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49 résultat(s) recherche sur le tag 'Génétique|Femmes|Science'
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Sur le déterminisme génétique. À propos de l'ouvrage "Cerveau, sexe et pouvoir" / BOUCHARD Julie in Futuribles, 309 (juin 2005)
[article]
Titre : Sur le déterminisme génétique. À propos de l'ouvrage "Cerveau, sexe et pouvoir" Type de document : texte imprimé Auteurs : BOUCHARD Julie, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 49-52 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 49-52Tags : Génétique|Femmes|Science Résumé : Julie Bouchard revient ici, au travers de l'analyse de l'ouvrage Cerveau, sexe et pouvoir, sur les dérives, récurrentes depuis le XIXe siècle, d'une certaine branche de la science pour qui les comportements humains résulteraient essentiellement de facteurs génétiques. Recensant la thèse des auteurs de l'ouvrage, elle montre ainsi qu'aucune loi universelle ne dicte la conduite des individus, ce pour une raison strictement scientifique : la plasticité du cerveau humain est telle et si variable qu'on ne peut établir de loi immuable. Bien plus que la nature humaine, c'est l'expérience, donc la culture, qui forge les différences de comportements, en particulier entre hommes et femmes.
Julie Bouchard, s'appuyant toujours sur cet ouvrage, alerte ensuite sur certaines dérives contemporaines, dans le champ de la neurobiologie en particulier, visant à améliorer la " race humaine " au moyen notamment d'avancées technologiques. Il faudra sans doute faire preuve d'une grande force de conviction, à l'image des auteurs de Cerveau, sexe et pouvoir, pour éviter que se diffuse ce genre d'idéologies.
VIDAL Catherine et BENOIT-BROWAEYS Dorothée. Cerveau, sexe et pouvoir. Paris : Belin (coll. Regards), 2005, 110 p.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Sur le déterminisme génétique. À propos de l'ouvrage "Cerveau, sexe et pouvoir" [texte imprimé] / BOUCHARD Julie, Auteur . - 2005 . - pp. 49-52.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 49-52Tags : Génétique|Femmes|Science Résumé : Julie Bouchard revient ici, au travers de l'analyse de l'ouvrage Cerveau, sexe et pouvoir, sur les dérives, récurrentes depuis le XIXe siècle, d'une certaine branche de la science pour qui les comportements humains résulteraient essentiellement de facteurs génétiques. Recensant la thèse des auteurs de l'ouvrage, elle montre ainsi qu'aucune loi universelle ne dicte la conduite des individus, ce pour une raison strictement scientifique : la plasticité du cerveau humain est telle et si variable qu'on ne peut établir de loi immuable. Bien plus que la nature humaine, c'est l'expérience, donc la culture, qui forge les différences de comportements, en particulier entre hommes et femmes.
Julie Bouchard, s'appuyant toujours sur cet ouvrage, alerte ensuite sur certaines dérives contemporaines, dans le champ de la neurobiologie en particulier, visant à améliorer la " race humaine " au moyen notamment d'avancées technologiques. Il faudra sans doute faire preuve d'une grande force de conviction, à l'image des auteurs de Cerveau, sexe et pouvoir, pour éviter que se diffuse ce genre d'idéologies.
VIDAL Catherine et BENOIT-BROWAEYS Dorothée. Cerveau, sexe et pouvoir. Paris : Belin (coll. Regards), 2005, 110 p.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P151 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches / SHREEVE Jamie in Futuribles, 312 (octobre 2005)
[article]
Titre : L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches Type de document : texte imprimé Auteurs : SHREEVE Jamie, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 5-22 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 312 (octobre 2005) . - pp. 5-22Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Futuribles publie régulièrement, dans ses colonnes, des articles traitant des relations science / société et a déjà fait place, à plusieurs reprises, aux questions bioéthiques. Cette fois, nous publions un article sur les expériences scientifiques menées sur les " chimères " (animaux dans lesquels ont été introduits des éléments vivants émanant d'une autre espèce, par exemple l'espèce humaine), notamment dans le cadre de la recherche sur les cellules souches.
Il s'agit là d'une enquête menée par Jamie Shreeve, auteur et journaliste scientifique très impliqué dans les débats bioéthiques aux États-Unis, dont le dernier ouvrage, relatant la " guerre du génome ", a fait grand bruit au moment de sa sortie en 2004. Il y présentait, au terme d'une enquête dans les coulisses de Celera Genomics, l'entreprise fondée par Craig Venter pour séquencer tout le génome humain, les principaux enjeux économiques, scientifiques et sociaux liés à la recherche génétique. Il y montrait aussi les risques qu'il y avait à laisser tomber dans le domaine privé les résultats de telles recherches, ainsi que l'ego parfois démesuré des acteurs impliqués.
Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l'intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces. Enfin, il présente le point de vue des principaux spécialistes américains de bioéthique qui se sont penchés sur la question, s'efforçant de déterminer les limites de l'acceptable.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches [texte imprimé] / SHREEVE Jamie, Auteur . - 2005 . - pp. 5-22.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 312 (octobre 2005) . - pp. 5-22Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Futuribles publie régulièrement, dans ses colonnes, des articles traitant des relations science / société et a déjà fait place, à plusieurs reprises, aux questions bioéthiques. Cette fois, nous publions un article sur les expériences scientifiques menées sur les " chimères " (animaux dans lesquels ont été introduits des éléments vivants émanant d'une autre espèce, par exemple l'espèce humaine), notamment dans le cadre de la recherche sur les cellules souches.
Il s'agit là d'une enquête menée par Jamie Shreeve, auteur et journaliste scientifique très impliqué dans les débats bioéthiques aux États-Unis, dont le dernier ouvrage, relatant la " guerre du génome ", a fait grand bruit au moment de sa sortie en 2004. Il y présentait, au terme d'une enquête dans les coulisses de Celera Genomics, l'entreprise fondée par Craig Venter pour séquencer tout le génome humain, les principaux enjeux économiques, scientifiques et sociaux liés à la recherche génétique. Il y montrait aussi les risques qu'il y avait à laisser tomber dans le domaine privé les résultats de telles recherches, ainsi que l'ego parfois démesuré des acteurs impliqués.
Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l'intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces. Enfin, il présente le point de vue des principaux spécialistes américains de bioéthique qui se sont penchés sur la question, s'efforçant de déterminer les limites de l'acceptable.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P154 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'invention de l'homme jetable Type de document : texte imprimé Auteurs : BÉNICHOU Grégory, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 11-30 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 293 (janvier 2004) . - pp. 11-30Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Débat passionné, régulièrement à la une des médias, la question du clonage interpelle les esprits depuis déjà plusieurs années, non seulement parmi les chercheurs en biotechnologie, mais aussi (et de plus en plus) chez les philosophes, les sociologues, les psychiatres... C'est que, pour le coup, les enjeux éthiques sont de taille. Grégory Bénichou, professeur d'éthique, nous en dresse un aperçu pour le moins inquiétant, montrant comment l'argument du progrès scientifique tend parfois à masquer des tentations eugénistes.
C'est que la société est en train de développer un nouveau concept : celui de l'" homme jetable ", nous dit-il. Tout comme on a mis en place un quotient intellectuel pour mesurer les compétences intellectuelles des individus, on est en train d'instaurer un quotient génétique selon lequel les individus seront plus ou moins normalement constitués -le risque étant que les parents sélectionnent in vitro leur enfant à naître en fonction de la " qualité " de son quotient génétique. D'autres dérives, du même ordre, existent déjà , selon G. Bénichou, qui nous montre ainsi comment des entreprises vendent du sperme " haute qualité " censé favoriser la naissance d'individus plus performants, ou comment certaines organisations introduisent des évaluations génétiques dans leur mode de recrutement.
Outre les inégalités sociales (et même géopolitiques) en germe dans ce type de pratiques, l'auteur montre aussi que mettre en avant le clonage thérapeutique (fabriquer des " clones sans cerveau " pour servir de banque d'organes de rechange), jugé plus " éthique " que le clonage reproductif, est un faux argument. D'autres techniques, peu médiatisées mais potentiellement aussi efficaces, existent déjà pour " soigner l'homme sans l'avilir ".
La question qu'il pose ici, in fine, est la suivante : le clonage humain est-il vraiment un progrès pour l'homme ? Ne risque-t-il pas de compromettre durablement les principes d'égalité et de liberté, et d'instaurer des degrés d'humanité ? Dans un tel contexte, il ne s'agit plus, selon G. Bénichou, " de défendre le progrès, mais de le justifier ".En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'invention de l'homme jetable [texte imprimé] / BÉNICHOU Grégory, Auteur . - 2004 . - pp. 11-30.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 293 (janvier 2004) . - pp. 11-30Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Débat passionné, régulièrement à la une des médias, la question du clonage interpelle les esprits depuis déjà plusieurs années, non seulement parmi les chercheurs en biotechnologie, mais aussi (et de plus en plus) chez les philosophes, les sociologues, les psychiatres... C'est que, pour le coup, les enjeux éthiques sont de taille. Grégory Bénichou, professeur d'éthique, nous en dresse un aperçu pour le moins inquiétant, montrant comment l'argument du progrès scientifique tend parfois à masquer des tentations eugénistes.
C'est que la société est en train de développer un nouveau concept : celui de l'" homme jetable ", nous dit-il. Tout comme on a mis en place un quotient intellectuel pour mesurer les compétences intellectuelles des individus, on est en train d'instaurer un quotient génétique selon lequel les individus seront plus ou moins normalement constitués -le risque étant que les parents sélectionnent in vitro leur enfant à naître en fonction de la " qualité " de son quotient génétique. D'autres dérives, du même ordre, existent déjà , selon G. Bénichou, qui nous montre ainsi comment des entreprises vendent du sperme " haute qualité " censé favoriser la naissance d'individus plus performants, ou comment certaines organisations introduisent des évaluations génétiques dans leur mode de recrutement.
