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147 résultat(s) recherche sur le tag 'Agriculture|Alimentation|Génétique|Environnement|Recherche. Science'
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[article]
Titre : Les OGM, atouts d'une alimentation durable ? Type de document : texte imprimé Auteurs : FEILLET Pierre, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 35-56 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 35-56Tags : Agriculture|Alimentation|Génétique|Environnement|Recherche. Science Résumé : Dans ce numéro de Futuribles consacré aux organismes génétiquement modifiés (OGM), Pierre Feillet propose ici une analyse des principaux avantages à mettre au crédit des OGM en vue de parvenir à une alimentation durable pour tous sur notre planète. Sans occulter un certain nombre d’aspects qui demeurent controversés, l’auteur commence par rappeler le processus historique qui a permis, au fil de multiples formes d’innovations dans les pratiques agricoles et la recherche agronomique, de parvenir à modifier génétiquement des organismes végétaux et animaux. Il présente ensuite l’étendue, la localisation et la nature des cultures d’OGM végétaux (les PGM, plantes génétiquement modifiées) dans le monde (10 % des terres cultivées), avant de préciser un autre pan très controversé en la matière : celui de la présence, dans la chaîne alimentaire, de produits issus d’animaux nourris avec des plantes génétiquement modifiées. Il rappelle également le rôle important des micro-OGM dans l’industrie alimentaire.
Ces éléments de présentation posés, l’auteur entre dans le détail de la pomme de discorde que constituent les PGM via trois interrogations clefs : les PGM sont-elles dangereuses pour la santé ; leur culture présente-t-elle des risques pour l’environnement ; et à qui profitent-elles ? Il propose enfin quelques perspectives d’avenir pour les OGM, estimant que les biologistes continueront à optimiser et diversifier le patrimoine génétique des OGM, en vue d’améliorer les conditions d’alimentation de l’humanité à long terme et de convaincre les populations encore réticentes (dont les Français) de leur intérêt.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les OGM, atouts d'une alimentation durable ? [texte imprimé] / FEILLET Pierre, Auteur . - 2012 . - pp. 35-56.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 35-56Tags : Agriculture|Alimentation|Génétique|Environnement|Recherche. Science Résumé : Dans ce numéro de Futuribles consacré aux organismes génétiquement modifiés (OGM), Pierre Feillet propose ici une analyse des principaux avantages à mettre au crédit des OGM en vue de parvenir à une alimentation durable pour tous sur notre planète. Sans occulter un certain nombre d’aspects qui demeurent controversés, l’auteur commence par rappeler le processus historique qui a permis, au fil de multiples formes d’innovations dans les pratiques agricoles et la recherche agronomique, de parvenir à modifier génétiquement des organismes végétaux et animaux. Il présente ensuite l’étendue, la localisation et la nature des cultures d’OGM végétaux (les PGM, plantes génétiquement modifiées) dans le monde (10 % des terres cultivées), avant de préciser un autre pan très controversé en la matière : celui de la présence, dans la chaîne alimentaire, de produits issus d’animaux nourris avec des plantes génétiquement modifiées. Il rappelle également le rôle important des micro-OGM dans l’industrie alimentaire.
Ces éléments de présentation posés, l’auteur entre dans le détail de la pomme de discorde que constituent les PGM via trois interrogations clefs : les PGM sont-elles dangereuses pour la santé ; leur culture présente-t-elle des risques pour l’environnement ; et à qui profitent-elles ? Il propose enfin quelques perspectives d’avenir pour les OGM, estimant que les biologistes continueront à optimiser et diversifier le patrimoine génétique des OGM, en vue d’améliorer les conditions d’alimentation de l’humanité à long terme et de convaincre les populations encore réticentes (dont les Français) de leur intérêt.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : OGM : définitions, promesses et désillusions Type de document : texte imprimé Auteurs : PRAT Frédéric, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 57-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 57-72Tags : Agriculture|Alimentation|Génétique|Éthique|Environnement|Sciences de la vie Résumé : Les organismes génétiquement modifiés (OGM), qui suscitent une grande méfiance de la part des citoyens français, sont aussi au cœur de controverses importantes dans le monde scientifique. Ce numéro spécial que Futuribles consacre à la question des OGM en témoigne au travers d’articles parfois très positifs et favorables au développement des OGM, que viennent ici contrebalancer Jacques Testart et Frédéric Prat, appelant à une plus grande prudence dans les manipulations du vivant.
