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487 résultat(s) recherche sur le tag 'États-Unis|Géopolitique|Politique de défense|Armes nucléaires'
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Titre : Le retour de la guerre des étoiles Type de document : texte imprimé Auteurs : BONNAURE Pierre, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 67-74 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 258 (novembre 2000) . - pp. 67-74Tags : États-Unis|Géopolitique|Politique de défense|Armes nucléaires Résumé : C'est 10 ans après la fin de la guerre froide, nous dit Pierre Bonnaure, que Bill Clinton décide de faire resurgir, aux États-Unis, le dossier de la défense antimissile, soucieux de rassurer l'opinion publique contre les menaces éventuelles d'" États voyous ". Certes, le président américain vient, à la veille de la fin de son mandat, de renvoyer la décision à plus tard, mais la question reste ouverte.
Réactualiser la stratégie de dissuasion nucléaire, revoir les différents traités qui définissent les règles du jeu, cela risque de déstabiliser les acteurs, signataires ou non, et d'avoir des effets pervers : abus de puissance, renforcements de programmes nucléaires, reprise de la course aux armements, remise en question des alliances traditionnelles et du rôle de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique Nord), sans parler d'apocalypse nucléaire.
Créer un nouveau parapluie de protection et de dissuasion, limité aux États-Unis ou étendu à ses alliés, c'est remettre en question les politiques de défense et de non-prolifération nucléaire, au risque d'inciter la Russie à adopter une posture de fermeté et d'ébranler le fragile édifice de la sécurité mondiale.
Comment prévenir la prolifération et l'emploi des armes de destruction massive ? Tel est le lourd dossier que laisse Bill Clinton à son successeur.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le retour de la guerre des étoiles [texte imprimé] / BONNAURE Pierre, Auteur . - 2000 . - pp. 67-74.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 258 (novembre 2000) . - pp. 67-74Tags : États-Unis|Géopolitique|Politique de défense|Armes nucléaires Résumé : C'est 10 ans après la fin de la guerre froide, nous dit Pierre Bonnaure, que Bill Clinton décide de faire resurgir, aux États-Unis, le dossier de la défense antimissile, soucieux de rassurer l'opinion publique contre les menaces éventuelles d'" États voyous ". Certes, le président américain vient, à la veille de la fin de son mandat, de renvoyer la décision à plus tard, mais la question reste ouverte.
Réactualiser la stratégie de dissuasion nucléaire, revoir les différents traités qui définissent les règles du jeu, cela risque de déstabiliser les acteurs, signataires ou non, et d'avoir des effets pervers : abus de puissance, renforcements de programmes nucléaires, reprise de la course aux armements, remise en question des alliances traditionnelles et du rôle de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique Nord), sans parler d'apocalypse nucléaire.
Créer un nouveau parapluie de protection et de dissuasion, limité aux États-Unis ou étendu à ses alliés, c'est remettre en question les politiques de défense et de non-prolifération nucléaire, au risque d'inciter la Russie à adopter une posture de fermeté et d'ébranler le fragile édifice de la sécurité mondiale.
Comment prévenir la prolifération et l'emploi des armes de destruction massive ? Tel est le lourd dossier que laisse Bill Clinton à son successeur.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P99 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
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Titre : La stratégie du Pentagone en 2050 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Jacques Salomon (1929-....), Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 45-50 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 300 (septembre 2004) . - pp. 45-50Tags : États-Unis|Politique de défense|Armes nucléaires Résumé : Jean-Jacques Salomon tire ici pour Futuribles les enseignements d'un récent rapport remis au Pentagone par un groupe d'experts concernant la frappe stratégique du futur. La frappe stratégique, c'est la capacité à agir militairement sur un adversaire, de manière suffisamment efficace et anticipée pour altérer sa capacité d'opposition hors même du seul champ de bataille. Les frappes cherchant à éliminer physiquement Saddam Hussein dans les premières heures de la guerre d'Irak en 2003 appartenaient à cet univers.
Jean-Jacques Salomon montre à quel point ce travail de vision à long terme est, comme souvent, marqué par les nécessités du jour (comme l'effort demandé sur le renseignement " humain ") et les doctrines dominantes au sein de l'administration Bush en fonction d'une guerre préemptive ou préventive.
Ce document contient deux véritables innovations. La première concerne une recommandation donnant une première réalité à un projet devant permettre aux États-Unis de frapper rapidement n'importe quel point du globe depuis leur territoire national avec des missiles intercontinentaux porteurs d'armes non nucléaires, ce que l'U.S. Air Force développe dans le cadre du concept de FALCON (Force Application and Launch from the Continental U.S.). La seconde innovation concerne l'usage de bombes nucléaires de petite taille chargées de la destruction d'objectifs " durcis " souterrains. Ce dernier point soulève de grandes interrogations quant à la fin des accords de réduction des armes nucléaires et donc quant au risque d'une prolifération accrue.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La stratégie du Pentagone en 2050 [texte imprimé] / Jean-Jacques Salomon (1929-....), Auteur . - 2004 . - pp. 45-50.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 300 (septembre 2004) . - pp. 45-50Tags : États-Unis|Politique de défense|Armes nucléaires Résumé : Jean-Jacques Salomon tire ici pour Futuribles les enseignements d'un récent rapport remis au Pentagone par un groupe d'experts concernant la frappe stratégique du futur. La frappe stratégique, c'est la capacité à agir militairement sur un adversaire, de manière suffisamment efficace et anticipée pour altérer sa capacité d'opposition hors même du seul champ de bataille. Les frappes cherchant à éliminer physiquement Saddam Hussein dans les premières heures de la guerre d'Irak en 2003 appartenaient à cet univers.
