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Auteur QUINET Émile
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Faire une suggestion Affiner la recherche Interroger des sources externesL’argent ne fait pas le bonheur. Réflexions autour du rapport de la commission Stiglitz / QUINET Émile in Futuribles, 362 (avril 2010)
[article]
Titre : L’argent ne fait pas le bonheur. Réflexions autour du rapport de la commission Stiglitz Type de document : texte imprimé Auteurs : QUINET Émile, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 51-56 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 362 (avril 2010) . - pp. 51-56Tags : Systèmes économiques|Système de valeurs Résumé : commission Stiglitz
Émile Quinet nous livre ici une analyse du Rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, présidée par Joseph Stiglitz. Ainsi, rappelle-t-il la pertinence des « critiques classiques au PIB (produit intérieur brut) », dont il expose la teneur. Mais, tout en saluant, au-delà du rapport de synthèse, la « somme impressionnante des travaux scientifiques approfondis » engagés par la Commission, il s’étonne que celle-ci ait été composée exclusivement d’économistes et donc de la mise à l’écart des autres sciences sociales.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’argent ne fait pas le bonheur. Réflexions autour du rapport de la commission Stiglitz [texte imprimé] / QUINET Émile, Auteur . - 2010 . - pp. 51-56.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 362 (avril 2010) . - pp. 51-56Tags : Systèmes économiques|Système de valeurs Résumé : commission Stiglitz
Émile Quinet nous livre ici une analyse du Rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, présidée par Joseph Stiglitz. Ainsi, rappelle-t-il la pertinence des « critiques classiques au PIB (produit intérieur brut) », dont il expose la teneur. Mais, tout en saluant, au-delà du rapport de synthèse, la « somme impressionnante des travaux scientifiques approfondis » engagés par la Commission, il s’étonne que celle-ci ait été composée exclusivement d’économistes et donc de la mise à l’écart des autres sciences sociales.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1451 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : L’évaluation des investissements publics Type de document : texte imprimé Auteurs : QUINET Émile, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 77-88 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 401 (juillet-août 2014) . - pp. 77-88Tags : France | Dépenses publiques | Investissements | Évaluation Résumé : La France connaît depuis quelques années une période de fortes contraintes budgétaires, probablement amenée à se prolonger encore quelque temps. Dans un tel contexte, il est plus que jamais nécessaire de rationaliser les dépenses publiques, qu’elles soient de fonctionnement ou d’investissement. Les dépenses publiques d’investissement représentent environ 15?% des investissements français totaux et concernent des secteurs aussi essentiels que les transports, l’énergie, la santé ou l’éducation. Pour autant, elles demeurent mal évaluées, c’est pourquoi il a été demandé au Centre d’analyse stratégique (ensuite devenu Commissariat général à la stratégie et à la prospective) de se pencher sur cette question de l’évaluation socio-économique des investissements publics.
Émile Quinet, à qui a été confiée cette mission, nous expose ici les principaux enseignements à tirer du riche rapport issu de cette réflexion. Après avoir rappelé la nécessité d’envisager de nouvelles dispositions en matière d’évaluation (pour prendre en compte des changements tels que le poids croissant des questions climatiques), il présente les propositions de ce rapport en termes de mise à jour de la méthodologie d’évaluation socio-économique des investissements publics (taux d’actualisation, prise en compte du risque, impact sur l’emploi et la croissance économique…), et rappelle l’importance de l’intégration du long terme dans les décisions d’investissement, notamment dans le domaine des transports. L’objectif, in fine, est de fournir aux décideurs les éléments indispensables à une prise de décision éclairée concernant les investissements publics, même si, comme le rappelle l’auteur en conclusion, il demeure difficile de mener de telles évaluations à des horizons très lointains, et de les réaliser dans des secteurs tout aussi stratégiques que l’éducation ou la recherche.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’évaluation des investissements publics [texte imprimé] / QUINET Émile, Auteur . - 2014 . - pp. 77-88.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 401 (juillet-août 2014) . - pp. 77-88Tags : France | Dépenses publiques | Investissements | Évaluation Résumé : La France connaît depuis quelques années une période de fortes contraintes budgétaires, probablement amenée à se prolonger encore quelque temps. Dans un tel contexte, il est plus que jamais nécessaire de rationaliser les dépenses publiques, qu’elles soient de fonctionnement ou d’investissement. Les dépenses publiques d’investissement représentent environ 15?% des investissements français totaux et concernent des secteurs aussi essentiels que les transports, l’énergie, la santé ou l’éducation. Pour autant, elles demeurent mal évaluées, c’est pourquoi il a été demandé au Centre d’analyse stratégique (ensuite devenu Commissariat général à la stratégie et à la prospective) de se pencher sur cette question de l’évaluation socio-économique des investissements publics.
