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Protestantisme évangélique et pentecôtiste / WILLAIME Jean-Paul in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Protestantisme évangélique et pentecôtiste Type de document : texte imprimé Auteurs : WILLAIME Jean-Paul, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 73-80 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 73-80Tags : :Religion|Système de valeurs Résumé : Ces dernières décennies, nous dit Jean-Paul Willaime, ont été marquées par la progression d'un christianisme de conversion qui insiste sur l'engagement religieux personnel de chacun. Ces nouvelles pratiques religieuses de sensibilité protestante ont été marquées, entre autres, par le développement du protestantisme évangélique et du pentecôtisme.
Cet essor important, considéré comme la principale transnationalisation religieuse du XXe siècle touche aussi bien l'Europe, l'Amérique latine, l'Afrique que l'Asie. Jean-Paul Willaime nous livre quelques chiffres qui parlent d'eux-mêmes. Ainsi, cette nouvelle forme militante de christianisme concerne 20 millions d'Américains, 10 % de la population sud-américaine, 25 % de la population sud-coréenne, sans oublier le continent africain. Quant à l'Europe, les évangéliques et les pentecôtistes représentent un tiers des protestants français, pas loin de deux tiers des protestants belges, et on dénombre plus de pentecôtistes que de protestants membres de l'Église protestante traditionnelle en Italie.
L'identité religieuse de ces protestants pieux et orthodoxes est celle du " converti " qui place toute sa vie sous l'autorité de Dieu, souligne la responsabilité individuelle et l'efficacité immédiate et concrète de l'action divine. À travers la moralisation du comportement, ces communautés évangéliques remplissent une fonction de protection et d'encadrement vis-à -vis de populations précarisées et fragilisées en leur offrant une nouvelle forme de solidarité à base religieuse ; ces communautés attirent aussi de plus en plus les classes moyennes. Elles exercent des fonctions économiques de redistribution, et favorisent l'ascension sociale par l'accès à des responsabilités collectives.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Protestantisme évangélique et pentecôtiste [texte imprimé] / WILLAIME Jean-Paul, Auteur . - 2001 . - pp. 73-80.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 73-80Tags : :Religion|Système de valeurs Résumé : Ces dernières décennies, nous dit Jean-Paul Willaime, ont été marquées par la progression d'un christianisme de conversion qui insiste sur l'engagement religieux personnel de chacun. Ces nouvelles pratiques religieuses de sensibilité protestante ont été marquées, entre autres, par le développement du protestantisme évangélique et du pentecôtisme.
Cet essor important, considéré comme la principale transnationalisation religieuse du XXe siècle touche aussi bien l'Europe, l'Amérique latine, l'Afrique que l'Asie. Jean-Paul Willaime nous livre quelques chiffres qui parlent d'eux-mêmes. Ainsi, cette nouvelle forme militante de christianisme concerne 20 millions d'Américains, 10 % de la population sud-américaine, 25 % de la population sud-coréenne, sans oublier le continent africain. Quant à l'Europe, les évangéliques et les pentecôtistes représentent un tiers des protestants français, pas loin de deux tiers des protestants belges, et on dénombre plus de pentecôtistes que de protestants membres de l'Église protestante traditionnelle en Italie.