Jean-Jacques Salomon montre à quel point ce travail de vision à long terme est, comme souvent, marqué par les nécessités du jour (comme l'effort demandé sur le renseignement " humain ") et les doctrines dominantes au sein de l'administration Bush en fonction d'une guerre préemptive ou préventive.
Ce document contient deux véritables innovations. La première concerne une recommandation donnant une première réalité à un projet devant permettre aux États-Unis de frapper rapidement n'importe quel point du globe depuis leur territoire national avec des missiles intercontinentaux porteurs d'armes non nucléaires, ce que l'U.S. Air Force développe dans le cadre du concept de FALCON (Force Application and Launch from the Continental U.S.). La seconde innovation concerne l'usage de bombes nucléaires de petite taille chargées de la destruction d'objectifs " durcis " souterrains. Ce dernier point soulève de grandes interrogations quant à la fin des accords de réduction des armes nucléaires et donc quant au risque d'une prolifération accrue.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P142 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'avenir des armes nucléaires Type de document : texte imprimé Auteurs : SOULÉ Christophe, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp; 63-66 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 290 (ocotbre 2003) . - pp; 63-66Tags : États-Unis|Armes nucléaires Résumé : Christophe Soulé, s'appuyant ici sur les réflexions de Richard Garwin, partisan de longue date d'une politique de contrôle de l'armement, présente l'évolution de la position des États-Unis en ce domaine. Il montre notamment combien les républicains et, en particulier, l'administration Bush Jr ont tendance à revenir sur les accords de réduction des armements signés au cours des décennies passées. Non seulement il n'est plus question de négocier une nouvelle réduction des armements à l'échelle mondiale, mais, qui plus est, les armes nucléaires déjà soumises à un accord de réduction ne seront plus détruites mais simplement " mises en réserve ".
Et, comme de plus en plus souvent aujourd'hui, cette nouvelle posture stratégique est énoncée de manière unilatérale et sans concertation. Cependant, gare à l'effet boomerang : en se privant d'un des seuls instruments de réduction négociée de la prolifération nucléaire, nous dit l'auteur, c'est leur propre sécurité que les États-Unis mettent en péril.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir des armes nucléaires [texte imprimé] / SOULÉ Christophe, Auteur . - 2003 . - pp; 63-66.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 290 (ocotbre 2003) . - pp; 63-66Tags : États-Unis|Armes nucléaires Résumé : Christophe Soulé, s'appuyant ici sur les réflexions de Richard Garwin, partisan de longue date d'une politique de contrôle de l'armement, présente l'évolution de la position des États-Unis en ce domaine. Il montre notamment combien les républicains et, en particulier, l'administration Bush Jr ont tendance à revenir sur les accords de réduction des armements signés au cours des décennies passées. Non seulement il n'est plus question de négocier une nouvelle réduction des armements à l'échelle mondiale, mais, qui plus est, les armes nucléaires déjà soumises à un accord de réduction ne seront plus détruites mais simplement " mises en réserve ".
Et, comme de plus en plus souvent aujourd'hui, cette nouvelle posture stratégique est énoncée de manière unilatérale et sans concertation. Cependant, gare à l'effet boomerang : en se privant d'un des seuls instruments de réduction négociée de la prolifération nucléaire, nous dit l'auteur, c'est leur propre sécurité que les États-Unis mettent en péril.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P132 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L’avenir du leadership mondial. À propos du livre de Zbigniew Brzezinski, “Strategic Vision” / CAZES Bernard in Futuribles, 389 (octobre 2012)
[article]
Titre : L’avenir du leadership mondial. À propos du livre de Zbigniew Brzezinski, “Strategic Vision” Type de document : texte imprimé Auteurs : CAZES Bernard, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 21-26 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 389 (octobre 2012) . - pp. 21-26Tags : Coopération internationale. Relations internationales|États-Unis|Géopolitique|Politique étrangère Résumé : Les différentes crises qui ont frappé les États-Unis d’Amérique ces dernières décennies (attentats du 11 septembre 2001, crise économique et financière de 2007…), sur fond de blocages internationaux sur des sujets majeurs tels que la lutte contre le changement climatique et d’émergence de nouvelles puissances en Asie, ont remis en cause le statut de superpuissance mondiale de ce pays. Or, si ce déclin des États-Unis dans la gestion des affaires internationales se confirme, sans qu’aucune autre puissance, nationale ou régionale, ne prenne le relais, l’avenir du monde s’annonce bien sombre.