Rappelant ce que sont les OGM et les espoirs scientifiques que beaucoup fondent en eux, les auteurs montrent combien les controverses scientifiques à leur égard sont loin d’être épuisées et combien les promesses des pro-OGM tardent à se concrétiser. Ils dénoncent la tendance à considérer le génome comme un Meccano dont les manipulations n’auraient pas d’incidence sur le vivant. Il en va selon eux tout autrement : en manipulant les gènes, en favorisant les mutations génétiques sans contrôler les risques de dissémination ou de franchissement des barrières entre espèces (végétales comme animales), certains jouent les « apprentis sorciers » et s’abritent derrière des arguments (pseudo ?)scientifiques qui pourraient bien, à plus long terme, ne pas aller dans le sens du progrès. En la matière, il est essentiel, selon Jacques Testart et Frédéric Prat, de faire preuve de prudence — ce d’autant que des alternatives existent pour faire progresser la recherche agronomique — et de s’inscrire dans une démarche démocratique, fondée sur une information complète et transparente du public.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] OGM : définitions, promesses et désillusions [texte imprimé] / PRAT Frédéric, Auteur . - 2012 . - pp. 57-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 57-72Tags : Agriculture|Alimentation|Génétique|Éthique|Environnement|Sciences de la vie Résumé : Les organismes génétiquement modifiés (OGM), qui suscitent une grande méfiance de la part des citoyens français, sont aussi au cœur de controverses importantes dans le monde scientifique. Ce numéro spécial que Futuribles consacre à la question des OGM en témoigne au travers d’articles parfois très positifs et favorables au développement des OGM, que viennent ici contrebalancer Jacques Testart et Frédéric Prat, appelant à une plus grande prudence dans les manipulations du vivant.
Rappelant ce que sont les OGM et les espoirs scientifiques que beaucoup fondent en eux, les auteurs montrent combien les controverses scientifiques à leur égard sont loin d’être épuisées et combien les promesses des pro-OGM tardent à se concrétiser. Ils dénoncent la tendance à considérer le génome comme un Meccano dont les manipulations n’auraient pas d’incidence sur le vivant. Il en va selon eux tout autrement : en manipulant les gènes, en favorisant les mutations génétiques sans contrôler les risques de dissémination ou de franchissement des barrières entre espèces (végétales comme animales), certains jouent les « apprentis sorciers » et s’abritent derrière des arguments (pseudo ?)scientifiques qui pourraient bien, à plus long terme, ne pas aller dans le sens du progrès. En la matière, il est essentiel, selon Jacques Testart et Frédéric Prat, de faire preuve de prudence — ce d’autant que des alternatives existent pour faire progresser la recherche agronomique — et de s’inscrire dans une démarche démocratique, fondée sur une information complète et transparente du public.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Les biotechnologies végétales à l'horizon 2030 Type de document : texte imprimé Auteurs : SAWAYA David B., Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 17-34 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 17-34Tags : Agriculture|Biotechnologie|Recherche. Science Résumé : Spécialiste des biotechnologies appliquées au domaine végétal, David Sawaya présente ici les grandes tendances d’évolution possible de ce secteur à l’horizon 2030. Il rappelle tout d’abord les tendances globales de l’agriculture mondiale, à commencer par la hausse de la demande de produits agricoles, liée à la croissance démographique, à l’augmentation des revenus moyens et au développement de produits, tels les biocarburants, issus de ressources agricoles. Pour y répondre, deux options sont possibles, selon l’auteur : augmenter les surfaces cultivables, mais les marges de manœuvre vont plutôt se réduisant ; ou augmenter les rendements, notamment grâce aux progrès dans les biotechnologies végétales, à la fois transgéniques et non transgéniques.
Après un rappel de la situation en matière de cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) dans le monde, David Sawaya présente les perspectives d’évolution des cultures GM, compte tenu des données existantes. Il précise également les tendances relatives aux caractères les plus recherchés en biotechnologies végétales, montrant que les caractères de première génération (résistance aux herbicides ou aux ravageurs) tendent à laisser place à des caractères de deuxième génération de nature agronomique (résistance à différents stress, meilleur rendement). Il souligne le rôle accru des pays en développement en matière de production GM mais aussi de recherche en biotechnologie végétale, qui pourrait se renforcer à l’avenir. Il précise enfin l’importance des biotechnologies non transgéniques dans l’amélioration des espèces végétales.
En dépit des facteurs susceptibles de freiner le développement des biotechnologies végétales — concentration des entreprises du secteur autour de multinationales focalisées sur les grandes cultures, au détriment des petites entreprises semencières susceptibles de développer des innovations sur des espèces moins répandues ; opinion publique très réticente —, il estime, en conclusion, qu’à l’horizon 2030, sinon 2015 pour les espèces les plus cultivées, rares seront les plantes destinées à une culture commerciale qui n’auront pas fait l’objet d’une intervention biotechnologique.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les biotechnologies végétales à l'horizon 2030 [texte imprimé] / SAWAYA David B., Auteur . - 2012 . - pp. 17-34.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 17-34Tags : Agriculture|Biotechnologie|Recherche. Science Résumé : Spécialiste des biotechnologies appliquées au domaine végétal, David Sawaya présente ici les grandes tendances d’évolution possible de ce secteur à l’horizon 2030. Il rappelle tout d’abord les tendances globales de l’agriculture mondiale, à commencer par la hausse de la demande de produits agricoles, liée à la croissance démographique, à l’augmentation des revenus moyens et au développement de produits, tels les biocarburants, issus de ressources agricoles. Pour y répondre, deux options sont possibles, selon l’auteur : augmenter les surfaces cultivables, mais les marges de manœuvre vont plutôt se réduisant ; ou augmenter les rendements, notamment grâce aux progrès dans les biotechnologies végétales, à la fois transgéniques et non transgéniques.
