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225 rĂ©sultat(s) recherche sur le tag 'Union européenne|Religion|Système de valeurs'
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Titre : Religion : l'Europe à un tournant Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 129-160 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 129-160Tags : Union europĂ©enne|Religion|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Les enquĂȘtes Valeurs sur les variables religieuses des annĂ©es 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalitĂ© europĂ©enne ", une vision linĂ©aire du recul du religieux. De nouvelles enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es en 1999, et complĂ©tĂ©es par les enquĂȘtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identitĂ©s religieuses Ă l'oeuvre en Europe. C'est cet Ă©clairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxiÚme partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutÎt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la derniÚre partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critÚres de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les annĂ©es 1990, la religion, libĂ©rĂ©e de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crĂ©dibilitĂ©. Dans un contexte de modernitĂ© dĂ©senchantĂ©e, oĂč tout est remis Ă plat, l'Ă©volution religieuse est de plus en plus diversifiĂ©e et imprĂ©visible. La nouveautĂ© rĂ©side dans le caractĂšre radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Religion : l'Europe Ă un tournant [texte imprimĂ©] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2002 . - pp. 129-160.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 129-160Tags : Union europĂ©enne|Religion|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Les enquĂȘtes Valeurs sur les variables religieuses des annĂ©es 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalitĂ© europĂ©enne ", une vision linĂ©aire du recul du religieux. De nouvelles enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es en 1999, et complĂ©tĂ©es par les enquĂȘtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identitĂ©s religieuses Ă l'oeuvre en Europe. C'est cet Ă©clairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxiÚme partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutÎt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la derniÚre partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critÚres de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les annĂ©es 1990, la religion, libĂ©rĂ©e de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crĂ©dibilitĂ©. Dans un contexte de modernitĂ© dĂ©senchantĂ©e, oĂč tout est remis Ă plat, l'Ă©volution religieuse est de plus en plus diversifiĂ©e et imprĂ©visible. La nouveautĂ© rĂ©side dans le caractĂšre radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Titre : Les dimensions de la confiance Type de document : texte imprimé Auteurs : GALLAND Olivier, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 15-40 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 15-40Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : La confiance interpersonnelle, qui caractĂ©rise toute vie sociale, qu'elle soit publique ou privĂ©e, Ă©volue diffĂ©remment dans les pays europĂ©ens. Ces Ă©volutions, mesurĂ©es sur la pĂ©riode 1981-1999 par les enquĂȘtes Valeurs, ont Ă©tĂ© analysĂ©es et sont prĂ©sentĂ©es par Olivier Galland.
L'auteur commence par isoler plusieurs facteurs qui interagissent sur le niveau de confiance : la tolérance, la permissivité, l'altruisme, la sélectivité sociale et la confiance dans les institutions. Il ressort de cette premiÚre étude que les pays de l'Est sont les plus sélectifs, et les pays nordiques les plus permissifs et les plus confiants. Si le sentiment d'appartenance collective est peu différencié par pays, la confiance, la sélectivité et la permissivité varient fortement d'un pays à l'autre. Deux pays se distinguent : l'Irlande par un haut niveau de rigueur morale et d'intégration sociale, et la France, permissive par un niveau de confiance particuliÚrement bas.
Autre constat vĂ©rifiĂ© par l'enquĂȘte : la relation entre le niveau de confiance dans un pays donnĂ© et l'engagement associatif de ses habitants ; alors que celle entre la confiance et la sociabilitĂ© n'est pas systĂ©matique. Pour exemple, la France a un faible niveau de confiance et d'engagement associatif, mais une intense sociabilitĂ© amicale.
Ensuite, aprÚs avoir ordonné et mesuré les comportements de tolérance, d'altruisme et d'intégration sociale, Olivier Galland propose une typologie des Européens qui se présente comme suit : les " modernes intégrés " des pays nordiques, en haut de la hiérarchie sociale, protestants à forte " culture civique " ; les " hyperpermissifs ", toujours des pays du Nord, mais aussi d'Autriche et d'Espagne, ùgés de 30 à 49 ans, politiquement à gauche, sans religion et postmatérialistes ; les " individualistes permissifs " des pays méditerranéens et catholiques, surreprésentés en France, marqués par les valeurs traditionnelles ; les " traditionalistes intégrés ", du centre-sud européen, ùgés, d'origine rurale, engagés dans la vie familiale, croyants et de droite ; enfin, les " traditionalistes peu intégrés ", peu marqués idéologiquement et politiquement, à l'image des petits entrepreneurs italiens.
Et l'auteur de conclure que la confiance se développe avec la permissivité. Toutefois, souligne-t-il, cette ouverture est sélective et peut se combiner, notamment chez les jeunes, à un affaiblissement de l'intégration sociale. L'effondrement de l'encadrement moral par la religion facilite le libre choix des valeurs morales, mais aussi celui des appartenances et des fréquentations.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les dimensions de la confiance [texte imprimé] / GALLAND Olivier, Auteur . - 2002 . - pp. 15-40.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 15-40Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : La confiance interpersonnelle, qui caractĂ©rise toute vie sociale, qu'elle soit publique ou privĂ©e, Ă©volue diffĂ©remment dans les pays europĂ©ens. Ces Ă©volutions, mesurĂ©es sur la pĂ©riode 1981-1999 par les enquĂȘtes Valeurs, ont Ă©tĂ© analysĂ©es et sont prĂ©sentĂ©es par Olivier Galland.
L'auteur commence par isoler plusieurs facteurs qui interagissent sur le niveau de confiance : la tolérance, la permissivité, l'altruisme, la sélectivité sociale et la confiance dans les institutions. Il ressort de cette premiÚre étude que les pays de l'Est sont les plus sélectifs, et les pays nordiques les plus permissifs et les plus confiants. Si le sentiment d'appartenance collective est peu différencié par pays, la confiance, la sélectivité et la permissivité varient fortement d'un pays à l'autre. Deux pays se distinguent : l'Irlande par un haut niveau de rigueur morale et d'intégration sociale, et la France, permissive par un niveau de confiance particuliÚrement bas.
