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186 résultat(s) recherche sur le tag 'États-Unis|Terrorisme|Information'
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[article]
Titre : Les faiblesses du renseignement américain Type de document : texte imprimé Auteurs : BONNAURE Pierre, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 55-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 55-60Tags : États-Unis|Terrorisme|Information Résumé : Après les attentats perpétrés aux États-Unis le 11 septembre 2001, Pierre Bonnaure s'interroge ici sur " la carence surprenante des services secrets américains qui, dit-on, n'auraient rien vu venir ".
Il fait d'abord observer que les choses ne sont peut-être pas aussi simples et que, entre l'anticipation et l'action, se posent bien des problèmes, notamment :
- celui de savoir si l'avertissement est pris au sérieux ;
- celui de savoir quelle décision prendre, en temps voulu, dans un contexte de grande incertitude et à hauts risques.
Il souligne toutefois qu'en effet, les services secrets semblent avoir été pris au dépourvu par une attaque non conforme aux schémas en vigueur, celui d'un terrorisme diffus par opposition à l'agression d'un " État voyou ". Il dénonce ainsi la myopie des responsables, soulignant qu'elle n'est pas nouvelle, et cherche donc à comprendre les causes de cette bévue.
En quelques lignes, il nous rappelle une série de difficultés de ce que l'on appelle aujourd'hui l'intelligence stratégique, ainsi que celles inhérentes au dialogue entre la réflexion et l'action.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les faiblesses du renseignement américain [texte imprimé] / BONNAURE Pierre, Auteur . - 2001 . - pp. 55-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 55-60Tags : États-Unis|Terrorisme|Information Résumé : Après les attentats perpétrés aux États-Unis le 11 septembre 2001, Pierre Bonnaure s'interroge ici sur " la carence surprenante des services secrets américains qui, dit-on, n'auraient rien vu venir ".
Il fait d'abord observer que les choses ne sont peut-être pas aussi simples et que, entre l'anticipation et l'action, se posent bien des problèmes, notamment :
- celui de savoir si l'avertissement est pris au sérieux ;
- celui de savoir quelle décision prendre, en temps voulu, dans un contexte de grande incertitude et à hauts risques.
Il souligne toutefois qu'en effet, les services secrets semblent avoir été pris au dépourvu par une attaque non conforme aux schémas en vigueur, celui d'un terrorisme diffus par opposition à l'agression d'un " État voyou ". Il dénonce ainsi la myopie des responsables, soulignant qu'elle n'est pas nouvelle, et cherche donc à comprendre les causes de cette bévue.
En quelques lignes, il nous rappelle une série de difficultés de ce que l'on appelle aujourd'hui l'intelligence stratégique, ainsi que celles inhérentes au dialogue entre la réflexion et l'action.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P111 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues / MARIEN Michael in Futuribles, 269 (novembre 2001)
[article]
Titre : Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues Type de document : texte imprimé Auteurs : MARIEN Michael, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 65-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 65-72Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Les événements du 11 septembre 2001 constituent une rupture majeure ; ils marquent le début d'une ère nouvelle, peut-être celui d'une troisième guerre mondiale. Ainsi est introduit le texte de Michael Marien, l'homme peut-être le mieux informé des travaux de prospective menés aux États-Unis depuis 30 ans et qui, aussitôt après l'agression du 11 septembre, a invité une trentaine de prospectivistes à réagir aux événements et à décrire les conséquences qui pourraient selon eux en résulter.
En s'appuyant sur la douzaine de réponses reçues et, plus largement, sur une trentaine de textes (disponibles sur le site Internet de la World Future Society www.wfs.org), l'auteur rappelle d'abord que de nombreux prospectivistes nous avaient déjà mis en garde contre une action terroriste majeure même si, bien entendu, celle-ci, et les formes particulières qu'elle a pu prendre, n'avait pas été précisément prévue.
Plutôt que nous décrire des scénarios, Michael Marien résume ici les réflexions que suscitent trois types de questions, celles afférentes à la guerre, aux coûts et aux issues qui peuvent en résulter.
Sur la guerre elle-même, l'auteur souligne d'abord le risque qu'il y ait de nouvelles attaques, éventuellement de plus grande ampleur, de nature nucléaire, biologique ou chimique. Rappelant ensuite que l'offensive déclarée contre le terrorisme durera fort longtemps, il s'interroge sur la possibilité d'une issue positive et s'inquiète à cet égard de la solidité des alliances nouées par les Américains dans les pays occidentaux où le soutien populaire pourrait s'affaiblir, a fortiori dans les pays musulmans, notamment au Pakistan et en Arabie Saoudite.
