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97 rĂ©sultat(s) recherche sur le tag 'Russie|Système de valeurs'
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[article]
Titre : Les Russes et les valeurs dĂ©mocratiques Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : SĂDOV LĂ©onid, Auteur AnnĂ©e de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-24 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 322 (septembre 2006) . - pp. 5-24Tags : Russie|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Un peu plus de 15 ans aprĂšs la dislocation de l'Union soviĂ©tique, oĂč en est la sociĂ©tĂ© russe ? Quelles sont les valeurs idĂ©ologiques, politiques et sociales qui l'animent ?
Léonid Sédov, sociologue attaché à l'un des (rares) instituts de sondage indépendants de Russie (le centre Youri Lévada), analyse ici les grandes évolutions du systÚme de valeurs des Russes observées ces derniÚres années. Il montre ainsi combien les idéologies fortes et les
hommes de pouvoir ont une place essentielle aux yeux de l'opinion publique, celle-ci s'étant repliée, au fil des années et en particulier depuis l'Úre Poutine, sur des positions patriotiques nostalgiques et la sujétion à un pouvoir fort.
Outre les tendances politiques et idĂ©ologiques des Russes, l'auteur dĂ©crypte l'Ă©volution des valeurs dites de tolĂ©rance en examinant les tendances de l'opinion Ă l'Ă©gard des prĂ©fĂ©rences sexuelles et des Ă©trangers prĂ©sents sur le sol russe. Il souligne ainsi le dĂ©veloppement de l'homophobie et l'hostilitĂ© croissante envers les immigrĂ©s, deux tendances plus ou moins marquĂ©es selon l'Ăąge, le lieu d'habitation et le niveau d'Ă©ducation des individus, mais qui confirment nĂ©anmoins le dĂ©ficit important de valeurs libĂ©rales (au sens politique du terme) et dĂ©mocratiques en Russie.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les Russes et les valeurs dĂ©mocratiques [texte imprimĂ©] / SĂDOV LĂ©onid, Auteur . - 2006 . - pp. 5-24.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 322 (septembre 2006) . - pp. 5-24Tags : Russie|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Un peu plus de 15 ans aprĂšs la dislocation de l'Union soviĂ©tique, oĂč en est la sociĂ©tĂ© russe ? Quelles sont les valeurs idĂ©ologiques, politiques et sociales qui l'animent ?
Léonid Sédov, sociologue attaché à l'un des (rares) instituts de sondage indépendants de Russie (le centre Youri Lévada), analyse ici les grandes évolutions du systÚme de valeurs des Russes observées ces derniÚres années. Il montre ainsi combien les idéologies fortes et les
hommes de pouvoir ont une place essentielle aux yeux de l'opinion publique, celle-ci s'étant repliée, au fil des années et en particulier depuis l'Úre Poutine, sur des positions patriotiques nostalgiques et la sujétion à un pouvoir fort.
Outre les tendances politiques et idéologiques des Russes, l'auteur décrypte l'évolution des valeurs dites de tolérance en examinant les tendances de l'opinion à l'égard des préférences sexuelles et des étrangers présents sur le sol russe. Il souligne ainsi le développement de l'homophobie et l'hostilité croissante envers les immigrés, deux tendances plus ou moins marquées selon l'ùge, le lieu d'habitation et le niveau d'éducation des individus, mais qui confirment néanmoins le déficit important de valeurs libérales (au sens politique du terme) et démocratiques en Russie.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P1148 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Lâapport des enquĂȘtes Valeurs. Une riche tradition de recherche pour comprendre le changement social / BRĂCHON Pierre in Futuribles, 395 (juillet-aoĂ»t 2013)
[article]
Titre : Lâapport des enquĂȘtes Valeurs. Une riche tradition de recherche pour comprendre le changement social Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : BRĂCHON Pierre, Auteur AnnĂ©e de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 5-10 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 5-10Tags : Europe | Sociologie | Changement social | SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Voici maintenant plus de 30 ans quâont Ă©tĂ© lancĂ©es les enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens (European Values Studies, EVS), dâabord menĂ©es dans 14 pays dâEurope (en 1981), puis progressivement Ă©tendues Ă tout le continent dans une large acception (47 pays en 2008). GrĂące Ă des questionnaires prĂ©cis touchant Ă tous les domaines de la vie privĂ©e et sociale, reconduits pour beaucoup Ă lâidentique au fil des quatre vagues dâenquĂȘte dĂ©jĂ menĂ©es, et rĂ©guliĂšrement complĂ©tĂ©s pour coller aux Ă©volutions sociales quâil Ă©tait difficile dâanticiper il y a 30 ans, on dispose dâun trĂšs riche matĂ©riau permettant de prendre la mesure du changement social dans les diffĂ©rents pays europĂ©ens, et de comparer les