Outre les inégalités sociales (et même géopolitiques) en germe dans ce type de pratiques, l'auteur montre aussi que mettre en avant le clonage thérapeutique (fabriquer des " clones sans cerveau " pour servir de banque d'organes de rechange), jugé plus " éthique " que le clonage reproductif, est un faux argument. D'autres techniques, peu médiatisées mais potentiellement aussi efficaces, existent déjà pour " soigner l'homme sans l'avilir ".
La question qu'il pose ici, in fine, est la suivante : le clonage humain est-il vraiment un progrès pour l'homme ? Ne risque-t-il pas de compromettre durablement les principes d'égalité et de liberté, et d'instaurer des degrés d'humanité ? Dans un tel contexte, il ne s'agit plus, selon G. Bénichou, " de défendre le progrès, mais de le justifier ".En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P135 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Les OGM, atouts d'une alimentation durable ? Type de document : texte imprimé Auteurs : FEILLET Pierre, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 35-56 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 35-56Tags : Agriculture|Alimentation|Génétique|Environnement|Recherche. Science Résumé : Dans ce numéro de Futuribles consacré aux organismes génétiquement modifiés (OGM), Pierre Feillet propose ici une analyse des principaux avantages à mettre au crédit des OGM en vue de parvenir à une alimentation durable pour tous sur notre planète. Sans occulter un certain nombre d’aspects qui demeurent controversés, l’auteur commence par rappeler le processus historique qui a permis, au fil de multiples formes d’innovations dans les pratiques agricoles et la recherche agronomique, de parvenir à modifier génétiquement des organismes végétaux et animaux. Il présente ensuite l’étendue, la localisation et la nature des cultures d’OGM végétaux (les PGM, plantes génétiquement modifiées) dans le monde (10 % des terres cultivées), avant de préciser un autre pan très controversé en la matière : celui de la présence, dans la chaîne alimentaire, de produits issus d’animaux nourris avec des plantes génétiquement modifiées. Il rappelle également le rôle important des micro-OGM dans l’industrie alimentaire.
Ces éléments de présentation posés, l’auteur entre dans le détail de la pomme de discorde que constituent les PGM via trois interrogations clefs : les PGM sont-elles dangereuses pour la santé ; leur culture présente-t-elle des risques pour l’environnement ; et à qui profitent-elles ? Il propose enfin quelques perspectives d’avenir pour les OGM, estimant que les biologistes continueront à optimiser et diversifier le patrimoine génétique des OGM, en vue d’améliorer les conditions d’alimentation de l’humanité à long terme et de convaincre les populations encore réticentes (dont les Français) de leur intérêt.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les OGM, atouts d'une alimentation durable ? [texte imprimé] / FEILLET Pierre, Auteur . - 2012 . - pp. 35-56.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 35-56Tags : Agriculture|Alimentation|Génétique|Environnement|Recherche. Science Résumé : Dans ce numéro de Futuribles consacré aux organismes génétiquement modifiés (OGM), Pierre Feillet propose ici une analyse des principaux avantages à mettre au crédit des OGM en vue de parvenir à une alimentation durable pour tous sur notre planète. Sans occulter un certain nombre d’aspects qui demeurent controversés, l’auteur commence par rappeler le processus historique qui a permis, au fil de multiples formes d’innovations dans les pratiques agricoles et la recherche agronomique, de parvenir à modifier génétiquement des organismes végétaux et animaux. Il présente ensuite l’étendue, la localisation et la nature des cultures d’OGM végétaux (les PGM, plantes génétiquement modifiées) dans le monde (10 % des terres cultivées), avant de préciser un autre pan très controversé en la matière : celui de la présence, dans la chaîne alimentaire, de produits issus d’animaux nourris avec des plantes génétiquement modifiées. Il rappelle également le rôle important des micro-OGM dans l’industrie alimentaire.
Ces éléments de présentation posés, l’auteur entre dans le détail de la pomme de discorde que constituent les PGM via trois interrogations clefs : les PGM sont-elles dangereuses pour la santé ; leur culture présente-t-elle des risques pour l’environnement ; et à qui profitent-elles ? Il propose enfin quelques perspectives d’avenir pour les OGM, estimant que les biologistes continueront à optimiser et diversifier le patrimoine génétique des OGM, en vue d’améliorer les conditions d’alimentation de l’humanité à long terme et de convaincre les populations encore réticentes (dont les Français) de leur intérêt.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Augmenter les capacités humaines. État des lieux et perspectives technologiques / CUSSET Pierre-Yves in Futuribles, 399 (mars-avril 2014)
[article]
Titre : Augmenter les capacités humaines. État des lieux et perspectives technologiques Type de document : texte imprimé Auteurs : CUSSET Pierre-Yves, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 55-70 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 399 (mars-avril 2014) . - pp. 55-70Tags : Anatomie. Génétique. Physiologie | Nouvelles technologies | Progrès scientifique | Société et individu Résumé : Dans le dernier numéro de Futuribles de l’année 2013, Jean-Michel Besnier analysait l’idéologie des transhumanistes et les différentes visions du « posthumain » que ceux-ci tendaient à promouvoir ; et Adrien Marck et ses coauteurs posaient, dans un autre article, la question d’éventuelles limites à l’humanité, en termes de ressources mais aussi en termes de performances physiques. L’humain est-il donc voué à stagner ou va-t-il « muter » sous l’effet d’innovations technologiques toujours plus pointues ?