Sur les coûts de l'opération, la première question est évidemment de savoir si, comme à l'issue de la guerre du Golfe, s'instaure une nouvelle ère de prospérité ou si, au contraire, le conflit aggrave la récession. Mais au-delà de cette question économique, Michael Marien souligne que le renforcement des mesures de sécurité se fera sans doute au détriment des libertés individuelles et s'interroge sur l'avenir à long terme de celles-ci. Il évoque les sacrifices auxquels pourraient être contraints les Américains, et surtout le monde musulman, en particulier les Afghans déjà fort éprouvés. Enfin, Michael Marien craint que ce conflit relègue au second plan bon nombre de questions majeures telles que le réchauffement planétaire et l'instauration de politiques de développement durable.
Quant aux issues, l'auteur met l'accent sur deux points essentiels : le défi considérable que constitue la lutte contre l'argent d'origine illégale et criminelle qui représenterait plusieurs milliers de milliards de dollars US, et la nécessité donc d'une sérieuse réorganisation du système bancaire international qui se trouverait, par là même, assaini. Ensuite, le fait que, sous réserve que l'on s'attaque réellement aux racines diverses du terrorisme, les événements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère, les Américains faisant l'apprentissage du multilatéralisme, qui serait marquée par l'avènement d'un monde plus équitable et solidaire, par un respect plus universel des droits de l'homme et de la démocratie...En ligne : http://www.futuribles.com [article] Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues [texte imprimé] / MARIEN Michael, Auteur . - 2001 . - pp. 65-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 65-72Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Les événements du 11 septembre 2001 constituent une rupture majeure ; ils marquent le début d'une ère nouvelle, peut-être celui d'une troisième guerre mondiale. Ainsi est introduit le texte de Michael Marien, l'homme peut-être le mieux informé des travaux de prospective menés aux États-Unis depuis 30 ans et qui, aussitôt après l'agression du 11 septembre, a invité une trentaine de prospectivistes à réagir aux événements et à décrire les conséquences qui pourraient selon eux en résulter.
En s'appuyant sur la douzaine de réponses reçues et, plus largement, sur une trentaine de textes (disponibles sur le site Internet de la World Future Society www.wfs.org), l'auteur rappelle d'abord que de nombreux prospectivistes nous avaient déjà mis en garde contre une action terroriste majeure même si, bien entendu, celle-ci, et les formes particulières qu'elle a pu prendre, n'avait pas été précisément prévue.
Plutôt que nous décrire des scénarios, Michael Marien résume ici les réflexions que suscitent trois types de questions, celles afférentes à la guerre, aux coûts et aux issues qui peuvent en résulter.
Sur la guerre elle-même, l'auteur souligne d'abord le risque qu'il y ait de nouvelles attaques, éventuellement de plus grande ampleur, de nature nucléaire, biologique ou chimique. Rappelant ensuite que l'offensive déclarée contre le terrorisme durera fort longtemps, il s'interroge sur la possibilité d'une issue positive et s'inquiète à cet égard de la solidité des alliances nouées par les Américains dans les pays occidentaux où le soutien populaire pourrait s'affaiblir, a fortiori dans les pays musulmans, notamment au Pakistan et en Arabie Saoudite.
Sur les coûts de l'opération, la première question est évidemment de savoir si, comme à l'issue de la guerre du Golfe, s'instaure une nouvelle ère de prospérité ou si, au contraire, le conflit aggrave la récession. Mais au-delà de cette question économique, Michael Marien souligne que le renforcement des mesures de sécurité se fera sans doute au détriment des libertés individuelles et s'interroge sur l'avenir à long terme de celles-ci. Il évoque les sacrifices auxquels pourraient être contraints les Américains, et surtout le monde musulman, en particulier les Afghans déjà fort éprouvés. Enfin, Michael Marien craint que ce conflit relègue au second plan bon nombre de questions majeures telles que le réchauffement planétaire et l'instauration de politiques de développement durable.