Émile Quinet, à qui a été confiée cette mission, nous expose ici les principaux enseignements à tirer du riche rapport issu de cette réflexion. Après avoir rappelé la nécessité d’envisager de nouvelles dispositions en matière d’évaluation (pour prendre en compte des changements tels que le poids croissant des questions climatiques), il présente les propositions de ce rapport en termes de mise à jour de la méthodologie d’évaluation socio-économique des investissements publics (taux d’actualisation, prise en compte du risque, impact sur l’emploi et la croissance économique…), et rappelle l’importance de l’intégration du long terme dans les décisions d’investissement, notamment dans le domaine des transports. L’objectif, in fine, est de fournir aux décideurs les éléments indispensables à une prise de décision éclairée concernant les investissements publics, même si, comme le rappelle l’auteur en conclusion, il demeure difficile de mener de telles évaluations à des horizons très lointains, et de les réaliser dans des secteurs tout aussi stratégiques que l’éducation ou la recherche.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1719 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La fiscalité des transports en France. Du développement de l’offre à la gestion de la demande / QUINET Émile in Futuribles, 370 (janvier 2011)
[article]
Titre : La fiscalité des transports en France. Du développement de l’offre à la gestion de la demande Type de document : texte imprimé Auteurs : QUINET Émile, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 5-30 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 370 (janvier 2011) . - pp. 5-30Tags : France|Politique fiscale|Transport Résumé : Les débats vont bon train, en France, depuis plusieurs mois, s’agissant de la pertinence et de l’efficacité de la politique fiscale nationale. Mais il est un secteur relativement épargné par ces discussions, nous dit ici Émile Quinet : celui des transports dont les taxes, pourtant assez nombreuses, sont finalement peu discutées. Pourtant, il y aurait matière à réflexion, comme il le montre ici de manière très détaillée.
En effet, la taxation des transports en France vise aujourd’hui essentiellement à fournir des ressources financières pour adapter l’offre de transports à la demande des usagers, alors que d’autres fonctions telles la recherche de l’équité, mais aussi et surtout l’orientation de la demande, par exemple pour lutter contre les externalités (pollution, accidents, congestion…), pourraient (sinon devraient) prévaloir. Après un état des lieux très complet de la fiscalité des transports, Émile Quinet en montre bien le caractère très financier ; il souligne aussi le manque d’efficacité de la tarification des transports, avant de se pencher sur les gains possibles d’une bonne orientation de la demande au moyen d’instruments fiscaux. Bien entendu, il reste beaucoup d’obstacles, tant en termes d’équité, d’acceptabilité sociale, de corporatisme qu’en matière administrative ; mais la situation pourrait changer sous l’influence de divers facteurs tels que les nouveaux moyens technologiques en matière d’information et de communication, les expériences menées à l’étranger et relayées par l’Union européenne, ou encore le climat favorable aux actions proenvironnementales né du Grenelle de l’environnement.
Cet article montre qu’il existe, une fois n’est pas coutume, dans le secteur des transports, de réelles marges de manœuvre pour orienter la demande et développer des politiques en phase avec les exigences notamment environnementales de notre époque. Il serait dommage de ne pas en profiter ou de le faire sans un certain effort pédagogique à l’égard de l’opinion.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] La fiscalité des transports en France. Du développement de l’offre à la gestion de la demande [texte imprimé] / QUINET Émile, Auteur . - 2011 . - pp. 5-30.
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in Futuribles > 370 (janvier 2011) . - pp. 5-30Tags : France|Politique fiscale|Transport Résumé : Les débats vont bon train, en France, depuis plusieurs mois, s’agissant de la pertinence et de l’efficacité de la politique fiscale nationale. Mais il est un secteur relativement épargné par ces discussions, nous dit ici Émile Quinet : celui des transports dont les taxes, pourtant assez nombreuses, sont finalement peu discutées. Pourtant, il y aurait matière à réflexion, comme il le montre ici de manière très détaillée.