Tel est le diagnostic de Zbigniew Brzezinski dans son dernier ouvrage, dans lequel il détaille les éléments constitutifs de cette situation (les handicaps qui affectent les États-Unis et participent à ce déclin), projette les perspectives qui pourraient en découler à l’horizon 2025 et propose, au travers d’une « vision stratégique » (principalement destinée à orienter la politique américaine), les moyens d’éviter le chaos qui pourrait émaner d’un monde sans leadership.
Bernard Cazes a lu cet ouvrage pour Futuribles. Il en recense ici les principales idées et décrypte les grandes lignes de cette nouvelle « vision stratégique ».
En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’avenir du leadership mondial. À propos du livre de Zbigniew Brzezinski, “Strategic Vision” [texte imprimé] / CAZES Bernard, Auteur . - 2012 . - pp. 21-26.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 389 (octobre 2012) . - pp. 21-26Tags : Coopération internationale. Relations internationales|États-Unis|Géopolitique|Politique étrangère Résumé : Les différentes crises qui ont frappé les États-Unis d’Amérique ces dernières décennies (attentats du 11 septembre 2001, crise économique et financière de 2007…), sur fond de blocages internationaux sur des sujets majeurs tels que la lutte contre le changement climatique et d’émergence de nouvelles puissances en Asie, ont remis en cause le statut de superpuissance mondiale de ce pays. Or, si ce déclin des États-Unis dans la gestion des affaires internationales se confirme, sans qu’aucune autre puissance, nationale ou régionale, ne prenne le relais, l’avenir du monde s’annonce bien sombre.
Tel est le diagnostic de Zbigniew Brzezinski dans son dernier ouvrage, dans lequel il détaille les éléments constitutifs de cette situation (les handicaps qui affectent les États-Unis et participent à ce déclin), projette les perspectives qui pourraient en découler à l’horizon 2025 et propose, au travers d’une « vision stratégique » (principalement destinée à orienter la politique américaine), les moyens d’éviter le chaos qui pourrait émaner d’un monde sans leadership.
Bernard Cazes a lu cet ouvrage pour Futuribles. Il en recense ici les principales idées et décrypte les grandes lignes de cette nouvelle « vision stratégique ».
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1623 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis Type de document : texte imprimé Auteurs : FRIEDMAN Benjamin, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 29-48 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 29-48Tags : États-Unis|Politique de défense|Terrorisme Résumé : Près de quatre ans après les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, la société américaine demeure traumatisée par l'événement et vit, pour une large part, dans la peur d'une nouvelle attaque terroriste. Pour faire face à ce stress sécuritaire, le gouvernement américain a créé un ministère n'ayant aucun équivalent dans le monde : le Department for Homeland Security (littéralement le département pour la Sécurité de la patrie), qui mène, depuis plusieurs années, une politique de sécurité intérieure très stricte consistant notamment à maintenir l'ensemble de la population américaine en état d'alerte.
Benjamin Friedman dresse ici un constat très négatif à l'égard de cette politique de sécurité intérieure, montrant comment les dirigeants ont développé une véritable " démocratisation de la peur " qui apporte de l'eau au moulin des terroristes, tout en donnant une simple illusion de sécurité aux citoyens américains. Selon lui, la politique de sécurité intérieure voit trop grand, surestime certains risques et suscite des peurs inutiles en demandant à des citoyens fort peu concernés par le risque terroriste de s'y préparer. Ce faisant, elle dépense des sommes considérables à mauvais escient, bloquant indirectement le financement de mesures bien plus utiles pour la société américaine, y compris pour sa sécurité.
Comme il le conseille en fin d'article, il importe maintenant de sortir de la paranoïa. Le risque terroriste demeure, mais il est circonscrit géographiquement et sera sans doute mieux prévenu si l'on tient compte de cet élément. Il s'agit donc d'introduire du réalisme dans la politique de sécurité intérieure et d'accepter, quoi qu'il en soit, que le risque zéro n'existe pas et n'existera sans doute jamais.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'échec de la sécurité intérieure aux États-Unis [texte imprimé] / FRIEDMAN Benjamin, Auteur . - 2005 . - pp. 29-48.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 309 (juin 2005) . - pp. 29-48Tags : États-Unis|Politique de défense|Terrorisme Résumé : Près de quatre ans après les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, la société américaine demeure traumatisée par l'événement et vit, pour une large part, dans la peur d'une nouvelle attaque terroriste. Pour faire face à ce stress sécuritaire, le gouvernement américain a créé un ministère n'ayant aucun équivalent dans le monde : le Department for Homeland Security (littéralement le département pour la Sécurité de la patrie), qui mène, depuis plusieurs années, une politique de sécurité intérieure très stricte consistant notamment à maintenir l'ensemble de la population américaine en état d'alerte.
Benjamin Friedman dresse ici un constat très négatif à l'égard de cette politique de sécurité intérieure, montrant comment les dirigeants ont développé une véritable " démocratisation de la peur " qui apporte de l'eau au moulin des terroristes, tout en donnant une simple illusion de sécurité aux citoyens américains. Selon lui, la politique de sécurité intérieure voit trop grand, surestime certains risques et suscite des peurs inutiles en demandant à des citoyens fort peu concernés par le risque terroriste de s'y préparer. Ce faisant, elle dépense des sommes considérables à mauvais escient, bloquant indirectement le financement de mesures bien plus utiles pour la société américaine, y compris pour sa sécurité.