Autre constat vĂ©rifiĂ© par l'enquĂȘte : la relation entre le niveau de confiance dans un pays donnĂ© et l'engagement associatif de ses habitants ; alors que celle entre la confiance et la sociabilitĂ© n'est pas systĂ©matique. Pour exemple, la France a un faible niveau de confiance et d'engagement associatif, mais une intense sociabilitĂ© amicale.
Ensuite, aprÚs avoir ordonné et mesuré les comportements de tolérance, d'altruisme et d'intégration sociale, Olivier Galland propose une typologie des Européens qui se présente comme suit : les " modernes intégrés " des pays nordiques, en haut de la hiérarchie sociale, protestants à forte " culture civique " ; les " hyperpermissifs ", toujours des pays du Nord, mais aussi d'Autriche et d'Espagne, ùgés de 30 à 49 ans, politiquement à gauche, sans religion et postmatérialistes ; les " individualistes permissifs " des pays méditerranéens et catholiques, surreprésentés en France, marqués par les valeurs traditionnelles ; les " traditionalistes intégrés ", du centre-sud européen, ùgés, d'origine rurale, engagés dans la vie familiale, croyants et de droite ; enfin, les " traditionalistes peu intégrés ", peu marqués idéologiquement et politiquement, à l'image des petits entrepreneurs italiens.
Et l'auteur de conclure que la confiance se développe avec la permissivité. Toutefois, souligne-t-il, cette ouverture est sélective et peut se combiner, notamment chez les jeunes, à un affaiblissement de l'intégration sociale. L'effondrement de l'encadrement moral par la religion facilite le libre choix des valeurs morales, mais aussi celui des appartenances et des fréquentations.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle / BRĂCHON Pierre in Futuribles, 277 (juillet-aoĂ»t 2002)
[article]
Titre : La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : BRĂCHON Pierre, Auteur AnnĂ©e de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 177-186 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 177-186Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : L'exposĂ© de l'Ă©volution des valeurs par grands domaines, dictĂ© par un souci de simplicitĂ©, ne doit pas donner Ă penser que les systĂšmes des valeurs des EuropĂ©ens sont Ă©clatĂ©s, soulignent Pierre BrĂ©chon, Olivier Galland et Jean-François Tchernia. Une lecture transversale de ces enquĂȘtes sur les valeurs tĂ©moigne notamment de deux tendances majeures qu'ils exposent ici :
- La premiÚre est la montée du postmatérialisme qui, une fois satisfaits les besoins matériels et de sécurité, se traduit par une remise en cause des formes traditionnelles de la morale et une valorisation forte des aspirations telles que l'expression de soi ou la participation sociale.
Cette tendance était trÚs nette à l'époque des Trente Glorieuses. Elle persiste en dépit de la moindre croissance économique. PlutÎt que s'opposer, ces aspirations apparaissent complémentaires : nos contemporains aspirent, en d'autres termes, à la fois à la satisfaction de leurs besoins matériels et à celle de leurs aspirations postmatérialistes.
- La deuxiĂšme tendance est l'individualisation comme revendication des individus Ă dĂ©cider par eux-mĂȘmes de ce qui est bon ou mauvais, plutĂŽt qu'Ă voir leur conduite et leurs opinions dictĂ©es par un ordre supĂ©rieur, souvent de nature religieuse.
Cette individualisation des moeurs est une tendance fort ancienne. Elle se différencie toutefois de l'individualisme qui signifierait que l'individu se sent libéré de toute attache, norme ou contrainte sociale, et donc ne ressentirait aucun sentiment d'appartenance à une collectivité. Certes, l'individualisme existe, soulignent les auteurs, bien qu'à des degrés différents suivant que l'on se situe dans des pays de tradition catholique ou protestante, mais il dépend assez largement du sentiment plus ou moins aigu d'appartenance à une communauté qui, tout naturellement, exige un minimum de rÚgles de conduite collectives, voire la reconnaissance d'un " bien public " supérieur aux consciences individuelles.
Toutefois, remarquent les auteurs, d'importantes diffĂ©rences (voire divergences) apparaissent au sein de l'espace europĂ©en qui se rĂ©vĂšlent fortement liĂ©es Ă l'influence toute diffĂ©rente des traditions catholique et protestante. Il en est de mĂȘme, du reste, des Ă©volutions observĂ©es dans les pays de l'Est europĂ©en.
Enfin, concluent-ils, " il existe une dynamique propre Ă chaque culture nationale ", voire infranationale, bien que, lĂ encore, les pays se distinguent les uns des autres par leur caractĂšre plus ou moins homogĂšne ou hĂ©tĂ©rogĂšne. En somme, aprĂšs avoir briĂšvement analysĂ© la dynamique sociale propre Ă certains pays caractĂ©ristiques, les auteurs concluent, sans sombrer dans le dĂ©terminisme, que des diffĂ©rences persistent, fortement marquĂ©es par l'histoire longue ; ce qui n'empĂȘche pas les valeurs d'Ă©voluer et, certes Ă pas lents, de se recomposer.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle [texte imprimĂ©] / BRĂCHON Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 177-186.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 177-186Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : L'exposĂ© de l'Ă©volution des valeurs par grands domaines, dictĂ© par un souci de simplicitĂ©, ne doit pas donner Ă penser que les systĂšmes des valeurs des EuropĂ©ens sont Ă©clatĂ©s, soulignent Pierre BrĂ©chon, Olivier Galland et Jean-François Tchernia. Une lecture transversale de ces enquĂȘtes sur les valeurs tĂ©moigne notamment de deux tendances majeures qu'ils exposent ici :
- La premiÚre est la montée du postmatérialisme qui, une fois satisfaits les besoins matériels et de sécurité, se traduit par une remise en cause des formes traditionnelles de la morale et une valorisation forte des aspirations telles que l'expression de soi ou la participation sociale.
Cette tendance était trÚs nette à l'époque des Trente Glorieuses. Elle persiste en dépit de la moindre croissance économique. PlutÎt que s'opposer, ces aspirations apparaissent complémentaires : nos contemporains aspirent, en d'autres termes, à la fois à la satisfaction de leurs besoins matériels et à celle de leurs aspirations postmatérialistes.