Quant aux issues, l'auteur met l'accent sur deux points essentiels : le défi considérable que constitue la lutte contre l'argent d'origine illégale et criminelle qui représenterait plusieurs milliers de milliards de dollars US, et la nécessité donc d'une sérieuse réorganisation du système bancaire international qui se trouverait, par là même, assaini. Ensuite, le fait que, sous réserve que l'on s'attaque réellement aux racines diverses du terrorisme, les événements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère, les Américains faisant l'apprentissage du multilatéralisme, qui serait marquée par l'avènement d'un monde plus équitable et solidaire, par un respect plus universel des droits de l'homme et de la démocratie...En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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[article]
Titre : L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis Type de document : texte imprimé Auteurs : FRIEDMAN Benjamin, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 29-48 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 29-48Tags : États-Unis|Politique de défense|Terrorisme Résumé : Près de quatre ans après les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, la société américaine demeure traumatisée par l'événement et vit, pour une large part, dans la peur d'une nouvelle attaque terroriste. Pour faire face à ce stress sécuritaire, le gouvernement américain a créé un ministère n'ayant aucun équivalent dans le monde : le Department for Homeland Security (littéralement le département pour la Sécurité de la patrie), qui mène, depuis plusieurs années, une politique de sécurité intérieure très stricte consistant notamment à maintenir l'ensemble de la population américaine en état d'alerte.
Benjamin Friedman dresse ici un constat très négatif à l'égard de cette politique de sécurité intérieure, montrant comment les dirigeants ont développé une véritable " démocratisation de la peur " qui apporte de l'eau au moulin des terroristes, tout en donnant une simple illusion de sécurité aux citoyens américains. Selon lui, la politique de sécurité intérieure voit trop grand, surestime certains risques et suscite des peurs inutiles en demandant à des citoyens fort peu concernés par le risque terroriste de s'y préparer. Ce faisant, elle dépense des sommes considérables à mauvais escient, bloquant indirectement le financement de mesures bien plus utiles pour la société américaine, y compris pour sa sécurité.
Comme il le conseille en fin d'article, il importe maintenant de sortir de la paranoïa. Le risque terroriste demeure, mais il est circonscrit géographiquement et sera sans doute mieux prévenu si l'on tient compte de cet élément. Il s'agit donc d'introduire du réalisme dans la politique de sécurité intérieure et d'accepter, quoi qu'il en soit, que le risque zéro n'existe pas et n'existera sans doute jamais.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis [texte imprimé] / FRIEDMAN Benjamin, Auteur . - 2005 . - pp. 29-48.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 29-48Tags : États-Unis|Politique de défense|Terrorisme Résumé : Près de quatre ans après les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, la société américaine demeure traumatisée par l'événement et vit, pour une large part, dans la peur d'une nouvelle attaque terroriste. Pour faire face à ce stress sécuritaire, le gouvernement américain a créé un ministère n'ayant aucun équivalent dans le monde : le Department for Homeland Security (littéralement le département pour la Sécurité de la patrie), qui mène, depuis plusieurs années, une politique de sécurité intérieure très stricte consistant notamment à maintenir l'ensemble de la population américaine en état d'alerte.
Benjamin Friedman dresse ici un constat très négatif à l'égard de cette politique de sécurité intérieure, montrant comment les dirigeants ont développé une véritable " démocratisation de la peur " qui apporte de l'eau au moulin des terroristes, tout en donnant une simple illusion de sécurité aux citoyens américains. Selon lui, la politique de sécurité intérieure voit trop grand, surestime certains risques et suscite des peurs inutiles en demandant à des citoyens fort peu concernés par le risque terroriste de s'y préparer. Ce faisant, elle dépense des sommes considérables à mauvais escient, bloquant indirectement le financement de mesures bien plus utiles pour la société américaine, y compris pour sa sécurité.
Comme il le conseille en fin d'article, il importe maintenant de sortir de la paranoïa. Le risque terroriste demeure, mais il est circonscrit géographiquement et sera sans doute mieux prévenu si l'on tient compte de cet élément. Il s'agit donc d'introduire du réalisme dans la politique de sécurité intérieure et d'accepter, quoi qu'il en soit, que le risque zéro n'existe pas et n'existera sans doute jamais.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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[article]
Titre : L'ingénierie guerrière Type de document : texte imprimé Auteurs : Geneviève Schméder, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 51-54 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 51-54Tags : États-Unis|Terrorisme Résumé : Nous assistons à une profonde transformation des objectifs, des méthodes et de l'organisation de la violence qui n'opposent plus seulement des États mais voit s'estomper les oppositions classiques entre militaires et civils, entre privé et public, entre national et international, et finalement même entre guerre et paix...
Voici en substance le nouveau paysage que nous décrit Geneviève Schméder qui montre combien, sous l'impulsion des États-Unis, nous assistons à un phénomène de dérégulation générale qui n'est pas strictement limité à la sphère économique et qui engendre misère et injustice, sources à leur tour de violence.