Comme le montre ici Pierre-Yves Cusset, l’augmentation des capacités humaines est un vieux rêve qui, pour partie, se réalise au fil du temps et des avancées dans divers domaines scientifiques, mais qui, dans le contexte des accélérations survenues en matière technologique et de la convergence croissante entre les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives (NBIC), suscite des débats éthiques majeurs, y compris dans la communauté scientifique. Où en est-on ? Quelles sont les technologies d’amélioration des capacités physiques et cognitives déjà utilisées pour réparer ou développer les capacités humaines ? Quelles sont celles à l’étude ? Quelles perspectives ouvrent-elles et quels risques (environnementaux, sanitaires, sociaux…) portent-elles en germe ? Telles sont les questions traitées dans cet article qui souligne un certain nombre d’enjeux éthiques et philosophiques à ne pas oublier avant de s’engager dans une telle course à la performance.
[article] Augmenter les capacités humaines. État des lieux et perspectives technologiques [texte imprimé] / CUSSET Pierre-Yves, Auteur . - 2014 . - pp. 55-70.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 399 (mars-avril 2014) . - pp. 55-70Tags : Anatomie. Génétique. Physiologie | Nouvelles technologies | Progrès scientifique | Société et individu Résumé : Dans le dernier numéro de Futuribles de l’année 2013, Jean-Michel Besnier analysait l’idéologie des transhumanistes et les différentes visions du « posthumain » que ceux-ci tendaient à promouvoir ; et Adrien Marck et ses coauteurs posaient, dans un autre article, la question d’éventuelles limites à l’humanité, en termes de ressources mais aussi en termes de performances physiques. L’humain est-il donc voué à stagner ou va-t-il « muter » sous l’effet d’innovations technologiques toujours plus pointues ?
Comme le montre ici Pierre-Yves Cusset, l’augmentation des capacités humaines est un vieux rêve qui, pour partie, se réalise au fil du temps et des avancées dans divers domaines scientifiques, mais qui, dans le contexte des accélérations survenues en matière technologique et de la convergence croissante entre les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives (NBIC), suscite des débats éthiques majeurs, y compris dans la communauté scientifique. Où en est-on ? Quelles sont les technologies d’amélioration des capacités physiques et cognitives déjà utilisées pour réparer ou développer les capacités humaines ? Quelles sont celles à l’étude ? Quelles perspectives ouvrent-elles et quels risques (environnementaux, sanitaires, sociaux…) portent-elles en germe ? Telles sont les questions traitées dans cet article qui souligne un certain nombre d’enjeux éthiques et philosophiques à ne pas oublier avant de s’engager dans une telle course à la performance.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1704 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les besoins en science et technologie. Une prospective scientifique et technologique guidée par la demande : le projet québécois "Perspectives STS" / BERGERON Alain in Futuribles, 350 (mars 2009)
[article]
Titre : Les besoins en science et technologie. Une prospective scientifique et technologique guidée par la demande : le projet québécois "Perspectives STS" Type de document : texte imprimé Auteurs : BERGERON Alain, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 27-44 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 350 (mars 2009) . - pp. 27-44Tags : Technologie|Prospective (étude de cas)|Science Résumé : En décembre 2003, à la fin d'un article présentant l'originalité du Conseil de la science et de la technologie du gouvernement du Québec (Futuribles, n° 292, pp. 31-38), Hélène Tremblay et Alain Bergeron évoquaient le lancement au printemps 2003 d'un ambitieux exercice de prospective en science et technologie, en lien avec les demandes de la société : le projet Perspectives STS. Presque six ans plus tard, ce projet est devenu un pilier essentiel de la réflexion sur l'avenir de la science et la technologie au Québec, en articulation étroite avec d'une part les aspirations des citoyens, d'autre part les chercheurs et les décideurs publics.
