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287 résultat(s) recherche sur le tag 'Commerce international|Union européenne|Système de valeurs'
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Les valeurs économiques des Européens face à la mondialisation / TCHERNIA Jean-François in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : Les valeurs économiques des Européens face à la mondialisation Type de document : texte imprimé Auteurs : TCHERNIA Jean-François, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 81-94 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 81-94Tags : Commerce international|Union européenne|Système de valeurs Résumé : Cet article analyse la manière dont se situent les Européens sur le plan économique, à partir d'une série de questions, issues de l'enquête Valeurs, permettant de positionner assez clairement les répondants sur un axe vision libérale versus vision sociale.
Jean-François Tchernia constate d'abord que l'économie de marché (vision libérale) fait l'objet d'un quasi-consensus en Europe ; de même que l'idée selon laquelle il est important de garantir les besoins de base pour tous (aspect justice sociale).
Outre les différences existant, par exemple, entre pays de l'Union européenne (plus libéraux) et pays d'Europe centrale et orientale, l'auteur souligne qu'il persiste, au sein même de chaque pays, un clivage net - et quasiment inconciliable - entre partisans d'une vision libérale de l'économie et partisans d'une économie redistributive.
Globalement, il ressort de l'analyse qu'à l'échelle nationale comme à l'échelle individuelle, c'est la situation au moment de l'enquête qui influence le positionnement économique. Ainsi, en caricaturant, les pays les plus dynamiques économiquement sont aussi ceux dont l'opinion se révèle la plus libérale ; et les individus les moins bien lotis en termes de revenus ou de perspectives professionnelles sont généralement les plus prompts à encourager une conception redistributive de l'économie. Facteurs explicatifs auxquels il convient également d'ajouter l'âge, le sexe, l'orientation politique ou encore le niveau d'instruction.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les valeurs économiques des Européens face à la mondialisation [texte imprimé] / TCHERNIA Jean-François, Auteur . - 2002 . - pp. 81-94.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 81-94Tags : Commerce international|Union européenne|Système de valeurs Résumé : Cet article analyse la manière dont se situent les Européens sur le plan économique, à partir d'une série de questions, issues de l'enquête Valeurs, permettant de positionner assez clairement les répondants sur un axe vision libérale versus vision sociale.
Jean-François Tchernia constate d'abord que l'économie de marché (vision libérale) fait l'objet d'un quasi-consensus en Europe ; de même que l'idée selon laquelle il est important de garantir les besoins de base pour tous (aspect justice sociale).
Outre les différences existant, par exemple, entre pays de l'Union européenne (plus libéraux) et pays d'Europe centrale et orientale, l'auteur souligne qu'il persiste, au sein même de chaque pays, un clivage net - et quasiment inconciliable - entre partisans d'une vision libérale de l'économie et partisans d'une économie redistributive.
Globalement, il ressort de l'analyse qu'à l'échelle nationale comme à l'échelle individuelle, c'est la situation au moment de l'enquête qui influence le positionnement économique. Ainsi, en caricaturant, les pays les plus dynamiques économiquement sont aussi ceux dont l'opinion se révèle la plus libérale ; et les individus les moins bien lotis en termes de revenus ou de perspectives professionnelles sont généralement les plus prompts à encourager une conception redistributive de l'économie. Facteurs explicatifs auxquels il convient également d'ajouter l'âge, le sexe, l'orientation politique ou encore le niveau d'instruction.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
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Titre : Les dimensions de la confiance Type de document : texte imprimé Auteurs : GALLAND Olivier, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 15-40 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 15-40Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : La confiance interpersonnelle, qui caractérise toute vie sociale, qu'elle soit publique ou privée, évolue différemment dans les pays européens. Ces évolutions, mesurées sur la période 1981-1999 par les enquêtes Valeurs, ont été analysées et sont présentées par Olivier Galland.
L'auteur commence par isoler plusieurs facteurs qui interagissent sur le niveau de confiance : la tolérance, la permissivité, l'altruisme, la sélectivité sociale et la confiance dans les institutions. Il ressort de cette première étude que les pays de l'Est sont les plus sélectifs, et les pays nordiques les plus permissifs et les plus confiants. Si le sentiment d'appartenance collective est peu différencié par pays, la confiance, la sélectivité et la permissivité varient fortement d'un pays à l'autre. Deux pays se distinguent : l'Irlande par un haut niveau de rigueur morale et d'intégration sociale, et la France, permissive par un niveau de confiance particulièrement bas.
Autre constat vérifié par l'enquête : la relation entre le niveau de confiance dans un pays donné et l'engagement associatif de ses habitants ; alors que celle entre la confiance et la sociabilité n'est pas systématique. Pour exemple, la France a un faible niveau de confiance et d'engagement associatif, mais une intense sociabilité amicale.
