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Les ressorts du terrorisme. Un essai d'étiologie appliquée à la recherche d'une juste riposte / MASTERS Roger D. in Futuribles, 270 (décembre 2001)
[article]
Titre : Les ressorts du terrorisme. Un essai d'étiologie appliquée à la recherche d'une juste riposte Type de document : texte imprimé Auteurs : MASTERS Roger D., Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 5-18 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 270 (décembre 2001) . - pp. 5-18Tags : Terrorisme|Religion Résumé : Roger Masters a déjà écrit pour Futuribles (n° 228, février 1998), mais à l'époque il parlait de l'avenir de l'État-nation. L'article ci-après porte sur un domaine plus restreint : pour parler comme Montesquieu, il ne s'agit plus de la " nature des choses " mais des " accidents de la fortune ".
L'auteur met en lumière les deux dimensions de cet " accident " majeur. D'abord sa composante altruiste. Raisonnant en termes de biologie évolutionniste, comme en 1998, il voit dans les kamikazes islamistes un exemple de comportement autosacrificiel poussant un individu à mourir si cela accroît les chances de survie et de reproduction d'autres individus partageant les gènes de l'altruiste. Le rôle de l'environnement n'est pas pour autant ignoré, puisque cet altruisme a plus de chances d'émerger dans des sociétés à forte natalité et à espérance de vie brève (les sociétés dites développées à faible natalité et longue espérance de vie ayant, à l'inverse, des comportements individualistes/hédonistes).
Quant à la composante destructrice, elle renvoie finalement à la mondialisation. Un univers de plus en plus imprévisible, un fossé sans cesse plus profond entre ce que sait l'homme de la rue et l'état de la science et de la technique : tout cela crée un besoin de boucs émissaires dont l'anéantissement remettra les choses à leur vraie place. C'est le rôle qu'un certain islam, qui promet le paradis à ceux qui meurent au champ d'honneur de la jihad, est incontestablement en train de jouer. Dans ses analyses comme dans ses recommandations, Roger Masters ne nous laisse cependant jamais oublier que toutes les croyances, qu'elles aient un fondement religieux ou nationaliste, peuvent se transformer en message de haine, mais qu'il n'y a là aucune fatalité. D'où son insistance sur la nécessité de refuser tout amalgame entre le mainstream Islam et les réseaux terroristes.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les ressorts du terrorisme. Un essai d'étiologie appliquée à la recherche d'une juste riposte [texte imprimé] / MASTERS Roger D., Auteur . - 2001 . - pp. 5-18.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 270 (décembre 2001) . - pp. 5-18Tags : Terrorisme|Religion Résumé : Roger Masters a déjà écrit pour Futuribles (n° 228, février 1998), mais à l'époque il parlait de l'avenir de l'État-nation. L'article ci-après porte sur un domaine plus restreint : pour parler comme Montesquieu, il ne s'agit plus de la " nature des choses " mais des " accidents de la fortune ".
L'auteur met en lumière les deux dimensions de cet " accident " majeur. D'abord sa composante altruiste. Raisonnant en termes de biologie évolutionniste, comme en 1998, il voit dans les kamikazes islamistes un exemple de comportement autosacrificiel poussant un individu à mourir si cela accroît les chances de survie et de reproduction d'autres individus partageant les gènes de l'altruiste. Le rôle de l'environnement n'est pas pour autant ignoré, puisque cet altruisme a plus de chances d'émerger dans des sociétés à forte natalité et à espérance de vie brève (les sociétés dites développées à faible natalité et longue espérance de vie ayant, à l'inverse, des comportements individualistes/hédonistes).