Alain Bergeron, qui a coordonné ce projet jusqu'en 2008, expose ici en détail cet exercice de prospective scientifique et technologique basé sur la demande sociale. Après un rappel de la genèse de Perspectives STS, il présente les deux grandes phases qui ont jalonné le projet. Tout d'abord, il s'est agi de déterminer les grands défis socio-économiques d'avenir que la science et la technologie peuvent contribuer à relever, en interrogeant préalablement la population québécoise sur ses préoccupations quant à l'avenir, puis en resserrant l'analyse grâce à la consultation de chercheurs. Puis, dans une seconde phase, des groupes de travail composés à la fois de chercheurs et d'utilisateurs ont élaboré des stratégies de développement de la recherche sur chacun des défis identifiés. Alain Bergeron montre enfin l'intérêt de la démarche et sa traduction effective ou en cours dans les politiques publiques du Québec.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les besoins en science et technologie. Une prospective scientifique et technologique guidée par la demande : le projet québécois "Perspectives STS" [texte imprimé] / BERGERON Alain, Auteur . - 2009 . - pp. 27-44.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 350 (mars 2009) . - pp. 27-44Tags : Technologie|Prospective (étude de cas)|Science Résumé : En décembre 2003, à la fin d'un article présentant l'originalité du Conseil de la science et de la technologie du gouvernement du Québec (Futuribles, n° 292, pp. 31-38), Hélène Tremblay et Alain Bergeron évoquaient le lancement au printemps 2003 d'un ambitieux exercice de prospective en science et technologie, en lien avec les demandes de la société : le projet Perspectives STS. Presque six ans plus tard, ce projet est devenu un pilier essentiel de la réflexion sur l'avenir de la science et la technologie au Québec, en articulation étroite avec d'une part les aspirations des citoyens, d'autre part les chercheurs et les décideurs publics.
Alain Bergeron, qui a coordonné ce projet jusqu'en 2008, expose ici en détail cet exercice de prospective scientifique et technologique basé sur la demande sociale. Après un rappel de la genèse de Perspectives STS, il présente les deux grandes phases qui ont jalonné le projet. Tout d'abord, il s'est agi de déterminer les grands défis socio-économiques d'avenir que la science et la technologie peuvent contribuer à relever, en interrogeant préalablement la population québécoise sur ses préoccupations quant à l'avenir, puis en resserrant l'analyse grâce à la consultation de chercheurs. Puis, dans une seconde phase, des groupes de travail composés à la fois de chercheurs et d'utilisateurs ont élaboré des stratégies de développement de la recherche sur chacun des défis identifiés. Alain Bergeron montre enfin l'intérêt de la démarche et sa traduction effective ou en cours dans les politiques publiques du Québec.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1367 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Les biotechnologies végétales à l'horizon 2030 Type de document : texte imprimé Auteurs : SAWAYA David B., Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 17-34 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 17-34Tags : Agriculture|Biotechnologie|Recherche. Science Résumé : Spécialiste des biotechnologies appliquées au domaine végétal, David Sawaya présente ici les grandes tendances d’évolution possible de ce secteur à l’horizon 2030. Il rappelle tout d’abord les tendances globales de l’agriculture mondiale, à commencer par la hausse de la demande de produits agricoles, liée à la croissance démographique, à l’augmentation des revenus moyens et au développement de produits, tels les biocarburants, issus de ressources agricoles. Pour y répondre, deux options sont possibles, selon l’auteur : augmenter les surfaces cultivables, mais les marges de manœuvre vont plutôt se réduisant ; ou augmenter les rendements, notamment grâce aux progrès dans les biotechnologies végétales, à la fois transgéniques et non transgéniques.
Après un rappel de la situation en matière de cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) dans le monde, David Sawaya présente les perspectives d’évolution des cultures GM, compte tenu des données existantes. Il précise également les tendances relatives aux caractères les plus recherchés en biotechnologies végétales, montrant que les caractères de première génération (résistance aux herbicides ou aux ravageurs) tendent à laisser place à des caractères de deuxième génération de nature agronomique (résistance à différents stress, meilleur rendement). Il souligne le rôle accru des pays en développement en matière de production GM mais aussi de recherche en biotechnologie végétale, qui pourrait se renforcer à l’avenir. Il précise enfin l’importance des biotechnologies non transgéniques dans l’amélioration des espèces végétales.
En dépit des facteurs susceptibles de freiner le développement des biotechnologies végétales — concentration des entreprises du secteur autour de multinationales focalisées sur les grandes cultures, au détriment des petites entreprises semencières susceptibles de développer des innovations sur des espèces moins répandues ; opinion publique très réticente —, il estime, en conclusion, qu’à l’horizon 2030, sinon 2015 pour les espèces les plus cultivées, rares seront les plantes destinées à une culture commerciale qui n’auront pas fait l’objet d’une intervention biotechnologique.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les biotechnologies végétales à l'horizon 2030 [texte imprimé] / SAWAYA David B., Auteur . - 2012 . - pp. 17-34.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 17-34Tags : Agriculture|Biotechnologie|Recherche. Science Résumé : Spécialiste des biotechnologies appliquées au domaine végétal, David Sawaya présente ici les grandes tendances d’évolution possible de ce secteur à l’horizon 2030. Il rappelle tout d’abord les tendances globales de l’agriculture mondiale, à commencer par la hausse de la demande de produits agricoles, liée à la croissance démographique, à l’augmentation des revenus moyens et au développement de produits, tels les biocarburants, issus de ressources agricoles. Pour y répondre, deux options sont possibles, selon l’auteur : augmenter les surfaces cultivables, mais les marges de manœuvre vont plutôt se réduisant ; ou augmenter les rendements, notamment grâce aux progrès dans les biotechnologies végétales, à la fois transgéniques et non transgéniques.