Ensuite, après avoir ordonné et mesuré les comportements de tolérance, d'altruisme et d'intégration sociale, Olivier Galland propose une typologie des Européens qui se présente comme suit : les " modernes intégrés " des pays nordiques, en haut de la hiérarchie sociale, protestants à forte " culture civique " ; les " hyperpermissifs ", toujours des pays du Nord, mais aussi d'Autriche et d'Espagne, âgés de 30 à 49 ans, politiquement à gauche, sans religion et postmatérialistes ; les " individualistes permissifs " des pays méditerranéens et catholiques, surreprésentés en France, marqués par les valeurs traditionnelles ; les " traditionalistes intégrés ", du centre-sud européen, âgés, d'origine rurale, engagés dans la vie familiale, croyants et de droite ; enfin, les " traditionalistes peu intégrés ", peu marqués idéologiquement et politiquement, à l'image des petits entrepreneurs italiens.
Et l'auteur de conclure que la confiance se développe avec la permissivité. Toutefois, souligne-t-il, cette ouverture est sélective et peut se combiner, notamment chez les jeunes, à un affaiblissement de l'intégration sociale. L'effondrement de l'encadrement moral par la religion facilite le libre choix des valeurs morales, mais aussi celui des appartenances et des fréquentations.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les dimensions de la confiance [texte imprimé] / GALLAND Olivier, Auteur . - 2002 . - pp. 15-40.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 15-40Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : La confiance interpersonnelle, qui caractérise toute vie sociale, qu'elle soit publique ou privée, évolue différemment dans les pays européens. Ces évolutions, mesurées sur la période 1981-1999 par les enquêtes Valeurs, ont été analysées et sont présentées par Olivier Galland.
L'auteur commence par isoler plusieurs facteurs qui interagissent sur le niveau de confiance : la tolérance, la permissivité, l'altruisme, la sélectivité sociale et la confiance dans les institutions. Il ressort de cette première étude que les pays de l'Est sont les plus sélectifs, et les pays nordiques les plus permissifs et les plus confiants. Si le sentiment d'appartenance collective est peu différencié par pays, la confiance, la sélectivité et la permissivité varient fortement d'un pays à l'autre. Deux pays se distinguent : l'Irlande par un haut niveau de rigueur morale et d'intégration sociale, et la France, permissive par un niveau de confiance particulièrement bas.
Autre constat vérifié par l'enquête : la relation entre le niveau de confiance dans un pays donné et l'engagement associatif de ses habitants ; alors que celle entre la confiance et la sociabilité n'est pas systématique. Pour exemple, la France a un faible niveau de confiance et d'engagement associatif, mais une intense sociabilité amicale.
Ensuite, après avoir ordonné et mesuré les comportements de tolérance, d'altruisme et d'intégration sociale, Olivier Galland propose une typologie des Européens qui se présente comme suit : les " modernes intégrés " des pays nordiques, en haut de la hiérarchie sociale, protestants à forte " culture civique " ; les " hyperpermissifs ", toujours des pays du Nord, mais aussi d'Autriche et d'Espagne, âgés de 30 à 49 ans, politiquement à gauche, sans religion et postmatérialistes ; les " individualistes permissifs " des pays méditerranéens et catholiques, surreprésentés en France, marqués par les valeurs traditionnelles ; les " traditionalistes intégrés ", du centre-sud européen, âgés, d'origine rurale, engagés dans la vie familiale, croyants et de droite ; enfin, les " traditionalistes peu intégrés ", peu marqués idéologiquement et politiquement, à l'image des petits entrepreneurs italiens.
Et l'auteur de conclure que la confiance se développe avec la permissivité. Toutefois, souligne-t-il, cette ouverture est sélective et peut se combiner, notamment chez les jeunes, à un affaiblissement de l'intégration sociale. L'effondrement de l'encadrement moral par la religion facilite le libre choix des valeurs morales, mais aussi celui des appartenances et des fréquentations.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle / BRÉCHON Pierre in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle Type de document : texte imprimé Auteurs : BRÉCHON Pierre, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 177-186 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 177-186Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : L'exposé de l'évolution des valeurs par grands domaines, dicté par un souci de simplicité, ne doit pas donner à penser que les systèmes des valeurs des Européens sont éclatés, soulignent Pierre Bréchon, Olivier Galland et Jean-François Tchernia. Une lecture transversale de ces enquêtes sur les valeurs témoigne notamment de deux tendances majeures qu'ils exposent ici :
- La première est la montée du postmatérialisme qui, une fois satisfaits les besoins matériels et de sécurité, se traduit par une remise en cause des formes traditionnelles de la morale et une valorisation forte des aspirations telles que l'expression de soi ou la participation sociale.
Cette tendance était très nette à l'époque des Trente Glorieuses. Elle persiste en dépit de la moindre croissance économique. Plutôt que s'opposer, ces aspirations apparaissent complémentaires : nos contemporains aspirent, en d'autres termes, à la fois à la satisfaction de leurs besoins matériels et à celle de leurs aspirations postmatérialistes.
- La deuxième tendance est l'individualisation comme revendication des individus à décider par eux-mêmes de ce qui est bon ou mauvais, plutôt qu'à voir leur conduite et leurs opinions dictées par un ordre supérieur, souvent de nature religieuse.