Après un rappel de la situation en matière de cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) dans le monde, David Sawaya présente les perspectives d’évolution des cultures GM, compte tenu des données existantes. Il précise également les tendances relatives aux caractères les plus recherchés en biotechnologies végétales, montrant que les caractères de première génération (résistance aux herbicides ou aux ravageurs) tendent à laisser place à des caractères de deuxième génération de nature agronomique (résistance à différents stress, meilleur rendement). Il souligne le rôle accru des pays en développement en matière de production GM mais aussi de recherche en biotechnologie végétale, qui pourrait se renforcer à l’avenir. Il précise enfin l’importance des biotechnologies non transgéniques dans l’amélioration des espèces végétales.
En dépit des facteurs susceptibles de freiner le développement des biotechnologies végétales — concentration des entreprises du secteur autour de multinationales focalisées sur les grandes cultures, au détriment des petites entreprises semencières susceptibles de développer des innovations sur des espèces moins répandues ; opinion publique très réticente —, il estime, en conclusion, qu’à l’horizon 2030, sinon 2015 pour les espèces les plus cultivées, rares seront les plantes destinées à une culture commerciale qui n’auront pas fait l’objet d’une intervention biotechnologique.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Vers un monde génétiquement modifié ? Applications possibles des biotechnologies / DÉSAUNAY Cécile in Futuribles, 383 (mars 2012)
[article]
Titre : Vers un monde génétiquement modifié ? Applications possibles des biotechnologies Type de document : texte imprimé Auteurs : DÉSAUNAY Cécile, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 5-16 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 5-16Tags : Agriculture|Alimentation|Biotechnologie|Génétique|Industrie Résumé : Le débat ouvert depuis plusieurs années, en France notamment, sur le bien-fondé d’introduire et développer des organismes génétiquement modifiés (OGM) a polarisé les différentes parties prenantes, engendrant une grande méfiance de l’opinion publique sur le sujet et contribuant souvent à brouiller les enjeux inhérents à ce domaine. C’est une des raisons pour lesquelles la revue Futuribles a décidé de consacrer la quasi-intégralité de ce numéro de mars aux OGM, espérant ainsi éclairer ses lecteurs sur les tenants et aboutissants qui entourent cette question, au travers de points de vue très divers couvrant les aspects tant économiques, scientifiques, réglementaires, sociologiques…
Avant d’entrer dans le détail de ce vaste dossier, Cécile Désaunay propose ici un aperçu de ce que sont les OGM, de l’état de la recherche et des perspectives que ceux-ci pourraient ouvrir à moyen-long terme. Après un rappel de la définition des OGM et de l’essor des recherches en ce domaine, elle présente les principales applications existantes et les axes de recherche privilégiés dans l’industrie (visant surtout à réduire les coûts de production et l’utilisation de produits polluants), l’agriculture, l’alimentation et la médecine. Elle souligne les risques inhérents à cette biotechnologie, pour l’environnement et la santé humaine ou animale, avant de souligner les blocages auxquels est confronté le secteur et les questions que soulève la concentration de la recherche entre les mains d’une poignée de grandes entreprises. Partant de là , chacun pourra apprécier, à l’aune de ses priorités et de ses valeurs, et en se reportant aux très riches articles qui composent ce numéro, le bilan coûts / bénéfices / risques d’une utilisation à grande échelle des OGM.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Vers un monde génétiquement modifié ? Applications possibles des biotechnologies [texte imprimé] / DÉSAUNAY Cécile, Auteur . - 2012 . - pp. 5-16.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 5-16Tags : Agriculture|Alimentation|Biotechnologie|Génétique|Industrie Résumé : Le débat ouvert depuis plusieurs années, en France notamment, sur le bien-fondé d’introduire et développer des organismes génétiquement modifiés (OGM) a polarisé les différentes parties prenantes, engendrant une grande méfiance de l’opinion publique sur le sujet et contribuant souvent à brouiller les enjeux inhérents à ce domaine. C’est une des raisons pour lesquelles la revue Futuribles a décidé de consacrer la quasi-intégralité de ce numéro de mars aux OGM, espérant ainsi éclairer ses lecteurs sur les tenants et aboutissants qui entourent cette question, au travers de points de vue très divers couvrant les aspects tant économiques, scientifiques, réglementaires, sociologiques…