Comme il le conseille en fin d'article, il importe maintenant de sortir de la paranoïa. Le risque terroriste demeure, mais il est circonscrit géographiquement et sera sans doute mieux prévenu si l'on tient compte de cet élément. Il s'agit donc d'introduire du réalisme dans la politique de sécurité intérieure et d'accepter, quoi qu'il en soit, que le risque zéro n'existe pas et n'existera sans doute jamais.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P151 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible De la politique étrangère américaine. Buffalo Bill contre Oussama ben Laden / Jean-Jacques Salomon in Futuribles, 280 (novembre 2002)
[article]
Titre : De la politique étrangère américaine. Buffalo Bill contre Oussama ben Laden Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Jacques Salomon (1929-....), Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : pp. 31-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 280 (novembre 2002) . - pp. 31-38Tags : États-Unis|Géopolitique|Politique étrangère Résumé : Les livres consacrés à l'antiaméricanisme en France se multiplient, et il est vrai que dans les relations passionnelles entre la France et les États-Unis, le dépit et le ressentiment du faible au fort n'ont cessé de donner lieu à des critiques où le dénigrement a longtemps était fait d'ignorance plus encore que d'arrogance. Il importe aujourd'hui de " relativiser cet antiaméricanisme " : d'une part, parce que les Français (en particulier les jeunes) ont appris à voyager à travers les États-Unis et ont donc moins d'idées reçues que leurs aînés ; d'autre part et surtout parce que c'est aller vite en besogne que de dénoncer comme antiaméricaine toute analyse critique de la politique étrangère des États-Unis. Une critique d'autant plus légitime qu'il existe, parmi les républicains et les démocrates américains, des analystes qui se défendent de prendre pour argent comptant les déclarations du président Bush Jr dans sa croisade contre " les forces du mal " incarnées en particulier par l'Irak de Saddam Hussein.
Encore faut-il connaître et comprendre les racines profondes de ce qui définit l'unilatéralisme aujourd'hui si agressivement revendiqué par la nouvelle administration américaine et, au-delà de ses sources historiques et culturelles, le poids que la doctrine jacksonienne a toujours plus ou moins intensément exercé dans la définition et la mise en oeuvre de la politique étrangère des États-Unis. Certes, si imperium il y a, rappelle Jean-Jacques Salomon, il tient d'abord aux carences de l'Europe.
En présentant un texte de Walter Russel Mead, il résume certains des passages qui n'ont pu être publiés, faute de place, et souligne combien la tentation de l'unilatéralisme renvoie à des pratiques et des valeurs profondément inscrites dans la mentalité populaire : code de l'honneur et conviction religieuse dans la capacité américaine à toujours relever ses défis. L'image du cow-boy, champion solitaire du bien contre Oussama ben Laden ou Saddam Hussein, reflète toute la mythologie dont les westerns se sont inspirés et que certains commentateurs américains n'hésitent pas à invoquer pour dénoncer les réserves et les hésitations, sinon la pente munichoise, de leurs alliés européens.
Ce texte est d'autant plus révélateur qu'il a été publié plus d'un an avant les attentats du 11 septembre 2001. Comme pour Pearl Harbor, ce n'est pas tant le nombre de victimes qui explique la réaction jacksonienne des États-Unis que l'intensité du haut-le-coeur provoqué par le viol du sanctuaire. Et c'est éclairer tout à la fois une autre vision du monde que celle qui prévalut à Washington sous la guerre froide, une vision qui se passe du soutien des alliés, tourne le dos aux alliances de naguère, récuse toute solidarité internationale et entend régler seule les comptes avec les adversaires terroristes, pour ne plus défendre que les intérêts propres des États-Unis. Dans cette véritable croisade, on perçoit l'odeur du pétrole, comme le suggère W.R. Mead, bien plus que la compassion pour les victimes de Saddam Hussein. Assurément, les deux rives de l'Atlantique ne sont plus sur la même longueur d'ondes. Mais si son article avait été écrit par un Français, ne l'aurait-on pas dénoncé comme une pièce de plus dans le dossier de l'antiaméricanisme ?En ligne : http://www.futuribles.com [article] De la politique étrangère américaine. Buffalo Bill contre Oussama ben Laden [texte imprimé] / Jean-Jacques Salomon (1929-....), Auteur . - 2022 . - pp. 31-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 280 (novembre 2002) . - pp. 31-38Tags : États-Unis|Géopolitique|Politique étrangère Résumé : Les livres consacrés à l'antiaméricanisme en France se multiplient, et il est vrai que dans les relations passionnelles entre la France et les États-Unis, le dépit et le ressentiment du faible au fort n'ont cessé de donner lieu à des critiques où le dénigrement a longtemps était fait d'ignorance plus encore que d'arrogance. Il importe aujourd'hui de " relativiser cet antiaméricanisme " : d'une part, parce que les Français (en particulier les jeunes) ont appris à voyager à travers les États-Unis et ont donc moins d'idées reçues que leurs aînés ; d'autre part et surtout parce que c'est aller vite en besogne que de dénoncer comme antiaméricaine toute analyse critique de la politique étrangère des États-Unis. Une critique d'autant plus légitime qu'il existe, parmi les républicains et les démocrates américains, des analystes qui se défendent de prendre pour argent comptant les déclarations du président Bush Jr dans sa croisade contre " les forces du mal " incarnées en particulier par l'Irak de Saddam Hussein.