Cette individualisation des moeurs est une tendance fort ancienne. Elle se différencie toutefois de l'individualisme qui signifierait que l'individu se sent libéré de toute attache, norme ou contrainte sociale, et donc ne ressentirait aucun sentiment d'appartenance à une collectivité. Certes, l'individualisme existe, soulignent les auteurs, bien qu'à des degrés différents suivant que l'on se situe dans des pays de tradition catholique ou protestante, mais il dépend assez largement du sentiment plus ou moins aigu d'appartenance à une communauté qui, tout naturellement, exige un minimum de règles de conduite collectives, voire la reconnaissance d'un " bien public " supérieur aux consciences individuelles.
Toutefois, remarquent les auteurs, d'importantes différences (voire divergences) apparaissent au sein de l'espace européen qui se révèlent fortement liées à l'influence toute différente des traditions catholique et protestante. Il en est de même, du reste, des évolutions observées dans les pays de l'Est européen.
Enfin, concluent-ils, " il existe une dynamique propre à chaque culture nationale ", voire infranationale, bien que, là encore, les pays se distinguent les uns des autres par leur caractère plus ou moins homogène ou hétérogène. En somme, après avoir brièvement analysé la dynamique sociale propre à certains pays caractéristiques, les auteurs concluent, sans sombrer dans le déterminisme, que des différences persistent, fortement marquées par l'histoire longue ; ce qui n'empêche pas les valeurs d'évoluer et, certes à pas lents, de se recomposer.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La dynamique des valeurs en Europe. Dimensions spatiale et temporelle [texte imprimé] / BRÉCHON Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 177-186.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 177-186Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : L'exposé de l'évolution des valeurs par grands domaines, dicté par un souci de simplicité, ne doit pas donner à penser que les systèmes des valeurs des Européens sont éclatés, soulignent Pierre Bréchon, Olivier Galland et Jean-François Tchernia. Une lecture transversale de ces enquêtes sur les valeurs témoigne notamment de deux tendances majeures qu'ils exposent ici :
- La première est la montée du postmatérialisme qui, une fois satisfaits les besoins matériels et de sécurité, se traduit par une remise en cause des formes traditionnelles de la morale et une valorisation forte des aspirations telles que l'expression de soi ou la participation sociale.
Cette tendance était très nette à l'époque des Trente Glorieuses. Elle persiste en dépit de la moindre croissance économique. Plutôt que s'opposer, ces aspirations apparaissent complémentaires : nos contemporains aspirent, en d'autres termes, à la fois à la satisfaction de leurs besoins matériels et à celle de leurs aspirations postmatérialistes.
- La deuxième tendance est l'individualisation comme revendication des individus à décider par eux-mêmes de ce qui est bon ou mauvais, plutôt qu'à voir leur conduite et leurs opinions dictées par un ordre supérieur, souvent de nature religieuse.
Cette individualisation des moeurs est une tendance fort ancienne. Elle se différencie toutefois de l'individualisme qui signifierait que l'individu se sent libéré de toute attache, norme ou contrainte sociale, et donc ne ressentirait aucun sentiment d'appartenance à une collectivité. Certes, l'individualisme existe, soulignent les auteurs, bien qu'à des degrés différents suivant que l'on se situe dans des pays de tradition catholique ou protestante, mais il dépend assez largement du sentiment plus ou moins aigu d'appartenance à une communauté qui, tout naturellement, exige un minimum de règles de conduite collectives, voire la reconnaissance d'un " bien public " supérieur aux consciences individuelles.
Toutefois, remarquent les auteurs, d'importantes différences (voire divergences) apparaissent au sein de l'espace européen qui se révèlent fortement liées à l'influence toute différente des traditions catholique et protestante. Il en est de même, du reste, des évolutions observées dans les pays de l'Est européen.
Enfin, concluent-ils, " il existe une dynamique propre à chaque culture nationale ", voire infranationale, bien que, là encore, les pays se distinguent les uns des autres par leur caractère plus ou moins homogène ou hétérogène. En somme, après avoir brièvement analysé la dynamique sociale propre à certains pays caractéristiques, les auteurs concluent, sans sombrer dans le déterminisme, que des différences persistent, fortement marquées par l'histoire longue ; ce qui n'empêche pas les valeurs d'évoluer et, certes à pas lents, de se recomposer.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Titre : Les enquêtes sur les valeurs des européens Type de document : texte imprimé Auteurs : BRÉCHON Pierre, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 5-14 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 5-14Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : Pourquoi sommes-nous enclins à penser comme ceci, à agir comme cela, à opter pour telle chose plutôt que pour telle autre ? Sans doute serait-il naïf d'imaginer qu'il n'y ait qu'une cause mais, inversement, absurde de ne pas reconnaître que nos valeurs jouent en l'espèce un rôle déterminant.