Avant d’entrer dans le détail de ce vaste dossier, Cécile Désaunay propose ici un aperçu de ce que sont les OGM, de l’état de la recherche et des perspectives que ceux-ci pourraient ouvrir à moyen-long terme. Après un rappel de la définition des OGM et de l’essor des recherches en ce domaine, elle présente les principales applications existantes et les axes de recherche privilégiés dans l’industrie (visant surtout à réduire les coûts de production et l’utilisation de produits polluants), l’agriculture, l’alimentation et la médecine. Elle souligne les risques inhérents à cette biotechnologie, pour l’environnement et la santé humaine ou animale, avant de souligner les blocages auxquels est confronté le secteur et les questions que soulève la concentration de la recherche entre les mains d’une poignée de grandes entreprises. Partant de là , chacun pourra apprécier, à l’aune de ses priorités et de ses valeurs, et en se reportant aux très riches articles qui composent ce numéro, le bilan coûts / bénéfices / risques d’une utilisation à grande échelle des OGM.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'agriculture raisonnée. Limites et alternatives du modèle agricole dominant / BLOUET André in Futuribles, 283 (février 2003)
[article]
Titre : L'agriculture raisonnée. Limites et alternatives du modèle agricole dominant Type de document : texte imprimé Auteurs : BLOUET André, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 27-42 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 283 (février 2003) . - pp. 27-42Tags : Agriculture|Environnement Résumé : Depuis le XIXe siècle et au cours du XXe s'est imposé en France et, plus généralement, en Europe un " modèle agricole dominant " qui, en recourant massivement à la mécanisation et à l'utilisation d'intrants de l'industrie chimique, a permis d'accroître considérablement les rendements. Ainsi, les pays européens ont-ils pu atteindre quantitativement l'objectif d'autosuffisance alimentaire, non toutefois sans dommages aux plans social et environnemental.
Pour remédier à ces effets pervers du modèle agricole dominant, les auteurs nous expliquent qu'une alternative est apparue : soit transformer radicalement le modèle et c'est ce que tentent de faire les tenants de l'agriculture alternative (agriculture durable, agriculture biologique...) ; soit l'adapter et c'est la voie dite de " l'agriculture raisonnée ", qui nous est présentée ici.
Cette agriculture raisonnée qui peut se présenter comme " une agriculture compétitive et scientifique visant à satisfaire la demande alimentaire en quantité et en qualité " tend désormais à s'imposer en France sous l'impulsion de l'État, des industriels et des syndicats agricoles majoritaires. Sans remettre en cause la culture agronomique accumulée depuis 150 ans, elle entend remédier aux défauts du modèle hier dominant et, selon les auteurs, a donc de bonnes chances de s'imposer. La question demeure toutefois de savoir si, sur le long terme, ces adaptations s'avèreront suffisantes et si, au plan international, les aides qui lui sont octroyées ne seront pas remises en cause.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'agriculture raisonnée. Limites et alternatives du modèle agricole dominant [texte imprimé] / BLOUET André, Auteur . - 2003 . - pp. 27-42.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 283 (février 2003) . - pp. 27-42Tags : Agriculture|Environnement Résumé : Depuis le XIXe siècle et au cours du XXe s'est imposé en France et, plus généralement, en Europe un " modèle agricole dominant " qui, en recourant massivement à la mécanisation et à l'utilisation d'intrants de l'industrie chimique, a permis d'accroître considérablement les rendements. Ainsi, les pays européens ont-ils pu atteindre quantitativement l'objectif d'autosuffisance alimentaire, non toutefois sans dommages aux plans social et environnemental.
Pour remédier à ces effets pervers du modèle agricole dominant, les auteurs nous expliquent qu'une alternative est apparue : soit transformer radicalement le modèle et c'est ce que tentent de faire les tenants de l'agriculture alternative (agriculture durable, agriculture biologique...) ; soit l'adapter et c'est la voie dite de " l'agriculture raisonnée ", qui nous est présentée ici.