- La deuxiĂšme tendance est l'individualisation comme revendication des individus Ă dĂ©cider par eux-mĂȘmes de ce qui est bon ou mauvais, plutĂŽt qu'Ă voir leur conduite et leurs opinions dictĂ©es par un ordre supĂ©rieur, souvent de nature religieuse.
Cette individualisation des moeurs est une tendance fort ancienne. Elle se différencie toutefois de l'individualisme qui signifierait que l'individu se sent libéré de toute attache, norme ou contrainte sociale, et donc ne ressentirait aucun sentiment d'appartenance à une collectivité. Certes, l'individualisme existe, soulignent les auteurs, bien qu'à des degrés différents suivant que l'on se situe dans des pays de tradition catholique ou protestante, mais il dépend assez largement du sentiment plus ou moins aigu d'appartenance à une communauté qui, tout naturellement, exige un minimum de rÚgles de conduite collectives, voire la reconnaissance d'un " bien public " supérieur aux consciences individuelles.
Toutefois, remarquent les auteurs, d'importantes diffĂ©rences (voire divergences) apparaissent au sein de l'espace europĂ©en qui se rĂ©vĂšlent fortement liĂ©es Ă l'influence toute diffĂ©rente des traditions catholique et protestante. Il en est de mĂȘme, du reste, des Ă©volutions observĂ©es dans les pays de l'Est europĂ©en.
Enfin, concluent-ils, " il existe une dynamique propre Ă chaque culture nationale ", voire infranationale, bien que, lĂ encore, les pays se distinguent les uns des autres par leur caractĂšre plus ou moins homogĂšne ou hĂ©tĂ©rogĂšne. En somme, aprĂšs avoir briĂšvement analysĂ© la dynamique sociale propre Ă certains pays caractĂ©ristiques, les auteurs concluent, sans sombrer dans le dĂ©terminisme, que des diffĂ©rences persistent, fortement marquĂ©es par l'histoire longue ; ce qui n'empĂȘche pas les valeurs d'Ă©voluer et, certes Ă pas lents, de se recomposer.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les enquĂȘtes sur les valeurs des europĂ©ens / BRĂCHON Pierre in Futuribles, 277 (juillet-aoĂ»t 2002)
[article]
Titre : Les enquĂȘtes sur les valeurs des europĂ©ens Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : BRĂCHON Pierre, Auteur AnnĂ©e de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 5-14 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 5-14Tags : Union européenne|SystÚme de valeurs Résumé : Pourquoi sommes-nous enclins à penser comme ceci, à agir comme cela, à opter pour telle chose plutÎt que pour telle autre ? Sans doute serait-il naïf d'imaginer qu'il n'y ait qu'une cause mais, inversement, absurde de ne pas reconnaßtre que nos valeurs jouent en l'espÚce un rÎle déterminant.
Mais comment dĂ©finir ces valeurs qui nous portent, nous tirent, constituent finalement les mobiles profonds et souvent secrets de nos actes ? C'est la premiĂšre question que soulĂšvent Ă©videmment Pierre BrĂ©chon et Jean-François Tchernia qui, en guise d'introduction Ă ce numĂ©ro spĂ©cial, expliquent ici ce que sont les enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens qui forment la substance de ce volume.
Et dĂšs lors que l'on reconnaĂźt que ces valeurs sont motrices, Ă©videmment, l'on cherche Ă les apprĂ©hender au travers de leur Ă©volution, Ă les apprĂ©hender Ă l'aune d'enquĂȘtes rĂ©guliĂšrement rĂ©pĂ©tĂ©es depuis maintenant presque 20 ans. Ăvidemment aussi, on cherche Ă percevoir dans quelle mesure ces valeurs sont partagĂ©es et si elles Ă©voluent vers plus de convergence ou de divergence, notamment au sein d'un espace europĂ©en qui, au-delĂ de son hĂ©ritage culturel commun, entend Ă la fois s'approfondir et s'Ă©largir.
Dans le texte qui suit, les auteurs nous exposent ce qu'ils entendent par le concept de valeur, comment ils comptent les apprĂ©hender au travers d'un systĂšme d'enquĂȘtes dont ils dĂ©crivent les grandes caractĂ©ristiques ; ils exposent le champ desdites enquĂȘtes et mettent en Ă©vidence l'intĂ©rĂȘt tout spĂ©cifique d'un tel travail menĂ© dĂ©sormais sur plus de 30 pays et rĂ©pĂ©tĂ© Ă l'identique Ă intervalles rĂ©guliers, nous fournissant ainsi un matĂ©riau particuliĂšrement prĂ©cieux au profit d'une meilleure connaissance de la dynamique de nos sociĂ©tĂ©s.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les enquĂȘtes sur les valeurs des europĂ©ens [texte imprimĂ©] / BRĂCHON Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 5-14.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 5-14Tags : Union européenne|SystÚme de valeurs Résumé : Pourquoi sommes-nous enclins à penser comme ceci, à agir comme cela, à opter pour telle chose plutÎt que pour telle autre ? Sans doute serait-il naïf d'imaginer qu'il n'y ait qu'une cause mais, inversement, absurde de ne pas reconnaßtre que nos valeurs jouent en l'espÚce un rÎle déterminant.
Mais comment dĂ©finir ces valeurs qui nous portent, nous tirent, constituent finalement les mobiles profonds et souvent secrets de nos actes ? C'est la premiĂšre question que soulĂšvent Ă©videmment Pierre BrĂ©chon et Jean-François Tchernia qui, en guise d'introduction Ă ce numĂ©ro spĂ©cial, expliquent ici ce que sont les enquĂȘtes sur les valeurs des EuropĂ©ens qui forment la substance de ce volume.
