain et/ou social, sans monétarisation systématique des variables ;
- les indicateurs inspirés prioritairement par des préoccupations environnementales, sans monétarisation systématique des variables ;
- enfin les indicateurs visant à enrichir ceux des comptes nationaux par des additions et/ou des soustractions de variables monétarisées, avec des variantes faisant une place plus ou moins grande aux critères environnementaux.
Soulignant que la recherche sur les indicateurs synthétiques de développement connaît un nouvel essor depuis la deuxième moitié des années 1990, il décrit ceux de ces indicateurs synthétiques qui lui paraissent les plus prometteurs, montrant au passage sur quelle base ils sont établis et quel crédit il est possible de leur accorder. Son essai est particulièrement bienvenu à un moment où un nouveau courant de pensée apparaît (voir, en France, les travaux de Dominique Méda et de Patrick Viveret, par exemple) qui nous invite à " reconsidérer la richesse ", à mieux prendre en compte le niveau réel de développement économique et social, mais aussi environnemental, non seulement de nos pays mais également de nos organisations. Cet article rejoint donc, à de nombreux égards, les travaux qui sont menés, y compris désormais au sein des entreprises, en vue d'améliorer nos systèmes comptables et d'être moins prisonniers des seules mesures faites à l'aune des échanges marchands.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P123 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La croissance par décret ? À propos des rapports "Les Leviers de la croissance française" et "300 décisions pour changer la France" / Charles du Granrut in Futuribles, 341 (mai 2008)
[article]
Titre : La croissance par décret ? À propos des rapports "Les Leviers de la croissance française" et "300 décisions pour changer la France" Type de document : texte imprimé Auteurs : Charles du Granrut, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 45-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 341 (mai 2008) . - pp. 45-60Tags : Croissance économique|France Résumé : Régulièrement présentée comme une société bloquée voire condamnée au déclin par divers auteurs de renom, la France piétine et ne parvient pas à retrouver un rythme de croissance économique apte à mettre fin à la crise qui l'affecte depuis plus de trois décennies. Pour inverser la tendance, gouvernement après gouvernement, les rapports et propositions se suivent, listant les mesures susceptibles d'y parvenir, en vain jusqu'ici.
Fin 2007 et début 2008 ont été publiés deux nouveaux rapports dans la même veine : celui du Conseil d'analyse économique sur les " leviers de la croissance française " et celui de la commission Attali pour la libération de la croissance française. Tous deux formulent une liste assez dense de mesures destinées à relancer la croissance économique du pays, que Charles du Granrut a analysées et comparées pour Futuribles.
Outre un diagnostic partagé sur les freins à la croissance (notamment dans le domaine de l'emploi), les deux rapports convergent en de nombreux points : enseignement supérieur, flexibilité accrue du travail, libéralisation des professions fermées, etc. Mais, comme le rappelle Charles du Granrut et comme l'ont prouvé les rapports précédents (qui pour certains comportaient des propositions très proches), la mise en oeuvre de ces mesures (qui, selon les auteurs, n'ont de sens qu'articulées entre elles et formant un tout) s'annonce pour le moins délicate en raison des blocages de la société française et de sa réticence au changement, bourreaux des essais antérieurs. Qui plus est, les facteurs explicatifs de la croissance économique ne sont peut-être pas aussi évidents qu'il y paraît.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La croissance par décret ? À propos des rapports "Les Leviers de la croissance française" et "300 décisions pour changer la France" [texte imprimé] / Charles du Granrut, Auteur . - 2006 . - pp. 45-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 341 (mai 2008) . - pp. 45-60Tags : Croissance économique|France Résumé : Régulièrement présentée comme une société bloquée voire condamnée au déclin par divers auteurs de renom, la France piétine et ne parvient pas à retrouver un rythme de croissance économique apte à mettre fin à la crise qui l'affecte depuis plus de trois décennies. Pour inverser la tendance, gouvernement après gouvernement, les rapports et propositions se suivent, listant les mesures susceptibles d'y parvenir, en vain jusqu'ici.
Fin 2007 et début 2008 ont été publiés deux nouveaux rapports dans la même veine : celui du Conseil d'analyse économique sur les " leviers de la croissance française " et celui de la commission Attali pour la libération de la croissance française. Tous deux formulent une liste assez dense de mesures destinées à relancer la croissance économique du pays, que Charles du Granrut a analysées et comparées pour Futuribles.