Mais comment définir ces valeurs qui nous portent, nous tirent, constituent finalement les mobiles profonds et souvent secrets de nos actes ? C'est la première question que soulèvent évidemment Pierre Bréchon et Jean-François Tchernia qui, en guise d'introduction à ce numéro spécial, expliquent ici ce que sont les enquêtes sur les valeurs des Européens qui forment la substance de ce volume.
Et dès lors que l'on reconnaît que ces valeurs sont motrices, évidemment, l'on cherche à les appréhender au travers de leur évolution, à les appréhender à l'aune d'enquêtes régulièrement répétées depuis maintenant presque 20 ans. Évidemment aussi, on cherche à percevoir dans quelle mesure ces valeurs sont partagées et si elles évoluent vers plus de convergence ou de divergence, notamment au sein d'un espace européen qui, au-delà de son héritage culturel commun, entend à la fois s'approfondir et s'élargir.
Dans le texte qui suit, les auteurs nous exposent ce qu'ils entendent par le concept de valeur, comment ils comptent les appréhender au travers d'un système d'enquêtes dont ils décrivent les grandes caractéristiques ; ils exposent le champ desdites enquêtes et mettent en évidence l'intérêt tout spécifique d'un tel travail mené désormais sur plus de 30 pays et répété à l'identique à intervalles réguliers, nous fournissant ainsi un matériau particulièrement précieux au profit d'une meilleure connaissance de la dynamique de nos sociétés.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les enquêtes sur les valeurs des européens [texte imprimé] / BRÉCHON Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 5-14.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 5-14Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : Pourquoi sommes-nous enclins à penser comme ceci, à agir comme cela, à opter pour telle chose plutôt que pour telle autre ? Sans doute serait-il naïf d'imaginer qu'il n'y ait qu'une cause mais, inversement, absurde de ne pas reconnaître que nos valeurs jouent en l'espèce un rôle déterminant.
Mais comment définir ces valeurs qui nous portent, nous tirent, constituent finalement les mobiles profonds et souvent secrets de nos actes ? C'est la première question que soulèvent évidemment Pierre Bréchon et Jean-François Tchernia qui, en guise d'introduction à ce numéro spécial, expliquent ici ce que sont les enquêtes sur les valeurs des Européens qui forment la substance de ce volume.
Et dès lors que l'on reconnaît que ces valeurs sont motrices, évidemment, l'on cherche à les appréhender au travers de leur évolution, à les appréhender à l'aune d'enquêtes régulièrement répétées depuis maintenant presque 20 ans. Évidemment aussi, on cherche à percevoir dans quelle mesure ces valeurs sont partagées et si elles évoluent vers plus de convergence ou de divergence, notamment au sein d'un espace européen qui, au-delà de son héritage culturel commun, entend à la fois s'approfondir et s'élargir.
Dans le texte qui suit, les auteurs nous exposent ce qu'ils entendent par le concept de valeur, comment ils comptent les appréhender au travers d'un système d'enquêtes dont ils décrivent les grandes caractéristiques ; ils exposent le champ desdites enquêtes et mettent en évidence l'intérêt tout spécifique d'un tel travail mené désormais sur plus de 30 pays et répété à l'identique à intervalles réguliers, nous fournissant ainsi un matériau particulièrement précieux au profit d'une meilleure connaissance de la dynamique de nos sociétés.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'Europe face au changement climatique. Pour une régulation commerciale " climat-compatible " / ABBAS Mehdi in Futuribles, 349 (février 2009)
[article]
Titre : L'Europe face au changement climatique. Pour une régulation commerciale " climat-compatible " Type de document : texte imprimé Auteurs : ABBAS Mehdi, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 53-68 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 349 (février 2009) . - pp. 53-68Tags : Commerce international|Coopération internationale|Union européenne Résumé : Dans la foulée de la signature du protocole de Kyoto en 1997, la lutte contre le changement climatique s'est peu à peu imposée sur l'agenda politique de la plupart des pays européens, l'Union européenne s'étant fixé des objectifs précis en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Cependant, le protocole de Kyoto n'a pas été ratifié par tous les pays signataires et certains, en particulier les États-Unis, n'affichent pas le même volontarisme en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Conséquence : les producteurs des pays volontaristes en la matière doivent respecter des contraintes environnementales plus strictes que leurs homologues de pays non volontaristes, ce qui peut peser sur leur compétitivité.
De fait, l'application des règles internationales relatives au changement climatique ne peut être totalement dissociée du régime général de régulation des échanges internationaux par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Comme le montre ici Mehdi Abbas, il est essentiel de réfléchir à une régulation des échanges qui soit compatible avec le climat (" climat-compatible "). Selon lui, l'idée d'une taxe carbone étant peu envisageable (comme les autres options fiscales) dans le cadre multilatéral, l'Union européenne dispose de quatre stratégies possibles pour l'élaboration d'une régulation commerciale climat-compatible : la libéralisation commerciale comme incitation à la lutte contre le changement climatique, la rénovation d'accords existants ou la négociation de nouveaux accords, la dérogation à la norme multilatérale, ou enfin la mise en place d'une gouvernance combinée OMC / convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L'auteur présente ces différentes options, leurs points forts et leurs faiblesses, et la position européenne à leur égard.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'Europe face au changement climatique. Pour une régulation commerciale " climat-compatible " [texte imprimé] / ABBAS Mehdi, Auteur . - 2009 . - pp. 53-68.