Encore faut-il connaître et comprendre les racines profondes de ce qui définit l'unilatéralisme aujourd'hui si agressivement revendiqué par la nouvelle administration américaine et, au-delà de ses sources historiques et culturelles, le poids que la doctrine jacksonienne a toujours plus ou moins intensément exercé dans la définition et la mise en oeuvre de la politique étrangère des États-Unis. Certes, si imperium il y a, rappelle Jean-Jacques Salomon, il tient d'abord aux carences de l'Europe.
En présentant un texte de Walter Russel Mead, il résume certains des passages qui n'ont pu être publiés, faute de place, et souligne combien la tentation de l'unilatéralisme renvoie à des pratiques et des valeurs profondément inscrites dans la mentalité populaire : code de l'honneur et conviction religieuse dans la capacité américaine à toujours relever ses défis. L'image du cow-boy, champion solitaire du bien contre Oussama ben Laden ou Saddam Hussein, reflète toute la mythologie dont les westerns se sont inspirés et que certains commentateurs américains n'hésitent pas à invoquer pour dénoncer les réserves et les hésitations, sinon la pente munichoise, de leurs alliés européens.
Ce texte est d'autant plus révélateur qu'il a été publié plus d'un an avant les attentats du 11 septembre 2001. Comme pour Pearl Harbor, ce n'est pas tant le nombre de victimes qui explique la réaction jacksonienne des États-Unis que l'intensité du haut-le-coeur provoqué par le viol du sanctuaire. Et c'est éclairer tout à la fois une autre vision du monde que celle qui prévalut à Washington sous la guerre froide, une vision qui se passe du soutien des alliés, tourne le dos aux alliances de naguère, récuse toute solidarité internationale et entend régler seule les comptes avec les adversaires terroristes, pour ne plus défendre que les intérêts propres des États-Unis. Dans cette véritable croisade, on perçoit l'odeur du pétrole, comme le suggère W.R. Mead, bien plus que la compassion pour les victimes de Saddam Hussein. Assurément, les deux rives de l'Atlantique ne sont plus sur la même longueur d'ondes. Mais si son article avait été écrit par un Français, ne l'aurait-on pas dénoncé comme une pièce de plus dans le dossier de l'antiaméricanisme ?En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P122 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Recherche et défense aux États-Unis. Les valeurs traditionnelles survivront-elles ? / SKOLNIKOFF Eugene B. in Futuribles, 281 (décembre 2002)
[article]
Titre : Recherche et défense aux États-Unis. Les valeurs traditionnelles survivront-elles ? Type de document : texte imprimé Auteurs : SKOLNIKOFF Eugene B., Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 25-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 25-38Tags : États-Unis|Politique de défense|Recherche Résumé : Eugene B. Skolnikoff est l'un des meilleurs observateurs de l'histoire et de l'évolution de la politique scientifique des États-Unis depuis la Deuxième Guerre mondiale, en particulier du point de vue de leurs relations internationales, auxquelles il a consacré sa thèse de doctorat. Il en a été aussi l'un des acteurs majeurs en tant que conseiller du Président américain et consultant de plusieurs institutions américaines.
Le discours ici repris fait suite aux attentats du 11 septembre 2001 et aux mesures antiterroristes prises par l'administration Bush. Il constitue, avant tout, une mise en garde contre les dérives que ces mesures peuvent entraîner du point de vue des libertés universitaires : rétention de l'information, contrôle de l'accès des étudiants étrangers aux laboratoires américains, embargo sur la publication des résultats de recherche jugés - à tort ou à raison - sensibles par le Pentagone, etc. À terme, ce qui a fait la force exceptionnelle du système américain de recherche, en raison même de son ouverture et de sa capacité d'accueil des talents étrangers, pourrait tout simplement être compromis.
Les universités américaines n'ont pas oublié le traumatisme de la période maccarthyste de " chasse aux sorcières ", entraînant jusqu'à l'obligation d'un serment patriotique auquel la plupart d'entre elles se sont résolument opposées. Les nouvelles menaces liées à l'après-11 septembre rendent assurément légitime le secret imposé aux recherches classées " secret-défense " mais, dès lors, celles-ci doivent-elles être poursuivies sur les campus universitaires plutôt que dans les enceintes liées au Pentagone ? Les dispositions imposées par le Patriot Act, adopté récemment par le Congrès pour relever les défis du terrorisme, sont-elles compatibles avec les principes et les valeurs de la recherche universitaire ?