Outre un diagnostic partagé sur les freins à la croissance (notamment dans le domaine de l'emploi), les deux rapports convergent en de nombreux points : enseignement supérieur, flexibilité accrue du travail, libéralisation des professions fermées, etc. Mais, comme le rappelle Charles du Granrut et comme l'ont prouvé les rapports précédents (qui pour certains comportaient des propositions très proches), la mise en oeuvre de ces mesures (qui, selon les auteurs, n'ont de sens qu'articulées entre elles et formant un tout) s'annonce pour le moins délicate en raison des blocages de la société française et de sa réticence au changement, bourreaux des essais antérieurs. Qui plus est, les facteurs explicatifs de la croissance économique ne sont peut-être pas aussi évidents qu'il y paraît.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1327 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : La croissance quasi circulaire : Une approche pragmatique de la gestion durable des ressources matérielles non renouvelables Type de document : texte imprimé Auteurs : GROSSE François, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 59-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 403 (novembre-décembre 2014) . - pp. 59-72Tags : Croissance économique | Gestion des déchets | Matières premières | Recyclage Résumé : Toujours dans le cadre de ce numéro spécial prolongeant l’étude « Produire et consommer à l’ère de la transition écologique » conduite par Futuribles International en 2013-2014, François Grosse présente ici la voie la plus pragmatique à ses yeux pour mener nos sociétés vers une « croissance quasi circulaire ». Conscient de l’utopie que constitue l’option de la non-croissance ou de la décroissance économique, il propose ici une approche de gestion durable des ressources matérielles non renouvelables visant à optimiser le mieux possible le cycle de consommation de ce type de ressources dans une économie en croissance.
Après un bref rappel du contexte consumériste qui est le nôtre, François Grosse présente les principales caractéristiques relatives aux stocks et flux de matières premières non renouvelables dans l’économie : taux de croissance, temps de séjour dans l’économie, effet des stocks et flux de déchets ; et le rôle potentiel du recyclage en ce domaine. Partant de là , il montre quelles seraient les conditions permettant d’aboutir à un modèle de croissance quasi circulaire assurant une gestion soutenable des matières premières non renouvelables, à savoir : une croissance faible de la production / consommation de chaque matière concernée ; un rejet dans les déchets d’au moins 80 % des quantités consommées de chaque matériau ; et un recyclage effectif de plus de 60 %, voire 80 %, de ces déchets. Une vision systémique qui permettrait de conserver une certaine forme de croissance économique en tenant compte des limites de notre écosystème et de la finitude des ressources
En ligne : http://www.futuribles.com [article] La croissance quasi circulaire : Une approche pragmatique de la gestion durable des ressources matérielles non renouvelables [texte imprimé] / GROSSE François, Auteur . - 2014 . - pp. 59-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 403 (novembre-décembre 2014) . - pp. 59-72Tags : Croissance économique | Gestion des déchets | Matières premières | Recyclage Résumé : Toujours dans le cadre de ce numéro spécial prolongeant l’étude « Produire et consommer à l’ère de la transition écologique » conduite par Futuribles International en 2013-2014, François Grosse présente ici la voie la plus pragmatique à ses yeux pour mener nos sociétés vers une « croissance quasi circulaire ». Conscient de l’utopie que constitue l’option de la non-croissance ou de la décroissance économique, il propose ici une approche de gestion durable des ressources matérielles non renouvelables visant à optimiser le mieux possible le cycle de consommation de ce type de ressources dans une économie en croissance.