Elle montre ainsi les effets négatifs de la politique économique et militaire des États-Unis qui ont cherché à tout prix à imposer leur hégémonie sur le monde, ce qui explique leur impopularité et la violence des attaques dont ils sont l'objet.
La catastrophe qu'ils viennent de subir les amènera-t-elle à revoir leur politique, une condition sine qua non à de nouveaux agencements institutionnels internationaux ? Telle est la question sur laquelle se conclut son article.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'ingénierie guerrière [texte imprimé] / Geneviève Schméder, Auteur . - 2001 . - pp. 51-54.
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in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 51-54Tags : États-Unis|Terrorisme Résumé : Nous assistons à une profonde transformation des objectifs, des méthodes et de l'organisation de la violence qui n'opposent plus seulement des États mais voit s'estomper les oppositions classiques entre militaires et civils, entre privé et public, entre national et international, et finalement même entre guerre et paix...
Voici en substance le nouveau paysage que nous décrit Geneviève Schméder qui montre combien, sous l'impulsion des États-Unis, nous assistons à un phénomène de dérégulation générale qui n'est pas strictement limité à la sphère économique et qui engendre misère et injustice, sources à leur tour de violence.
Elle montre ainsi les effets négatifs de la politique économique et militaire des États-Unis qui ont cherché à tout prix à imposer leur hégémonie sur le monde, ce qui explique leur impopularité et la violence des attaques dont ils sont l'objet.
La catastrophe qu'ils viennent de subir les amènera-t-elle à revoir leur politique, une condition sine qua non à de nouveaux agencements institutionnels internationaux ? Telle est la question sur laquelle se conclut son article.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P111 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Retour au Moyen Âge ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Jacques Salomon (1929-....), Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 45-50 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 45-50Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Non, Monsieur Fukuyama, la fin du communisme ne marquait pas " la fin de l'histoire ", la victoire définitive de l'idéologie libérale incarnée par les États-Unis, affirme Jean-Jacques Salomon qui nous rappelle que Pierre Hassner, tout au contraire, craignait que l'après-guerre froide ne conduise à un nouveau Moyen Âge.
Les événements du 11 septembre marquent un tournant majeur sur la scène géopolitique et exigent de la part des États-Unis un changement profond d'attitude et de politique, affirme l'auteur. Pour en préciser la teneur, il nous livre une brève réflexion sur l'" avant " (un président nouvellement élu, chantre de l'ultralibéralisme, convaincu de l'hégémonie américaine et de la vocation universelle de son modèle de développement) et sur l'" après " qui serait marqué notamment par le retour d'un État fédéral résolument interventionniste et enfin décidé à lutter contre les aspects pervers d'un libéralisme débridé.
Que peut-on attendre de l'" après-demain " s'interroge, enfin, Jean-Jacques Salomon ? Peut-être que cette mobilisation antiterroriste stimulera l'intégration européenne ou bien amènera les pays développés à être moins arrogants, à rechercher les voies et moyens d'une paix durable et d'une coopération Nord-Sud qui passera par des renversements d'alliances et d'allégeances...
L'auteur, pour autant, n'exclut pas " l'embrasement du monde musulman " et souligne en définitive que " la guerre contre le terrorisme, à moins de s'attaquer résolument à ses sources et à ses racines profondes qui vont de la misère à l'humiliation et donc au ressentiment contre les sociétés riches, n'est précisément pas une guerre comme les autres : elle peut être sans fin ".En ligne : http://www.futuribles.com [article] Retour au Moyen Âge ? [texte imprimé] / Jean-Jacques Salomon (1929-....), Auteur . - 2001 . - pp. 45-50.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 45-50Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Non, Monsieur Fukuyama, la fin du communisme ne marquait pas " la fin de l'histoire ", la victoire définitive de l'idéologie libérale incarnée par les États-Unis, affirme Jean-Jacques Salomon qui nous rappelle que Pierre Hassner, tout au contraire, craignait que l'après-guerre froide ne conduise à un nouveau Moyen Âge.
Les événements du 11 septembre marquent un tournant majeur sur la scène géopolitique et exigent de la part des États-Unis un changement profond d'attitude et de politique, affirme l'auteur. Pour en préciser la teneur, il nous livre une brève réflexion sur l'" avant " (un président nouvellement élu, chantre de l'ultralibéralisme, convaincu de l'hégémonie américaine et de la vocation universelle de son modèle de développement) et sur l'" après " qui serait marqué notamment par le retour d'un État fédéral résolument interventionniste et enfin décidé à lutter contre les aspects pervers d'un libéralisme débridé.