tendances Ă lâĆuvre selon les grandes aires culturelles du continent en matiĂšre de valeurs et de comportements. Futuribles sâest fait lâĂ©cho des riches analyses que lâon pouvait en tirer dĂšs la deuxiĂšme vague dâenquĂȘte (numĂ©ro spĂ©cial de juillet-aoĂ»t 1995) et a prolongĂ© lâaventure aprĂšs la troisiĂšme vague (numĂ©ro de juillet-aoĂ»t 2002). La quatriĂšme vague lancĂ©e en 2008 donne lâoccasion dâouvrir Ă nouveau les colonnes de notre revue aux chercheurs qui se sont plongĂ©s dans lâanalyse des derniers rĂ©sultats et leur comparaison sur longue pĂ©riode, brillamment coordonnĂ©s par Pierre BrĂ©chon qui montre, dans cet article prĂ©ambule, lâapport considĂ©rable des enquĂȘtes Valeurs Ă la comprĂ©hension des Ă©volutions des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes. [article] Lâapport des enquĂȘtes Valeurs. Une riche tradition de recherche pour comprendre le changement social [texte imprimĂ©] / BRĂCHON Pierre, Auteur . - 2014 . - pp. 5-10.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 5-10Tags : Europe | Sociologie | Changement social | SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Voici maintenant plus de 30 ans quâont Ă©tĂ© lancĂ©es les enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens (European Values Studies, EVS), dâabord menĂ©es dans 14 pays dâEurope (en 1981), puis progressivement Ă©tendues Ă tout le continent dans une large acception (47 pays en 2008). GrĂące Ă des questionnaires prĂ©cis touchant Ă tous les domaines de la vie privĂ©e et sociale, reconduits pour beaucoup Ă lâidentique au fil des quatre vagues dâenquĂȘte dĂ©jĂ menĂ©es, et rĂ©guliĂšrement complĂ©tĂ©s pour coller aux Ă©volutions sociales quâil Ă©tait difficile dâanticiper il y a 30 ans, on dispose dâun trĂšs riche matĂ©riau permettant de prendre la mesure du changement social dans les diffĂ©rents pays europĂ©ens, et de comparer les tendances Ă lâĆuvre selon les grandes aires culturelles du continent en matiĂšre de valeurs et de comportements. Futuribles sâest fait lâĂ©cho des riches analyses que lâon pouvait en tirer dĂšs la deuxiĂšme vague dâenquĂȘte (numĂ©ro spĂ©cial de juillet-aoĂ»t 1995) et a prolongĂ© lâaventure aprĂšs la troisiĂšme vague (numĂ©ro de juillet-aoĂ»t 2002). La quatriĂšme vague lancĂ©e en 2008 donne lâoccasion dâouvrir Ă nouveau les colonnes de notre revue aux chercheurs qui se sont plongĂ©s dans lâanalyse des derniers rĂ©sultats et leur comparaison sur longue pĂ©riode, brillamment coordonnĂ©s par Pierre BrĂ©chon qui montre, dans cet article prĂ©ambule, lâapport considĂ©rable des enquĂȘtes Valeurs Ă la comprĂ©hension des Ă©volutions des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes. RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P1671 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Lâargent ne fait pas le bonheur. RĂ©flexions autour du rapport de la commission Stiglitz / QUINET Ămile in Futuribles, 362 (avril 2010)
[article]
Titre : Lâargent ne fait pas le bonheur. RĂ©flexions autour du rapport de la commission Stiglitz Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : QUINET Ămile, Auteur AnnĂ©e de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 51-56 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 362 (avril 2010) . - pp. 51-56Tags : SystÚmes économiques|SystÚme de valeurs Résumé : commission Stiglitz
Ămile Quinet nous livre ici une analyse du Rapport de la Commission sur la mesure des performances Ă©conomiques et du progrĂšs social, prĂ©sidĂ©e par Joseph Stiglitz. Ainsi, rappelle-t-il la pertinence des « critiques classiques au PIB (produit intĂ©rieur brut) », dont il expose la teneur. Mais, tout en saluant, au-delĂ du rapport de synthĂšse, la « somme impressionnante des travaux scientifiques approfondis » engagĂ©s par la Commission, il sâĂ©tonne que celle-ci ait Ă©tĂ© composĂ©e exclusivement dâĂ©conomistes et donc de la mise Ă lâĂ©cart des autres sciences sociales.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Lâargent ne fait pas le bonheur. RĂ©flexions autour du rapport de la commission Stiglitz [texte imprimĂ©] / QUINET Ămile, Auteur . - 2010 . - pp. 51-56.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 362 (avril 2010) . - pp. 51-56Tags : SystÚmes économiques|SystÚme de valeurs Résumé : commission Stiglitz
Ămile Quinet nous livre ici une analyse du Rapport de la Commission sur la mesure des performances Ă©conomiques et du progrĂšs social, prĂ©sidĂ©e par Joseph Stiglitz. Ainsi, rappelle-t-il la pertinence des « critiques classiques au PIB (produit intĂ©rieur brut) », dont il expose la teneur. Mais, tout en saluant, au-delĂ du rapport de synthĂšse, la « somme impressionnante des travaux scientifiques approfondis » engagĂ©s par la Commission, il sâĂ©tonne que celle-ci ait Ă©tĂ© composĂ©e exclusivement dâĂ©conomistes et donc de la mise Ă lâĂ©cart des autres sciences sociales.