Cette agriculture raisonnée qui peut se présenter comme " une agriculture compétitive et scientifique visant à satisfaire la demande alimentaire en quantité et en qualité " tend désormais à s'imposer en France sous l'impulsion de l'État, des industriels et des syndicats agricoles majoritaires. Sans remettre en cause la culture agronomique accumulée depuis 150 ans, elle entend remédier aux défauts du modèle hier dominant et, selon les auteurs, a donc de bonnes chances de s'imposer. La question demeure toutefois de savoir si, sur le long terme, ces adaptations s'avèreront suffisantes et si, au plan international, les aides qui lui sont octroyées ne seront pas remises en cause.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P125 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches / SHREEVE Jamie in Futuribles, 312 (octobre 2005)
[article]
Titre : L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches Type de document : texte imprimé Auteurs : SHREEVE Jamie, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 5-22 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 312 (octobre 2005) . - pp. 5-22Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Futuribles publie régulièrement, dans ses colonnes, des articles traitant des relations science / société et a déjà fait place, à plusieurs reprises, aux questions bioéthiques. Cette fois, nous publions un article sur les expériences scientifiques menées sur les " chimères " (animaux dans lesquels ont été introduits des éléments vivants émanant d'une autre espèce, par exemple l'espèce humaine), notamment dans le cadre de la recherche sur les cellules souches.
Il s'agit là d'une enquête menée par Jamie Shreeve, auteur et journaliste scientifique très impliqué dans les débats bioéthiques aux États-Unis, dont le dernier ouvrage, relatant la " guerre du génome ", a fait grand bruit au moment de sa sortie en 2004. Il y présentait, au terme d'une enquête dans les coulisses de Celera Genomics, l'entreprise fondée par Craig Venter pour séquencer tout le génome humain, les principaux enjeux économiques, scientifiques et sociaux liés à la recherche génétique. Il y montrait aussi les risques qu'il y avait à laisser tomber dans le domaine privé les résultats de telles recherches, ainsi que l'ego parfois démesuré des acteurs impliqués.
Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l'intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces. Enfin, il présente le point de vue des principaux spécialistes américains de bioéthique qui se sont penchés sur la question, s'efforçant de déterminer les limites de l'acceptable.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches [texte imprimé] / SHREEVE Jamie, Auteur . - 2005 . - pp. 5-22.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 312 (octobre 2005) . - pp. 5-22Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Futuribles publie régulièrement, dans ses colonnes, des articles traitant des relations science / société et a déjà fait place, à plusieurs reprises, aux questions bioéthiques. Cette fois, nous publions un article sur les expériences scientifiques menées sur les " chimères " (animaux dans lesquels ont été introduits des éléments vivants émanant d'une autre espèce, par exemple l'espèce humaine), notamment dans le cadre de la recherche sur les cellules souches.
Il s'agit là d'une enquête menée par Jamie Shreeve, auteur et journaliste scientifique très impliqué dans les débats bioéthiques aux États-Unis, dont le dernier ouvrage, relatant la " guerre du génome ", a fait grand bruit au moment de sa sortie en 2004. Il y présentait, au terme d'une enquête dans les coulisses de Celera Genomics, l'entreprise fondée par Craig Venter pour séquencer tout le génome humain, les principaux enjeux économiques, scientifiques et sociaux liés à la recherche génétique. Il y montrait aussi les risques qu'il y avait à laisser tomber dans le domaine privé les résultats de telles recherches, ainsi que l'ego parfois démesuré des acteurs impliqués.
Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l'intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces. Enfin, il présente le point de vue des principaux spécialistes américains de bioéthique qui se sont penchés sur la question, s'efforçant de déterminer les limites de l'acceptable.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P154 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L’avenir du système alimentaire mondial. Un essai de prospective à l’horizon 2050 / Gérard Ghersi in Futuribles, 388 (septembre 2012)
[article]
Titre : L’avenir du système alimentaire mondial. Un essai de prospective à l’horizon 2050 Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Ghersi, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 5-24 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 388 (septembre 2012) . - pp. 5-24Tags : Agriculture|Alimentation|Industrie alimentaire|Prospective Résumé : Selon la variante médiane des dernières projections de la division Population des Nations unies, le monde pourrait compter deux milliards d’habitants supplémentaires d’ici 2050, soit neuf milliards de personnes. Quand on sait qu’aujourd’hui 15 % de la population mondiale (un milliard de personnes) sont encore sous-alimentés, on mesure l’ampleur du défi qui s’annonce en termes d’alimentation. Jean-Louis Rastoin et Gérard Ghersi, qui maîtrisent parfaitement les rouages du système alimentaire, proposent ici d’éclairer ce défi à la lumière d’une prospective du système alimentaire mondial à l’horizon 2050.