L'identité religieuse de ces protestants pieux et orthodoxes est celle du " converti " qui place toute sa vie sous l'autorité de Dieu, souligne la responsabilité individuelle et l'efficacité immédiate et concrète de l'action divine. À travers la moralisation du comportement, ces communautés évangéliques remplissent une fonction de protection et d'encadrement vis-à -vis de populations précarisées et fragilisées en leur offrant une nouvelle forme de solidarité à base religieuse ; ces communautés attirent aussi de plus en plus les classes moyennes. Elles exercent des fonctions économiques de redistribution, et favorisent l'ascension sociale par l'accès à des responsabilités collectives.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'avenir du christianisme en France Type de document : texte imprimé Auteurs : JONCHERAY Jean, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 81-92 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|Système de valeurs Résumé : Deux thèses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tôt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thèses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraît, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particulièrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractère humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir du christianisme en France [texte imprimé] / JONCHERAY Jean, Auteur . - 2001 . - pp. 81-92.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 81-92Tags : France|Religion|Système de valeurs Résumé : Deux thèses aujourd'hui s'opposent sur la place des religions : celle de Samuel Huntington suivant laquelle des différences durables existeraient entre les civilisations chrétienne, islamique, confucéenne et autres qui, tôt ou tard, conduiraient inéluctablement vers des conflits ; celle selon laquelle les processus de modernisation et de postmodernisation se traduiraient par des changements culturels généralisés, une certaine convergence des valeurs en dépit des différences religieuses d'origine.
Jean Joncheray, s'appuyant sur un article de Ronald Inglehart, montre d'abord que ces deux thèses ne sont pas aussi incompatibles qu'il y paraît, ne fût-ce qu'en raison de la " tolérance croissante de la diversité ". Puis, s'intéressant plus particulièrement à la situation du christianisme en Europe, il se demande toutefois si celui-ci ne serait pas " la religion de la sortie de la religion". En effet, reprenant ici les arguments de Marcel Gauchet, il montre que - en renonçant à imposer la vérité par la force -, les chrétiens auraient ouvert la voie vers les droits de l'homme, la liberté de conscience et donc, pour une part, vers le déclin de la religion.
Mais les choses ne sont pas aussi simples et l'auteur finalement esquisse trois scénarios possibles pour le catholicisme en France :
- celui du " repli identitaire" dans lequel se réfugierait une petite minorité de catholiques pratiquants ;
- celui de la "réduction culturelle" qui serait marquée par le fait que la culture française demeurerait imprégnée de valeurs chrétiennes, celles-ci faisant partie du "patrimoine historique diffus" de notre société ;
- celui de " renouvellement de l'approche croyante" qui résulterait d'une société démocratique, pluraliste et laïque cherchant à se redoter de valeurs communes à caractère humaniste.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques / LAMBERT Yves in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 23-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2001 . - pp. 23-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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[article]
Titre : L'essor des croyances parallèles Type de document : texte imprimé Auteurs : MICHELAT Guy, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 61-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 61-72Tags : Religion|Superstition|Système de valeurs Résumé : Depuis une vingtaine d'années, la société est marquée par un essor très net des croyances parallèles. Guy Michelat analyse ce phénomène à partir d'enquêtes qu'il a menées avec Daniel Boy, et met en lumière plusieurs constatations.
Les femmes, nous dit-il, sont plus croyantes que les hommes ; plus on est jeune, plus on croit au paranormal ; et, contrairement à l'astrologie, les croyances au paranormal ne sont pas rares parmi ceux qui ont fait des études supérieures.
Par ailleurs, si 81 % des Français estiment que le développement de la science entraîne le progrès, 51 % approuvent l'idée qu'il y a des réalités que la science ne parviendra jamais à expliquer. Pour beaucoup, les parasciences deviendront sciences demain. Il y a un désir, d'une part, de légitimer le surnaturel par la science et, d'autre part, de cultiver le charme et le mystère des croyances parallèles.
Ensuite, si le recul du catholicisme accompagne l'augmentation des croyances au paranormal, celles-ci ne s'opposent pas aux croyances religieuses, et sont même plus fréquentes chez ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu et celle d'un au-delà après la mort.
Enfin, en espérant une vérification rationnelle, l'individu a recours à des croyances parascientifiques, effet pervers de la modernité et de la diffusion de l'idéologie du progrès. Cette science enchantée, éloignée de la rigueur scientifique, apaise les angoisses liées à la mort, et apporte une cohérence psychologique et affective. En situation d'anomie, qui entraîne précarité, mauvaise insertion professionnelle et sociale, crainte du lendemain, solitude affective, l'homme a d'autant plus recours au paranormal.