En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1451 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'avenir du christianisme en France Type de document : texte imprimé Auteurs : JONCHERAY Jean, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 81-92 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|SystÚme de valeurs Résumé : Deux thÚses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tÎt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thÚses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraßt, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particuliÚrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractÚre humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir du christianisme en France [texte imprimé] / JONCHERAY Jean, Auteur . - 2001 . - pp. 81-92.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|SystÚme de valeurs Résumé : Deux thÚses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tÎt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thÚses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraßt, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particuliÚrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractÚre humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le capital social en Europe / TOURNIER Vincent in Futuribles, 395 (juillet-août 2013)
[article]
Titre : Le capital social en Europe : Confiance, sociabilité, vie associative Type de document : texte imprimé Auteurs : TOURNIER Vincent, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 25-40 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 25-40Tags : Europe | Associations | IntĂ©gration sociale | Participation sociale | SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Notion rĂ©cente apparue dans les annĂ©es 1990, le capital social dĂ©signe la nature et la qualitĂ© des liens qui unissent les individus dans une sociĂ©tĂ©, et la capacitĂ© de ceux-ci Ă se faire confiance et Ă entretenir des relations. Sur ces aspects, les enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens, qui constituent le cĆur de ce numĂ©ro spĂ©cial de Futuribles, apportent de nombreux enseignements que nous prĂ©sente ici Vincent Tournier.
Lâauteur souligne en premier lieu la diversitĂ© du capital social en Europe, mesurĂ© par le niveau de confiance interpersonnelle et la participation associative (syndicats, partis politiques, mouvements religieux, sportifsâŠ), mais Ă©galement par des mises en situation plus concrĂštes sur les voisins que lâon accepterait (ou non) dâavoir. Puis il propose divers Ă©lĂ©ments explicatifs du niveau de confiance ou dĂ©fiance : corrĂ©lation avec le degrĂ© dâĂ©tatisme, le niveau de richesses (les inĂ©galitĂ©s de revenu et de richesse Ă©tant des facteurs plus prĂ©gnants de dĂ©fiance que le degrĂ© dâĂ©tatisme), la religion (les pays de tradition protestante affichant un meilleur niveau de confiance)⊠Enfin, il sâintĂ©resse aux liens existants entre confiance interpersonnelle et confiance politique (opinion sur la dĂ©mocratie, les institutions, prĂ©fĂ©rence pour un homme fort pour diriger le paysâŠ), certes rĂ©els mais dont lâampleur est Ă relativiser.
Dans tous ces domaines, Vincent Tournier prĂ©sente les rĂ©sultats globaux et les nuances selon les pays. Il examine Ă©galement plus prĂ©cisĂ©ment la situation de la France et la thĂšse selon laquelle les relations sociales se dĂ©graderaient et la dĂ©fiance progresserait dans ce pays : un regard catastrophiste que relativisent les rĂ©sultats des enquĂȘtes Valeurs lorsquâon les analyse plus finement.
[article] Le capital social en Europe : Confiance, sociabilité, vie associative [texte imprimé] / TOURNIER Vincent, Auteur . - 2014 . - pp. 25-40.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 25-40Tags : Europe | Associations | IntĂ©gration sociale | Participation sociale | SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Notion rĂ©cente apparue dans les annĂ©es 1990, le capital social dĂ©signe la nature et la qualitĂ© des liens qui unissent les individus dans une sociĂ©tĂ©, et la capacitĂ© de ceux-ci Ă se faire confiance et Ă entretenir des relations. Sur ces aspects, les enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens, qui constituent le cĆur de ce numĂ©ro spĂ©cial de Futuribles, apportent de nombreux enseignements que nous prĂ©sente ici Vincent Tournier.
Lâauteur souligne en premier lieu la diversitĂ© du capital social en Europe, mesurĂ© par le niveau de confiance interpersonnelle et la participation associative (syndicats, partis politiques, mouvements religieux, sportifsâŠ), mais Ă©galement par des mises en situation plus concrĂštes sur les voisins que lâon accepterait (ou non) dâavoir. Puis il propose divers Ă©lĂ©ments explicatifs du niveau de confiance ou dĂ©fiance : corrĂ©lation avec le degrĂ© dâĂ©tatisme, le niveau de richesses (les inĂ©galitĂ©s de revenu et de richesse Ă©tant des facteurs plus prĂ©gnants de dĂ©fiance que le degrĂ© dâĂ©tatisme), la religion (les pays de tradition protestante affichant un meilleur niveau de confiance)⊠Enfin, il sâintĂ©resse aux liens existants entre confiance interpersonnelle et confiance politique (opinion sur la dĂ©mocratie, les institutions, prĂ©fĂ©rence pour un homme fort pour diriger le paysâŠ), certes rĂ©els mais dont lâampleur est Ă relativiser.