Ils présentent tout d’abord le système alimentaire agro-industriel tertiarisé qui tend à se généraliser sous l’effet d’une consommation de masse de produits de plus en plus similaires, et qui repose sur un modèle technico-économique d’offre intensif, de plus en plus financiarisé, concentré et mondialisé. Partant de ce constat et d’un certain nombre de variables clefs (croissance démographique et économique, changement climatique, pression foncière, etc.), les auteurs proposent deux scénarios contrastés à l’horizon 2050 : celui de la continuité qui voit le renforcement du système agro-industriel à grande échelle, et celui de la rupture proposant un modèle alternatif basé sur un système alimentaire de proximité. Ils examinent ces deux scénarios au regard de quatre critères de développement durable (la performance économique, la préservation écologique, l’équité sociale et la gouvernance participative) et esquissent un chiffrage des scénarios dont il ressort qu’ils permettent tous deux de satisfaire les besoins alimentaires mondiaux à l’horizon considéré. La différence tient, entre autres, au respect des critères de développement durable, de la diversité alimentaire mondiale…, que ne favorise guère le scénario tendanciel. Mais pour que se concrétise le scénario alternatif, il sera nécessaire de mobiliser toutes les parties prenantes, à commencer par les pouvoirs publics, afin d’« imaginer et promouvoir une politique alimentaire adaptée qui n’existe aujourd’hui dans aucun pays du monde ».En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’avenir du système alimentaire mondial. Un essai de prospective à l’horizon 2050 [texte imprimé] / Gérard Ghersi, Auteur . - 2012 . - pp. 5-24.
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in Futuribles > 388 (septembre 2012) . - pp. 5-24Tags : Agriculture|Alimentation|Industrie alimentaire|Prospective Résumé : Selon la variante médiane des dernières projections de la division Population des Nations unies, le monde pourrait compter deux milliards d’habitants supplémentaires d’ici 2050, soit neuf milliards de personnes. Quand on sait qu’aujourd’hui 15 % de la population mondiale (un milliard de personnes) sont encore sous-alimentés, on mesure l’ampleur du défi qui s’annonce en termes d’alimentation. Jean-Louis Rastoin et Gérard Ghersi, qui maîtrisent parfaitement les rouages du système alimentaire, proposent ici d’éclairer ce défi à la lumière d’une prospective du système alimentaire mondial à l’horizon 2050.
Ils présentent tout d’abord le système alimentaire agro-industriel tertiarisé qui tend à se généraliser sous l’effet d’une consommation de masse de produits de plus en plus similaires, et qui repose sur un modèle technico-économique d’offre intensif, de plus en plus financiarisé, concentré et mondialisé. Partant de ce constat et d’un certain nombre de variables clefs (croissance démographique et économique, changement climatique, pression foncière, etc.), les auteurs proposent deux scénarios contrastés à l’horizon 2050 : celui de la continuité qui voit le renforcement du système agro-industriel à grande échelle, et celui de la rupture proposant un modèle alternatif basé sur un système alimentaire de proximité. Ils examinent ces deux scénarios au regard de quatre critères de développement durable (la performance économique, la préservation écologique, l’équité sociale et la gouvernance participative) et esquissent un chiffrage des scénarios dont il ressort qu’ils permettent tous deux de satisfaire les besoins alimentaires mondiaux à l’horizon considéré. La différence tient, entre autres, au respect des critères de développement durable, de la diversité alimentaire mondiale…, que ne favorise guère le scénario tendanciel. Mais pour que se concrétise le scénario alternatif, il sera nécessaire de mobiliser toutes les parties prenantes, à commencer par les pouvoirs publics, afin d’« imaginer et promouvoir une politique alimentaire adaptée qui n’existe aujourd’hui dans aucun pays du monde ».En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1617 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Climat : science, idéologie et politique. Une controverse emblématique / LEBEAU André in Futuribles, 345 (octobre 2008)
[article]
Titre : Climat : science, idéologie et politique. Une controverse emblématique Type de document : texte imprimé Auteurs : LEBEAU André, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 5-20 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 345 (octobre 2008) . - pp. 5-20Tags : Idéologie politique|Opinion publique|Environnement|Science Résumé : Le changement climatique est un sujet désormais familier pour la plupart des individus vivant dans les pays industrialisés, et sans doute un sujet d'intérêt croissant dans les pays émergents telle la Chine. Il en est question de plus en plus souvent dans l'actualité, à l'occasion d'une perturbation climatique marquante (tornade, inondation, sécheresse...), de négociations internationales sur la manière d'y faire face, de discussions scientifiques...
Comment ce thème s'est-il installé dans le débat public ? Qui sont les acteurs du débat et dans quelle mesure ? André Lebeau s'est penché sur ces questions, cherchant à déterminer comment ce sujet au départ très scientifique a pris pied dans le débat économique, politique et médiatique au fil du temps.