En conclusion, nous dit Guy Michelat, alors que les collectifs " prêts à penser " se fragilisent et que les repères habituels se dégradent, la part de liberté de l'homme augmentant (et par là son anxiété), il cherche des réponses personnelles, substitut des grands systèmes traditionnels.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'essor des croyances parallèles [texte imprimé] / MICHELAT Guy, Auteur . - 2001 . - pp. 61-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 61-72Tags : Religion|Superstition|Système de valeurs Résumé : Depuis une vingtaine d'années, la société est marquée par un essor très net des croyances parallèles. Guy Michelat analyse ce phénomène à partir d'enquêtes qu'il a menées avec Daniel Boy, et met en lumière plusieurs constatations.
Les femmes, nous dit-il, sont plus croyantes que les hommes ; plus on est jeune, plus on croit au paranormal ; et, contrairement à l'astrologie, les croyances au paranormal ne sont pas rares parmi ceux qui ont fait des études supérieures.
Par ailleurs, si 81 % des Français estiment que le développement de la science entraîne le progrès, 51 % approuvent l'idée qu'il y a des réalités que la science ne parviendra jamais à expliquer. Pour beaucoup, les parasciences deviendront sciences demain. Il y a un désir, d'une part, de légitimer le surnaturel par la science et, d'autre part, de cultiver le charme et le mystère des croyances parallèles.
Ensuite, si le recul du catholicisme accompagne l'augmentation des croyances au paranormal, celles-ci ne s'opposent pas aux croyances religieuses, et sont même plus fréquentes chez ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu et celle d'un au-delà après la mort.
Enfin, en espérant une vérification rationnelle, l'individu a recours à des croyances parascientifiques, effet pervers de la modernité et de la diffusion de l'idéologie du progrès. Cette science enchantée, éloignée de la rigueur scientifique, apaise les angoisses liées à la mort, et apporte une cohérence psychologique et affective. En situation d'anomie, qui entraîne précarité, mauvaise insertion professionnelle et sociale, crainte du lendemain, solitude affective, l'homme a d'autant plus recours au paranormal.
En conclusion, nous dit Guy Michelat, alors que les collectifs " prêts à penser " se fragilisent et que les repères habituels se dégradent, la part de liberté de l'homme augmentant (et par là son anxiété), il cherche des réponses personnelles, substitut des grands systèmes traditionnels.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'évolution du religieux Type de document : texte imprimé Auteurs : BRÉCHON Pierre, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 39-48 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 39-48Tags : Religion|Système de valeurs Résumé : Pierre Bréchon montre que, en dépit des particularités religieuses nationales, certaines tendances communes à tous les pays se dégagent des enquêtes internationales, qui résultent très largement du renouvellement des générations et subsistent à mesure que les gens vieillissent.
Son analyse, portant sur 11 pays européens et les États-Unis, révèle notamment que :
- la confiance faite aux Églises baisse plus que celle accordée à d'autres institutions ;
- l'intensité des convictions est souvent considérée comme facteur d'intolérance ;
- la foi accordée à une seule religion (exclusivisme religieux) diminue très nettement tandis que l'idée que chacune contient une part de vérité progresse.
L'auteur souligne l'affaiblissement du sentiment identitaire religieux, avec toutefois de sensibles différences suivant les confessions et les pays. Mais il insiste surtout sur l'univers des croyances pour montrer que, si le niveau d'incroyance totale est proche de zéro, celles-ci sont fort diverses : croyances en Dieu, en certaines formes de réincarnation, au ciel, à l'enfer, aux miracles...