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in Futuribles > 349 (février 2009) . - pp. 53-68Tags : Commerce international|Coopération internationale|Union européenne Résumé : Dans la foulée de la signature du protocole de Kyoto en 1997, la lutte contre le changement climatique s'est peu à peu imposée sur l'agenda politique de la plupart des pays européens, l'Union européenne s'étant fixé des objectifs précis en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Cependant, le protocole de Kyoto n'a pas été ratifié par tous les pays signataires et certains, en particulier les États-Unis, n'affichent pas le même volontarisme en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Conséquence : les producteurs des pays volontaristes en la matière doivent respecter des contraintes environnementales plus strictes que leurs homologues de pays non volontaristes, ce qui peut peser sur leur compétitivité.
De fait, l'application des règles internationales relatives au changement climatique ne peut être totalement dissociée du régime général de régulation des échanges internationaux par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Comme le montre ici Mehdi Abbas, il est essentiel de réfléchir à une régulation des échanges qui soit compatible avec le climat (" climat-compatible "). Selon lui, l'idée d'une taxe carbone étant peu envisageable (comme les autres options fiscales) dans le cadre multilatéral, l'Union européenne dispose de quatre stratégies possibles pour l'élaboration d'une régulation commerciale climat-compatible : la libéralisation commerciale comme incitation à la lutte contre le changement climatique, la rénovation d'accords existants ou la négociation de nouveaux accords, la dérogation à la norme multilatérale, ou enfin la mise en place d'une gouvernance combinée OMC / convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L'auteur présente ces différentes options, leurs points forts et leurs faiblesses, et la position européenne à leur égard.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1358 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L’Europe victime du passéisme électoral Type de document : texte imprimé Auteurs : DREVET Jean-François, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 69-74 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 385 (mai 2012) . - pp. 69-74Tags : Partis politiques|Union européenne|Système de valeurs Résumé : À l’heure où sortira ce numéro de Futuribles, la campagne des candidats à l’élection présidentielle française sera en fin de course, le second tour de scrutin se tenant le 6 mai ; et une seconde campagne, celle des élections législatives du mois de juin, y succédera. Il y a peu de chances que la tonalité de cette seconde campagne diffère substantiellement de la première et fournisse aux électeurs français un regard objectif sur les opportunités, et les contraintes, qui découlent de l’appartenance de la France à l’Union européenne. Car, comme le déplore ici Jean-François Drevet, tous les partis, de droite comme de gauche, de gouvernement ou situés aux extrémités de l’échiquier politique, ont un discours foncièrement passéiste dans de nombreux domaines en lien avec les politiques communautaires.
Cela résulte sans doute d’une pression de l’opinion ; mais cela témoigne aussi d’une certaine forme de populisme consistant à exprimer ce que des électeurs souvent mal informés ont envie d’entendre. Or, comme le rappelle cette tribune, les marges de manœuvre de la France dans les domaines les plus concernés (mondialisation, crise de la dette, flux migratoires) sont très restreintes, et c’est mentir aux citoyens que de leur faire croire que les solutions viendront d’une action unilatérale de la France ou d’un désengagement des institutions internationales. Les solutions, bien au contraire, sont à chercher dans un renforcement des coopérations, en particulier européennes.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’Europe victime du passéisme électoral [texte imprimé] / DREVET Jean-François, Auteur . - 2012 . - pp. 69-74.
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in Futuribles > 385 (mai 2012) . - pp. 69-74Tags : Partis politiques|Union européenne|Système de valeurs Résumé : À l’heure où sortira ce numéro de Futuribles, la campagne des candidats à l’élection présidentielle française sera en fin de course, le second tour de scrutin se tenant le 6 mai ; et une seconde campagne, celle des élections législatives du mois de juin, y succédera. Il y a peu de chances que la tonalité de cette seconde campagne diffère substantiellement de la première et fournisse aux électeurs français un regard objectif sur les opportunités, et les contraintes, qui découlent de l’appartenance de la France à l’Union européenne. Car, comme le déplore ici Jean-François Drevet, tous les partis, de droite comme de gauche, de gouvernement ou situés aux extrémités de l’échiquier politique, ont un discours foncièrement passéiste dans de nombreux domaines en lien avec les politiques communautaires.