Quant à la composante destructrice, elle renvoie finalement à la mondialisation. Un univers de plus en plus imprévisible, un fossé sans cesse plus profond entre ce que sait l'homme de la rue et l'état de la science et de la technique : tout cela crée un besoin de boucs émissaires dont l'anéantissement remettra les choses à leur vraie place. C'est le rôle qu'un certain islam, qui promet le paradis à ceux qui meurent au champ d'honneur de la jihad, est incontestablement en train de jouer. Dans ses analyses comme dans ses recommandations, Roger Masters ne nous laisse cependant jamais oublier que toutes les croyances, qu'elles aient un fondement religieux ou nationaliste, peuvent se transformer en message de haine, mais qu'il n'y a là aucune fatalité. D'où son insistance sur la nécessité de refuser tout amalgame entre le mainstream Islam et les réseaux terroristes.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P112 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'avenir du christianisme en France Type de document : texte imprimé Auteurs : JONCHERAY Jean, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 81-92 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|Système de valeurs Résumé : Deux thèses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tôt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thèses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraît, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particulièrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractère humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir du christianisme en France [texte imprimé] / JONCHERAY Jean, Auteur . - 2001 . - pp. 81-92.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|Système de valeurs Résumé : Deux thèses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tôt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thèses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraît, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particulièrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractère humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Le début d'une ère post-westphalienne ? Type de document : texte imprimé Auteurs : VALASKAKIS Kimon, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 61-64 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 61-64Tags : Géopolitique|Terrorisme Résumé : Le terrorisme, dont les protagonistes sont de diverses origines et mus par des motifs différents, a toujours existé et existera toujours. Mais l'instauration d'un monde sans frontières s'est accompagnée, jusqu'à présent, d'un phénomène de dumping à l'échelle planétaire, donc de l'apparition d'un monde sans règles, d'un laxisme général propice à l'essor de tous les facteurs de destruction.
Quelle parade peut-on opposer, s'interroge Kimon Valaskakis, aux graves dangers qui résultent ainsi du développement d'acteurs qui en profitent sans vergogne ? Le système westphalien qui est fondé sur le principe de la souveraineté des États sur un territoire limité est inefficace face à des défis qui sont désormais planétaires (le terrorisme, la finance internationale, le réchauffement climatique...) et aux agissements d'organisations transnationales qui ignorent les frontières.
Il faut donc, recommande l'auteur, non seulement " penser globalement ", mais nous doter des moyens d'agir globalement, donc réfléchir de toute urgence aux instances et aux procédures nouvelles qui permettront d'assurer une gouvernance plus efficace de la planète, éviteront ainsi les dérapages liés à une mondialisation aujourd'hui sans règles ni lois.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le début d'une ère post-westphalienne ? [texte imprimé] / VALASKAKIS Kimon, Auteur . - 2001 . - pp. 61-64.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 61-64Tags : Géopolitique|Terrorisme Résumé : Le terrorisme, dont les protagonistes sont de diverses origines et mus par des motifs différents, a toujours existé et existera toujours. Mais l'instauration d'un monde sans frontières s'est accompagnée, jusqu'à présent, d'un phénomène de dumping à l'échelle planétaire, donc de l'apparition d'un monde sans règles, d'un laxisme général propice à l'essor de tous les facteurs de destruction.
Quelle parade peut-on opposer, s'interroge Kimon Valaskakis, aux graves dangers qui résultent ainsi du développement d'acteurs qui en profitent sans vergogne ? Le système westphalien qui est fondé sur le principe de la souveraineté des États sur un territoire limité est inefficace face à des défis qui sont désormais planétaires (le terrorisme, la finance internationale, le réchauffement climatique...) et aux agissements d'organisations transnationales qui ignorent les frontières.
Il faut donc, recommande l'auteur, non seulement " penser globalement ", mais nous doter des moyens d'agir globalement, donc réfléchir de toute urgence aux instances et aux procédures nouvelles qui permettront d'assurer une gouvernance plus efficace de la planète, éviteront ainsi les dérapages liés à une mondialisation aujourd'hui sans règles ni lois.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P111 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques / LAMBERT Yves in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 23-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2001 . - pp. 23-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : La diplomatie vaticane à l'aube du XXIe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : MONTES Jérôme, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 45-54 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 284 (mars 2003) . - pp. 45-54Tags : Politique étrangère|Religion Résumé : La plus vaste communauté religieuse, avec un milliard de fidèles, l'Église catholique multiplie les initiatives pour s'imposer mondialement. Jérôme Montes analyse les principaux ressorts de cette diplomatie vaticane.
Le pape, nous dit-il, y joue un rôle central. Sa perception du monde détermine le comportement de son Église qui doit continuer à rayonner mais aussi, fait plus nouveau, asseoir une autorité politique. Il doit donc être sur tous les fronts et mettre en scène son pontificat.