Que peut-on attendre de l'" après-demain " s'interroge, enfin, Jean-Jacques Salomon ? Peut-être que cette mobilisation antiterroriste stimulera l'intégration européenne ou bien amènera les pays développés à être moins arrogants, à rechercher les voies et moyens d'une paix durable et d'une coopération Nord-Sud qui passera par des renversements d'alliances et d'allégeances...
L'auteur, pour autant, n'exclut pas " l'embrasement du monde musulman " et souligne en définitive que " la guerre contre le terrorisme, à moins de s'attaquer résolument à ses sources et à ses racines profondes qui vont de la misère à l'humiliation et donc au ressentiment contre les sociétés riches, n'est précisément pas une guerre comme les autres : elle peut être sans fin ".En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P111 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Stratégies et décisions / Loup Francart
Titre : Stratégies et décisions : la crise du 11 septembre Type de document : texte imprimé Auteurs : Loup Francart, Auteur ; Isabelle Dufour, Auteur ; Serge Galam, Collaborateur Editeur : Paris : Economica Année de publication : 2002 Importance : 291 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7178-4534-1 Prix : 25 EUR Langues : Français (fre) Tags : 11 septembre 2001, Attentats du (états-Unis) Opération Liberté immuable (2001-....) Terrorisme Stratégie Index. décimale : 327.117 090511 Stratégies et décisions : la crise du 11 septembre [texte imprimé] / Loup Francart, Auteur ; Isabelle Dufour, Auteur ; Serge Galam, Collaborateur . - Paris : Economica, 2002 . - 291 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7178-4534-1 : 25 EUR
Langues : Français (fre)
Tags : 11 septembre 2001, Attentats du (états-Unis) Opération Liberté immuable (2001-....) Terrorisme Stratégie Index. décimale : 327.117 090511 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3420 327.16 / FRA Livre HEM Casa Documentaires Disponible M305 327.16 / FRA Livre HEM Marrakech Documentaires Disponible L'Amérique en crise / Denise Artaud
Titre : L'Amérique en crise : Roosevelt et le New Deal Type de document : texte imprimé Auteurs : Denise Artaud (1930-....), Auteur Editeur : Paris : A. Colin Année de publication : 1987 Importance : 239 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-37116-6 Prix : 85 F Note générale : Bibliogr. p. 227-232 . Index Langues : Français (fre) Tags : états-Unis Politique et gouvernement 1933-1945 Index. décimale : 973.916 L'Amérique en crise : Roosevelt et le New Deal [texte imprimé] / Denise Artaud (1930-....), Auteur . - Paris : A. Colin, 1987 . - 239 p. : ill., couv. ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-200-37116-6 : 85 F
Bibliogr. p. 227-232 . Index
Langues : Français (fre)
Tags : états-Unis Politique et gouvernement 1933-1945 Index. décimale : 973.916 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2376 900.73 / ART Livre HEM Casa Documentaires Disponible R1898 900.73 / ART Livre HEM Rabat Documentaires Disponible L'Amérique et le monde. À propos du livre d'Henry Kissinger, Does America Need a Foreign Policy ? / BÉHAR Pierre in Futuribles, 278 (septembre 2002)
[article]
Titre : L'Amérique et le monde. À propos du livre d'Henry Kissinger, Does America Need a Foreign Policy ? Type de document : texte imprimé Auteurs : BÉHAR Pierre, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 25-34 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 278 (septembre 2002) . - pp. 25-34Tags : États-Unis|Géopolitique Résumé : Ancien secrétaire d'État sous l'administration Nixon, éminent professeur de l'université de Harvard, prix Nobel de la paix, Henry Alfred Kissinger est un des meilleurs spécialistes de la politique étrangère américaine. Dans son dernier livre, Does America Need a Foreign Policy? (New York : Simon & Schuster, 2001), H. Kissinger insiste sur l'urgence, pour les États-Unis, de mettre en place une politique étrangère adaptée à la nouvelle donne mondiale.
Pierre Béhar, dont l'attention vis-à-vis de ces questions est sans relâche, a souhaité rendre compte de cet ouvrage. En effet, depuis le " choc psychologique du 11 septembre 2001 ", l'Amérique désorientée a besoin, plus que jamais, d'une politique étrangère subtile et nuancée.