Et dĂšs lors que l'on reconnaĂźt que ces valeurs sont motrices, Ă©videmment, l'on cherche Ă les apprĂ©hender au travers de leur Ă©volution, Ă les apprĂ©hender Ă l'aune d'enquĂȘtes rĂ©guliĂšrement rĂ©pĂ©tĂ©es depuis maintenant presque 20 ans. Ăvidemment aussi, on cherche Ă percevoir dans quelle mesure ces valeurs sont partagĂ©es et si elles Ă©voluent vers plus de convergence ou de divergence, notamment au sein d'un espace europĂ©en qui, au-delĂ de son hĂ©ritage culturel commun, entend Ă la fois s'approfondir et s'Ă©largir.
Dans le texte qui suit, les auteurs nous exposent ce qu'ils entendent par le concept de valeur, comment ils comptent les apprĂ©hender au travers d'un systĂšme d'enquĂȘtes dont ils dĂ©crivent les grandes caractĂ©ristiques ; ils exposent le champ desdites enquĂȘtes et mettent en Ă©vidence l'intĂ©rĂȘt tout spĂ©cifique d'un tel travail menĂ© dĂ©sormais sur plus de 30 pays et rĂ©pĂ©tĂ© Ă l'identique Ă intervalles rĂ©guliers, nous fournissant ainsi un matĂ©riau particuliĂšrement prĂ©cieux au profit d'une meilleure connaissance de la dynamique de nos sociĂ©tĂ©s.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : LâEurope victime du passĂ©isme Ă©lectoral Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : DREVET Jean-François, Auteur AnnĂ©e de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 69-74 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 385 (mai 2012) . - pp. 69-74Tags : Partis politiques|Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Ă lâheure oĂč sortira ce numĂ©ro de Futuribles, la campagne des candidats Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle française sera en fin de course, le second tour de scrutin se tenant le 6 mai ; et une seconde campagne, celle des Ă©lections lĂ©gislatives du mois de juin, y succĂ©dera. Il y a peu de chances que la tonalitĂ© de cette seconde campagne diffĂšre substantiellement de la premiĂšre et fournisse aux Ă©lecteurs français un regard objectif sur les opportunitĂ©s, et les contraintes, qui dĂ©coulent de lâappartenance de la France Ă lâUnion europĂ©enne. Car, comme le dĂ©plore ici Jean-François Drevet, tous les partis, de droite comme de gauche, de gouvernement ou situĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s de lâĂ©chiquier politique, ont un discours fonciĂšrement passĂ©iste dans de nombreux domaines en lien avec les politiques communautaires.
Cela rĂ©sulte sans doute dâune pression de lâopinion ; mais cela tĂ©moigne aussi dâune certaine forme de populisme consistant Ă exprimer ce que des Ă©lecteurs souvent mal informĂ©s ont envie dâentendre. Or, comme le rappelle cette tribune, les marges de manĆuvre de la France dans les domaines les plus concernĂ©s (mondialisation, crise de la dette, flux migratoires) sont trĂšs restreintes, et câest mentir aux citoyens que de leur faire croire que les solutions viendront dâune action unilatĂ©rale de la France ou dâun dĂ©sengagement des institutions internationales. Les solutions, bien au contraire, sont Ă chercher dans un renforcement des coopĂ©rations, en particulier europĂ©ennes.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] LâEurope victime du passĂ©isme Ă©lectoral [texte imprimĂ©] / DREVET Jean-François, Auteur . - 2012 . - pp. 69-74.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 385 (mai 2012) . - pp. 69-74Tags : Partis politiques|Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Ă lâheure oĂč sortira ce numĂ©ro de Futuribles, la campagne des candidats Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle française sera en fin de course, le second tour de scrutin se tenant le 6 mai ; et une seconde campagne, celle des Ă©lections lĂ©gislatives du mois de juin, y succĂ©dera. Il y a peu de chances que la tonalitĂ© de cette seconde campagne diffĂšre substantiellement de la premiĂšre et fournisse aux Ă©lecteurs français un regard objectif sur les opportunitĂ©s, et les contraintes, qui dĂ©coulent de lâappartenance de la France Ă lâUnion europĂ©enne. Car, comme le dĂ©plore ici Jean-François Drevet, tous les partis, de droite comme de gauche, de gouvernement ou situĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s de lâĂ©chiquier politique, ont un discours fonciĂšrement passĂ©iste dans de nombreux domaines en lien avec les politiques communautaires.
Cela rĂ©sulte sans doute dâune pression de lâopinion ; mais cela tĂ©moigne aussi dâune certaine forme de populisme consistant Ă exprimer ce que des Ă©lecteurs souvent mal informĂ©s ont envie dâentendre. Or, comme le rappelle cette tribune, les marges de manĆuvre de la France dans les domaines les plus concernĂ©s (mondialisation, crise de la dette, flux migratoires) sont trĂšs restreintes, et câest mentir aux citoyens que de leur faire croire que les solutions viendront dâune action unilatĂ©rale de la France ou dâun dĂ©sengagement des institutions internationales. Les solutions, bien au contraire, sont Ă chercher dans un renforcement des coopĂ©rations, en particulier europĂ©ennes.
En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1602 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les Européens et le travail : un rapport plus personnel / Riffault HélÚne in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : Les Européens et le travail : un rapport plus personnel Type de document : texte imprimé Auteurs : Riffault HélÚne, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 63-80 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 63-80Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs|Travail RĂ©sumĂ© : Alors que l'Europe sociale est en chantier, le programme europĂ©en de recherche sur les valeurs a menĂ© une sĂ©rie d'enquĂȘtes sur les opinions et les attitudes Ă l'Ă©gard du travail au sein des pays de l'Union europĂ©enne (UE) et de cinq pays d'Europe centrale et orientale. Retenant trois critĂšres d'Ă©valuation, HĂ©lĂšne Riffault et Jean-François Tchernia nous prĂ©sentent les rĂ©sultats de leur analyse comparative sur la pĂ©riode 1981-1999.
Tout d'abord, sur le sens donné au travail, les opinions des actifs et des inactifs sont proches avec, toutefois, deux points de divergence : " travailler est un devoir vis-à -vis de la société " et " le travail devrait toujours passer en premier ". Les pays de l'Est sont attachés à une morale traditionnelle du travail alors que les pays de l'UE souhaitent que cette morale de l'effort soit accompagnée d'une réalisation de soi. Une étude du degré de satisfaction, du libre arbitre de chacun et du respect de l'autorité complÚte cette analyse.