Dans tous ces domaines, Vincent Tournier prĂ©sente les rĂ©sultats globaux et les nuances selon les pays. Il examine Ă©galement plus prĂ©cisĂ©ment la situation de la France et la thĂšse selon laquelle les relations sociales se dĂ©graderaient et la dĂ©fiance progresserait dans ce pays : un regard catastrophiste que relativisent les rĂ©sultats des enquĂȘtes Valeurs lorsquâon les analyse plus finement.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1671 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Comment mesurer le bonheur ? Type de document : texte imprimé Auteurs : LE ROY Pierre, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 37-50 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 362 (avril 2010) . - pp. 37-50Tags : Produit National Brut|SociĂ©tĂ©|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : « Il est temps que notre systĂšme statistique mette davantage lâaccent sur la mesure du bien-ĂȘtre de la population que sur celle de la production Ă©conomique », notait en septembre 2009 la commission Stiglitz dans son Rapport sur la mesure des performances Ă©conomiques et du progrĂšs social. « [...] Car il existe un Ă©cart croissant entre les informations vĂ©hiculĂ©es par les donnĂ©es agrĂ©gĂ©es du PIB [produit intĂ©rieur brut] et celles qui importent vraiment pour le bien-ĂȘtre des individus. » UtilisĂ© de maniĂšre erronĂ©e, ajoute la Commission, le PIB peut mĂȘme conduire Ă une « vision biaisĂ©e » des rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques.
Finie donc la seule mesure de la production Ă©conomique pour Ă©valuer les richesses dâune nation et place Ă la « recherche du bonheur »? Pas si simple, rĂ©pond ici Pierre Le Roy, qui rappelle que les membres de la commission Stiglitz ne sont pas les premiers Ă contester la pertinence du PIB. Un PIB qui, malgrĂ© les nombreuses critiques, est encore aujourdâhui lâindicateur vedette des Ă©conomistes, « qui sâen contentent paresseusement ».
Pourquoi ? « Le PIB nâa pas de concurrent crĂ©dible. [...] Trouver un terrain dâentente pour bĂątir un autre instrument, plus proche de la mesure du bien-ĂȘtre est trĂšs difficile », note Pierre Le Roy. Ainsi, en vue dâĂ©clairer le dĂ©bat et aprĂšs un rappel des insuffisances du PIB puis des conclusions du rapport Stiglitz, lâauteur expose les principales recherches rĂ©alisĂ©es sur ce thĂšme et les diffĂ©rentes mĂ©thodes Ă©laborĂ©es pour mesurer le bonheur individuel et collectif.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Comment mesurer le bonheur ? [texte imprimĂ©] / LE ROY Pierre, Auteur . - 2010 . - pp. 37-50.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 362 (avril 2010) . - pp. 37-50Tags : Produit National Brut|SociĂ©tĂ©|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : « Il est temps que notre systĂšme statistique mette davantage lâaccent sur la mesure du bien-ĂȘtre de la population que sur celle de la production Ă©conomique », notait en septembre 2009 la commission Stiglitz dans son Rapport sur la mesure des performances Ă©conomiques et du progrĂšs social. « [...] Car il existe un Ă©cart croissant entre les informations vĂ©hiculĂ©es par les donnĂ©es agrĂ©gĂ©es du PIB [produit intĂ©rieur brut] et celles qui importent vraiment pour le bien-ĂȘtre des individus. » UtilisĂ© de maniĂšre erronĂ©e, ajoute la Commission, le PIB peut mĂȘme conduire Ă une « vision biaisĂ©e » des rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques.
Finie donc la seule mesure de la production Ă©conomique pour Ă©valuer les richesses dâune nation et place Ă la « recherche du bonheur »? Pas si simple, rĂ©pond ici Pierre Le Roy, qui rappelle que les membres de la commission Stiglitz ne sont pas les premiers Ă contester la pertinence du PIB. Un PIB qui, malgrĂ© les nombreuses critiques, est encore aujourdâhui lâindicateur vedette des Ă©conomistes, « qui sâen contentent paresseusement ».
Pourquoi ? « Le PIB nâa pas de concurrent crĂ©dible. [...] Trouver un terrain dâentente pour bĂątir un autre instrument, plus proche de la mesure du bien-ĂȘtre est trĂšs difficile », note Pierre Le Roy. Ainsi, en vue dâĂ©clairer le dĂ©bat et aprĂšs un rappel des insuffisances du PIB puis des conclusions du rapport Stiglitz, lâauteur expose les principales recherches rĂ©alisĂ©es sur ce thĂšme et les diffĂ©rentes mĂ©thodes Ă©laborĂ©es pour mesurer le bonheur individuel et collectif.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1451 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le couple et le mariage vus par les Européens / ASTOR Sandrine in Futuribles, 395 (juillet-août 2013)
[article]
Titre : Le couple et le mariage vus par les Européens Type de document : texte imprimé Auteurs : ASTOR Sandrine, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 11-24 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 11-24Tags : Europe | SystĂšme de valeurs | Famille | Mariage RĂ©sumĂ© : Lâagitation qui a entourĂ© le vote de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de mĂȘme sexe, en France, au printemps 2013, a montrĂ© lâimportance que conservent, pour une part de la population, les valeurs familiales traditionnelles. Ce phĂ©nomĂšne est-il propre Ă la France, est-il minoritaire sinon vellĂ©itaire ? GrĂące aux enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens, lâon dispose dâĂ©lĂ©ments de rĂ©ponse substantiels concernant la plupart des pays du continent europĂ©en et, pour certains dâentre eux, dâĂ©volutions tendancielles sur prĂšs de 30 ans. Sandrine Astor et Nathalie Dompnier en proposent ici une analyse dĂ©taillĂ©e, montrant comment Ă©voluent les perceptions des EuropĂ©ens Ă lâĂ©gard du couple et du mariage.