Eugene B. Skolnikoff souligne que la situation est bien plus délicate que du temps de la guerre froide. L'affrontement est inévitable entre, d'un côté, la libre pratique de la recherche, l'accès aux informations, le partage des résultats, l'ouverture sur l'étranger et, de l'autre, les efforts menés par le gouvernement pour ériger des barrières autour du savoir et instituer des mesures discriminatoires à l'encontre des étudiants en fonction de leur nationalité.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Recherche et défense aux États-Unis. Les valeurs traditionnelles survivront-elles ? [texte imprimé] / SKOLNIKOFF Eugene B., Auteur . - 2002 . - pp. 25-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 25-38Tags : États-Unis|Politique de défense|Recherche Résumé : Eugene B. Skolnikoff est l'un des meilleurs observateurs de l'histoire et de l'évolution de la politique scientifique des États-Unis depuis la Deuxième Guerre mondiale, en particulier du point de vue de leurs relations internationales, auxquelles il a consacré sa thèse de doctorat. Il en a été aussi l'un des acteurs majeurs en tant que conseiller du Président américain et consultant de plusieurs institutions américaines.
Le discours ici repris fait suite aux attentats du 11 septembre 2001 et aux mesures antiterroristes prises par l'administration Bush. Il constitue, avant tout, une mise en garde contre les dérives que ces mesures peuvent entraîner du point de vue des libertés universitaires : rétention de l'information, contrôle de l'accès des étudiants étrangers aux laboratoires américains, embargo sur la publication des résultats de recherche jugés - à tort ou à raison - sensibles par le Pentagone, etc. À terme, ce qui a fait la force exceptionnelle du système américain de recherche, en raison même de son ouverture et de sa capacité d'accueil des talents étrangers, pourrait tout simplement être compromis.
Les universités américaines n'ont pas oublié le traumatisme de la période maccarthyste de " chasse aux sorcières ", entraînant jusqu'à l'obligation d'un serment patriotique auquel la plupart d'entre elles se sont résolument opposées. Les nouvelles menaces liées à l'après-11 septembre rendent assurément légitime le secret imposé aux recherches classées " secret-défense " mais, dès lors, celles-ci doivent-elles être poursuivies sur les campus universitaires plutôt que dans les enceintes liées au Pentagone ? Les dispositions imposées par le Patriot Act, adopté récemment par le Congrès pour relever les défis du terrorisme, sont-elles compatibles avec les principes et les valeurs de la recherche universitaire ?
Eugene B. Skolnikoff souligne que la situation est bien plus délicate que du temps de la guerre froide. L'affrontement est inévitable entre, d'un côté, la libre pratique de la recherche, l'accès aux informations, le partage des résultats, l'ouverture sur l'étranger et, de l'autre, les efforts menés par le gouvernement pour ériger des barrières autour du savoir et instituer des mesures discriminatoires à l'encontre des étudiants en fonction de leur nationalité.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P123 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'Amérique en crise / Denise Artaud
Titre : L'Amérique en crise : Roosevelt et le New Deal Type de document : texte imprimé Auteurs : Denise Artaud (1930-....), Auteur Editeur : Paris : A. Colin Année de publication : 1987 Importance : 239 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-37116-6 Prix : 85 F Note générale : Bibliogr. p. 227-232 . Index Langues : Français (fre) Tags : états-Unis Politique et gouvernement 1933-1945 Index. décimale : 973.916 L'Amérique en crise : Roosevelt et le New Deal [texte imprimé] / Denise Artaud (1930-....), Auteur . - Paris : A. Colin, 1987 . - 239 p. : ill., couv. ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-200-37116-6 : 85 F
Bibliogr. p. 227-232 . Index
Langues : Français (fre)
Tags : états-Unis Politique et gouvernement 1933-1945 Index. décimale : 973.916 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2376 900.73 / ART Livre HEM Casa Documentaires Disponible R1898 900.73 / ART Livre HEM Rabat Documentaires Disponible L'Amérique et le monde. À propos du livre d'Henry Kissinger, Does America Need a Foreign Policy ? / BÉHAR Pierre in Futuribles, 278 (septembre 2002)
[article]
Titre : L'Amérique et le monde. À propos du livre d'Henry Kissinger, Does America Need a Foreign Policy ? Type de document : texte imprimé Auteurs : BÉHAR Pierre, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 25-34 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 278 (septembre 2002) . - pp. 25-34Tags : États-Unis|Géopolitique Résumé : Ancien secrétaire d'État sous l'administration Nixon, éminent professeur de l'université de Harvard, prix Nobel de la paix, Henry Alfred Kissinger est un des meilleurs spécialistes de la politique étrangère américaine. Dans son dernier livre, Does America Need a Foreign Policy? (New York : Simon & Schuster, 2001), H. Kissinger insiste sur l'urgence, pour les États-Unis, de mettre en place une politique étrangère adaptée à la nouvelle donne mondiale.
Pierre Béhar, dont l'attention vis-à-vis de ces questions est sans relâche, a souhaité rendre compte de cet ouvrage. En effet, depuis le " choc psychologique du 11 septembre 2001 ", l'Amérique désorientée a besoin, plus que jamais, d'une politique étrangère subtile et nuancée.