Après un rappel de la situation en matière de cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) dans le monde, David Sawaya présente les perspectives d’évolution des cultures GM, compte tenu des données existantes. Il précise également les tendances relatives aux caractères les plus recherchés en biotechnologies végétales, montrant que les caractères de première génération (résistance aux herbicides ou aux ravageurs) tendent à laisser place à des caractères de deuxième génération de nature agronomique (résistance à différents stress, meilleur rendement). Il souligne le rôle accru des pays en développement en matière de production GM mais aussi de recherche en biotechnologie végétale, qui pourrait se renforcer à l’avenir. Il précise enfin l’importance des biotechnologies non transgéniques dans l’amélioration des espèces végétales.
En dépit des facteurs susceptibles de freiner le développement des biotechnologies végétales — concentration des entreprises du secteur autour de multinationales focalisées sur les grandes cultures, au détriment des petites entreprises semencières susceptibles de développer des innovations sur des espèces moins répandues ; opinion publique très réticente —, il estime, en conclusion, qu’à l’horizon 2030, sinon 2015 pour les espèces les plus cultivées, rares seront les plantes destinées à une culture commerciale qui n’auront pas fait l’objet d’une intervention biotechnologique.
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Du bluff génétique à la police moléculaire / TESTARD Jacques in Futuribles, 266 (juillet-août 2001)
[article]
Titre : Du bluff génétique à la police moléculaire Type de document : texte imprimé Auteurs : TESTARD Jacques, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 5-16 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 266 (juillet-août 2001) . - pp. 5-16Tags : Génétique|Éthique Résumé : Jamais, sans doute, les progrès de la science et des techniques n'ont été aussi ambivalents, inspirant (singulièrement dans le domaine du vivant) des craintes et des espoirs aussi grands.
S'attachant ici au progrès de la génétique, Jacques Testart montre d'abord la part de mythes et de réalités dans les progrès accomplis, en soulignant notamment combien le progrès des connaissances révèle l'étendue de notre ignorance ou, plutôt, celle de l'incertitude qui subsiste sur bien des questions. "L'attitude des autorités scientifiques et politiques révèle un souci de croire et faire croire à la maîtrise génétique, souci qui frôle la falsification et l'irresponsabilité", écrit-il, pour dénoncer, en substance, la vanité des hommes, leur propension à se targuer d'un savoir qu'ils ne possèdent pas vraiment.
Nonobstant l'incertitude qui subsiste, l'auteur montre dans une deuxième partie "à quoi peut servir la génétique". Il souligne les progrès que l'on peut en attendre, notamment au plan de la médecine dite prédictive, mais souligne corrélativement les dangers qui peuvent en résulter lorsque l'on prétendra procéder à une sélection génétique, à une course au " mieux-disant moléculaire " ou, pire encore, à de véritables opérations de "purification génique", un redoutable "flicage moléculaire".
Il est urgent, affirme l'auteur, de "démystifier les fabuleuses promesses de la génétique et de mettre la technoscience en démocratie". Il s'agit là , sans nul doute, d'un enjeu majeur pour les années à venir, qui nous concerne tous et sur lequel nous ne saurions laisser délibérer en secret les seuls initiés de la génétique...En ligne : http://www.futuribles.com [article] Du bluff génétique à la police moléculaire [texte imprimé] / TESTARD Jacques, Auteur . - 2001 . - pp. 5-16.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 266 (juillet-août 2001) . - pp. 5-16Tags : Génétique|Éthique Résumé : Jamais, sans doute, les progrès de la science et des techniques n'ont été aussi ambivalents, inspirant (singulièrement dans le domaine du vivant) des craintes et des espoirs aussi grands.
S'attachant ici au progrès de la génétique, Jacques Testart montre d'abord la part de mythes et de réalités dans les progrès accomplis, en soulignant notamment combien le progrès des connaissances révèle l'étendue de notre ignorance ou, plutôt, celle de l'incertitude qui subsiste sur bien des questions. "L'attitude des autorités scientifiques et politiques révèle un souci de croire et faire croire à la maîtrise génétique, souci qui frôle la falsification et l'irresponsabilité", écrit-il, pour dénoncer, en substance, la vanité des hommes, leur propension à se targuer d'un savoir qu'ils ne possèdent pas vraiment.
Nonobstant l'incertitude qui subsiste, l'auteur montre dans une deuxième partie "à quoi peut servir la génétique". Il souligne les progrès que l'on peut en attendre, notamment au plan de la médecine dite prédictive, mais souligne corrélativement les dangers qui peuvent en résulter lorsque l'on prétendra procéder à une sélection génétique, à une course au " mieux-disant moléculaire " ou, pire encore, à de véritables opérations de "purification génique", un redoutable "flicage moléculaire".