Cela résulte sans doute d’une pression de l’opinion ; mais cela témoigne aussi d’une certaine forme de populisme consistant à exprimer ce que des électeurs souvent mal informés ont envie d’entendre. Or, comme le rappelle cette tribune, les marges de manœuvre de la France dans les domaines les plus concernés (mondialisation, crise de la dette, flux migratoires) sont très restreintes, et c’est mentir aux citoyens que de leur faire croire que les solutions viendront d’une action unilatérale de la France ou d’un désengagement des institutions internationales. Les solutions, bien au contraire, sont à chercher dans un renforcement des coopérations, en particulier européennes.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1602 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les Européens et le travail : un rapport plus personnel / Riffault Hélène in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : Les Européens et le travail : un rapport plus personnel Type de document : texte imprimé Auteurs : Riffault Hélène, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 63-80 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 63-80Tags : Union européenne|Système de valeurs|Travail Résumé : Alors que l'Europe sociale est en chantier, le programme européen de recherche sur les valeurs a mené une série d'enquêtes sur les opinions et les attitudes à l'égard du travail au sein des pays de l'Union européenne (UE) et de cinq pays d'Europe centrale et orientale. Retenant trois critères d'évaluation, Hélène Riffault et Jean-François Tchernia nous présentent les résultats de leur analyse comparative sur la période 1981-1999.
Tout d'abord, sur le sens donné au travail, les opinions des actifs et des inactifs sont proches avec, toutefois, deux points de divergence : " travailler est un devoir vis-à-vis de la société " et " le travail devrait toujours passer en premier ". Les pays de l'Est sont attachés à une morale traditionnelle du travail alors que les pays de l'UE souhaitent que cette morale de l'effort soit accompagnée d'une réalisation de soi. Une étude du degré de satisfaction, du libre arbitre de chacun et du respect de l'autorité complète cette analyse.
Les auteurs évaluent ensuite les jugements sur l'importance du travail dans la vie. Les pays développés mettent le travail en concurrence avec d'autres domaines de la vie, comme les loisirs, et affichent un désir de rééquilibrage entre la part respective du travail et celle du non-travail.
Enfin, les auteurs étudient deux critères d'attente à l'égard du travail : les avantages concrets et les possibilités de développement personnel. Ce dernier est en nette augmentation. Sur les avantages concrets, les profils d'évolution varient selon les pays et les catégories sociodémographiques.
Et de conclure qu'un changement très net s'opère en Europe. Quand la situation économique et sociale le permet, les Européens investissent le travail comme un domaine d'expression des potentialités de chacun et relativisent les satisfactions matérielles, à condition toutefois que le travail s'accompagne d'avantages concrets attractifs et tangibles.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les Européens et le travail : un rapport plus personnel [texte imprimé] / Riffault Hélène, Auteur . - 2002 . - pp. 63-80.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 63-80Tags : Union européenne|Système de valeurs|Travail Résumé : Alors que l'Europe sociale est en chantier, le programme européen de recherche sur les valeurs a mené une série d'enquêtes sur les opinions et les attitudes à l'égard du travail au sein des pays de l'Union européenne (UE) et de cinq pays d'Europe centrale et orientale. Retenant trois critères d'évaluation, Hélène Riffault et Jean-François Tchernia nous présentent les résultats de leur analyse comparative sur la période 1981-1999.
Tout d'abord, sur le sens donné au travail, les opinions des actifs et des inactifs sont proches avec, toutefois, deux points de divergence : " travailler est un devoir vis-à-vis de la société " et " le travail devrait toujours passer en premier ". Les pays de l'Est sont attachés à une morale traditionnelle du travail alors que les pays de l'UE souhaitent que cette morale de l'effort soit accompagnée d'une réalisation de soi. Une étude du degré de satisfaction, du libre arbitre de chacun et du respect de l'autorité complète cette analyse.
Les auteurs évaluent ensuite les jugements sur l'importance du travail dans la vie. Les pays développés mettent le travail en concurrence avec d'autres domaines de la vie, comme les loisirs, et affichent un désir de rééquilibrage entre la part respective du travail et celle du non-travail.
Enfin, les auteurs étudient deux critères d'attente à l'égard du travail : les avantages concrets et les possibilités de développement personnel. Ce dernier est en nette augmentation. Sur les avantages concrets, les profils d'évolution varient selon les pays et les catégories sociodémographiques.
Et de conclure qu'un changement très net s'opère en Europe. Quand la situation économique et sociale le permet, les Européens investissent le travail comme un domaine d'expression des potentialités de chacun et relativisent les satisfactions matérielles, à condition toutefois que le travail s'accompagne d'avantages concrets attractifs et tangibles.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'éventail des normes sociales Type de document : texte imprimé Auteurs : Schweisguth Étienne, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 161-176 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 161-176Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, nous rappelle Étienne Schweisguth, toutes les normes sociales exerçant une contrainte sur la liberté individuelle ont été peu ou prou contestées. De fait, les enquêtes Valeurs effectuées au début des années 1990 ont témoigné d'un recul général des valeurs dites traditionnelles, ce dans tous les domaines (moeurs, modes de vie, famille...).
L'enquête Valeurs 1999 confirme pour partie ce recul du traditionalisme, en particulier en ce qui concerne les moeurs. Ainsi, le refus de l'homosexualité, de l'euthanasie, du divorce ou de l'avortement, par exemple, continue de reculer en Europe.