La diplomatie vaticane s'efforce de relayer ses propos sur l'échiquier international. Radios, journaux, chaînes de télévision, site Internet sont autant d'instruments dont elle dispose pour exercer son influence. À ces outils médiatiques s'ajoute une catéchèse itinérante qui confère aux déplacements pontificaux une dimension politique non négligeable et permet au pape de s'exprimer contre le racisme, les injustices et les conflits.
Outre les canaux diplomatiques traditionnels, le Vatican prend également appui sur de nouveaux réseaux d'acteurs non étatiques, qui ont pour mission de défendre, au nom du pape, les droits humains, et constituent un cadre idoine pour tisser des liens diplomatiques informels en attendant la pleine intégration du Saint-Siège à l'Organisation des Nations unies. Enfin, la poursuite de l'oecuménisme, du dialogue interreligieux, cher à l'Église universelle, devrait demeurer un axe important de cette diplomatie vaticane.
En conclusion, nous dit l'auteur, le prochain souverain pontife devra redéfinir la place du Saint-Siège et, à l'image de Jean-Paul II, être un pape pèlerin, présent mondialement et capable de capter l'attention des médias s'il veut relever les défis de la modernité et la montée du fondamentalisme.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La diplomatie vaticane à l'aube du XXIe siècle [texte imprimé] / MONTES Jérôme, Auteur . - 2003 . - pp. 45-54.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 284 (mars 2003) . - pp. 45-54Tags : Politique étrangère|Religion Résumé : La plus vaste communauté religieuse, avec un milliard de fidèles, l'Église catholique multiplie les initiatives pour s'imposer mondialement. Jérôme Montes analyse les principaux ressorts de cette diplomatie vaticane.
Le pape, nous dit-il, y joue un rôle central. Sa perception du monde détermine le comportement de son Église qui doit continuer à rayonner mais aussi, fait plus nouveau, asseoir une autorité politique. Il doit donc être sur tous les fronts et mettre en scène son pontificat.
La diplomatie vaticane s'efforce de relayer ses propos sur l'échiquier international. Radios, journaux, chaînes de télévision, site Internet sont autant d'instruments dont elle dispose pour exercer son influence. À ces outils médiatiques s'ajoute une catéchèse itinérante qui confère aux déplacements pontificaux une dimension politique non négligeable et permet au pape de s'exprimer contre le racisme, les injustices et les conflits.
Outre les canaux diplomatiques traditionnels, le Vatican prend également appui sur de nouveaux réseaux d'acteurs non étatiques, qui ont pour mission de défendre, au nom du pape, les droits humains, et constituent un cadre idoine pour tisser des liens diplomatiques informels en attendant la pleine intégration du Saint-Siège à l'Organisation des Nations unies. Enfin, la poursuite de l'oecuménisme, du dialogue interreligieux, cher à l'Église universelle, devrait demeurer un axe important de cette diplomatie vaticane.
En conclusion, nous dit l'auteur, le prochain souverain pontife devra redéfinir la place du Saint-Siège et, à l'image de Jean-Paul II, être un pape pèlerin, présent mondialement et capable de capter l'attention des médias s'il veut relever les défis de la modernité et la montée du fondamentalisme.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P126 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues / MARIEN Michael in Futuribles, 269 (novembre 2001)
[article]
Titre : Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues Type de document : texte imprimé Auteurs : MARIEN Michael, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 65-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 65-72Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Les événements du 11 septembre 2001 constituent une rupture majeure ; ils marquent le début d'une ère nouvelle, peut-être celui d'une troisième guerre mondiale. Ainsi est introduit le texte de Michael Marien, l'homme peut-être le mieux informé des travaux de prospective menés aux États-Unis depuis 30 ans et qui, aussitôt après l'agression du 11 septembre, a invité une trentaine de prospectivistes à réagir aux événements et à décrire les conséquences qui pourraient selon eux en résulter.
En s'appuyant sur la douzaine de réponses reçues et, plus largement, sur une trentaine de textes (disponibles sur le site Internet de la World Future Society www.wfs.org), l'auteur rappelle d'abord que de nombreux prospectivistes nous avaient déjà mis en garde contre une action terroriste majeure même si, bien entendu, celle-ci, et les formes particulières qu'elle a pu prendre, n'avait pas été précisément prévue.