Elles sâintĂ©ressent tout dâabord Ă la conception quâils ont du mariage en tant quâinstitution ainsi quâĂ lâacceptation de la vie de couple hors mariage, soulignant les clivages gĂ©ographiques, les effets dâĂąge et ceux de gĂ©nĂ©ration, et insistant au passage sur les corrĂ©lations avec dâautres variables (religion, pratique religieuse). Puis les auteurs examinent les Ă©lĂ©ments considĂ©rĂ©s comme importants dans le succĂšs du mariage, soulignant la grande stabilitĂ© de la hiĂ©rarchie des facteurs â ceux relevant de lâharmonie du couple et de lâĂ©panouissement des personnes figurant en tĂȘte et se renforçant, au dĂ©triment de ceux relatifs aux conditions matĂ©rielles ou Ă la proximitĂ© socioculturelle. LĂ aussi, sont prĂ©cisĂ©es les divergences observĂ©es selon les pays, qui tĂ©moignent Ă nouveau du poids du modĂšle social dominant. Enfin, lâarticle analyse lâĂ©volution des conceptions des rĂŽles masculin et fĂ©minin dans le couple, soulignant la progression des conceptions Ă©galitaires en Europe occidentale et du Nord, alors que persistent des visions plus conservatrices de la famille en Europe orientale.
Au total, les Ă©volutions constatĂ©es et la progression des jugements critiques Ă lâĂ©gard du mariage en tant quâinstitution ne semblent pas avoir entamĂ© lâattachement Ă certaines valeurs qui lui sont propres (fidĂ©litĂ©, entente, enfants) et, de fait, Ă la norme sociale quâil constitue. Simplement, une vision plus souple du couple, plus en accord avec les libertĂ©s individuelles et lâĂ©galitĂ© hommes / femmes, tend Ă se dĂ©velopper en Europe.
[article] Le couple et le mariage vus par les Européens [texte imprimé] / ASTOR Sandrine, Auteur . - 2014 . - pp. 11-24.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 11-24Tags : Europe | SystĂšme de valeurs | Famille | Mariage RĂ©sumĂ© : Lâagitation qui a entourĂ© le vote de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de mĂȘme sexe, en France, au printemps 2013, a montrĂ© lâimportance que conservent, pour une part de la population, les valeurs familiales traditionnelles. Ce phĂ©nomĂšne est-il propre Ă la France, est-il minoritaire sinon vellĂ©itaire ? GrĂące aux enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens, lâon dispose dâĂ©lĂ©ments de rĂ©ponse substantiels concernant la plupart des pays du continent europĂ©en et, pour certains dâentre eux, dâĂ©volutions tendancielles sur prĂšs de 30 ans. Sandrine Astor et Nathalie Dompnier en proposent ici une analyse dĂ©taillĂ©e, montrant comment Ă©voluent les perceptions des EuropĂ©ens Ă lâĂ©gard du couple et du mariage.
Elles sâintĂ©ressent tout dâabord Ă la conception quâils ont du mariage en tant quâinstitution ainsi quâĂ lâacceptation de la vie de couple hors mariage, soulignant les clivages gĂ©ographiques, les effets dâĂąge et ceux de gĂ©nĂ©ration, et insistant au passage sur les corrĂ©lations avec dâautres variables (religion, pratique religieuse). Puis les auteurs examinent les Ă©lĂ©ments considĂ©rĂ©s comme importants dans le succĂšs du mariage, soulignant la grande stabilitĂ© de la hiĂ©rarchie des facteurs â ceux relevant de lâharmonie du couple et de lâĂ©panouissement des personnes figurant en tĂȘte et se renforçant, au dĂ©triment de ceux relatifs aux conditions matĂ©rielles ou Ă la proximitĂ© socioculturelle. LĂ aussi, sont prĂ©cisĂ©es les divergences observĂ©es selon les pays, qui tĂ©moignent Ă nouveau du poids du modĂšle social dominant. Enfin, lâarticle analyse lâĂ©volution des conceptions des rĂŽles masculin et fĂ©minin dans le couple, soulignant la progression des conceptions Ă©galitaires en Europe occidentale et du Nord, alors que persistent des visions plus conservatrices de la famille en Europe orientale.