En effet, la taxation des transports en France vise aujourd’hui essentiellement à fournir des ressources financières pour adapter l’offre de transports à la demande des usagers, alors que d’autres fonctions telles la recherche de l’équité, mais aussi et surtout l’orientation de la demande, par exemple pour lutter contre les externalités (pollution, accidents, congestion…), pourraient (sinon devraient) prévaloir. Après un état des lieux très complet de la fiscalité des transports, Émile Quinet en montre bien le caractère très financier ; il souligne aussi le manque d’efficacité de la tarification des transports, avant de se pencher sur les gains possibles d’une bonne orientation de la demande au moyen d’instruments fiscaux. Bien entendu, il reste beaucoup d’obstacles, tant en termes d’équité, d’acceptabilité sociale, de corporatisme qu’en matière administrative ; mais la situation pourrait changer sous l’influence de divers facteurs tels que les nouveaux moyens technologiques en matière d’information et de communication, les expériences menées à l’étranger et relayées par l’Union européenne, ou encore le climat favorable aux actions proenvironnementales né du Grenelle de l’environnement.
Cet article montre qu’il existe, une fois n’est pas coutume, dans le secteur des transports, de réelles marges de manœuvre pour orienter la demande et développer des politiques en phase avec les exigences notamment environnementales de notre époque. Il serait dommage de ne pas en profiter ou de le faire sans un certain effort pédagogique à l’égard de l’opinion.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1512 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Peut-on réformer l'économie française ? Type de document : texte imprimé Auteurs : QUINET Émile, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 55-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 346 (novembre 2008) . - pp. 55-60Résumé : Faisant écho à un article de Charles du Granrut, " La croissance par décret ? ", publié dans ces colonnes en mai dernier, Émile Quinet revient sur la question de la réforme économique en France. Comme il le rappelle, tout le monde ou presque s'accorde aujourd'hui sur le diagnostic : la France est en panne et il est urgent d'engager d'importantes réformes, en particulier en matière économique. La plupart des experts (en général fort compétents) qui se sont penchés sur cette question convergent aussi sur l'ordonnance (assouplissement du marché du travail, réduction des déficits publics, meilleure efficacité du système d'éducation et de recherche...).
En revanche, c'est lorsqu'il s'agit d'administrer le traitement et donc de mettre en oeuvre les réformes que le bât blesse : soit rien n'est vraiment prévu, soit les recommandations sont très frustes, soit la mise en oeuvre tourne court en raison de blocages propres à la société française. Émile Quinet relève à cet égard trois obstacles majeurs : l'absence fréquente de plan de mise en oeuvre dans les projets de réforme, la mauvaise qualité de la communication entre experts et opinion, enfin la très médiocre culture économique des Français. Ce sont là , selon lui, les trois éléments majeurs à améliorer pour espérer aller au-delà des bonnes intentions en matière de réforme économique.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Peut-on réformer l'économie française ? [texte imprimé] / QUINET Émile, Auteur . - 2008 . - pp. 55-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 346 (novembre 2008) . - pp. 55-60Résumé : Faisant écho à un article de Charles du Granrut, " La croissance par décret ? ", publié dans ces colonnes en mai dernier, Émile Quinet revient sur la question de la réforme économique en France. Comme il le rappelle, tout le monde ou presque s'accorde aujourd'hui sur le diagnostic : la France est en panne et il est urgent d'engager d'importantes réformes, en particulier en matière économique. La plupart des experts (en général fort compétents) qui se sont penchés sur cette question convergent aussi sur l'ordonnance (assouplissement du marché du travail, réduction des déficits publics, meilleure efficacité du système d'éducation et de recherche...).