Il est urgent, affirme l'auteur, de "démystifier les fabuleuses promesses de la génétique et de mettre la technoscience en démocratie". Il s'agit là , sans nul doute, d'un enjeu majeur pour les années à venir, qui nous concerne tous et sur lequel nous ne saurions laisser délibérer en secret les seuls initiés de la génétique...En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P107 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le boom de la gène-économie. Le marché des clones, ou l'avènement de l'homme-dieu / HUTCHINSON Martin in Futuribles, 264 (mai 2001)
[article]
Titre : Le boom de la gène-économie. Le marché des clones, ou l'avènement de l'homme-dieu Type de document : texte imprimé Auteurs : HUTCHINSON Martin, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 27-32 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 264 (mai 2001) . - pp. 27-32Tags : Biotechnologie|Génétique Résumé : Pendant qu'en Europe, plusieurs pays, dont la France, voyant dans le clonage humain une transgression fondamentale, s'interrogent, hésitent et consultent leurs comités d'éthique, les États-Unis vont de l'avant sans trop d'états d'âme. C'est que, manifestement, le rapport à l'innovation n'est pas le même dans l'Ancien et le Nouveau Monde. Depuis la fin de la dernière "frontière" - l'occupation de tout le territoire de l'Atlantique au Pacifique -, les États-Unis ont constamment traité de l'innovation technique comme d'une nouvelle frontière, et la science elle-même est devenue, suivant le titre du rapport commandé par Roosevelt à son conseiller scientifique, Vannevar Bush, " la frontière sans limites ". Rien d'étonnant à ce que la marchandisation du clone y soit déjà objet d'analyse économique.
On peut lire au second degré, c'est-à -dire en les soupçonnant d'être un canular, ces deux articles publiés par la très sérieuse United Press International, sous la signature de son non moins sérieux éditeur économique. Il n'empêche que s'ils appartiennent au Meilleur des mondes, c'est bien pour nous présenter les espoirs que soulève l'économie de l'eugénisme.
Des trois cas envisagés, clonage humain, manipulation de l'embryon en vue de parfaire ou d'éliminer telle ou telle caractéristique, et finalement production entièrement artificielle de l'être humain, aucun n'est désormais conçu comme impossible à l'horizon de cinq à dix années, mais le marché que chacun représente n'est pas porteur des mêmes promesses de rendement et de productivité. Le coût du clonage humain est sans doute prohibitif, bien qu'il faille tenir compte, comme le souligne Martin Hutchinson, de la vanité humaine, un atout significatif en termes de marketing. En revanche, manipuler l'embryon humain pour détecter et éviter telle maladie héréditaire, accroître l'intelligence, les aptitudes athlétiques ou la beauté du futur enfant, ouvre un marché voué à un nombre de consommateurs beaucoup plus grand, avec de nombreuses retombées économiques. Au XVIe siècle, les indulgences permettaient de se payer une âme et le salut. Le business du génie génétique permettra de se payer un corps avec les attributs et les fantasmes de la perfection, de la santé éternelle ou de l'immortalité : clone-boom, n'est-ce pas là la vraie nouvelle économie ?En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le boom de la gène-économie. Le marché des clones, ou l'avènement de l'homme-dieu [texte imprimé] / HUTCHINSON Martin, Auteur . - 2001 . - pp. 27-32.
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in Futuribles > 264 (mai 2001) . - pp. 27-32Tags : Biotechnologie|Génétique Résumé : Pendant qu'en Europe, plusieurs pays, dont la France, voyant dans le clonage humain une transgression fondamentale, s'interrogent, hésitent et consultent leurs comités d'éthique, les États-Unis vont de l'avant sans trop d'états d'âme. C'est que, manifestement, le rapport à l'innovation n'est pas le même dans l'Ancien et le Nouveau Monde. Depuis la fin de la dernière "frontière" - l'occupation de tout le territoire de l'Atlantique au Pacifique -, les États-Unis ont constamment traité de l'innovation technique comme d'une nouvelle frontière, et la science elle-même est devenue, suivant le titre du rapport commandé par Roosevelt à son conseiller scientifique, Vannevar Bush, " la frontière sans limites ". Rien d'étonnant à ce que la marchandisation du clone y soit déjà objet d'analyse économique.
On peut lire au second degré, c'est-à -dire en les soupçonnant d'être un canular, ces deux articles publiés par la très sérieuse United Press International, sous la signature de son non moins sérieux éditeur économique. Il n'empêche que s'ils appartiennent au Meilleur des mondes, c'est bien pour nous présenter les espoirs que soulève l'économie de l'eugénisme.