Néanmoins, les tendances révélées par l'enquête semblent moins tranchées qu'au début de la décennie et, aux côtés de cette poursuite de l'évolution libérale, de nouvelles tendances se font jour. En témoignent, par exemple, le renforcement de l'importance accordée à la fidélité conjugale et au civisme et, à un moindre degré, les aspirations, dans certains pays comme la France ou le Danemark, à un plus grand respect de l'ordre et de l'autorité. Ici, le renouvellement des générations n'a pas joué en faveur d'un libéralisme accru mais plutôt en faveur d'un retour à des valeurs plus traditionnelles.
De fait, il devient nécessaire, selon Étienne Schweisguth, d'analyser l'évolution des valeurs secteur par secteur pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives en termes de normes sociales. Selon lui, le libéralisme progresse s'agissant des libertés individuelles (choix de vie personnels), tant que cela ne porte pas atteinte au bon fonctionnement de la société (c'est-à-dire aux libertés des autres).
Partant de là, l'auteur nous livre trois hypothèses non exclusives d'évolution des valeurs civiques : dans la première, les Européens continueraient sur la voie de l'incivisme, malgré l'opinion inverse exprimée ; dans la deuxième, ils auraient une " double casquette " : vertueux pour condamner les abus, mais plus laxistes quant à leurs propres comportements ; dans la troisième, l'inflexion de tendance observée en matière de civisme se confirmerait ultérieurement.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'éventail des normes sociales [texte imprimé] / Schweisguth Étienne, Auteur . - 2002 . - pp. 161-176.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 161-176Tags : Union européenne|Système de valeurs Résumé : Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, nous rappelle Étienne Schweisguth, toutes les normes sociales exerçant une contrainte sur la liberté individuelle ont été peu ou prou contestées. De fait, les enquêtes Valeurs effectuées au début des années 1990 ont témoigné d'un recul général des valeurs dites traditionnelles, ce dans tous les domaines (moeurs, modes de vie, famille...).
L'enquête Valeurs 1999 confirme pour partie ce recul du traditionalisme, en particulier en ce qui concerne les moeurs. Ainsi, le refus de l'homosexualité, de l'euthanasie, du divorce ou de l'avortement, par exemple, continue de reculer en Europe.
Néanmoins, les tendances révélées par l'enquête semblent moins tranchées qu'au début de la décennie et, aux côtés de cette poursuite de l'évolution libérale, de nouvelles tendances se font jour. En témoignent, par exemple, le renforcement de l'importance accordée à la fidélité conjugale et au civisme et, à un moindre degré, les aspirations, dans certains pays comme la France ou le Danemark, à un plus grand respect de l'ordre et de l'autorité. Ici, le renouvellement des générations n'a pas joué en faveur d'un libéralisme accru mais plutôt en faveur d'un retour à des valeurs plus traditionnelles.
De fait, il devient nécessaire, selon Étienne Schweisguth, d'analyser l'évolution des valeurs secteur par secteur pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives en termes de normes sociales. Selon lui, le libéralisme progresse s'agissant des libertés individuelles (choix de vie personnels), tant que cela ne porte pas atteinte au bon fonctionnement de la société (c'est-à-dire aux libertés des autres).
Partant de là, l'auteur nous livre trois hypothèses non exclusives d'évolution des valeurs civiques : dans la première, les Européens continueraient sur la voie de l'incivisme, malgré l'opinion inverse exprimée ; dans la deuxième, ils auraient une " double casquette " : vertueux pour condamner les abus, mais plus laxistes quant à leurs propres comportements ; dans la troisième, l'inflexion de tendance observée en matière de civisme se confirmerait ultérieurement.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Postmatérialisme et structure des opinions sur la famille / HERPIN Nicolas in Futuribles, 277 (juillet-août 2002)
[article]
Titre : Postmatérialisme et structure des opinions sur la famille Type de document : texte imprimé Auteurs : HERPIN Nicolas, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 41-62 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 41-62Tags : Union européenne|Système de valeurs|Famille Résumé : Depuis un quart de siècle, on observe l'amorce d'un déclin de la famille " nucléaire " dans les pays européens, au profit des familles monoparentales et recomposées. Qu'en est-il, sur la même période, de l'évolution des valeurs familiales ?
C'est ce qu'a analysé Nicolas Herpin, à partir de l'étude des résultats de l'enquête Valeurs, provenant de 11 pays de l'Europe occidentale en 1981, 1990 et 1999.
Cette enquête lui a ainsi permis de dresser un palmarès européen d'opinions sur les facteurs de réussite du couple. Viennent en tête les grands principes de la communication interpersonnelle, suivis des activités accomplies en couple, des conditions matérielles et enfin, au bas du palmarès, des opinions sur l'homogamie. Ce schéma, qu'on peut qualifier de postmatérialiste, varie peu avec les critères d'âge, de sexe et de niveau socio-économique, et révèle que, hormis l'exception danoise, un large consensus existe au sein des pays concernés. Quant à l'analyse de la structure sociale de l'opinion publique, elle montre que l'autorité religieuse garde une emprise sur la vie privée et la cohésion familiale.