En revanche, c'est lorsqu'il s'agit d'administrer le traitement et donc de mettre en oeuvre les réformes que le bât blesse : soit rien n'est vraiment prévu, soit les recommandations sont très frustes, soit la mise en oeuvre tourne court en raison de blocages propres à la société française. Émile Quinet relève à cet égard trois obstacles majeurs : l'absence fréquente de plan de mise en oeuvre dans les projets de réforme, la mauvaise qualité de la communication entre experts et opinion, enfin la très médiocre culture économique des Français. Ce sont là , selon lui, les trois éléments majeurs à améliorer pour espérer aller au-delà des bonnes intentions en matière de réforme économique.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1332 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Le projet de métro « Grand Paris » : une évaluation Type de document : texte imprimé Auteurs : QUINET Émile, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 23-36 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 402 (septembre-octobre 2014) . - pp. 23-36Tags : Développement économique | Ile-de-France | Infrastructure des transports Résumé : Futuribles prolonge, dans ce numéro de rentrée, le dossier consacré au « Grand Paris » ouvert en juillet dernier par Mario Polèse et Jean-Claude Prager. Émile Quinet présente ici les enseignements à tirer de l’évaluation du projet de métro Grand Paris, qu’il a étudiée de près en tant que membre du comité indépendant mis en place par la Société du Grand Paris pour en assurer le suivi scientifique.
Après avoir rappelé, dans un premier temps, la teneur et le coût envisagé du projet, l’auteur présente une évaluation socio-économique, selon différents scénarios, des effets du projet tels que traditionnellement estimés dans le domaine des transports : gains de temps, effets sur l’environnement, impact démographique et en termes d’emplois (volume, localisation…). Puis il complète l’analyse par l’impact possible sur l’économie régionale des gains réalisés initialement dans le domaine des transports, estimé à partir de modèles spécifiques (notamment le modèle Pirandello) : modification des circuits économiques, hausses de revenus, productivité… Il en ressort un impact positif, ce dans les trois scénarios envisagés (bas, central et haut). Enfin, Émile Quinet se livre à une évaluation de cette évaluation, permettant de mieux appréhender la méthode utilisée et les enseignements qui en découlent, et d’insister sur la nécessaire intégration du projet Grand Paris dans la stratégie régionale de développement économique — qui implique, notamment, de l’articuler aux politiques de logement et de transport en Île-de-France.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le projet de métro « Grand Paris » : une évaluation [texte imprimé] / QUINET Émile, Auteur . - 2014 . - pp. 23-36.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 402 (septembre-octobre 2014) . - pp. 23-36Tags : Développement économique | Ile-de-France | Infrastructure des transports Résumé : Futuribles prolonge, dans ce numéro de rentrée, le dossier consacré au « Grand Paris » ouvert en juillet dernier par Mario Polèse et Jean-Claude Prager. Émile Quinet présente ici les enseignements à tirer de l’évaluation du projet de métro Grand Paris, qu’il a étudiée de près en tant que membre du comité indépendant mis en place par la Société du Grand Paris pour en assurer le suivi scientifique.
Après avoir rappelé, dans un premier temps, la teneur et le coût envisagé du projet, l’auteur présente une évaluation socio-économique, selon différents scénarios, des effets du projet tels que traditionnellement estimés dans le domaine des transports : gains de temps, effets sur l’environnement, impact démographique et en termes d’emplois (volume, localisation…). Puis il complète l’analyse par l’impact possible sur l’économie régionale des gains réalisés initialement dans le domaine des transports, estimé à partir de modèles spécifiques (notamment le modèle Pirandello) : modification des circuits économiques, hausses de revenus, productivité… Il en ressort un impact positif, ce dans les trois scénarios envisagés (bas, central et haut). Enfin, Émile Quinet se livre à une évaluation de cette évaluation, permettant de mieux appréhender la méthode utilisée et les enseignements qui en découlent, et d’insister sur la nécessaire intégration du projet Grand Paris dans la stratégie régionale de développement économique — qui implique, notamment, de l’articuler aux politiques de logement et de transport en Île-de-France.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1723 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible À quoi bon l'économie ? De l'économie à la politique : l'exemple des transports / QUINET Émile in Futuribles, 264 (mai 2001)
[article]
Titre : À quoi bon l'économie ? De l'économie à la politique : l'exemple des transports Type de document : texte imprimé Auteurs : QUINET Émile, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 39-50 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 264 (mai 2001) . - pp. 39-50Tags : Sciences économiques|Transport Résumé :
L'économie est la seule discipline, du moins des sciences humaines, ayant une vocation à la fois descriptive et normative. Le fait est cependant qu'elle a du mal à s'appuyer sur l'observation empirique, qu'elle a tendance à se replier sur une démarche théorique, que ses recommandations sont rarement robustes et consensuelles, et qu'elles ont finalement peu d'impact sur les décisions.