Au total, les Ă©volutions constatĂ©es et la progression des jugements critiques Ă lâĂ©gard du mariage en tant quâinstitution ne semblent pas avoir entamĂ© lâattachement Ă certaines valeurs qui lui sont propres (fidĂ©litĂ©, entente, enfants) et, de fait, Ă la norme sociale quâil constitue. Simplement, une vision plus souple du couple, plus en accord avec les libertĂ©s individuelles et lâĂ©galitĂ© hommes / femmes, tend Ă se dĂ©velopper en Europe.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1671 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques / LAMBERT Yves in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 23-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|SystÚme de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomÚnes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le dĂ©clin rĂ©sulte, selon lui, de la modernitĂ© et des valeurs qui la caractĂ©risent : le primat accordĂ© Ă la raison, Ă l'individualisme, Ă la diffĂ©renciation. Mais, avec " l'ultramodernitĂ© ", ces mĂȘmes valeurs (de rationalitĂ©, d'individualisme...) se trouvent relativisĂ©es, ce qui ĂŽte Ă la religion ses concurrents les plus redoutables mais amĂšne l'Ăglise aussi Ă renoncer Ă ses prĂ©tentions hĂ©gĂ©moniques. Les religions elles-mĂȘmes se trouvent relativisĂ©es : elles perdent de leur autoritĂ© et se dĂ©veloppent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors Ă un processus d'adaptation. " La crise de la rationalitĂ© favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expĂ©rience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme Ă la carte " et observons un regain de croyances multiformes en mĂȘme temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autoritĂ©, de transcendance, se substitue une quĂȘte spirituelle plus spontanĂ©e, plus individualisĂ©e. Et de la religion, on attend non plus la vĂ©ritĂ© mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quĂȘte nouvelle d'Ă©panouissement. DĂ©composition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractĂšre totalitaire, celui-ci est plutĂŽt cohĂ©rent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaĂźt que ce processus s'accompagne aussi de rĂ©actions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquĂȘtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme Ă la modernitĂ© rĂ©vĂšle de sa part d'Ă©tonnantes capacitĂ©s d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractĂ©ristiques de " l'ultramodernitĂ© " : l'individualisation, l'autospiritualitĂ©, le pragmatisme, la mobilitĂ©...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2001 . - pp. 23-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|SystÚme de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomÚnes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le dĂ©clin rĂ©sulte, selon lui, de la modernitĂ© et des valeurs qui la caractĂ©risent : le primat accordĂ© Ă la raison, Ă l'individualisme, Ă la diffĂ©renciation. Mais, avec " l'ultramodernitĂ© ", ces mĂȘmes valeurs (de rationalitĂ©, d'individualisme...) se trouvent relativisĂ©es, ce qui ĂŽte Ă la religion ses concurrents les plus redoutables mais amĂšne l'Ăglise aussi Ă renoncer Ă ses prĂ©tentions hĂ©gĂ©moniques. Les religions elles-mĂȘmes se trouvent relativisĂ©es : elles perdent de leur autoritĂ© et se dĂ©veloppent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors Ă un processus d'adaptation. " La crise de la rationalitĂ© favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expĂ©rience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme Ă la carte " et observons un regain de croyances multiformes en mĂȘme temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autoritĂ©, de transcendance, se substitue une quĂȘte spirituelle plus spontanĂ©e, plus individualisĂ©e. Et de la religion, on attend non plus la vĂ©ritĂ© mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quĂȘte nouvelle d'Ă©panouissement. DĂ©composition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractĂšre totalitaire, celui-ci est plutĂŽt cohĂ©rent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaĂźt que ce processus s'accompagne aussi de rĂ©actions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquĂȘtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme Ă la modernitĂ© rĂ©vĂšle de sa part d'Ă©tonnantes capacitĂ©s d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractĂ©ristiques de " l'ultramodernitĂ© " : l'individualisation, l'autospiritualitĂ©, le pragmatisme, la mobilitĂ©...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
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Titre : Les dimensions de la confiance Type de document : texte imprimé Auteurs : GALLAND Olivier, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 15-40 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 15-40Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : La confiance interpersonnelle, qui caractĂ©rise toute vie sociale, qu'elle soit publique ou privĂ©e, Ă©volue diffĂ©remment dans les pays europĂ©ens. Ces Ă©volutions, mesurĂ©es sur la pĂ©riode 1981-1999 par les enquĂȘtes Valeurs, ont Ă©tĂ© analysĂ©es et sont prĂ©sentĂ©es par Olivier Galland.
L'auteur commence par isoler plusieurs facteurs qui interagissent sur le niveau de confiance : la tolérance, la permissivité, l'altruisme, la sélectivité sociale et la confiance dans les institutions. Il ressort de cette premiÚre étude que les pays de l'Est sont les plus sélectifs, et les pays nordiques les plus permissifs et les plus confiants. Si le sentiment d'appartenance collective est peu différencié par pays, la confiance, la sélectivité et la permissivité varient fortement d'un pays à l'autre. Deux pays se distinguent : l'Irlande par un haut niveau de rigueur morale et d'intégration sociale, et la France, permissive par un niveau de confiance particuliÚrement bas.
Autre constat vĂ©rifiĂ© par l'enquĂȘte : la relation entre le niveau de confiance dans un pays donnĂ© et l'engagement associatif de ses habitants ; alors que celle entre la confiance et la sociabilitĂ© n'est pas systĂ©matique. Pour exemple, la France a un faible niveau de confiance et d'engagement associatif, mais une intense sociabilitĂ© amicale.