Après un bref rappel du contexte consumériste qui est le nôtre, François Grosse présente les principales caractéristiques relatives aux stocks et flux de matières premières non renouvelables dans l’économie : taux de croissance, temps de séjour dans l’économie, effet des stocks et flux de déchets ; et le rôle potentiel du recyclage en ce domaine. Partant de là , il montre quelles seraient les conditions permettant d’aboutir à un modèle de croissance quasi circulaire assurant une gestion soutenable des matières premières non renouvelables, à savoir : une croissance faible de la production / consommation de chaque matière concernée ; un rejet dans les déchets d’au moins 80 % des quantités consommées de chaque matériau ; et un recyclage effectif de plus de 60 %, voire 80 %, de ces déchets. Une vision systémique qui permettrait de conserver une certaine forme de croissance économique en tenant compte des limites de notre écosystème et de la finitude des ressources
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1734 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : La croissance verte, une illusion ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DESSUS Benjamin, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 29-46 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 373 (avril 2011) . - pp. 29-46Tags : Croissance économique|Modes de vie|Environnement|Climat Résumé : Les années passent, les conférences internationales se succèdent avec leur cohorte de cris d’alarme et d’appels à l’action pour contrer le changement climatique. Mais dans les faits, peu de programmes de grande envergure ont été lancés, dans le monde, pour agir concrètement dans le sens d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Militant de longue date en faveur de politiques de maîtrise de la consommation d’énergie, Benjamin Dessus montre ici que le défi énergétique reste entier dans ce monde en croissance démographique dans lequel la plupart des populations aspirent à atteindre le niveau de développement des pays du Nord, mais dont le climat ne pourra vraisemblablement pas supporter une telle évolution. Il conteste ici un certain nombre de postulats tels que la focalisation sur le seul CO2 dans la lutte contre le réchauffement climatique, la nécessité d’une croissance économique continue à des niveaux de l’ordre de 2 % par an ou la foi excessive dans les mécanismes de marché pour inciter à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Il souligne aussi les ambiguïtés de la croissance dite « verte » et compare différents scénarios de sobriété énergétique. Il montre ainsi que face à un discours assez dominant, misant principalement sur des solutions technologiques (parfois proches de l’utopie) avec poursuite d’une croissance économique soutenue, il existe des voies plus efficaces — et plus ambitieuses en termes de révolution des comportements des populations les plus aisées —, misant sur une sobriété énergétique à la fois individuelle et collective, et un fort ralentissement voire un arrêt de la croissance économique dans les pays les plus développés. Il conclut en proposant quelques pistes d’action pour mettre en œuvre un tel programme dans un pays comme la France, qui montrent à quel point les modes de vie modernes vont devoir évoluer et combien il est désormais urgent d’en débattre afin que cela ne se fasse pas — trop — dans la douleur.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] La croissance verte, une illusion ? [texte imprimé] / DESSUS Benjamin, Auteur . - 2011 . - pp. 29-46.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 373 (avril 2011) . - pp. 29-46Tags : Croissance économique|Modes de vie|Environnement|Climat Résumé : Les années passent, les conférences internationales se succèdent avec leur cohorte de cris d’alarme et d’appels à l’action pour contrer le changement climatique. Mais dans les faits, peu de programmes de grande envergure ont été lancés, dans le monde, pour agir concrètement dans le sens d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Militant de longue date en faveur de politiques de maîtrise de la consommation d’énergie, Benjamin Dessus montre ici que le défi énergétique reste entier dans ce monde en croissance démographique dans lequel la plupart des populations aspirent à atteindre le niveau de développement des pays du Nord, mais dont le climat ne pourra vraisemblablement pas supporter une telle évolution. Il conteste ici un certain nombre de postulats tels que la focalisation sur le seul CO2 dans la lutte contre le réchauffement climatique, la nécessité d’une croissance économique continue à des niveaux de l’ordre de 2 % par an ou la foi excessive dans les mécanismes de marché pour inciter à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Il souligne aussi les ambiguïtés de la croissance dite « verte » et compare différents scénarios de sobriété énergétique. Il montre ainsi que face à un discours assez dominant, misant principalement sur des solutions technologiques (parfois proches de l’utopie) avec poursuite d’une croissance économique soutenue, il existe des voies plus efficaces — et plus ambitieuses en termes de révolution des comportements des populations les plus aisées —, misant sur une sobriété énergétique à la fois individuelle et collective, et un fort ralentissement voire un arrêt de la croissance économique dans les pays les plus développés. Il conclut en proposant quelques pistes d’action pour mettre en œuvre un tel programme dans un pays comme la France, qui montrent à quel point les modes de vie modernes vont devoir évoluer et combien il est désormais urgent d’en débattre afin que cela ne se fasse pas — trop — dans la douleur.
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1526 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Croissance verte : des intentions aux actions / PERTHUIS Christian in Futuribles, 392 (janvier-février 2013)
[article]
Titre : Croissance verte : des intentions aux actions Type de document : texte imprimé Auteurs : PERTHUIS Christian, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 103-120 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 392 (janvier-février 2013) . - pp. 103-120Tags : Croissance économique|Développement durable|Théorie économique Résumé : Dans le contexte de plus en plus pressant de changement climatique, d’épuisement des ressources énergétiques fossiles et de crise économique durablement installée, un concept fait peu à peu son chemin, celui de la « croissance verte », visant à promouvoir un développement économique respectueux de l’environnement. « Verdir » la croissance économique, c’est développer les éco-activités, investir dans les énergies renouvelables, dans l’amélioration du rendement d’utilisation de l’énergie et des matières, etc. Mais de l’affichage politique de telles ambitions à leur concrétisation, il y a un pas qui, pour l’heure, n’a guère été franchi de manière convaincante, en particulier en Europe. Pour cela, encore faudrait-il avoir une vision solide du modèle économique pertinent en matière de « croissance verte ».