Les auteurs évaluent ensuite les jugements sur l'importance du travail dans la vie. Les pays développés mettent le travail en concurrence avec d'autres domaines de la vie, comme les loisirs, et affichent un désir de rééquilibrage entre la part respective du travail et celle du non-travail.
Enfin, les auteurs étudient deux critÚres d'attente à l'égard du travail : les avantages concrets et les possibilités de développement personnel. Ce dernier est en nette augmentation. Sur les avantages concrets, les profils d'évolution varient selon les pays et les catégories sociodémographiques.
Et de conclure qu'un changement trÚs net s'opÚre en Europe. Quand la situation économique et sociale le permet, les Européens investissent le travail comme un domaine d'expression des potentialités de chacun et relativisent les satisfactions matérielles, à condition toutefois que le travail s'accompagne d'avantages concrets attractifs et tangibles.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les Européens et le travail : un rapport plus personnel [texte imprimé] / Riffault HélÚne, Auteur . - 2002 . - pp. 63-80.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 63-80Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs|Travail RĂ©sumĂ© : Alors que l'Europe sociale est en chantier, le programme europĂ©en de recherche sur les valeurs a menĂ© une sĂ©rie d'enquĂȘtes sur les opinions et les attitudes Ă l'Ă©gard du travail au sein des pays de l'Union europĂ©enne (UE) et de cinq pays d'Europe centrale et orientale. Retenant trois critĂšres d'Ă©valuation, HĂ©lĂšne Riffault et Jean-François Tchernia nous prĂ©sentent les rĂ©sultats de leur analyse comparative sur la pĂ©riode 1981-1999.
Tout d'abord, sur le sens donné au travail, les opinions des actifs et des inactifs sont proches avec, toutefois, deux points de divergence : " travailler est un devoir vis-à -vis de la société " et " le travail devrait toujours passer en premier ". Les pays de l'Est sont attachés à une morale traditionnelle du travail alors que les pays de l'UE souhaitent que cette morale de l'effort soit accompagnée d'une réalisation de soi. Une étude du degré de satisfaction, du libre arbitre de chacun et du respect de l'autorité complÚte cette analyse.
Les auteurs évaluent ensuite les jugements sur l'importance du travail dans la vie. Les pays développés mettent le travail en concurrence avec d'autres domaines de la vie, comme les loisirs, et affichent un désir de rééquilibrage entre la part respective du travail et celle du non-travail.
Enfin, les auteurs étudient deux critÚres d'attente à l'égard du travail : les avantages concrets et les possibilités de développement personnel. Ce dernier est en nette augmentation. Sur les avantages concrets, les profils d'évolution varient selon les pays et les catégories sociodémographiques.
Et de conclure qu'un changement trÚs net s'opÚre en Europe. Quand la situation économique et sociale le permet, les Européens investissent le travail comme un domaine d'expression des potentialités de chacun et relativisent les satisfactions matérielles, à condition toutefois que le travail s'accompagne d'avantages concrets attractifs et tangibles.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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[article]
Titre : L'Ă©ventail des normes sociales Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : Schweisguth Ătienne, Auteur AnnĂ©e de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 161-176 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 161-176Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Au cours de la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, nous rappelle Ătienne Schweisguth, toutes les normes sociales exerçant une contrainte sur la libertĂ© individuelle ont Ă©tĂ© peu ou prou contestĂ©es. De fait, les enquĂȘtes Valeurs effectuĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 1990 ont tĂ©moignĂ© d'un recul gĂ©nĂ©ral des valeurs dites traditionnelles, ce dans tous les domaines (moeurs, modes de vie, famille...).
L'enquĂȘte Valeurs 1999 confirme pour partie ce recul du traditionalisme, en particulier en ce qui concerne les moeurs. Ainsi, le refus de l'homosexualitĂ©, de l'euthanasie, du divorce ou de l'avortement, par exemple, continue de reculer en Europe.
NĂ©anmoins, les tendances rĂ©vĂ©lĂ©es par l'enquĂȘte semblent moins tranchĂ©es qu'au dĂ©but de la dĂ©cennie et, aux cĂŽtĂ©s de cette poursuite de l'Ă©volution libĂ©rale, de nouvelles tendances se font jour. En tĂ©moignent, par exemple, le renforcement de l'importance accordĂ©e Ă la fidĂ©litĂ© conjugale et au civisme et, Ă un moindre degrĂ©, les aspirations, dans certains pays comme la France ou le Danemark, Ă un plus grand respect de l'ordre et de l'autoritĂ©. Ici, le renouvellement des gĂ©nĂ©rations n'a pas jouĂ© en faveur d'un libĂ©ralisme accru mais plutĂŽt en faveur d'un retour Ă des valeurs plus traditionnelles.
De fait, il devient nĂ©cessaire, selon Ătienne Schweisguth, d'analyser l'Ă©volution des valeurs secteur par secteur pour ne pas tirer de conclusions trop hĂątives en termes de normes sociales. Selon lui, le libĂ©ralisme progresse s'agissant des libertĂ©s individuelles (choix de vie personnels), tant que cela ne porte pas atteinte au bon fonctionnement de la sociĂ©tĂ© (c'est-Ă -dire aux libertĂ©s des autres).
Partant de lĂ , l'auteur nous livre trois hypothĂšses non exclusives d'Ă©volution des valeurs civiques : dans la premiĂšre, les EuropĂ©ens continueraient sur la voie de l'incivisme, malgrĂ© l'opinion inverse exprimĂ©e ; dans la deuxiĂšme, ils auraient une " double casquette " : vertueux pour condamner les abus, mais plus laxistes quant Ă leurs propres comportements ; dans la troisiĂšme, l'inflexion de tendance observĂ©e en matiĂšre de civisme se confirmerait ultĂ©rieurement.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'Ă©ventail des normes sociales [texte imprimĂ©] / Schweisguth Ătienne, Auteur . - 2002 . - pp. 161-176.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 161-176Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Au cours de la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, nous rappelle Ătienne Schweisguth, toutes les normes sociales exerçant une contrainte sur la libertĂ© individuelle ont Ă©tĂ© peu ou prou contestĂ©es. De fait, les enquĂȘtes Valeurs effectuĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 1990 ont tĂ©moignĂ© d'un recul gĂ©nĂ©ral des valeurs dites traditionnelles, ce dans tous les domaines (moeurs, modes de vie, famille...).