Ensuite, aprÚs avoir ordonné et mesuré les comportements de tolérance, d'altruisme et d'intégration sociale, Olivier Galland propose une typologie des Européens qui se présente comme suit : les " modernes intégrés " des pays nordiques, en haut de la hiérarchie sociale, protestants à forte " culture civique " ; les " hyperpermissifs ", toujours des pays du Nord, mais aussi d'Autriche et d'Espagne, ùgés de 30 à 49 ans, politiquement à gauche, sans religion et postmatérialistes ; les " individualistes permissifs " des pays méditerranéens et catholiques, surreprésentés en France, marqués par les valeurs traditionnelles ; les " traditionalistes intégrés ", du centre-sud européen, ùgés, d'origine rurale, engagés dans la vie familiale, croyants et de droite ; enfin, les " traditionalistes peu intégrés ", peu marqués idéologiquement et politiquement, à l'image des petits entrepreneurs italiens.
Et l'auteur de conclure que la confiance se développe avec la permissivité. Toutefois, souligne-t-il, cette ouverture est sélective et peut se combiner, notamment chez les jeunes, à un affaiblissement de l'intégration sociale. L'effondrement de l'encadrement moral par la religion facilite le libre choix des valeurs morales, mais aussi celui des appartenances et des fréquentations.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les dimensions de la confiance [texte imprimé] / GALLAND Olivier, Auteur . - 2002 . - pp. 15-40.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 15-40Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : La confiance interpersonnelle, qui caractĂ©rise toute vie sociale, qu'elle soit publique ou privĂ©e, Ă©volue diffĂ©remment dans les pays europĂ©ens. Ces Ă©volutions, mesurĂ©es sur la pĂ©riode 1981-1999 par les enquĂȘtes Valeurs, ont Ă©tĂ© analysĂ©es et sont prĂ©sentĂ©es par Olivier Galland.
L'auteur commence par isoler plusieurs facteurs qui interagissent sur le niveau de confiance : la tolérance, la permissivité, l'altruisme, la sélectivité sociale et la confiance dans les institutions. Il ressort de cette premiÚre étude que les pays de l'Est sont les plus sélectifs, et les pays nordiques les plus permissifs et les plus confiants. Si le sentiment d'appartenance collective est peu différencié par pays, la confiance, la sélectivité et la permissivité varient fortement d'un pays à l'autre. Deux pays se distinguent : l'Irlande par un haut niveau de rigueur morale et d'intégration sociale, et la France, permissive par un niveau de confiance particuliÚrement bas.
Autre constat vĂ©rifiĂ© par l'enquĂȘte : la relation entre le niveau de confiance dans un pays donnĂ© et l'engagement associatif de ses habitants ; alors que celle entre la confiance et la sociabilitĂ© n'est pas systĂ©matique. Pour exemple, la France a un faible niveau de confiance et d'engagement associatif, mais une intense sociabilitĂ© amicale.
Ensuite, aprÚs avoir ordonné et mesuré les comportements de tolérance, d'altruisme et d'intégration sociale, Olivier Galland propose une typologie des Européens qui se présente comme suit : les " modernes intégrés " des pays nordiques, en haut de la hiérarchie sociale, protestants à forte " culture civique " ; les " hyperpermissifs ", toujours des pays du Nord, mais aussi d'Autriche et d'Espagne, ùgés de 30 à 49 ans, politiquement à gauche, sans religion et postmatérialistes ; les " individualistes permissifs " des pays méditerranéens et catholiques, surreprésentés en France, marqués par les valeurs traditionnelles ; les " traditionalistes intégrés ", du centre-sud européen, ùgés, d'origine rurale, engagés dans la vie familiale, croyants et de droite ; enfin, les " traditionalistes peu intégrés ", peu marqués idéologiquement et politiquement, à l'image des petits entrepreneurs italiens.
Et l'auteur de conclure que la confiance se développe avec la permissivité. Toutefois, souligne-t-il, cette ouverture est sélective et peut se combiner, notamment chez les jeunes, à un affaiblissement de l'intégration sociale. L'effondrement de l'encadrement moral par la religion facilite le libre choix des valeurs morales, mais aussi celui des appartenances et des fréquentations.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle / BRĂCHON Pierre in Futuribles, 277 (juillet-aoĂ»t 2002)
[article]
Titre : La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : BRĂCHON Pierre, Auteur AnnĂ©e de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 177-186 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 177-186Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : L'exposĂ© de l'Ă©volution des valeurs par grands domaines, dictĂ© par un souci de simplicitĂ©, ne doit pas donner Ă penser que les systĂšmes des valeurs des EuropĂ©ens sont Ă©clatĂ©s, soulignent Pierre BrĂ©chon, Olivier Galland et Jean-François Tchernia. Une lecture transversale de ces enquĂȘtes sur les valeurs tĂ©moigne notamment de deux tendances majeures qu'ils exposent ici :
- La premiÚre est la montée du postmatérialisme qui, une fois satisfaits les besoins matériels et de sécurité, se traduit par une remise en cause des formes traditionnelles de la morale et une valorisation forte des aspirations telles que l'expression de soi ou la participation sociale.
Cette tendance était trÚs nette à l'époque des Trente Glorieuses. Elle persiste en dépit de la moindre croissance économique. PlutÎt que s'opposer, ces aspirations apparaissent complémentaires : nos contemporains aspirent, en d'autres termes, à la fois à la satisfaction de leurs besoins matériels et à celle de leurs aspirations postmatérialistes.