Quelques recommandations de H. Kissinger sont mises en avant par P. Béhar, à savoir : a) la politique étrangère américaine doit être mondiale et les attitudes globalisantes et simplificatrices que sont l'idéalisme " de gauche " (une inéluctable marche du monde vers la démocratie) et le réalisme " de droite " (la victoire du monde libre et l'extension de l'hégémonie américaine) nient toute politique étrangère ; b) la nécessaire politique étrangère américaine doit être " raisonnée " et doit définir, pour chaque partie du monde, les actions à entreprendre par les États-Unis pour conduire à un état de droit et un état de paix ; à un système impérial mondial, il faut préférer un système international qui serait un subtil équilibre entre les forces du monde, tout en garantissant la prééminence américaine ; c) face aux rapprochements et aux regroupements régionaux qui s'opèrent à travers le monde, il faut créer des systèmes de relations internationales politiques et économiques qui soient subordonnés à l'assentiment des Américains ; d) la mondialisation, sous ses aspects économique et juridique, ne peut prétendre supplanter la politique étrangère ; e) enfin, les États-Unis doivent être le moteur et le soutien de l'action éthique dans le monde, et de tout progrès vers un ordre moral mondial plus humain.
Tout cela renforce l'idée que la politique étrangère américaine sera déterminante pour l'évolution prochaine, voire immédiate, du monde, notamment si l'on considère que la Russie et la Chine n'ont plus qu'une politique réactive et que l'Europe n'en a, à l'évidence, plus du tout.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'Amérique et le monde. À propos du livre d'Henry Kissinger, Does America Need a Foreign Policy ? [texte imprimé] / BÉHAR Pierre, Auteur . - 2002 . - pp. 25-34.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 278 (septembre 2002) . - pp. 25-34Tags : États-Unis|Géopolitique Résumé : Ancien secrétaire d'État sous l'administration Nixon, éminent professeur de l'université de Harvard, prix Nobel de la paix, Henry Alfred Kissinger est un des meilleurs spécialistes de la politique étrangère américaine. Dans son dernier livre, Does America Need a Foreign Policy? (New York : Simon & Schuster, 2001), H. Kissinger insiste sur l'urgence, pour les États-Unis, de mettre en place une politique étrangère adaptée à la nouvelle donne mondiale.
Pierre Béhar, dont l'attention vis-à-vis de ces questions est sans relâche, a souhaité rendre compte de cet ouvrage. En effet, depuis le " choc psychologique du 11 septembre 2001 ", l'Amérique désorientée a besoin, plus que jamais, d'une politique étrangère subtile et nuancée.
Quelques recommandations de H. Kissinger sont mises en avant par P. Béhar, à savoir : a) la politique étrangère américaine doit être mondiale et les attitudes globalisantes et simplificatrices que sont l'idéalisme " de gauche " (une inéluctable marche du monde vers la démocratie) et le réalisme " de droite " (la victoire du monde libre et l'extension de l'hégémonie américaine) nient toute politique étrangère ; b) la nécessaire politique étrangère américaine doit être " raisonnée " et doit définir, pour chaque partie du monde, les actions à entreprendre par les États-Unis pour conduire à un état de droit et un état de paix ; à un système impérial mondial, il faut préférer un système international qui serait un subtil équilibre entre les forces du monde, tout en garantissant la prééminence américaine ; c) face aux rapprochements et aux regroupements régionaux qui s'opèrent à travers le monde, il faut créer des systèmes de relations internationales politiques et économiques qui soient subordonnés à l'assentiment des Américains ; d) la mondialisation, sous ses aspects économique et juridique, ne peut prétendre supplanter la politique étrangère ; e) enfin, les États-Unis doivent être le moteur et le soutien de l'action éthique dans le monde, et de tout progrès vers un ordre moral mondial plus humain.
Tout cela renforce l'idée que la politique étrangère américaine sera déterminante pour l'évolution prochaine, voire immédiate, du monde, notamment si l'on considère que la Russie et la Chine n'ont plus qu'une politique réactive et que l'Europe n'en a, à l'évidence, plus du tout.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P120 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues / MARIEN Michael in Futuribles, 269 (novembre 2001)
[article]
Titre : Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues Type de document : texte imprimé Auteurs : MARIEN Michael, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 65-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 65-72Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Les événements du 11 septembre 2001 constituent une rupture majeure ; ils marquent le début d'une ère nouvelle, peut-être celui d'une troisième guerre mondiale. Ainsi est introduit le texte de Michael Marien, l'homme peut-être le mieux informé des travaux de prospective menés aux États-Unis depuis 30 ans et qui, aussitôt après l'agression du 11 septembre, a invité une trentaine de prospectivistes à réagir aux événements et à décrire les conséquences qui pourraient selon eux en résulter.
En s'appuyant sur la douzaine de réponses reçues et, plus largement, sur une trentaine de textes (disponibles sur le site Internet de la World Future Society www.wfs.org), l'auteur rappelle d'abord que de nombreux prospectivistes nous avaient déjà mis en garde contre une action terroriste majeure même si, bien entendu, celle-ci, et les formes particulières qu'elle a pu prendre, n'avait pas été précisément prévue.
Plutôt que nous décrire des scénarios, Michael Marien résume ici les réflexions que suscitent trois types de questions, celles afférentes à la guerre, aux coûts et aux issues qui peuvent en résulter.