Partout l'on voit que les croyances et les appartenances religieuses se dissocient, que les croyances s'individualisent. Mais la situation de la France paraît étonnante dans la mesure où les jeunes semblent plus croyants que leurs aînés, du moins en ce qui concerne la croyance en la vie après la mort.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'évolution du religieux [texte imprimé] / BRÉCHON Pierre, Auteur . - 2001 . - pp. 39-48.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 39-48Tags : Religion|Système de valeurs Résumé : Pierre Bréchon montre que, en dépit des particularités religieuses nationales, certaines tendances communes à tous les pays se dégagent des enquêtes internationales, qui résultent très largement du renouvellement des générations et subsistent à mesure que les gens vieillissent.
Son analyse, portant sur 11 pays européens et les États-Unis, révèle notamment que :
- la confiance faite aux Églises baisse plus que celle accordée à d'autres institutions ;
- l'intensité des convictions est souvent considérée comme facteur d'intolérance ;
- la foi accordée à une seule religion (exclusivisme religieux) diminue très nettement tandis que l'idée que chacune contient une part de vérité progresse.
L'auteur souligne l'affaiblissement du sentiment identitaire religieux, avec toutefois de sensibles différences suivant les confessions et les pays. Mais il insiste surtout sur l'univers des croyances pour montrer que, si le niveau d'incroyance totale est proche de zéro, celles-ci sont fort diverses : croyances en Dieu, en certaines formes de réincarnation, au ciel, à l'enfer, aux miracles...
Partout l'on voit que les croyances et les appartenances religieuses se dissocient, que les croyances s'individualisent. Mais la situation de la France paraît étonnante dans la mesure où les jeunes semblent plus croyants que leurs aînés, du moins en ce qui concerne la croyance en la vie après la mort.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L’impact des fondamentalismes / MAYER Jean-François in Futuribles, 393 (mars-avril 2013)
[article]
Titre : L’impact des fondamentalismes Type de document : texte imprimé Auteurs : MAYER Jean-François, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 139-154 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 139-154Tags : Idéologie politique | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Jean-François Mayer s’intéresse au concept de « fondamentalisme ». Souvent employée dans des contextes très différents, pour ne pas dire à tort et à travers, la notion de fondamentalisme a pourtant un sens bien précis dans l’univers des religions, comme le montre cet article.
Rappelant l’émergence du fondamentalisme, aux États-Unis, au sein de la communauté protestante et l’entrée de cette mouvance en politique, Jean-François Mayer analyse ensuite dans quelle mesure ce concept a pu s’étendre à d’autres groupes religieux et ce qu’il recouvre alors. Il souligne ainsi, entre autres, la crainte des fondamentalistes de voir les valeurs qu’ils prônent menacées ; certaines évolutions de la société moderne qu’ils jugent déviantes (droit à l’avortement, tolérance à l’égard des homosexuels, détachement de certaines forces politiques vis-à -vis du religieux…) ; la référence fréquente des fondamentalistes à un passé idéalisé de leur courant religieux, etc. Il insiste surtout sur la grande diversité des groupes susceptibles d’être classés dans cette catégorie, des contextes dans lesquels ils évoluent, et donc, subséquemment, des pratiques politiques qui sont les leurs.
Partant des enseignements tirés des analyses comparatives ayant nourri cette réflexion, Jean-François Mayer propose ensuite une nouvelle typologie susceptible de couvrir les différentes formes de fondamentalismes, en quatre catégories : mouvements protestataires conservateurs, restaurateurs, réformateurs et transformateurs. Il s’intéresse enfin à l’impact des fondamentalismes sur les sociétés au sein desquelles ils sont implantés — risque de dénigrement des groupes minoritaires ; poids politique variable selon les contextes et les religions…
[article] L’impact des fondamentalismes [texte imprimé] / MAYER Jean-François, Auteur . - 2013 . - pp. 139-154.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 139-154Tags : Idéologie politique | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Jean-François Mayer s’intéresse au concept de « fondamentalisme ». Souvent employée dans des contextes très différents, pour ne pas dire à tort et à travers, la notion de fondamentalisme a pourtant un sens bien précis dans l’univers des religions, comme le montre cet article.