- La deuxiĂšme tendance est l'individualisation comme revendication des individus Ă dĂ©cider par eux-mĂȘmes de ce qui est bon ou mauvais, plutĂŽt qu'Ă voir leur conduite et leurs opinions dictĂ©es par un ordre supĂ©rieur, souvent de nature religieuse.
Cette individualisation des moeurs est une tendance fort ancienne. Elle se différencie toutefois de l'individualisme qui signifierait que l'individu se sent libéré de toute attache, norme ou contrainte sociale, et donc ne ressentirait aucun sentiment d'appartenance à une collectivité. Certes, l'individualisme existe, soulignent les auteurs, bien qu'à des degrés différents suivant que l'on se situe dans des pays de tradition catholique ou protestante, mais il dépend assez largement du sentiment plus ou moins aigu d'appartenance à une communauté qui, tout naturellement, exige un minimum de rÚgles de conduite collectives, voire la reconnaissance d'un " bien public " supérieur aux consciences individuelles.
Toutefois, remarquent les auteurs, d'importantes diffĂ©rences (voire divergences) apparaissent au sein de l'espace europĂ©en qui se rĂ©vĂšlent fortement liĂ©es Ă l'influence toute diffĂ©rente des traditions catholique et protestante. Il en est de mĂȘme, du reste, des Ă©volutions observĂ©es dans les pays de l'Est europĂ©en.
Enfin, concluent-ils, " il existe une dynamique propre Ă chaque culture nationale ", voire infranationale, bien que, lĂ encore, les pays se distinguent les uns des autres par leur caractĂšre plus ou moins homogĂšne ou hĂ©tĂ©rogĂšne. En somme, aprĂšs avoir briĂšvement analysĂ© la dynamique sociale propre Ă certains pays caractĂ©ristiques, les auteurs concluent, sans sombrer dans le dĂ©terminisme, que des diffĂ©rences persistent, fortement marquĂ©es par l'histoire longue ; ce qui n'empĂȘche pas les valeurs d'Ă©voluer et, certes Ă pas lents, de se recomposer.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle [texte imprimĂ©] / BRĂCHON Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 177-186.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 177-186Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : L'exposĂ© de l'Ă©volution des valeurs par grands domaines, dictĂ© par un souci de simplicitĂ©, ne doit pas donner Ă penser que les systĂšmes des valeurs des EuropĂ©ens sont Ă©clatĂ©s, soulignent Pierre BrĂ©chon, Olivier Galland et Jean-François Tchernia. Une lecture transversale de ces enquĂȘtes sur les valeurs tĂ©moigne notamment de deux tendances majeures qu'ils exposent ici :
- La premiÚre est la montée du postmatérialisme qui, une fois satisfaits les besoins matériels et de sécurité, se traduit par une remise en cause des formes traditionnelles de la morale et une valorisation forte des aspirations telles que l'expression de soi ou la participation sociale.
Cette tendance était trÚs nette à l'époque des Trente Glorieuses. Elle persiste en dépit de la moindre croissance économique. PlutÎt que s'opposer, ces aspirations apparaissent complémentaires : nos contemporains aspirent, en d'autres termes, à la fois à la satisfaction de leurs besoins matériels et à celle de leurs aspirations postmatérialistes.
- La deuxiĂšme tendance est l'individualisation comme revendication des individus Ă dĂ©cider par eux-mĂȘmes de ce qui est bon ou mauvais, plutĂŽt qu'Ă voir leur conduite et leurs opinions dictĂ©es par un ordre supĂ©rieur, souvent de nature religieuse.
Cette individualisation des moeurs est une tendance fort ancienne. Elle se différencie toutefois de l'individualisme qui signifierait que l'individu se sent libéré de toute attache, norme ou contrainte sociale, et donc ne ressentirait aucun sentiment d'appartenance à une collectivité. Certes, l'individualisme existe, soulignent les auteurs, bien qu'à des degrés différents suivant que l'on se situe dans des pays de tradition catholique ou protestante, mais il dépend assez largement du sentiment plus ou moins aigu d'appartenance à une communauté qui, tout naturellement, exige un minimum de rÚgles de conduite collectives, voire la reconnaissance d'un " bien public " supérieur aux consciences individuelles.
Toutefois, remarquent les auteurs, d'importantes diffĂ©rences (voire divergences) apparaissent au sein de l'espace europĂ©en qui se rĂ©vĂšlent fortement liĂ©es Ă l'influence toute diffĂ©rente des traditions catholique et protestante. Il en est de mĂȘme, du reste, des Ă©volutions observĂ©es dans les pays de l'Est europĂ©en.
Enfin, concluent-ils, " il existe une dynamique propre Ă chaque culture nationale ", voire infranationale, bien que, lĂ encore, les pays se distinguent les uns des autres par leur caractĂšre plus ou moins homogĂšne ou hĂ©tĂ©rogĂšne. En somme, aprĂšs avoir briĂšvement analysĂ© la dynamique sociale propre Ă certains pays caractĂ©ristiques, les auteurs concluent, sans sombrer dans le dĂ©terminisme, que des diffĂ©rences persistent, fortement marquĂ©es par l'histoire longue ; ce qui n'empĂȘche pas les valeurs d'Ă©voluer et, certes Ă pas lents, de se recomposer.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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