Ensuite, Nicolas Herpin observe les valeurs à privilégier dans l'éducation familiale. Sur les 11 qualités que les parents doivent encourager chez leurs enfants, les plus plébiscitées sont la tolérance et le respect des autres, suivis du sens des responsabilités puis des bonnes manières. L'auteur souligne la montée des valeurs de l'individualisme, poussée par l'indépendance économique des jeunes. Entre pays, ces classements diffèrent plus nettement que les précédents. De même, des différences plus nettes ressortent au niveau de la structure de l'opinion publique des différents pays.
Sur ces deux aspects de la vie de famille, l'auteur en arrive à la conclusion qu'ils sont " diversement semblables ". Les valeurs du couple n'ont pas évolué en 20 ans et diffèrent peu en Europe d'un pays à l'autre, d'autant moins que l'emprise catholique est forte. Quant aux valeurs à transmettre aux enfants, elles ne sont ni aussi stables dans le temps, ni aussi uniformes dans l'espace géographique. Le regroupement des pays est fortement lié au marché national de l'emploi et à la place qu'y occupent les jeunes.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Postmatérialisme et structure des opinions sur la famille [texte imprimé] / HERPIN Nicolas, Auteur . - 2002 . - pp. 41-62.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 41-62Tags : Union européenne|Système de valeurs|Famille Résumé : Depuis un quart de siècle, on observe l'amorce d'un déclin de la famille " nucléaire " dans les pays européens, au profit des familles monoparentales et recomposées. Qu'en est-il, sur la même période, de l'évolution des valeurs familiales ?
C'est ce qu'a analysé Nicolas Herpin, à partir de l'étude des résultats de l'enquête Valeurs, provenant de 11 pays de l'Europe occidentale en 1981, 1990 et 1999.
Cette enquête lui a ainsi permis de dresser un palmarès européen d'opinions sur les facteurs de réussite du couple. Viennent en tête les grands principes de la communication interpersonnelle, suivis des activités accomplies en couple, des conditions matérielles et enfin, au bas du palmarès, des opinions sur l'homogamie. Ce schéma, qu'on peut qualifier de postmatérialiste, varie peu avec les critères d'âge, de sexe et de niveau socio-économique, et révèle que, hormis l'exception danoise, un large consensus existe au sein des pays concernés. Quant à l'analyse de la structure sociale de l'opinion publique, elle montre que l'autorité religieuse garde une emprise sur la vie privée et la cohésion familiale.
Ensuite, Nicolas Herpin observe les valeurs à privilégier dans l'éducation familiale. Sur les 11 qualités que les parents doivent encourager chez leurs enfants, les plus plébiscitées sont la tolérance et le respect des autres, suivis du sens des responsabilités puis des bonnes manières. L'auteur souligne la montée des valeurs de l'individualisme, poussée par l'indépendance économique des jeunes. Entre pays, ces classements diffèrent plus nettement que les précédents. De même, des différences plus nettes ressortent au niveau de la structure de l'opinion publique des différents pays.
Sur ces deux aspects de la vie de famille, l'auteur en arrive à la conclusion qu'ils sont " diversement semblables ". Les valeurs du couple n'ont pas évolué en 20 ans et diffèrent peu en Europe d'un pays à l'autre, d'autant moins que l'emprise catholique est forte. Quant aux valeurs à transmettre aux enfants, elles ne sont ni aussi stables dans le temps, ni aussi uniformes dans l'espace géographique. Le regroupement des pays est fortement lié au marché national de l'emploi et à la place qu'y occupent les jeunes.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P119 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
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Titre : Religion : l'Europe à un tournant Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 129-160 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 129-160Tags : Union européenne|Religion|Système de valeurs Résumé : Les enquêtes Valeurs sur les variables religieuses des années 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalité européenne ", une vision linéaire du recul du religieux. De nouvelles enquêtes réalisées en 1999, et complétées par les enquêtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identités religieuses à l'oeuvre en Europe. C'est cet éclairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxième partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutôt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la dernière partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critères de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les années 1990, la religion, libérée de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crédibilité. Dans un contexte de modernité désenchantée, où tout est remis à plat, l'évolution religieuse est de plus en plus diversifiée et imprévisible. La nouveauté réside dans le caractère radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Religion : l'Europe à un tournant [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2002 . - pp. 129-160.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 129-160Tags : Union européenne|Religion|Système de valeurs Résumé : Les enquêtes Valeurs sur les variables religieuses des années 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalité européenne ", une vision linéaire du recul du religieux. De nouvelles enquêtes réalisées en 1999, et complétées par les enquêtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identités religieuses à l'oeuvre en Europe. C'est cet éclairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxième partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutôt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la dernière partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critères de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les années 1990, la religion, libérée de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crédibilité. Dans un contexte de modernité désenchantée, où tout est remis à plat, l'évolution religieuse est de plus en plus diversifiée et imprévisible. La nouveauté réside dans le caractère radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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