Quelques recommandations de H. Kissinger sont mises en avant par P. Béhar, à savoir : a) la politique étrangère américaine doit être mondiale et les attitudes globalisantes et simplificatrices que sont l'idéalisme " de gauche " (une inéluctable marche du monde vers la démocratie) et le réalisme " de droite " (la victoire du monde libre et l'extension de l'hégémonie américaine) nient toute politique étrangère ; b) la nécessaire politique étrangère américaine doit être " raisonnée " et doit définir, pour chaque partie du monde, les actions à entreprendre par les États-Unis pour conduire à un état de droit et un état de paix ; à un système impérial mondial, il faut préférer un système international qui serait un subtil équilibre entre les forces du monde, tout en garantissant la prééminence américaine ; c) face aux rapprochements et aux regroupements régionaux qui s'opèrent à travers le monde, il faut créer des systèmes de relations internationales politiques et économiques qui soient subordonnés à l'assentiment des Américains ; d) la mondialisation, sous ses aspects économique et juridique, ne peut prétendre supplanter la politique étrangère ; e) enfin, les États-Unis doivent être le moteur et le soutien de l'action éthique dans le monde, et de tout progrès vers un ordre moral mondial plus humain.
Tout cela renforce l'idée que la politique étrangère américaine sera déterminante pour l'évolution prochaine, voire immédiate, du monde, notamment si l'on considère que la Russie et la Chine n'ont plus qu'une politique réactive et que l'Europe n'en a, à l'évidence, plus du tout.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'Amérique et le monde. À propos du livre d'Henry Kissinger, Does America Need a Foreign Policy ? [texte imprimé] / BÉHAR Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 25-34.
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in Futuribles > 278 (septembre 2002) . - pp. 25-34Tags : États-Unis|Géopolitique Résumé : Ancien secrétaire d'État sous l'administration Nixon, éminent professeur de l'université de Harvard, prix Nobel de la paix, Henry Alfred Kissinger est un des meilleurs spécialistes de la politique étrangère américaine. Dans son dernier livre, Does America Need a Foreign Policy? (New York : Simon & Schuster, 2001), H. Kissinger insiste sur l'urgence, pour les États-Unis, de mettre en place une politique étrangère adaptée à la nouvelle donne mondiale.
Pierre Béhar, dont l'attention vis-à-vis de ces questions est sans relâche, a souhaité rendre compte de cet ouvrage. En effet, depuis le " choc psychologique du 11 septembre 2001 ", l'Amérique désorientée a besoin, plus que jamais, d'une politique étrangère subtile et nuancée.
Quelques recommandations de H. Kissinger sont mises en avant par P. Béhar, à savoir : a) la politique étrangère américaine doit être mondiale et les attitudes globalisantes et simplificatrices que sont l'idéalisme " de gauche " (une inéluctable marche du monde vers la démocratie) et le réalisme " de droite " (la victoire du monde libre et l'extension de l'hégémonie américaine) nient toute politique étrangère ; b) la nécessaire politique étrangère américaine doit être " raisonnée " et doit définir, pour chaque partie du monde, les actions à entreprendre par les États-Unis pour conduire à un état de droit et un état de paix ; à un système impérial mondial, il faut préférer un système international qui serait un subtil équilibre entre les forces du monde, tout en garantissant la prééminence américaine ; c) face aux rapprochements et aux regroupements régionaux qui s'opèrent à travers le monde, il faut créer des systèmes de relations internationales politiques et économiques qui soient subordonnés à l'assentiment des Américains ; d) la mondialisation, sous ses aspects économique et juridique, ne peut prétendre supplanter la politique étrangère ; e) enfin, les États-Unis doivent être le moteur et le soutien de l'action éthique dans le monde, et de tout progrès vers un ordre moral mondial plus humain.
Tout cela renforce l'idée que la politique étrangère américaine sera déterminante pour l'évolution prochaine, voire immédiate, du monde, notamment si l'on considère que la Russie et la Chine n'ont plus qu'une politique réactive et que l'Europe n'en a, à l'évidence, plus du tout.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P120 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'antiaméricanisme à la française. Mais qu'ont donc fait les Américains aux Français ? / DRANCOURT Michel in Futuribles, 280 (novembre 2002)
[article]
Titre : L'antiaméricanisme à la française. Mais qu'ont donc fait les Américains aux Français ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DRANCOURT Michel, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : pp. 51-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 280 (novembre 2002) . - pp. 51-60Tags : États-Unis|France Résumé : L'antiaméricanisme est une tradition bien française. C'est ce qu'a voulu montrer Michel Drancourt en analysant pour Futuribles une série d'ouvrages soigneusement sélectionnés.