L'enquĂȘte Valeurs 1999 confirme pour partie ce recul du traditionalisme, en particulier en ce qui concerne les moeurs. Ainsi, le refus de l'homosexualitĂ©, de l'euthanasie, du divorce ou de l'avortement, par exemple, continue de reculer en Europe.
NĂ©anmoins, les tendances rĂ©vĂ©lĂ©es par l'enquĂȘte semblent moins tranchĂ©es qu'au dĂ©but de la dĂ©cennie et, aux cĂŽtĂ©s de cette poursuite de l'Ă©volution libĂ©rale, de nouvelles tendances se font jour. En tĂ©moignent, par exemple, le renforcement de l'importance accordĂ©e Ă la fidĂ©litĂ© conjugale et au civisme et, Ă un moindre degrĂ©, les aspirations, dans certains pays comme la France ou le Danemark, Ă un plus grand respect de l'ordre et de l'autoritĂ©. Ici, le renouvellement des gĂ©nĂ©rations n'a pas jouĂ© en faveur d'un libĂ©ralisme accru mais plutĂŽt en faveur d'un retour Ă des valeurs plus traditionnelles.
De fait, il devient nĂ©cessaire, selon Ătienne Schweisguth, d'analyser l'Ă©volution des valeurs secteur par secteur pour ne pas tirer de conclusions trop hĂątives en termes de normes sociales. Selon lui, le libĂ©ralisme progresse s'agissant des libertĂ©s individuelles (choix de vie personnels), tant que cela ne porte pas atteinte au bon fonctionnement de la sociĂ©tĂ© (c'est-Ă -dire aux libertĂ©s des autres).
Partant de là , l'auteur nous livre trois hypothÚses non exclusives d'évolution des valeurs civiques : dans la premiÚre, les Européens continueraient sur la voie de l'incivisme, malgré l'opinion inverse exprimée ; dans la deuxiÚme, ils auraient une " double casquette " : vertueux pour condamner les abus, mais plus laxistes quant à leurs propres comportements ; dans la troisiÚme, l'inflexion de tendance observée en matiÚre de civisme se confirmerait ultérieurement.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Postmatérialisme et structure des opinions sur la famille / HERPIN Nicolas in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : Postmatérialisme et structure des opinions sur la famille Type de document : texte imprimé Auteurs : HERPIN Nicolas, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 41-62 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 41-62Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs|Famille RĂ©sumĂ© : Depuis un quart de siĂšcle, on observe l'amorce d'un dĂ©clin de la famille " nuclĂ©aire " dans les pays europĂ©ens, au profit des familles monoparentales et recomposĂ©es. Qu'en est-il, sur la mĂȘme pĂ©riode, de l'Ă©volution des valeurs familiales ?
C'est ce qu'a analysĂ© Nicolas Herpin, Ă partir de l'Ă©tude des rĂ©sultats de l'enquĂȘte Valeurs, provenant de 11 pays de l'Europe occidentale en 1981, 1990 et 1999.
Cette enquĂȘte lui a ainsi permis de dresser un palmarĂšs europĂ©en d'opinions sur les facteurs de rĂ©ussite du couple. Viennent en tĂȘte les grands principes de la communication interpersonnelle, suivis des activitĂ©s accomplies en couple, des conditions matĂ©rielles et enfin, au bas du palmarĂšs, des opinions sur l'homogamie. Ce schĂ©ma, qu'on peut qualifier de postmatĂ©rialiste, varie peu avec les critĂšres d'Ăąge, de sexe et de niveau socio-Ă©conomique, et rĂ©vĂšle que, hormis l'exception danoise, un large consensus existe au sein des pays concernĂ©s. Quant Ă l'analyse de la structure sociale de l'opinion publique, elle montre que l'autoritĂ© religieuse garde une emprise sur la vie privĂ©e et la cohĂ©sion familiale.
Ensuite, Nicolas Herpin observe les valeurs Ă privilĂ©gier dans l'Ă©ducation familiale. Sur les 11 qualitĂ©s que les parents doivent encourager chez leurs enfants, les plus plĂ©biscitĂ©es sont la tolĂ©rance et le respect des autres, suivis du sens des responsabilitĂ©s puis des bonnes maniĂšres. L'auteur souligne la montĂ©e des valeurs de l'individualisme, poussĂ©e par l'indĂ©pendance Ă©conomique des jeunes. Entre pays, ces classements diffĂšrent plus nettement que les prĂ©cĂ©dents. De mĂȘme, des diffĂ©rences plus nettes ressortent au niveau de la structure de l'opinion publique des diffĂ©rents pays.
Sur ces deux aspects de la vie de famille, l'auteur en arrive à la conclusion qu'ils sont " diversement semblables ". Les valeurs du couple n'ont pas évolué en 20 ans et diffÚrent peu en Europe d'un pays à l'autre, d'autant moins que l'emprise catholique est forte. Quant aux valeurs à transmettre aux enfants, elles ne sont ni aussi stables dans le temps, ni aussi uniformes dans l'espace géographique. Le regroupement des pays est fortement lié au marché national de l'emploi et à la place qu'y occupent les jeunes.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Postmatérialisme et structure des opinions sur la famille [texte imprimé] / HERPIN Nicolas, Auteur . - 2002 . - pp. 41-62.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 41-62Tags : Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs|Famille RĂ©sumĂ© : Depuis un quart de siĂšcle, on observe l'amorce d'un dĂ©clin de la famille " nuclĂ©aire " dans les pays europĂ©ens, au profit des familles monoparentales et recomposĂ©es. Qu'en est-il, sur la mĂȘme pĂ©riode, de l'Ă©volution des valeurs familiales ?