Plutôt que nous décrire des scénarios, Michael Marien résume ici les réflexions que suscitent trois types de questions, celles afférentes à la guerre, aux coûts et aux issues qui peuvent en résulter.
Sur la guerre elle-même, l'auteur souligne d'abord le risque qu'il y ait de nouvelles attaques, éventuellement de plus grande ampleur, de nature nucléaire, biologique ou chimique. Rappelant ensuite que l'offensive déclarée contre le terrorisme durera fort longtemps, il s'interroge sur la possibilité d'une issue positive et s'inquiète à cet égard de la solidité des alliances nouées par les Américains dans les pays occidentaux où le soutien populaire pourrait s'affaiblir, a fortiori dans les pays musulmans, notamment au Pakistan et en Arabie Saoudite.
Sur les coûts de l'opération, la première question est évidemment de savoir si, comme à l'issue de la guerre du Golfe, s'instaure une nouvelle ère de prospérité ou si, au contraire, le conflit aggrave la récession. Mais au-delà de cette question économique, Michael Marien souligne que le renforcement des mesures de sécurité se fera sans doute au détriment des libertés individuelles et s'interroge sur l'avenir à long terme de celles-ci. Il évoque les sacrifices auxquels pourraient être contraints les Américains, et surtout le monde musulman, en particulier les Afghans déjà fort éprouvés. Enfin, Michael Marien craint que ce conflit relègue au second plan bon nombre de questions majeures telles que le réchauffement planétaire et l'instauration de politiques de développement durable.
Quant aux issues, l'auteur met l'accent sur deux points essentiels : le défi considérable que constitue la lutte contre l'argent d'origine illégale et criminelle qui représenterait plusieurs milliers de milliards de dollars US, et la nécessité donc d'une sérieuse réorganisation du système bancaire international qui se trouverait, par là même, assaini. Ensuite, le fait que, sous réserve que l'on s'attaque réellement aux racines diverses du terrorisme, les événements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère, les Américains faisant l'apprentissage du multilatéralisme, qui serait marquée par l'avènement d'un monde plus équitable et solidaire, par un respect plus universel des droits de l'homme et de la démocratie...En ligne : http://www.futuribles.com [article] Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues [texte imprimé] / MARIEN Michael, Auteur . - 2001 . - pp. 65-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 65-72Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Les événements du 11 septembre 2001 constituent une rupture majeure ; ils marquent le début d'une ère nouvelle, peut-être celui d'une troisième guerre mondiale. Ainsi est introduit le texte de Michael Marien, l'homme peut-être le mieux informé des travaux de prospective menés aux États-Unis depuis 30 ans et qui, aussitôt après l'agression du 11 septembre, a invité une trentaine de prospectivistes à réagir aux événements et à décrire les conséquences qui pourraient selon eux en résulter.
En s'appuyant sur la douzaine de réponses reçues et, plus largement, sur une trentaine de textes (disponibles sur le site Internet de la World Future Society www.wfs.org), l'auteur rappelle d'abord que de nombreux prospectivistes nous avaient déjà mis en garde contre une action terroriste majeure même si, bien entendu, celle-ci, et les formes particulières qu'elle a pu prendre, n'avait pas été précisément prévue.
Plutôt que nous décrire des scénarios, Michael Marien résume ici les réflexions que suscitent trois types de questions, celles afférentes à la guerre, aux coûts et aux issues qui peuvent en résulter.
Sur la guerre elle-même, l'auteur souligne d'abord le risque qu'il y ait de nouvelles attaques, éventuellement de plus grande ampleur, de nature nucléaire, biologique ou chimique. Rappelant ensuite que l'offensive déclarée contre le terrorisme durera fort longtemps, il s'interroge sur la possibilité d'une issue positive et s'inquiète à cet égard de la solidité des alliances nouées par les Américains dans les pays occidentaux où le soutien populaire pourrait s'affaiblir, a fortiori dans les pays musulmans, notamment au Pakistan et en Arabie Saoudite.