Rappelant l’émergence du fondamentalisme, aux États-Unis, au sein de la communauté protestante et l’entrée de cette mouvance en politique, Jean-François Mayer analyse ensuite dans quelle mesure ce concept a pu s’étendre à d’autres groupes religieux et ce qu’il recouvre alors. Il souligne ainsi, entre autres, la crainte des fondamentalistes de voir les valeurs qu’ils prônent menacées ; certaines évolutions de la société moderne qu’ils jugent déviantes (droit à l’avortement, tolérance à l’égard des homosexuels, détachement de certaines forces politiques vis-à -vis du religieux…) ; la référence fréquente des fondamentalistes à un passé idéalisé de leur courant religieux, etc. Il insiste surtout sur la grande diversité des groupes susceptibles d’être classés dans cette catégorie, des contextes dans lesquels ils évoluent, et donc, subséquemment, des pratiques politiques qui sont les leurs.
Partant des enseignements tirés des analyses comparatives ayant nourri cette réflexion, Jean-François Mayer propose ensuite une nouvelle typologie susceptible de couvrir les différentes formes de fondamentalismes, en quatre catégories : mouvements protestataires conservateurs, restaurateurs, réformateurs et transformateurs. Il s’intéresse enfin à l’impact des fondamentalismes sur les sociétés au sein desquelles ils sont implantés — risque de dénigrement des groupes minoritaires ; poids politique variable selon les contextes et les religions…
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1644 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Quelques paradoxes de la modernité religieuse. Crise de l'universel, planétarisation culturelle et renforcements communautaires / HERVIEU-LÉGER Danièle in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Quelques paradoxes de la modernité religieuse. Crise de l'universel, planétarisation culturelle et renforcements communautaires Type de document : texte imprimé Auteurs : HERVIEU-LÉGER Danièle, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 99-110 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 99-110Tags : Religion|Système de valeurs Résumé : Le besoin de croire n'a pas disparu, au contraire peut-être, mais il s'alimente de moins en moins aux croyances des religions institutionnalisées.
Nous assistons, affirme Danièle Hervieu-Léger, à un double phénomène d'individualisation et de subjectivisation d'une part, de dérégulation des systèmes organisés du croire religieux d'autre part. Chacun donc entend faire sa propre expérience, se bricoler sa propre vérité à partir d'emprunts à un marché symbolique de plus en plus vaste, non sans contraintes, mais en s'affranchissant toutefois de ses origines familiales et du contexte particulier dans lequel ces symboles ont été forgés.
Curieusement toutefois, plus le croire s'individualise, plus il s'homogénéise. L'auteur montre, en effet, qu'en n'adhérant plus aux grands systèmes religieux d'antan et en se forgeant chacun de petits systèmes croyants "réduits aux affects", se développe une standardisation de produits spirituels, l'ultrapersonnalisation n'entraînant qu'une différenciation marginale.
Et, ajoute Danièle Hervieu-Léger, plus le croire s'homogénéise, plus les croyants circulent. Ils circulent " en empruntant aux divers stocks de ressources disponibles, et en tricotant, au fil du parcours, leur pelote de significations ", ainsi qu'en tirant profit du développement massif des communications qui leur permettent désormais d'accéder aux sources les plus diverses de croyance.
Mais, paradoxalement, plus les croyances s'homogénéisent, plus les croyants circulent, plus le fossé se creuse entre leurs croyances et leur appartenance, plus ils ont besoin de " niches communautaires". " L'affaissement, écrit l'auteur, des grands régimes institutionnels de la vérité laisse les individus en partie désemparés. " Ne disposant plus des " minima de certitudes " dont ils ont besoin, ils risquent de se réfugier demain dans de nouveaux systèmes clos de pensée.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Quelques paradoxes de la modernité religieuse. Crise de l'universel, planétarisation culturelle et renforcements communautaires [texte imprimé] / HERVIEU-LÉGER Danièle, Auteur . - 2001 . - pp. 99-110.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 99-110Tags : Religion|Système de valeurs Résumé : Le besoin de croire n'a pas disparu, au contraire peut-être, mais il s'alimente de moins en moins aux croyances des religions institutionnalisées.