C'est ce qu'a analysĂ© Nicolas Herpin, Ă partir de l'Ă©tude des rĂ©sultats de l'enquĂȘte Valeurs, provenant de 11 pays de l'Europe occidentale en 1981, 1990 et 1999.
Cette enquĂȘte lui a ainsi permis de dresser un palmarĂšs europĂ©en d'opinions sur les facteurs de rĂ©ussite du couple. Viennent en tĂȘte les grands principes de la communication interpersonnelle, suivis des activitĂ©s accomplies en couple, des conditions matĂ©rielles et enfin, au bas du palmarĂšs, des opinions sur l'homogamie. Ce schĂ©ma, qu'on peut qualifier de postmatĂ©rialiste, varie peu avec les critĂšres d'Ăąge, de sexe et de niveau socio-Ă©conomique, et rĂ©vĂšle que, hormis l'exception danoise, un large consensus existe au sein des pays concernĂ©s. Quant Ă l'analyse de la structure sociale de l'opinion publique, elle montre que l'autoritĂ© religieuse garde une emprise sur la vie privĂ©e et la cohĂ©sion familiale.
Ensuite, Nicolas Herpin observe les valeurs Ă privilĂ©gier dans l'Ă©ducation familiale. Sur les 11 qualitĂ©s que les parents doivent encourager chez leurs enfants, les plus plĂ©biscitĂ©es sont la tolĂ©rance et le respect des autres, suivis du sens des responsabilitĂ©s puis des bonnes maniĂšres. L'auteur souligne la montĂ©e des valeurs de l'individualisme, poussĂ©e par l'indĂ©pendance Ă©conomique des jeunes. Entre pays, ces classements diffĂšrent plus nettement que les prĂ©cĂ©dents. De mĂȘme, des diffĂ©rences plus nettes ressortent au niveau de la structure de l'opinion publique des diffĂ©rents pays.
Sur ces deux aspects de la vie de famille, l'auteur en arrive à la conclusion qu'ils sont " diversement semblables ". Les valeurs du couple n'ont pas évolué en 20 ans et diffÚrent peu en Europe d'un pays à l'autre, d'autant moins que l'emprise catholique est forte. Quant aux valeurs à transmettre aux enfants, elles ne sont ni aussi stables dans le temps, ni aussi uniformes dans l'espace géographique. Le regroupement des pays est fortement lié au marché national de l'emploi et à la place qu'y occupent les jeunes.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le sens du travail dans lâUnion europĂ©enne / TCHERNIA Jean-François in Futuribles, 395 (juillet-aoĂ»t 2013)
[article]
Titre : Le sens du travail dans lâUnion europĂ©enne Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : TCHERNIA Jean-François, Auteur AnnĂ©e de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 41-56 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 41-56Tags : Union europĂ©enne | SystĂšme de valeurs | Travail | Loisirs RĂ©sumĂ© : La grave crise Ă©conomique qui affecte lâEurope depuis plus de cinq ans et ses consĂ©quences sur lâemploi ont confirmĂ©, sâil en Ă©tait besoin, lâimportance que revĂȘt aujourdâhui le fait dâavoir un travail, celui-ci Ă©tant Ă la fois une source indispensable de revenu pour la plupart des individus, mais aussi le moyen de sâaffirmer Ă lâĂ©chelle personnelle comme au sein de la sociĂ©tĂ©. La derniĂšre vague de lâenquĂȘte sur les valeurs des EuropĂ©ens, rĂ©alisĂ©e en 2008, alors que la crise venait Ă peine dâĂ©clore en Europe, confirmait dĂ©jĂ ce rĂŽle central du travail dans les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes. Jean-François Tchernia en analyse les rĂ©sultats dans ce domaine, montrant comment se positionnent les EuropĂ©ens Ă lâĂ©gard du travail, dâune part en tant que norme sociale, dâautre part Ă lâĂ©chelle des aspirations personnelles des individus qui exercent une activitĂ©.
Sâagissant des normes sociales, les EuropĂ©ens ont un regard assez traditionnel : le travail est globalement considĂ©rĂ© comme un devoir social et lâoisivetĂ©, mal considĂ©rĂ©e ; il doit permettre lâestime de soi. Concernant les aspirations individuelles, les EuropĂ©ens attendent du travail quâil soit une source de satisfaction personnelle (libertĂ© de dĂ©cision, dĂ©veloppement des compĂ©tences, utilitĂ© socialeâŠ) mais aussi matĂ©rielle (revenu, horaires, vacancesâŠ). Jean-François Tchernia prĂ©cise ici les diffĂ©rences que lâon peut relever selon les pays, ainsi que les corrĂ©lations entre les divers items utilisĂ©s dans lâenquĂȘte Valeurs pour mesurer ces aspects. Dans tous les cas, de fortes divergences nationales existent, qui relativisent ce portrait gĂ©nĂ©ral ; en particulier, les EuropĂ©ens des pays les plus anciennement dĂ©veloppĂ©s tendent Ă privilĂ©gier le rĂŽle du travail dans lâĂ©panouissement personnel, alors que dans les pays les moins dĂ©veloppĂ©s, les aspirations matĂ©rielles comptent davantage. Jean-François Tchernia analyse Ă©galement, en fin dâarticle, lâattitude des EuropĂ©ens Ă lâĂ©gard des loisirs.
[article] Le sens du travail dans lâUnion europĂ©enne [texte imprimĂ©] / TCHERNIA Jean-François, Auteur . - 2014 . - pp. 41-56.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 395 (juillet-aoĂ»t 2013) . - pp. 41-56Tags : Union europĂ©enne | SystĂšme de valeurs | Travail | Loisirs RĂ©sumĂ© : La grave crise Ă©conomique qui affecte lâEurope depuis plus de cinq ans et ses consĂ©quences sur lâemploi ont confirmĂ©, sâil en Ă©tait besoin, lâimportance que revĂȘt aujourdâhui le fait dâavoir un travail, celui-ci Ă©tant Ă la fois une source indispensable de revenu pour la plupart des individus, mais aussi le moyen de sâaffirmer Ă lâĂ©chelle personnelle comme au sein de la sociĂ©tĂ©. La derniĂšre vague de lâenquĂȘte sur les valeurs des EuropĂ©ens, rĂ©alisĂ©e en 2008, alors que la crise venait Ă peine dâĂ©clore en Europe, confirmait dĂ©jĂ ce rĂŽle central du travail dans les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes. Jean-François Tchernia en analyse les rĂ©sultats dans ce domaine, montrant comment se positionnent les EuropĂ©ens Ă lâĂ©gard du travail, dâune part en tant que norme sociale, dâautre part Ă lâĂ©chelle des aspirations personnelles des individus qui exercent une activitĂ©.