Après une brève présentation des différents acteurs concernés, il analyse en détail l'émergence du débat dans la communauté scientifique, en particulier au travers du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Il montre ensuite comment le changement climatique est entré dans le débat économique, gagnant encore en complexité tant il est difficile d'en envisager les impacts et solutions économiques à des horizons temporels de l'ordre du siècle. Puis il souligne l'apport des médias qui, tout en rendant le phénomène visible et donc sujet d'intérêt pour l'opinion et le monde politique, ne font pas toujours la part des choses entre l'accessoire et l'essentiel dans ce domaine. Enfin, il précise le rôle actuel de l'opinion et des décideurs politiques en matière de changement climatique, soulignant que le processus d'entrée dans le débat et de prise en charge politique des questions climatiques est très lent, peut-être trop lent compte tenu de l'ampleur des réponses nécessaires.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Climat : science, idéologie et politique. Une controverse emblématique [texte imprimé] / LEBEAU André, Auteur . - 2008 . - pp. 5-20.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 345 (octobre 2008) . - pp. 5-20Tags : Idéologie politique|Opinion publique|Environnement|Science Résumé : Le changement climatique est un sujet désormais familier pour la plupart des individus vivant dans les pays industrialisés, et sans doute un sujet d'intérêt croissant dans les pays émergents telle la Chine. Il en est question de plus en plus souvent dans l'actualité, à l'occasion d'une perturbation climatique marquante (tornade, inondation, sécheresse...), de négociations internationales sur la manière d'y faire face, de discussions scientifiques...
Comment ce thème s'est-il installé dans le débat public ? Qui sont les acteurs du débat et dans quelle mesure ? André Lebeau s'est penché sur ces questions, cherchant à déterminer comment ce sujet au départ très scientifique a pris pied dans le débat économique, politique et médiatique au fil du temps.
Après une brève présentation des différents acteurs concernés, il analyse en détail l'émergence du débat dans la communauté scientifique, en particulier au travers du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Il montre ensuite comment le changement climatique est entré dans le débat économique, gagnant encore en complexité tant il est difficile d'en envisager les impacts et solutions économiques à des horizons temporels de l'ordre du siècle. Puis il souligne l'apport des médias qui, tout en rendant le phénomène visible et donc sujet d'intérêt pour l'opinion et le monde politique, ne font pas toujours la part des choses entre l'accessoire et l'essentiel dans ce domaine. Enfin, il précise le rôle actuel de l'opinion et des décideurs politiques en matière de changement climatique, soulignant que le processus d'entrée dans le débat et de prise en charge politique des questions climatiques est très lent, peut-être trop lent compte tenu de l'ampleur des réponses nécessaires.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1323 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Crises alimentaires et marchés agricoles Type de document : texte imprimé Auteurs : JAMET Jean-Paul, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 33-46 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 371 (février 2011) . - pp. 33-46Tags : Agriculture|Alimentation|Marché Résumé : Il y a presque trois ans, en 2008, le monde a connu l’une des plus grosses flambées des prix agricoles, avec pour conséquence, entre autres, de vives émeutes dans les pays en développement où la population ne pouvait plus acheter les denrées alimentaires de base. Jean-Paul Jamet, spécialiste de l’économie agricole, revient sur cet épisode haussier, suivi d’une forte baisse l’année suivante.
L’auteur montre ici quels sont les facteurs à la fois conjoncturels (tels les accidents climatiques dans certaines régions), structurels (moindre progrès scientifique et technique, moindre intensité des processus de production…) et systémiques (faiblesse du dollar US, crise financière, hausse des prix de l’énergie) qui affectent la demande et l’offre de produits agricoles, et qui conduisent à l’instabilité et à la volatilité des marchés agricoles que l’on connaît depuis quelques années. Il insiste ensuite sur la nécessité de revoir les politiques agricoles et l’organisation des marchés agricoles de façon à être mieux en prise avec les politiques de développement et, ainsi, à éviter que ne se reproduisent de telles crises alimentaires. Cela peut passer, selon lui, par une révision de la gestion des stocks, une flexibilité plus responsable dans les soutiens à la production, une régulation peut-être plus régionale que mondiale, etc., le tout dans le respect des contraintes écologiques actuelles.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Crises alimentaires et marchés agricoles [texte imprimé] / JAMET Jean-Paul, Auteur . - 2011 . - pp. 33-46.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 371 (février 2011) . - pp. 33-46Tags : Agriculture|Alimentation|Marché Résumé : Il y a presque trois ans, en 2008, le monde a connu l’une des plus grosses flambées des prix agricoles, avec pour conséquence, entre autres, de vives émeutes dans les pays en développement où la population ne pouvait plus acheter les denrées alimentaires de base. Jean-Paul Jamet, spécialiste de l’économie agricole, revient sur cet épisode haussier, suivi d’une forte baisse l’année suivante.