Sur les coûts de l'opération, la première question est évidemment de savoir si, comme à l'issue de la guerre du Golfe, s'instaure une nouvelle ère de prospérité ou si, au contraire, le conflit aggrave la récession. Mais au-delà de cette question économique, Michael Marien souligne que le renforcement des mesures de sécurité se fera sans doute au détriment des libertés individuelles et s'interroge sur l'avenir à long terme de celles-ci. Il évoque les sacrifices auxquels pourraient être contraints les Américains, et surtout le monde musulman, en particulier les Afghans déjà fort éprouvés. Enfin, Michael Marien craint que ce conflit relègue au second plan bon nombre de questions majeures telles que le réchauffement planétaire et l'instauration de politiques de développement durable.
Quant aux issues, l'auteur met l'accent sur deux points essentiels : le défi considérable que constitue la lutte contre l'argent d'origine illégale et criminelle qui représenterait plusieurs milliers de milliards de dollars US, et la nécessité donc d'une sérieuse réorganisation du système bancaire international qui se trouverait, par là même, assaini. Ensuite, le fait que, sous réserve que l'on s'attaque réellement aux racines diverses du terrorisme, les événements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère, les Américains faisant l'apprentissage du multilatéralisme, qui serait marquée par l'avènement d'un monde plus équitable et solidaire, par un respect plus universel des droits de l'homme et de la démocratie...En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P111 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis / FRIEDMAN Benjamin in Futuribles, 309 (juin 2005)
[article]
Titre : L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis Type de document : texte imprimé Auteurs : FRIEDMAN Benjamin, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 29-48 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 29-48Tags : États-Unis|Politique de défense|Terrorisme Résumé : Près de quatre ans après les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, la société américaine demeure traumatisée par l'événement et vit, pour une large part, dans la peur d'une nouvelle attaque terroriste. Pour faire face à ce stress sécuritaire, le gouvernement américain a créé un ministère n'ayant aucun équivalent dans le monde : le Department for Homeland Security (littéralement le département pour la Sécurité de la patrie), qui mène, depuis plusieurs années, une politique de sécurité intérieure très stricte consistant notamment à maintenir l'ensemble de la population américaine en état d'alerte.
Benjamin Friedman dresse ici un constat très négatif à l'égard de cette politique de sécurité intérieure, montrant comment les dirigeants ont développé une véritable " démocratisation de la peur " qui apporte de l'eau au moulin des terroristes, tout en donnant une simple illusion de sécurité aux citoyens américains. Selon lui, la politique de sécurité intérieure voit trop grand, surestime certains risques et suscite des peurs inutiles en demandant à des citoyens fort peu concernés par le risque terroriste de s'y préparer. Ce faisant, elle dépense des sommes considérables à mauvais escient, bloquant indirectement le financement de mesures bien plus utiles pour la société américaine, y compris pour sa sécurité.
Comme il le conseille en fin d'article, il importe maintenant de sortir de la paranoïa. Le risque terroriste demeure, mais il est circonscrit géographiquement et sera sans doute mieux prévenu si l'on tient compte de cet élément. Il s'agit donc d'introduire du réalisme dans la politique de sécurité intérieure et d'accepter, quoi qu'il en soit, que le risque zéro n'existe pas et n'existera sans doute jamais.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis [texte imprimé] / FRIEDMAN Benjamin, Auteur . - 2005 . - pp. 29-48.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 29-48Tags : États-Unis|Politique de défense|Terrorisme Résumé : Près de quatre ans après les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, la société américaine demeure traumatisée par l'événement et vit, pour une large part, dans la peur d'une nouvelle attaque terroriste. Pour faire face à ce stress sécuritaire, le gouvernement américain a créé un ministère n'ayant aucun équivalent dans le monde : le Department for Homeland Security (littéralement le département pour la Sécurité de la patrie), qui mène, depuis plusieurs années, une politique de sécurité intérieure très stricte consistant notamment à maintenir l'ensemble de la population américaine en état d'alerte.
Benjamin Friedman dresse ici un constat très négatif à l'égard de cette politique de sécurité intérieure, montrant comment les dirigeants ont développé une véritable " démocratisation de la peur " qui apporte de l'eau au moulin des terroristes, tout en donnant une simple illusion de sécurité aux citoyens américains. Selon lui, la politique de sécurité intérieure voit trop grand, surestime certains risques et suscite des peurs inutiles en demandant à des citoyens fort peu concernés par le risque terroriste de s'y préparer. Ce faisant, elle dépense des sommes considérables à mauvais escient, bloquant indirectement le financement de mesures bien plus utiles pour la société américaine, y compris pour sa sécurité.