Sâagissant des normes sociales, les EuropĂ©ens ont un regard assez traditionnel : le travail est globalement considĂ©rĂ© comme un devoir social et lâoisivetĂ©, mal considĂ©rĂ©e ; il doit permettre lâestime de soi. Concernant les aspirations individuelles, les EuropĂ©ens attendent du travail quâil soit une source de satisfaction personnelle (libertĂ© de dĂ©cision, dĂ©veloppement des compĂ©tences, utilitĂ© socialeâŠ) mais aussi matĂ©rielle (revenu, horaires, vacancesâŠ). Jean-François Tchernia prĂ©cise ici les diffĂ©rences que lâon peut relever selon les pays, ainsi que les corrĂ©lations entre les divers items utilisĂ©s dans lâenquĂȘte Valeurs pour mesurer ces aspects. Dans tous les cas, de fortes divergences nationales existent, qui relativisent ce portrait gĂ©nĂ©ral ; en particulier, les EuropĂ©ens des pays les plus anciennement dĂ©veloppĂ©s tendent Ă privilĂ©gier le rĂŽle du travail dans lâĂ©panouissement personnel, alors que dans les pays les moins dĂ©veloppĂ©s, les aspirations matĂ©rielles comptent davantage. Jean-François Tchernia analyse Ă©galement, en fin dâarticle, lâattitude des EuropĂ©ens Ă lâĂ©gard des loisirs.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1671 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les valeurs économiques des Européens face à la mondialisation / TCHERNIA Jean-François in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : Les valeurs économiques des Européens face à la mondialisation Type de document : texte imprimé Auteurs : TCHERNIA Jean-François, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 81-94 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 81-94Tags : Commerce international|Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Cet article analyse la maniĂšre dont se situent les EuropĂ©ens sur le plan Ă©conomique, Ă partir d'une sĂ©rie de questions, issues de l'enquĂȘte Valeurs, permettant de positionner assez clairement les rĂ©pondants sur un axe vision libĂ©rale versus vision sociale.
Jean-François Tchernia constate d'abord que l'Ă©conomie de marchĂ© (vision libĂ©rale) fait l'objet d'un quasi-consensus en Europe ; de mĂȘme que l'idĂ©e selon laquelle il est important de garantir les besoins de base pour tous (aspect justice sociale).
Outre les diffĂ©rences existant, par exemple, entre pays de l'Union europĂ©enne (plus libĂ©raux) et pays d'Europe centrale et orientale, l'auteur souligne qu'il persiste, au sein mĂȘme de chaque pays, un clivage net - et quasiment inconciliable - entre partisans d'une vision libĂ©rale de l'Ă©conomie et partisans d'une Ă©conomie redistributive.
Globalement, il ressort de l'analyse qu'Ă l'Ă©chelle nationale comme Ă l'Ă©chelle individuelle, c'est la situation au moment de l'enquĂȘte qui influence le positionnement Ă©conomique. Ainsi, en caricaturant, les pays les plus dynamiques Ă©conomiquement sont aussi ceux dont l'opinion se rĂ©vĂšle la plus libĂ©rale ; et les individus les moins bien lotis en termes de revenus ou de perspectives professionnelles sont gĂ©nĂ©ralement les plus prompts Ă encourager une conception redistributive de l'Ă©conomie. Facteurs explicatifs auxquels il convient Ă©galement d'ajouter l'Ăąge, le sexe, l'orientation politique ou encore le niveau d'instruction.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les valeurs Ă©conomiques des EuropĂ©ens face Ă la mondialisation [texte imprimĂ©] / TCHERNIA Jean-François, Auteur . - 2002 . - pp. 81-94.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-aoĂ»t 2002) . - pp. 81-94Tags : Commerce international|Union europĂ©enne|SystĂšme de valeurs RĂ©sumĂ© : Cet article analyse la maniĂšre dont se situent les EuropĂ©ens sur le plan Ă©conomique, Ă partir d'une sĂ©rie de questions, issues de l'enquĂȘte Valeurs, permettant de positionner assez clairement les rĂ©pondants sur un axe vision libĂ©rale versus vision sociale.
Jean-François Tchernia constate d'abord que l'Ă©conomie de marchĂ© (vision libĂ©rale) fait l'objet d'un quasi-consensus en Europe ; de mĂȘme que l'idĂ©e selon laquelle il est important de garantir les besoins de base pour tous (aspect justice sociale).
Outre les diffĂ©rences existant, par exemple, entre pays de l'Union europĂ©enne (plus libĂ©raux) et pays d'Europe centrale et orientale, l'auteur souligne qu'il persiste, au sein mĂȘme de chaque pays, un clivage net - et quasiment inconciliable - entre partisans d'une vision libĂ©rale de l'Ă©conomie et partisans d'une Ă©conomie redistributive.
Globalement, il ressort de l'analyse qu'Ă l'Ă©chelle nationale comme Ă l'Ă©chelle individuelle, c'est la situation au moment de l'enquĂȘte qui influence le positionnement Ă©conomique. Ainsi, en caricaturant, les pays les plus dynamiques Ă©conomiquement sont aussi ceux dont l'opinion se rĂ©vĂšle la plus libĂ©rale ; et les individus les moins bien lotis en termes de revenus ou de perspectives professionnelles sont gĂ©nĂ©ralement les plus prompts Ă encourager une conception redistributive de l'Ă©conomie. Facteurs explicatifs auxquels il convient Ă©galement d'ajouter l'Ăąge, le sexe, l'orientation politique ou encore le niveau d'instruction.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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