L’auteur montre ici quels sont les facteurs à la fois conjoncturels (tels les accidents climatiques dans certaines régions), structurels (moindre progrès scientifique et technique, moindre intensité des processus de production…) et systémiques (faiblesse du dollar US, crise financière, hausse des prix de l’énergie) qui affectent la demande et l’offre de produits agricoles, et qui conduisent à l’instabilité et à la volatilité des marchés agricoles que l’on connaît depuis quelques années. Il insiste ensuite sur la nécessité de revoir les politiques agricoles et l’organisation des marchés agricoles de façon à être mieux en prise avec les politiques de développement et, ainsi, à éviter que ne se reproduisent de telles crises alimentaires. Cela peut passer, selon lui, par une révision de la gestion des stocks, une flexibilité plus responsable dans les soutiens à la production, une régulation peut-être plus régionale que mondiale, etc., le tout dans le respect des contraintes écologiques actuelles.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1513 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Un diagnostic sur la recherche en France. L'avis du Conseil économique et social sur la recherche / AILLERET François in Futuribles, 301 (octobre 2004)
[article]
Titre : Un diagnostic sur la recherche en France. L'avis du Conseil économique et social sur la recherche Type de document : texte imprimé Auteurs : AILLERET François, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 5-22 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 301 (octobre 2004) . - pp. 5-22Tags : France|Recherche|Science Résumé : La fin de l'année 2003 et cette année 2004 ont été marquées, en France, par un mouvement de grande ampleur des milieux de chercheurs, mettant en avant les risques profonds de régression en cas de non-réforme du système de recherche. Quelques mois avant cette crise, le gouvernement français avait commandé au Conseil économique et social un rapport sur la recherche publique française et les entreprises, rapport rendu public en décembre 2003. François Ailleret, ancien directeur général d'EDF et rapporteur de ce travail, nous en livre ici les principales conclusions.
Il insiste notamment sur la moindre efficacité de la recherche publique française et sur le retard du pays en matière de recherche privée ; il alerte, comparaisons internationales à l'appui, sur la mauvaise gestion de l'emploi scientifique et les risques inhérents de pénurie de chercheurs ou d'inadaptation aux enjeux d'avenir. Plus généralement, il souligne l'insuffisante valorisation de la recherche, liée notamment aux trop rares collaborations entre universités et entreprises.
François Ailleret résume ensuite les principales recommandations du CES pour remédier à cette situation. Outre une réelle réflexion prospective sur les fins et les moyens de la recherche en France, le CES recommande une refonte en profondeur des institutions clefs du système, un renforcement du financement public de la recherche conjointement à la création de fondations privées et à la stimulation des échanges entre universités et entreprises ; mais aussi davantage de souplesse dans la gestion des ressources humaines, une incitation à la mobilité en cours de carrière et à l'échelle européenne, le soutien à la création de jeunes entreprises innovantes, etc. C'est à ce seul prix que la France peut espérer maintenir son rang international dans les années à venir.
[Économie de la connaissance : la recherche publique française et les entreprises. Paris : CES, décembre 2003, avis n° 25 du CES présenté par M. François Ailleret, rapporteur au nom de la section des activités productives, de la recherche et de la technologie.][article] Un diagnostic sur la recherche en France. L'avis du Conseil économique et social sur la recherche [texte imprimé] / AILLERET François, Auteur . - 2004 . - pp. 5-22.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 301 (octobre 2004) . - pp. 5-22Tags : France|Recherche|Science Résumé : La fin de l'année 2003 et cette année 2004 ont été marquées, en France, par un mouvement de grande ampleur des milieux de chercheurs, mettant en avant les risques profonds de régression en cas de non-réforme du système de recherche. Quelques mois avant cette crise, le gouvernement français avait commandé au Conseil économique et social un rapport sur la recherche publique française et les entreprises, rapport rendu public en décembre 2003. François Ailleret, ancien directeur général d'EDF et rapporteur de ce travail, nous en livre ici les principales conclusions.
Il insiste notamment sur la moindre efficacité de la recherche publique française et sur le retard du pays en matière de recherche privée ; il alerte, comparaisons internationales à l'appui, sur la mauvaise gestion de l'emploi scientifique et les risques inhérents de pénurie de chercheurs ou d'inadaptation aux enjeux d'avenir. Plus généralement, il souligne l'insuffisante valorisation de la recherche, liée notamment aux trop rares collaborations entre universités et entreprises.
François Ailleret résume ensuite les principales recommandations du CES pour remédier à cette situation. Outre une réelle réflexion prospective sur les fins et les moyens de la recherche en France, le CES recommande une refonte en profondeur des institutions clefs du système, un renforcement du financement public de la recherche conjointement à la création de fondations privées et à la stimulation des échanges entre universités et entreprises ; mais aussi davantage de souplesse dans la gestion des ressources humaines, une incitation à la mobilité en cours de carrière et à l'échelle européenne, le soutien à la création de jeunes entreprises innovantes, etc. C'est à ce seul prix que la France peut espérer maintenir son rang international dans les années à venir.
[Économie de la connaissance : la recherche publique française et les entreprises. Paris : CES, décembre 2003, avis n° 25 du CES présenté par M. François Ailleret, rapporteur au nom de la section des activités productives, de la recherche et de la technologie.]Réservation
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