Comme il le conseille en fin d'article, il importe maintenant de sortir de la paranoïa. Le risque terroriste demeure, mais il est circonscrit géographiquement et sera sans doute mieux prévenu si l'on tient compte de cet élément. Il s'agit donc d'introduire du réalisme dans la politique de sécurité intérieure et d'accepter, quoi qu'il en soit, que le risque zéro n'existe pas et n'existera sans doute jamais.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P151 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Enseigner la religion aujourd'hui ?
Titre : Enseigner la religion aujourd'hui ? : actes du colloque coorganisé par la Fondation du roi Abdul-Aziz et la Fondation Konrad Adenauer, Casablanca, les 5 et 6 décembre 2003 Type de document : texte imprimé Auteurs : Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines, Editeur scientifique ; Konrad-Adenauer-Stiftung, Editeur scientifique Editeur : Casablanca : Fondation du Roi Abdul-Aziz Année de publication : 2004 Importance : 128-124 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-995-403-570-2 Note générale : Communications en arabe ou en français Tags : Religion Étude et enseignement Congrès Enseigner la religion aujourd'hui ? : actes du colloque coorganisé par la Fondation du roi Abdul-Aziz et la Fondation Konrad Adenauer, Casablanca, les 5 et 6 décembre 2003 [texte imprimé] / Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines, Editeur scientifique ; Konrad-Adenauer-Stiftung, Editeur scientifique . - Casablanca : Fondation du Roi Abdul-Aziz, 2004 . - 128-124 p. ; 24 cm.
ISBN : 978-995-403-570-2
Communications en arabe ou en français
Tags : Religion Étude et enseignement Congrès Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M738 290 / KON Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible M739 290 / KON Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible M737 290 / KON Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'essor des croyances parallèles Type de document : texte imprimé Auteurs : MICHELAT Guy, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 61-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 61-72Tags : Religion|Superstition|Système de valeurs Résumé : Depuis une vingtaine d'années, la société est marquée par un essor très net des croyances parallèles. Guy Michelat analyse ce phénomène à partir d'enquêtes qu'il a menées avec Daniel Boy, et met en lumière plusieurs constatations.
Les femmes, nous dit-il, sont plus croyantes que les hommes ; plus on est jeune, plus on croit au paranormal ; et, contrairement à l'astrologie, les croyances au paranormal ne sont pas rares parmi ceux qui ont fait des études supérieures.
Par ailleurs, si 81 % des Français estiment que le développement de la science entraîne le progrès, 51 % approuvent l'idée qu'il y a des réalités que la science ne parviendra jamais à expliquer. Pour beaucoup, les parasciences deviendront sciences demain. Il y a un désir, d'une part, de légitimer le surnaturel par la science et, d'autre part, de cultiver le charme et le mystère des croyances parallèles.
Ensuite, si le recul du catholicisme accompagne l'augmentation des croyances au paranormal, celles-ci ne s'opposent pas aux croyances religieuses, et sont même plus fréquentes chez ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu et celle d'un au-delà après la mort.
Enfin, en espérant une vérification rationnelle, l'individu a recours à des croyances parascientifiques, effet pervers de la modernité et de la diffusion de l'idéologie du progrès. Cette science enchantée, éloignée de la rigueur scientifique, apaise les angoisses liées à la mort, et apporte une cohérence psychologique et affective. En situation d'anomie, qui entraîne précarité, mauvaise insertion professionnelle et sociale, crainte du lendemain, solitude affective, l'homme a d'autant plus recours au paranormal.
En conclusion, nous dit Guy Michelat, alors que les collectifs " prêts à penser " se fragilisent et que les repères habituels se dégradent, la part de liberté de l'homme augmentant (et par là son anxiété), il cherche des réponses personnelles, substitut des grands systèmes traditionnels.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'essor des croyances parallèles [texte imprimé] / MICHELAT Guy, Auteur . - 2001 . - pp. 61-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 61-72Tags : Religion|Superstition|Système de valeurs Résumé : Depuis une vingtaine d'années, la société est marquée par un essor très net des croyances parallèles. Guy Michelat analyse ce phénomène à partir d'enquêtes qu'il a menées avec Daniel Boy, et met en lumière plusieurs constatations.
