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Auteur LAMBERT Yves
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Faire une suggestion Affiner la recherche Interroger des sources externesLe devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques / LAMBERT Yves in Futuribles, 260 (janvier 2001)
[article]
Titre : Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 23-38 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le devenir de la religion en Occident. Réflexion sociologique sur les croyances et les pratiques [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2001 . - pp. 23-38.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 260 (janvier 2001) . - pp. 23-38Tags : Europe occidentale|Religion|Système de valeurs Résumé : Alors que dans les années 1960-1970, la religion s'effaçait, depuis 20 ou 30 ans on assiste à l'explosion de formes de spiritualité désormais, certes, plus diffuses et individualisées. Mais, au-delà de ces deux séquences, de sécularisation puis de recomposition, pour Yves Lambert nous assistons à des phénomènes de déclin, d'adaptation, de réactions conservatrices et d'innovation que le sociologue des religions s'attache ici à expliciter.
Le déclin résulte, selon lui, de la modernité et des valeurs qui la caractérisent : le primat accordé à la raison, à l'individualisme, à la différenciation. Mais, avec " l'ultramodernité ", ces mêmes valeurs (de rationalité, d'individualisme...) se trouvent relativisées, ce qui ôte à la religion ses concurrents les plus redoutables mais amène l'Église aussi à renoncer à ses prétentions hégémoniques. Les religions elles-mêmes se trouvent relativisées : elles perdent de leur autorité et se développent un " croire sans appartenance ", une foi plus personnelle.
Nous assistons alors à un processus d'adaptation. " La crise de la rationalité favorise la recherche de l'expression des affects et de l'expérience subjective du divin [...] ; nous allons vers un christianisme à la carte " et observons un regain de croyances multiformes en même temps qu'un rapprochement du divin et de l'humain. Donc, au principe d'autorité, de transcendance, se substitue une quête spirituelle plus spontanée, plus individualisée. Et de la religion, on attend non plus la vérité mais qu'elle apporte quelque chose dans cette quête nouvelle d'épanouissement. Décomposition ou recomposition du christianisme ? demande alors Y. Lambert qui, finalement, estime qu'en abandonnant son caractère totalitaire, celui-ci est plutôt cohérent avec les valeurs qui le fondent.
Mais l'auteur reconnaît que ce processus s'accompagne aussi de réactions conservatrices. Toutefois, en se fondant sur les enquêtes disponibles, il remarque que les fondamentalistes partout demeurent minoritaires et que l'adaptation du christianisme à la modernité révèle de sa part d'étonnantes capacités d'innovation. Il souligne ainsi l'expansion de nouvelles formes religieuses caractéristiques de " l'ultramodernité " : l'individualisation, l'autospiritualité, le pragmatisme, la mobilité...
Ces quatre types d'évolution existent mais ne sont pas équiprobables, indique l'auteur en conclusion, et le " foisonnement évolutif du religieux " peut, suivant les régions, donner naissance à des mouvements sociaux fort divers.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P101 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
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Titre : Religion : l'Europe à un tournant Type de document : texte imprimé Auteurs : LAMBERT Yves, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 129-160 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 129-160Tags : Union européenne|Religion|Système de valeurs Résumé : Les enquêtes Valeurs sur les variables religieuses des années 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalité européenne ", une vision linéaire du recul du religieux. De nouvelles enquêtes réalisées en 1999, et complétées par les enquêtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identités religieuses à l'oeuvre en Europe. C'est cet éclairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxième partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutôt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la dernière partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critères de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les années 1990, la religion, libérée de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crédibilité. Dans un contexte de modernité désenchantée, où tout est remis à plat, l'évolution religieuse est de plus en plus diversifiée et imprévisible. La nouveauté réside dans le caractère radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Religion : l'Europe à un tournant [texte imprimé] / LAMBERT Yves, Auteur . - 2002 . - pp. 129-160.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 277 (juillet-août 2002) . - pp. 129-160Tags : Union européenne|Religion|Système de valeurs Résumé : Les enquêtes Valeurs sur les variables religieuses des années 1981 et 1990 mettaient en exergue l'" exceptionalité européenne ", une vision linéaire du recul du religieux. De nouvelles enquêtes réalisées en 1999, et complétées par les enquêtes ISSP (International Social Survey Programme) de 1998, permettent d'analyser et de rendre compte de la recomposition des identités religieuses à l'oeuvre en Europe. C'est cet éclairage que nous livre ici Yves Lambert.
L'auteur commence par présenter la carte religieuse de 11 pays européens catholiques, mixtes et protestants, en en précisant le statut confessionnel. Selon les contextes et les époques, la modernité a eu des effets aussi bien de déclin que d'adaptation et de renouveau sur le religieux.
Dans une deuxième partie, il dresse un panorama des principaux profils religieux : chrétiens pratiquants réguliers, irréguliers, non pratiquants ; sans-religion non athées et athées convaincus. Le rapport au christianisme est divers, individualisé, " à la carte " ; la religion est appréhendée sur un mode plutôt relativiste et probabiliste.
Ensuite, Yves Lambert analyse les relations entre les attitudes religieuses et les valeurs. Ainsi, le pratiquant régulier type accorde une plus grande importance à la fidélité, l'ordre et l'autorité, alors que le sans-religion athée convaincu se montre plus permissif, plus politisé et moins nationaliste, mais les écarts se réduisent.
Dans la dernière partie, trois grandes tendances sont dégagées à partir de l'analyse de 25 variables : la poursuite de la sortie de la religion ; la réaffirmation d'un christianisme de conviction avec la remontée de presque tous les critères de religiosité ; le développement d'un religieux " hors piste " parmi les sans-religion, soit une religiosité autonome, diffuse, détachée du christianisme.
En conclusion, nous dit l'auteur, depuis les années 1990, la religion, libérée de ses concurrents les plus redoutables comme le marxisme et le rationalisme, peut trouver une nouvelle crédibilité. Dans un contexte de modernité désenchantée, où tout est remis à plat, l'évolution religieuse est de plus en plus diversifiée et imprévisible. La nouveauté réside dans le caractère radicalement ouvert de la situation.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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