Nous assistons, affirme Danièle Hervieu-Léger, à un double phénomène d'individualisation et de subjectivisation d'une part, de dérégulation des systèmes organisés du croire religieux d'autre part. Chacun donc entend faire sa propre expérience, se bricoler sa propre vérité à partir d'emprunts à un marché symbolique de plus en plus vaste, non sans contraintes, mais en s'affranchissant toutefois de ses origines familiales et du contexte particulier dans lequel ces symboles ont été forgés.
Curieusement toutefois, plus le croire s'individualise, plus il s'homogénéise. L'auteur montre, en effet, qu'en n'adhérant plus aux grands systèmes religieux d'antan et en se forgeant chacun de petits systèmes croyants "réduits aux affects", se développe une standardisation de produits spirituels, l'ultrapersonnalisation n'entraînant qu'une différenciation marginale.
Et, ajoute Danièle Hervieu-Léger, plus le croire s'homogénéise, plus les croyants circulent. Ils circulent " en empruntant aux divers stocks de ressources disponibles, et en tricotant, au fil du parcours, leur pelote de significations ", ainsi qu'en tirant profit du développement massif des communications qui leur permettent désormais d'accéder aux sources les plus diverses de croyance.
Mais, paradoxalement, plus les croyances s'homogénéisent, plus les croyants circulent, plus le fossé se creuse entre leurs croyances et leur appartenance, plus ils ont besoin de " niches communautaires". " L'affaissement, écrit l'auteur, des grands régimes institutionnels de la vérité laisse les individus en partie désemparés. " Ne disposant plus des " minima de certitudes " dont ils ont besoin, ils risquent de se réfugier demain dans de nouveaux systèmes clos de pensée.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Religion : l'Europe à un tournant Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 129-160 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 129-160Tags : Union européenne|Religion|Système de valeurs Résumé : Les enquêtes Valeurs sur les variables religieuses des années 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalité européenne ", une vision linéaire du recul du religieux. De nouvelles enquêtes réalisées en 1999, et complétées par les enquêtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identités religieuses à l'oeuvre en Europe. C'est cet éclairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxième partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutôt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la dernière partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critères de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les années 1990, la religion, libérée de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crédibilité. Dans un contexte de modernité désenchantée, où tout est remis à plat, l'évolution religieuse est de plus en plus diversifiée et imprévisible. La nouveauté réside dans le caractère radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Religion : l'Europe à un tournant [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2002 . - pp. 129-160.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 129-160Tags : Union européenne|Religion|Système de valeurs Résumé : Les enquêtes Valeurs sur les variables religieuses des années 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalité européenne ", une vision linéaire du recul du religieux. De nouvelles enquêtes réalisées en 1999, et complétées par les enquêtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identités religieuses à l'oeuvre en Europe. C'est cet éclairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxième partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutôt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la dernière partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critères de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les années 1990, la religion, libérée de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crédibilité. Dans un contexte de modernité désenchantée, où tout est remis à plat, l'évolution religieuse est de plus en plus diversifiée et imprévisible. La nouveauté réside dans le caractère radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Religion et valeurs en Europe / BRÉCHON Pierre in Futuribles, 393 (mars-avril 2013)
[article]
Titre : Religion et valeurs en Europe : Effets sociopolitiques de la dimension religieuse chez les Européens Type de document : texte imprimé Auteurs : BRÉCHON Pierre, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 75-88 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 75-88Tags : Europe | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Pierre Bréchon, qui a coordonné le dossier, propose une analyse des effets sociopolitiques de la dimension religieuse en Europe. S’appuyant sur les résultats de la dernière enquête de l’European Values Study (2008), il montre ainsi l’influence du facteur religieux sur les systèmes de valeurs : différences culturelles entre pays selon la religion dominante, influence des identités religieuses individuelles (appartenance, pratique) dans l’attachement à certaines valeurs, poids respectif des dimensions géographique et religieuse dans les systèmes de valeurs…