Des trois cas envisagés, clonage humain, manipulation de l'embryon en vue de parfaire ou d'éliminer telle ou telle caractéristique, et finalement production entièrement artificielle de l'être humain, aucun n'est désormais conçu comme impossible à l'horizon de cinq à dix années, mais le marché que chacun représente n'est pas porteur des mêmes promesses de rendement et de productivité. Le coût du clonage humain est sans doute prohibitif, bien qu'il faille tenir compte, comme le souligne Martin Hutchinson, de la vanité humaine, un atout significatif en termes de marketing. En revanche, manipuler l'embryon humain pour détecter et éviter telle maladie héréditaire, accroître l'intelligence, les aptitudes athlétiques ou la beauté du futur enfant, ouvre un marché voué à un nombre de consommateurs beaucoup plus grand, avec de nombreuses retombées économiques. Au XVIe siècle, les indulgences permettaient de se payer une âme et le salut. Le business du génie génétique permettra de se payer un corps avec les attributs et les fantasmes de la perfection, de la santé éternelle ou de l'immortalité : clone-boom, n'est-ce pas là la vraie nouvelle économie ?En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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[article]
Titre : Certitudes et incertitudes climatiques Type de document : texte imprimé Auteurs : MOREL Pierre, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 45-62 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 384 (avril 2012) . - pp. 45-62Tags : Connaissance|Science|Climat|Météorologie|Physique Résumé : En décembre 2011, Antonin Pottier analysait en détail, dans Futuribles (n° 380), les ressorts de ce que l’on appelle aujourd’hui le « climato-scepticisme », cette propension de certains individus à contester la réalité du changement climatique sur base d’arguments pseudo-scientifiques. Il soulignait notamment que ce qui alimente le débat sur le changement climatique relève pour l’essentiel de la part d’incertitude inhérente aux conséquences que l’on pourrait anticiper de l’observation des faits, et non pas de la qualification des faits en soi. Selon lui, les climato-sceptiques ont pour objectif principal de faire obstacle aux mesures politiques de lutte contre le changement climatique mais, n’assumant pas cette posture politique, ils en viennent à dénier la réalité scientifique.
Ce mois-ci, Futuribles complète cette analyse socio-psychologique du discours climato-sceptique par une analyse cette fois intégralement scientifique de ce que l’on sait (ou non) des évolutions climatiques de notre planète. Pierre Morel détaille en effet précisément l’état des connaissances dans le domaine climatique et ce que l’on est à même d’anticiper à moyen-long terme. Après un rappel de l’influence des processus météorologiques de l’atmosphère sur le climat, il précise l’ampleur du réchauffement global observé depuis 1850 et son origine principale compte tenu des connaissances actuelles : l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre. Il décrit ensuite les changements des régimes météorologiques (montrant aussi les limites des modèles de simulations climatiques), les modifications des régimes hydrologiques, ainsi que les perspectives d’augmentation du niveau des mers. Il précise également quels sont les mécanismes potentiellement amplificateurs de tous ces phénomènes et les catastrophes climatiques qui pourraient en découler. Il montre enfin quels sont les acquis scientifiques dont on ne peut faire abstraction et dont les conséquences sont désormais inéluctables (fonte des glaces, hausse du niveau des mers…), la seule incertitude portant encore sur l’échéance à laquelle elles se produiront. Et « dans cette perspective, conclut Pierre Morel, la pérennité de notre modèle de civilisation a pour prix une remise en question fondamentale du paradigme actuel de la croissance économique comme de la croissance démographique ».
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Certitudes et incertitudes climatiques [texte imprimé] / MOREL Pierre, Auteur . - 2012 . - pp. 45-62.
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in Futuribles > 384 (avril 2012) . - pp. 45-62Tags : Connaissance|Science|Climat|Météorologie|Physique Résumé : En décembre 2011, Antonin Pottier analysait en détail, dans Futuribles (n° 380), les ressorts de ce que l’on appelle aujourd’hui le « climato-scepticisme », cette propension de certains individus à contester la réalité du changement climatique sur base d’arguments pseudo-scientifiques. Il soulignait notamment que ce qui alimente le débat sur le changement climatique relève pour l’essentiel de la part d’incertitude inhérente aux conséquences que l’on pourrait anticiper de l’observation des faits, et non pas de la qualification des faits en soi. Selon lui, les climato-sceptiques ont pour objectif principal de faire obstacle aux mesures politiques de lutte contre le changement climatique mais, n’assumant pas cette posture politique, ils en viennent à dénier la réalité scientifique.
Ce mois-ci, Futuribles complète cette analyse socio-psychologique du discours climato-sceptique par une analyse cette fois intégralement scientifique de ce que l’on sait (ou non) des évolutions climatiques de notre planète. Pierre Morel détaille en effet précisément l’état des connaissances dans le domaine climatique et ce que l’on est à même d’anticiper à moyen-long terme. Après un rappel de l’influence des processus météorologiques de l’atmosphère sur le climat, il précise l’ampleur du réchauffement global observé depuis 1850 et son origine principale compte tenu des connaissances actuelles : l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre. Il décrit ensuite les changements des régimes météorologiques (montrant aussi les limites des modèles de simulations climatiques), les modifications des régimes hydrologiques, ainsi que les perspectives d’augmentation du niveau des mers. Il précise également quels sont les mécanismes potentiellement amplificateurs de tous ces phénomènes et les catastrophes climatiques qui pourraient en découler. Il montre enfin quels sont les acquis scientifiques dont on ne peut faire abstraction et dont les conséquences sont désormais inéluctables (fonte des glaces, hausse du niveau des mers…), la seule incertitude portant encore sur l’échéance à laquelle elles se produiront. Et « dans cette perspective, conclut Pierre Morel, la pérennité de notre modèle de civilisation a pour prix une remise en question fondamentale du paradigme actuel de la croissance économique comme de la croissance démographique ».
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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