Sur la guerre elle-même, l'auteur souligne d'abord le risque qu'il y ait de nouvelles attaques, éventuellement de plus grande ampleur, de nature nucléaire, biologique ou chimique. Rappelant ensuite que l'offensive déclarée contre le terrorisme durera fort longtemps, il s'interroge sur la possibilité d'une issue positive et s'inquiète à cet égard de la solidité des alliances nouées par les Américains dans les pays occidentaux où le soutien populaire pourrait s'affaiblir, a fortiori dans les pays musulmans, notamment au Pakistan et en Arabie Saoudite.
Sur les coûts de l'opération, la première question est évidemment de savoir si, comme à l'issue de la guerre du Golfe, s'instaure une nouvelle ère de prospérité ou si, au contraire, le conflit aggrave la récession. Mais au-delà de cette question économique, Michael Marien souligne que le renforcement des mesures de sécurité se fera sans doute au détriment des libertés individuelles et s'interroge sur l'avenir à long terme de celles-ci. Il évoque les sacrifices auxquels pourraient être contraints les Américains, et surtout le monde musulman, en particulier les Afghans déjà fort éprouvés. Enfin, Michael Marien craint que ce conflit relègue au second plan bon nombre de questions majeures telles que le réchauffement planétaire et l'instauration de politiques de développement durable.
Quant aux issues, l'auteur met l'accent sur deux points essentiels : le défi considérable que constitue la lutte contre l'argent d'origine illégale et criminelle qui représenterait plusieurs milliers de milliards de dollars US, et la nécessité donc d'une sérieuse réorganisation du système bancaire international qui se trouverait, par là même, assaini. Ensuite, le fait que, sous réserve que l'on s'attaque réellement aux racines diverses du terrorisme, les événements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère, les Américains faisant l'apprentissage du multilatéralisme, qui serait marquée par l'avènement d'un monde plus équitable et solidaire, par un respect plus universel des droits de l'homme et de la démocratie...En ligne : http://www.futuribles.com [article] Dix questions clés pour demain. La guerre, les coûts et les issues [texte imprimé] / MARIEN Michael, Auteur . - 2001 . - pp. 65-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 269 (novembre 2001) . - pp. 65-72Tags : États-Unis|Géopolitique|Terrorisme Résumé : Les événements du 11 septembre 2001 constituent une rupture majeure ; ils marquent le début d'une ère nouvelle, peut-être celui d'une troisième guerre mondiale. Ainsi est introduit le texte de Michael Marien, l'homme peut-être le mieux informé des travaux de prospective menés aux États-Unis depuis 30 ans et qui, aussitôt après l'agression du 11 septembre, a invité une trentaine de prospectivistes à réagir aux événements et à décrire les conséquences qui pourraient selon eux en résulter.
En s'appuyant sur la douzaine de réponses reçues et, plus largement, sur une trentaine de textes (disponibles sur le site Internet de la World Future Society www.wfs.org), l'auteur rappelle d'abord que de nombreux prospectivistes nous avaient déjà mis en garde contre une action terroriste majeure même si, bien entendu, celle-ci, et les formes particulières qu'elle a pu prendre, n'avait pas été précisément prévue.
Plutôt que nous décrire des scénarios, Michael Marien résume ici les réflexions que suscitent trois types de questions, celles afférentes à la guerre, aux coûts et aux issues qui peuvent en résulter.
Sur la guerre elle-même, l'auteur souligne d'abord le risque qu'il y ait de nouvelles attaques, éventuellement de plus grande ampleur, de nature nucléaire, biologique ou chimique. Rappelant ensuite que l'offensive déclarée contre le terrorisme durera fort longtemps, il s'interroge sur la possibilité d'une issue positive et s'inquiète à cet égard de la solidité des alliances nouées par les Américains dans les pays occidentaux où le soutien populaire pourrait s'affaiblir, a fortiori dans les pays musulmans, notamment au Pakistan et en Arabie Saoudite.
Sur les coûts de l'opération, la première question est évidemment de savoir si, comme à l'issue de la guerre du Golfe, s'instaure une nouvelle ère de prospérité ou si, au contraire, le conflit aggrave la récession. Mais au-delà de cette question économique, Michael Marien souligne que le renforcement des mesures de sécurité se fera sans doute au détriment des libertés individuelles et s'interroge sur l'avenir à long terme de celles-ci. Il évoque les sacrifices auxquels pourraient être contraints les Américains, et surtout le monde musulman, en particulier les Afghans déjà fort éprouvés. Enfin, Michael Marien craint que ce conflit relègue au second plan bon nombre de questions majeures telles que le réchauffement planétaire et l'instauration de politiques de développement durable.
Quant aux issues, l'auteur met l'accent sur deux points essentiels : le défi considérable que constitue la lutte contre l'argent d'origine illégale et criminelle qui représenterait plusieurs milliers de milliards de dollars US, et la nécessité donc d'une sérieuse réorganisation du système bancaire international qui se trouverait, par là même, assaini. Ensuite, le fait que, sous réserve que l'on s'attaque réellement aux racines diverses du terrorisme, les événements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère, les Américains faisant l'apprentissage du multilatéralisme, qui serait marquée par l'avènement d'un monde plus équitable et solidaire, par un respect plus universel des droits de l'homme et de la démocratie...En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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