À quelques nuances près, il en ressort que les valeurs dominantes relevées pour les divers espaces « géoreligieux » identifiés concordent avec celles des individus se réclamant de la mouvance religieuse correspondante. Les protestants affichent ainsi des valeurs plus modernes (moindre attachement au modèle familial traditionnel, libéralisme accru en matière de mœurs, plus grande politisation…), tout comme ceux qui ne revendiquent aucune appartenance religieuse (dont le nombre augmente notablement) ; les musulmans et les orthodoxes ont un système de valeurs plus traditionnel (famille, mœurs, autorité, fierté nationale…) ; et les catholiques, une position médiane. Pierre Bréchon étudie ensuite le poids spécifique des variables religieuses dans les systèmes de valeurs, via une analyse statistique « toute choses égales par ailleurs » croisant d’autres variables (sexe, âge, revenu…). Il en conclut que c’est la géographie religieuse qui introduit les différences les plus notables dans les systèmes de valeurs et non les dimensions individuelles de la religiosité (telle l’appartenance déclarée), et que si l’appartenance confessionnelle n’est guère discriminante, en revanche le degré de religiosité influe nettement plus sur les valeurs (dans le sens d’un plus grand traditionalisme), ce quelle que soit la confession.
[article] Religion et valeurs en Europe : Effets sociopolitiques de la dimension religieuse chez les Européens [texte imprimé] / BRÉCHON Pierre, Auteur . - 2013 . - pp. 75-88.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 75-88Tags : Europe | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Pierre Bréchon, qui a coordonné le dossier, propose une analyse des effets sociopolitiques de la dimension religieuse en Europe. S’appuyant sur les résultats de la dernière enquête de l’European Values Study (2008), il montre ainsi l’influence du facteur religieux sur les systèmes de valeurs : différences culturelles entre pays selon la religion dominante, influence des identités religieuses individuelles (appartenance, pratique) dans l’attachement à certaines valeurs, poids respectif des dimensions géographique et religieuse dans les systèmes de valeurs…
À quelques nuances près, il en ressort que les valeurs dominantes relevées pour les divers espaces « géoreligieux » identifiés concordent avec celles des individus se réclamant de la mouvance religieuse correspondante. Les protestants affichent ainsi des valeurs plus modernes (moindre attachement au modèle familial traditionnel, libéralisme accru en matière de mœurs, plus grande politisation…), tout comme ceux qui ne revendiquent aucune appartenance religieuse (dont le nombre augmente notablement) ; les musulmans et les orthodoxes ont un système de valeurs plus traditionnel (famille, mœurs, autorité, fierté nationale…) ; et les catholiques, une position médiane. Pierre Bréchon étudie ensuite le poids spécifique des variables religieuses dans les systèmes de valeurs, via une analyse statistique « toute choses égales par ailleurs » croisant d’autres variables (sexe, âge, revenu…). Il en conclut que c’est la géographie religieuse qui introduit les différences les plus notables dans les systèmes de valeurs et non les dimensions individuelles de la religiosité (telle l’appartenance déclarée), et que si l’appartenance confessionnelle n’est guère discriminante, en revanche le degré de religiosité influe nettement plus sur les valeurs (dans le sens d’un plus grand traditionalisme), ce quelle que soit la confession.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1644 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La religiosité en Europe de l’Ouest / BRÉCHON Pierre in Futuribles, 395 (juillet-août 2013)
[article]
Titre : La religiosité en Europe de l’Ouest : Évolution depuis 30 ans Type de document : texte imprimé Auteurs : BRÉCHON Pierre, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 105-118 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-août 2013) . - pp. 105-118Tags : Europe occidentale | Religion | Système de valeurs Résumé : L’enquête sur les valeurs des Européens est l’une des rares à consacrer autant de place à la dimension religieuse et à permettre d’en observer les évolutions sur trois décennies, de 1981 à 2008, dans neuf pays d’Europe de l’Ouest (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie et Pays-Bas). Pierre Bréchon en tire ici les grands enseignements en termes de pratiques et de croyances religieuses.