Pour étayer cette critique, les auteurs s'appuient sur un domaine, celui des transports, qui constitue un objet d'étude privilégié au sein de la science économique. Ils prennent trois exemples :
- celui du marché des transports de marchandises, relativement bien étudié par les économistes mais dont les recommandations achoppent sur des obstacles tenant aux jeux des acteurs, à leur crispation sur des positions acquises, nuisibles pourtant aussi bien à l'intérêt collectif qu'à leurs intérêts respectifs à long terme ;
- celui de la gestion des infrastructures de transport urbain où, là encore, " l'expert " se heurte à l'inertie des organismes qui luttent pour leur survie et la défense de leurs prérogatives ;
- celui enfin du contrôle de la mobilité urbaine dont l'étude est particulièrement délicate et n'aboutit pas à des recommandations consensuelles, lesquelles, une fois encore, se heurtent à la fragmentation des acteurs obéissant chacun à une logique propre.
Économistes des transports, Émile Quinet et Bernard Walliser se plaindraient-ils seulement que leurs recommandations ne soient point suivies ? Non, ils commencent par faire l'autocritique de leur discipline. " La réalité est caractérisée par une diversité que les modèles traduisent mal : toutes les situations sont particulières, il n'y a pas d'usager moyen, il n'y a pas d'entreprise représentative ou de coût standard. " Les mesures que nous recommandons sont trop " aveugles et maladroites, elles n'atteignent pas leur but ". Nous ne prenons pas assez en compte, en particulier, les jeux d'acteurs.
Finalement, les auteurs proposent quelques pistes de progrès pour la science économique. Mais ils demeurent sans illusions : les économistes recommandent le changement. Pour qu'il se concrétise, il faut que leurs recommandations rencontrent la volonté des décideurs. Mais ces économistes n'ont pas le pouvoir de la créer...
En ligne : http://www.futuribles.com [article] À quoi bon l'économie ? De l'économie à la politique : l'exemple des transports [texte imprimé] / QUINET Émile, Auteur . - 2001 . - pp. 39-50.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 264 (mai 2001) . - pp. 39-50Tags : Sciences économiques|Transport Résumé :
L'économie est la seule discipline, du moins des sciences humaines, ayant une vocation à la fois descriptive et normative. Le fait est cependant qu'elle a du mal à s'appuyer sur l'observation empirique, qu'elle a tendance à se replier sur une démarche théorique, que ses recommandations sont rarement robustes et consensuelles, et qu'elles ont finalement peu d'impact sur les décisions.
Pour étayer cette critique, les auteurs s'appuient sur un domaine, celui des transports, qui constitue un objet d'étude privilégié au sein de la science économique. Ils prennent trois exemples :
- celui du marché des transports de marchandises, relativement bien étudié par les économistes mais dont les recommandations achoppent sur des obstacles tenant aux jeux des acteurs, à leur crispation sur des positions acquises, nuisibles pourtant aussi bien à l'intérêt collectif qu'à leurs intérêts respectifs à long terme ;
- celui de la gestion des infrastructures de transport urbain où, là encore, " l'expert " se heurte à l'inertie des organismes qui luttent pour leur survie et la défense de leurs prérogatives ;
- celui enfin du contrôle de la mobilité urbaine dont l'étude est particulièrement délicate et n'aboutit pas à des recommandations consensuelles, lesquelles, une fois encore, se heurtent à la fragmentation des acteurs obéissant chacun à une logique propre.
Économistes des transports, Émile Quinet et Bernard Walliser se plaindraient-ils seulement que leurs recommandations ne soient point suivies ? Non, ils commencent par faire l'autocritique de leur discipline. " La réalité est caractérisée par une diversité que les modèles traduisent mal : toutes les situations sont particulières, il n'y a pas d'usager moyen, il n'y a pas d'entreprise représentative ou de coût standard. " Les mesures que nous recommandons sont trop " aveugles et maladroites, elles n'atteignent pas leur but ". Nous ne prenons pas assez en compte, en particulier, les jeux d'acteurs.
Finalement, les auteurs proposent quelques pistes de progrès pour la science économique. Mais ils demeurent sans illusions : les économistes recommandent le changement. Pour qu'il se concrétise, il faut que leurs recommandations rencontrent la volonté des décideurs. Mais ces économistes n'ont pas le pouvoir de la créer...
En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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