Les femmes, nous dit-il, sont plus croyantes que les hommes ; plus on est jeune, plus on croit au paranormal ; et, contrairement à l'astrologie, les croyances au paranormal ne sont pas rares parmi ceux qui ont fait des études supérieures.
Par ailleurs, si 81 % des Français estiment que le développement de la science entraîne le progrès, 51 % approuvent l'idée qu'il y a des réalités que la science ne parviendra jamais à expliquer. Pour beaucoup, les parasciences deviendront sciences demain. Il y a un désir, d'une part, de légitimer le surnaturel par la science et, d'autre part, de cultiver le charme et le mystère des croyances parallèles.
Ensuite, si le recul du catholicisme accompagne l'augmentation des croyances au paranormal, celles-ci ne s'opposent pas aux croyances religieuses, et sont même plus fréquentes chez ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu et celle d'un au-delà après la mort.
Enfin, en espérant une vérification rationnelle, l'individu a recours à des croyances parascientifiques, effet pervers de la modernité et de la diffusion de l'idéologie du progrès. Cette science enchantée, éloignée de la rigueur scientifique, apaise les angoisses liées à la mort, et apporte une cohérence psychologique et affective. En situation d'anomie, qui entraîne précarité, mauvaise insertion professionnelle et sociale, crainte du lendemain, solitude affective, l'homme a d'autant plus recours au paranormal.
En conclusion, nous dit Guy Michelat, alors que les collectifs " prêts à penser " se fragilisent et que les repères habituels se dégradent, la part de liberté de l'homme augmentant (et par là son anxiété), il cherche des réponses personnelles, substitut des grands systèmes traditionnels.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible États et Églises en Europe / Philippe Portier in Futuribles, 393 (mars-avril 2013)
[article]
Titre : États et Églises en Europe : Vers un modèle commun de laïcité ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Portier, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 89-104 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 89-104Tags : État | Europe | Religion Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Philippe Portier s’intéresse à l’évolution des relations entre Églises et États en Europe occidentale. Rappelant tout d’abord le poids des héritages, il présente les deux modèles dominants : le modèle de confessionnalité dans lequel une religion est officiellement distinguée des autres (qui concerne notamment les pays protestants et orthodoxes) et le modèle de séparation Église / État, soit souple (dans les pays du centre de l’Europe), soit rigide (principalement en France).
Mais Philippe Portier souligne ensuite une tendance de plus en plus marquée, sur longue période, au « croisement des trajectoires », autrement dit à un mouvement simultané de « déconfessionnalisation » dans les pays de tradition catholique (Italie, Espagne), mais aussi luthériens (comme la Norvège) ou orthodoxes (comme la Grèce), et de réassociation du religieux à la sphère publique (en France en particulier). Ces évolutions pourraient bien figurer, selon l’auteur, l’émergence d’un modèle commun de laïcité qui, sans gommer totalement les différences nationales de régulation des croyances, les rapprocherait d’un système relativement unifié de « séparation coopérative ».
[article] États et Églises en Europe : Vers un modèle commun de laïcité ? [texte imprimé] / Philippe Portier, Auteur . - 2013 . - pp. 89-104.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 89-104Tags : État | Europe | Religion Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Philippe Portier s’intéresse à l’évolution des relations entre Églises et États en Europe occidentale. Rappelant tout d’abord le poids des héritages, il présente les deux modèles dominants : le modèle de confessionnalité dans lequel une religion est officiellement distinguée des autres (qui concerne notamment les pays protestants et orthodoxes) et le modèle de séparation Église / État, soit souple (dans les pays du centre de l’Europe), soit rigide (principalement en France).
Mais Philippe Portier souligne ensuite une tendance de plus en plus marquée, sur longue période, au « croisement des trajectoires », autrement dit à un mouvement simultané de « déconfessionnalisation » dans les pays de tradition catholique (Italie, Espagne), mais aussi luthériens (comme la Norvège) ou orthodoxes (comme la Grèce), et de réassociation du religieux à la sphère publique (en France en particulier). Ces évolutions pourraient bien figurer, selon l’auteur, l’émergence d’un modèle commun de laïcité qui, sans gommer totalement les différences nationales de régulation des croyances, les rapprocherait d’un système relativement unifié de « séparation coopérative ».
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