Pierre-André Jouvet et Christian de Perthuis se sont penchés sur le sujet et présentent ici leur analyse économique de la croissance verte. Ils soulignent, dans un premier temps, que nous sommes passés d’un « mur de la rareté » des ressources à un « mur environnemental », autrement dit d’une limite physique liée à un stock à une limite liée à l’altération des capacités humaines de régulation du système naturel ; de fait, il devient indispensable d’intégrer le capital naturel dans les facteurs de production (au même titre que le capital et le travail). Cela implique alors que l’on peut investir afin d’améliorer ce facteur de production ; cela implique aussi qu’il entre en ligne de compte dans la répartition des richesses entre facteurs de production.
Or, selon les auteurs, la plupart des actions mises en œuvre au nom de la croissance verte sont, pour le moment, de complaisance et n’introduisent pas véritablement l’environnement dans le système productif ; elles ont donc peu de chances d’insuffler une dynamique économique nouvelle. Le véritable changement ne peut venir que de la rémunération du capital naturel par réaffectation des revenus à la fois du travail et du capital, au prorata de leurs contributions initiales à la pollution environnementale. Dans cette optique, les auteurs proposent des pistes d’action (élargissement de la notion d’efficacité, transition écologique, intégration de l’équité dans les choix écologiques…) et présentent les leviers de financement mobilisables en faveur d’une telle croissance verte.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Croissance verte : des intentions aux actions [texte imprimé] / PERTHUIS Christian, Auteur . - 2013 . - pp. 103-120.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 392 (janvier-février 2013) . - pp. 103-120Tags : Croissance économique|Développement durable|Théorie économique Résumé : Dans le contexte de plus en plus pressant de changement climatique, d’épuisement des ressources énergétiques fossiles et de crise économique durablement installée, un concept fait peu à peu son chemin, celui de la « croissance verte », visant à promouvoir un développement économique respectueux de l’environnement. « Verdir » la croissance économique, c’est développer les éco-activités, investir dans les énergies renouvelables, dans l’amélioration du rendement d’utilisation de l’énergie et des matières, etc. Mais de l’affichage politique de telles ambitions à leur concrétisation, il y a un pas qui, pour l’heure, n’a guère été franchi de manière convaincante, en particulier en Europe. Pour cela, encore faudrait-il avoir une vision solide du modèle économique pertinent en matière de « croissance verte ».
Pierre-André Jouvet et Christian de Perthuis se sont penchés sur le sujet et présentent ici leur analyse économique de la croissance verte. Ils soulignent, dans un premier temps, que nous sommes passés d’un « mur de la rareté » des ressources à un « mur environnemental », autrement dit d’une limite physique liée à un stock à une limite liée à l’altération des capacités humaines de régulation du système naturel ; de fait, il devient indispensable d’intégrer le capital naturel dans les facteurs de production (au même titre que le capital et le travail). Cela implique alors que l’on peut investir afin d’améliorer ce facteur de production ; cela implique aussi qu’il entre en ligne de compte dans la répartition des richesses entre facteurs de production.
Or, selon les auteurs, la plupart des actions mises en œuvre au nom de la croissance verte sont, pour le moment, de complaisance et n’introduisent pas véritablement l’environnement dans le système productif ; elles ont donc peu de chances d’insuffler une dynamique économique nouvelle. Le véritable changement ne peut venir que de la rémunération du capital naturel par réaffectation des revenus à la fois du travail et du capital, au prorata de leurs contributions initiales à la pollution environnementale. Dans cette optique, les auteurs proposent des pistes d’action (élargissement de la notion d’efficacité, transition écologique, intégration de l’équité dans les choix écologiques…) et présentent les leviers de financement mobilisables en faveur d’une telle croissance verte.
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1633 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Le cycle Kondratieff : mythe et réalité Type de document : texte imprimé Auteurs : BOSSERELLE Éric, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 63-78 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 267 (septembre 2001) . - pp. 63-78Tags : Croissance économique|Sciences économiques Résumé : Le regain de croissance économique enregistré depuis 1997 en Europe, avec quelques années de retard sur les États-Unis, a donné lieu à des interprétations diverses. Mais, pour beaucoup d'analystes, il préfigure l'entrée dans une nouvelle phase d'expansion, marque le début d'une nouvelle phase ascendante succédant (cycles Kondratiev obligent !) logiquement aux " Trente Piteuses " qui ont suivi la période d'expansion d'après-guerre.