- Le premier ouvrage, L'Ennemi américain. Généalogie de l'antiaméricanisme français de Philippe Roger (Paris : Seuil, 2002), nous rappelle que le Nouveau Monde a, très tôt, été l'objet de nombreux préjugés. Mépris, dénigrement, les Français n'ont jamais caché leur hostilité envers cet impérialisme conquérant qui se veut universel.
- Le deuxième ouvrage, Après l'empire d'Emmanuel Todd (Paris : Gallimard, 2002), est un essai sur la décomposition du système américain et le parti pris français antiaméricain. Tout ce qui vient des États-Unis ne peut être que désastreux à terme. Les Français y dénoncent cette Amérique soucieuse de ses intérêts, qui se veut le garant d'une organisation mondiale. Et d'ajouter que cette Amérique capitaliste, dépendante du reste du monde est elle-même condamnée à terme.
- Le troisième ouvrage, The Paradox of American Power: Why the World's Only Superpower Can't Go It Alone de Joseph de S. Nye Jr (New York : Oxford University Press, 2002), cherche à convaincre les États-Unis que s'ils interviennent seuls dans le règlement des affaires étrangères, ils continueront d'être perçus comme coercitifs et arrogants. L'ordre international doit être un bien public pour le bénéfice de tous.
- Le quatrième ouvrage, Reconcilable Differences. US-French Relations in the New Era (Washington : Brookings Institution Press, 2000), plaide pour une réanimation de l'alliance franco-américaine. Les tensions, bien que d'origine économique, tiennent à des différences conceptuelles. Les auteurs militent pour une meilleure connaissance et compréhension mutuelles, et tentent de convaincre les alliés d'agir ensemble.
- Un dernier ouvrage, L'Autre Rive. Comprendre les Américains pour comprendre les Français de Pascal Baudry (Paris : Village mondial, à paraître en 2003), analyse les comportements américains et français en entreprise, en vue de contribuer à un rapprochement des uns et des autres, et de leur apprendre ainsi à mieux travailler ensemble.
Si l'hégémonie suscite rarement l'affection, Michel Drancourt attire néanmoins notre attention sur l'ouvrage de Jean-François Revel (L'Obsession antiaméricaine. Son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences. Paris : Plon, 2002), qui dénonce cette " obsession antiaméricaine ".En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'antiaméricanisme à la française. Mais qu'ont donc fait les Américains aux Français ? [texte imprimé] / DRANCOURT Michel, Auteur . - 2022 . - pp. 51-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 280 (novembre 2002) . - pp. 51-60Tags : États-Unis|France Résumé : L'antiaméricanisme est une tradition bien française. C'est ce qu'a voulu montrer Michel Drancourt en analysant pour Futuribles une série d'ouvrages soigneusement sélectionnés.
- Le premier ouvrage, L'Ennemi américain. Généalogie de l'antiaméricanisme français de Philippe Roger (Paris : Seuil, 2002), nous rappelle que le Nouveau Monde a, très tôt, été l'objet de nombreux préjugés. Mépris, dénigrement, les Français n'ont jamais caché leur hostilité envers cet impérialisme conquérant qui se veut universel.
- Le deuxième ouvrage, Après l'empire d'Emmanuel Todd (Paris : Gallimard, 2002), est un essai sur la décomposition du système américain et le parti pris français antiaméricain. Tout ce qui vient des États-Unis ne peut être que désastreux à terme. Les Français y dénoncent cette Amérique soucieuse de ses intérêts, qui se veut le garant d'une organisation mondiale. Et d'ajouter que cette Amérique capitaliste, dépendante du reste du monde est elle-même condamnée à terme.
- Le troisième ouvrage, The Paradox of American Power: Why the World's Only Superpower Can't Go It Alone de Joseph de S. Nye Jr (New York : Oxford University Press, 2002), cherche à convaincre les États-Unis que s'ils interviennent seuls dans le règlement des affaires étrangères, ils continueront d'être perçus comme coercitifs et arrogants. L'ordre international doit être un bien public pour le bénéfice de tous.
- Le quatrième ouvrage, Reconcilable Differences. US-French Relations in the New Era (Washington : Brookings Institution Press, 2000), plaide pour une réanimation de l'alliance franco-américaine. Les tensions, bien que d'origine économique, tiennent à des différences conceptuelles. Les auteurs militent pour une meilleure connaissance et compréhension mutuelles, et tentent de convaincre les alliés d'agir ensemble.