Il montre ainsi comment ont évolué les différentes dimensions de la religiosité dans ces pays : attachement institutionnel à un univers religieux, en baisse sensible en Europe de l’Ouest (avec deux pays résistant à la sécularisation, l’Italie et l’Irlande) ; pratique individuelle (prière, méditation), également en régression ; image des Églises globalement en dégradation ; maintien des demandes de célébrations spécifiques (mariage, enterrement…) ; baisse d’intensité des sentiments religieux ; moindre croyance en un dieu ; évolution des croyances en une vie après la mort, au paradis, à l’enfer et au péché, ainsi qu’en la réincarnation ou aux porte-bonheur. Pierre Bréchon souligne ensuite la forte cohérence des attitudes religieuses (entre croyances, pratiques cultuelles, etc.), et étudie l’évolution du niveau de religiosité (en baisse en Europe de l’Ouest, mais avec des variantes selon les pays) et les corrélations possibles avec le sexe, l’âge, le niveau d’études…, des personnes interrogées.
Enfin, après une analyse des dissonances observées dans la religiosité et des recompositions religieuses, Pierre Bréchon montre combien le poids de la socialisation religieuse reste déterminant. Il propose aussi une analyse du niveau de religiosité par cohortes, dont il ressort que l’effet de génération, en matière religieuse, est le plus déterminant, la tendance générale étant à une régression progressive de la religiosité au fil des générations.
[article] La religiosité en Europe de l’Ouest : Évolution depuis 30 ans [texte imprimé] / BRÉCHON Pierre, Auteur . - 2014 . - pp. 105-118.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-août 2013) . - pp. 105-118Tags : Europe occidentale | Religion | Système de valeurs Résumé : L’enquête sur les valeurs des Européens est l’une des rares à consacrer autant de place à la dimension religieuse et à permettre d’en observer les évolutions sur trois décennies, de 1981 à 2008, dans neuf pays d’Europe de l’Ouest (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie et Pays-Bas). Pierre Bréchon en tire ici les grands enseignements en termes de pratiques et de croyances religieuses.
Il montre ainsi comment ont évolué les différentes dimensions de la religiosité dans ces pays : attachement institutionnel à un univers religieux, en baisse sensible en Europe de l’Ouest (avec deux pays résistant à la sécularisation, l’Italie et l’Irlande) ; pratique individuelle (prière, méditation), également en régression ; image des Églises globalement en dégradation ; maintien des demandes de célébrations spécifiques (mariage, enterrement…) ; baisse d’intensité des sentiments religieux ; moindre croyance en un dieu ; évolution des croyances en une vie après la mort, au paradis, à l’enfer et au péché, ainsi qu’en la réincarnation ou aux porte-bonheur. Pierre Bréchon souligne ensuite la forte cohérence des attitudes religieuses (entre croyances, pratiques cultuelles, etc.), et étudie l’évolution du niveau de religiosité (en baisse en Europe de l’Ouest, mais avec des variantes selon les pays) et les corrélations possibles avec le sexe, l’âge, le niveau d’études…, des personnes interrogées.
Enfin, après une analyse des dissonances observées dans la religiosité et des recompositions religieuses, Pierre Bréchon montre combien le poids de la socialisation religieuse reste déterminant. Il propose aussi une analyse du niveau de religiosité par cohortes, dont il ressort que l’effet de génération, en matière religieuse, est le plus déterminant, la tendance générale étant à une régression progressive de la religiosité au fil des générations.
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