Ainsi, à en croire bon nombre d'adeptes zélés des cycles Kondratiev, nos économies seraient vouées à connaître, quoi que nous fassions, des phases d'expansion et de moindre croissance se succédant inéluctablement tous les 50 ans, la phase ascendante actuelle se trouvant stimulée par un environnement international favorable et l'arrivée à maturité des technologies de l'information et de la communication.
Mais il s'agit là d'une interprétation vulgaire et abusive, montre en substance Éric Bosserelle, des théories de Nicolaï Kondratiev, qui ne s'est intéressé qu'aux fluctuations longues des prix et n'a jamais prétendu édifier une théorie qui, en toute circonstance, expliquerait le passé, a fortiori permettrait de pré-dire quelle sera l'évolution économique.
L'auteur s'attache ici à rappeler quelques vérités élémentaires sur les travaux réalisés par Kondratiev, les bases empiriques, du reste fragiles, sur lesquelles il s'est appuyé et les phénomènes de fluctuation de longue période qu'il avait ainsi mis en évidence. Il en montre les vertus mais aussi les limites, y compris celles tenant aux circonstances particulières de la période qu'il a analysée.
Il souligne ainsi que les cycles Kondratiev posent la question de la dynamique des prix des produits de base en longue durée, question qui, à tort, est totalement ou en partie occultée par les théories modernes, aucune d'entre elles n'étant parvenue à rendre compte de manière convaincante d'un point capital, " celui de la récurrence d'une périodicité de l'ordre d'un demi-siècle ". Par conséquent, conclut Éric Bosserelle, il convient de demeurer extrêmement circonspect face à certains discours en vogue laissant entendre que nos économies évolueraient suivant des lois immuables.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le cycle Kondratieff : mythe et réalité [texte imprimé] / BOSSERELLE Éric, Auteur . - 2001 . - pp. 63-78.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 267 (septembre 2001) . - pp. 63-78Tags : Croissance économique|Sciences économiques Résumé : Le regain de croissance économique enregistré depuis 1997 en Europe, avec quelques années de retard sur les États-Unis, a donné lieu à des interprétations diverses. Mais, pour beaucoup d'analystes, il préfigure l'entrée dans une nouvelle phase d'expansion, marque le début d'une nouvelle phase ascendante succédant (cycles Kondratiev obligent !) logiquement aux " Trente Piteuses " qui ont suivi la période d'expansion d'après-guerre.
Ainsi, à en croire bon nombre d'adeptes zélés des cycles Kondratiev, nos économies seraient vouées à connaître, quoi que nous fassions, des phases d'expansion et de moindre croissance se succédant inéluctablement tous les 50 ans, la phase ascendante actuelle se trouvant stimulée par un environnement international favorable et l'arrivée à maturité des technologies de l'information et de la communication.
Mais il s'agit là d'une interprétation vulgaire et abusive, montre en substance Éric Bosserelle, des théories de Nicolaï Kondratiev, qui ne s'est intéressé qu'aux fluctuations longues des prix et n'a jamais prétendu édifier une théorie qui, en toute circonstance, expliquerait le passé, a fortiori permettrait de pré-dire quelle sera l'évolution économique.
L'auteur s'attache ici à rappeler quelques vérités élémentaires sur les travaux réalisés par Kondratiev, les bases empiriques, du reste fragiles, sur lesquelles il s'est appuyé et les phénomènes de fluctuation de longue période qu'il avait ainsi mis en évidence. Il en montre les vertus mais aussi les limites, y compris celles tenant aux circonstances particulières de la période qu'il a analysée.
Il souligne ainsi que les cycles Kondratiev posent la question de la dynamique des prix des produits de base en longue durée, question qui, à tort, est totalement ou en partie occultée par les théories modernes, aucune d'entre elles n'étant parvenue à rendre compte de manière convaincante d'un point capital, " celui de la récurrence d'une périodicité de l'ordre d'un demi-siècle ". Par conséquent, conclut Éric Bosserelle, il convient de demeurer extrêmement circonspect face à certains discours en vogue laissant entendre que nos économies évolueraient suivant des lois immuables.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P108 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
Se connecter
Mot de passe oublié ?Adresse
CDI HEMAv AlQods Californie 20150 Casablanca
20150 Casablanca
Maroc
05 22 52 52 52
contact