- Un dernier ouvrage, L'Autre Rive. Comprendre les Américains pour comprendre les Français de Pascal Baudry (Paris : Village mondial, à paraître en 2003), analyse les comportements américains et français en entreprise, en vue de contribuer à un rapprochement des uns et des autres, et de leur apprendre ainsi à mieux travailler ensemble.
Si l'hégémonie suscite rarement l'affection, Michel Drancourt attire néanmoins notre attention sur l'ouvrage de Jean-François Revel (L'Obsession antiaméricaine. Son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences. Paris : Plon, 2002), qui dénonce cette " obsession antiaméricaine ".En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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[article]
Titre : L'assimilation aux États-Unis Type de document : texte imprimé Auteurs : ALBA Richard, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 37-44 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 284 (mars 2003) . - pp. 37-44Tags : États-Unis|Immigration Résumé : Terre d'accueil, melting-pot, les États-Unis incarnent un vrai modèle d'assimilation des communautés immigrées. Richard Alba analyse les modes d'intégration de ces populations et leur impact sur la société américaine.
La vague d'immigration contemporaine aux États-Unis, nous dit-il, est marquée par une assimilation accompagnée par le multiculturalisme, et la stratification raciale et ethnique. " Assimilation ", " racialisation " et " pluralisme " sont trois modèles traditionnels d'intégration en pleine évolution. L'intégration est aujourd'hui spatiale : les groupes d'immigrés quittent des quartiers ethniques minoritaires pour rejoindre des quartiers de classe moyenne où domine la population blanche. En outre, elle modifie le mainstream (la majorité ethnique), qui assimile des éléments propres aux groupes d'immigrés. Les spécificités ethniques s'estompent ainsi peu à peu. Enfin, parmi les nouvelles générations d'enfants d'immigrés, de nombreux processus de mobilité (économique, sociale, culturelle) sont à l'oeuvre, qui contribuent à créer une ascendance raciale mélangée, réductrice des frontières entre groupes ethniques.
À l'avenir, la segmentation raciale et sociale de la société américaine pourrait bien se recomposer, en raison notamment de la croissance des mariages mixtes et d'une meilleure acceptation sociale de l'ascendance mélangée.
Mais, conclut l'auteur, le franchissement des frontières dépendra du niveau de qualification des immigrés, de leurs caractéristiques ethniques et de leur localisation géographique. Les modes d'intégration varieront d'un groupe à l'autre, et les inégalités raciales et sociales devraient perdurer dans la société américaine.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'assimilation aux États-Unis [texte imprimé] / ALBA Richard, Auteur . - 2003 . - pp. 37-44.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 284 (mars 2003) . - pp. 37-44Tags : États-Unis|Immigration Résumé : Terre d'accueil, melting-pot, les États-Unis incarnent un vrai modèle d'assimilation des communautés immigrées. Richard Alba analyse les modes d'intégration de ces populations et leur impact sur la société américaine.
La vague d'immigration contemporaine aux États-Unis, nous dit-il, est marquée par une assimilation accompagnée par le multiculturalisme, et la stratification raciale et ethnique. " Assimilation ", " racialisation " et " pluralisme " sont trois modèles traditionnels d'intégration en pleine évolution. L'intégration est aujourd'hui spatiale : les groupes d'immigrés quittent des quartiers ethniques minoritaires pour rejoindre des quartiers de classe moyenne où domine la population blanche. En outre, elle modifie le mainstream (la majorité ethnique), qui assimile des éléments propres aux groupes d'immigrés. Les spécificités ethniques s'estompent ainsi peu à peu. Enfin, parmi les nouvelles générations d'enfants d'immigrés, de nombreux processus de mobilité (économique, sociale, culturelle) sont à l'oeuvre, qui contribuent à créer une ascendance raciale mélangée, réductrice des frontières entre groupes ethniques.
À l'avenir, la segmentation raciale et sociale de la société américaine pourrait bien se recomposer, en raison notamment de la croissance des mariages mixtes et d'une meilleure acceptation sociale de l'ascendance mélangée.
Mais, conclut l'auteur, le franchissement des frontières dépendra du niveau de qualification des immigrés, de leurs caractéristiques ethniques et de leur localisation géographique. Les modes d'intégration varieront d'un groupe à l'autre, et les inégalités raciales et sociales devraient perdurer dans la société américaine.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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