[article] 
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 49-60

Titre :	Où va l'humanité ? À propos de l'ouvrage de Jean-Claude Guillebaud, Le Principe d'humanité
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	DELANNOY Benjamin, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 49-60
Langues :	Français (fre)
Tags :	Éthique|Changement technologique
Résumé :	Jean-Claude Guillebaud, écrivain, journaliste, chroniqueur et éditeur chez Seuil (entre autres casquettes), est venu présenter son dernier ouvrage, Le Principe d'humanité, dans le cadre d'une table ronde organisée par l'association Futuribles International, le 14 novembre 2001. Benjamin Delannoy, journaliste à Futuribles, présente ici les principales idées qui se dégagent du dernier essai de J.-C. Guillebaud, telles que ce dernier les a présentées lors de cette réunion, ou développées dans son livre. Comme il le souligne, l'essayiste entreprend d'alerter l'opinion sur l'avenir de l'humanité et de rappeler quelques principes indispensables pour sauvegarder la nature humaine et les conditions de vie collective qui la caractérisent. Parmi eux : le " principe d'humanité " qui pose " l'appartenance pleine, entière et indiscutable de chaque homme ou femme à une humanité commune ". Au travers de cet exposé, on voit bien quelles sont les menaces qui pèsent aujourd'hui sur l'homme, du fait notamment des progrès fulgurants des sciences et techniques sans moyens éthiques de les gérer, mais aussi en raison des écarts et des manques de réflexion sur les grandes questions humaines et sociales (relations homme/machines, homme/nature...). C'est donc là l'occasion de creuser un peu plus les fondements du " vivre ensemble " et de se replacer dans une vision critique mais constructive de l'humanité, nécessairement assise sur l'exercice de la liberté.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Où va l'humanité ? À propos de l'ouvrage de Jean-Claude Guillebaud, Le Principe d'humanité [texte imprimé] / DELANNOY Benjamin, Auteur . - 2002 . - pp. 49-60.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 49-60

Tags :	Éthique|Changement technologique
Résumé :	Jean-Claude Guillebaud, écrivain, journaliste, chroniqueur et éditeur chez Seuil (entre autres casquettes), est venu présenter son dernier ouvrage, Le Principe d'humanité, dans le cadre d'une table ronde organisée par l'association Futuribles International, le 14 novembre 2001. Benjamin Delannoy, journaliste à Futuribles, présente ici les principales idées qui se dégagent du dernier essai de J.-C. Guillebaud, telles que ce dernier les a présentées lors de cette réunion, ou développées dans son livre. Comme il le souligne, l'essayiste entreprend d'alerter l'opinion sur l'avenir de l'humanité et de rappeler quelques principes indispensables pour sauvegarder la nature humaine et les conditions de vie collective qui la caractérisent. Parmi eux : le " principe d'humanité " qui pose " l'appartenance pleine, entière et indiscutable de chaque homme ou femme à une humanité commune ". Au travers de cet exposé, on voit bien quelles sont les menaces qui pèsent aujourd'hui sur l'homme, du fait notamment des progrès fulgurants des sciences et techniques sans moyens éthiques de les gérer, mais aussi en raison des écarts et des manques de réflexion sur les grandes questions humaines et sociales (relations homme/machines, homme/nature...). C'est donc là l'occasion de creuser un peu plus les fondements du " vivre ensemble " et de se replacer dans une vision critique mais constructive de l'humanité, nécessairement assise sur l'exercice de la liberté.
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[article] 
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 33-48

Titre :	Éthique, valeurs et citoyenneté à l'école
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	HUTMACHER Walo, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 33-48
Langues :	Français (fre)
Tags :	Éthique|Système de valeurs|Enseignement
Résumé :	Walo Hutmacher souligne la nécessité d'une méthodologie permettant une prospective rigoureuse de l'éducation, surtout en ce qui concerne la question des valeurs et de la citoyenneté, qui est étroitement dépendante des évolutions possibles dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que dans l'organisation politique, économique et sociale à l'échelle de la planète. À défaut de disposer d'une telle méthodologie, l'auteur s'efforce de distinguer quelques lignes de force des évolutions en cours et d'analyser leurs conséquences possibles sur et dans les systèmes éducatifs. Il analyse notamment les nouveaux enjeux éthiques liés au progrès scientifique, les conséquences de l'effritement des États-nations et du processus de mondialisation, ainsi que la signification des nouvelles cultures jeunes. Il entreprend ensuite une analyse critique du fonctionnement actuel de l'École, notamment de l'écart entre le discours institutionnel et la réalité. Mais, malgré ses imperfections, le modèle de l'École publique devrait rester le modèle de référence en 2020, compte tenu des fonctions sociales fondamentales qu'elle assure, surtout si elle est à même de remplir quelques conditions clés de sa nécessaire transformation.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Ã‰thique, valeurs et citoyenneté à l'école [texte imprimé] / HUTMACHER Walo, Auteur . - 2002 . - pp. 33-48.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 33-48

Tags :	Éthique|Système de valeurs|Enseignement
Résumé :	Walo Hutmacher souligne la nécessité d'une méthodologie permettant une prospective rigoureuse de l'éducation, surtout en ce qui concerne la question des valeurs et de la citoyenneté, qui est étroitement dépendante des évolutions possibles dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que dans l'organisation politique, économique et sociale à l'échelle de la planète. À défaut de disposer d'une telle méthodologie, l'auteur s'efforce de distinguer quelques lignes de force des évolutions en cours et d'analyser leurs conséquences possibles sur et dans les systèmes éducatifs. Il analyse notamment les nouveaux enjeux éthiques liés au progrès scientifique, les conséquences de l'effritement des États-nations et du processus de mondialisation, ainsi que la signification des nouvelles cultures jeunes. Il entreprend ensuite une analyse critique du fonctionnement actuel de l'École, notamment de l'écart entre le discours institutionnel et la réalité. Mais, malgré ses imperfections, le modèle de l'École publique devrait rester le modèle de référence en 2020, compte tenu des fonctions sociales fondamentales qu'elle assure, surtout si elle est à même de remplir quelques conditions clés de sa nécessaire transformation.
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[article] 
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 25-32

Titre :	Pour l'introduction de l'éthique à l'école
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	NIQUE Christian, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 25-32
Langues :	Français (fre)
Tags :	Éthique|Enseignement
Résumé :	L'enseignement de la morale et l'éducation civique qui étaient au coeur de la politique scolaire française depuis Jules Ferry ont pratiquement été abandonnés alors pourtant que l'École, affirme Christian Nique, a un rôle majeur à jouer pour assurer la cohésion de la société et remédier à " l'ère du vide " qui résulte de l'essor de l'individualisme. Plaidant pour que l'École n'abdique pas cette responsabilité, l'auteur s'interroge d'abord sur la différence qui pourrait exister entre l'éthique (concept aujourd'hui beaucoup mieux accepté) et la morale, qui renvoie certes à l'idée d'un ordre supérieur imposant aux hommes une conduite, pour finalement conclure que, au-delà de la querelle sémantique, la société ne saurait vivre sans lois, au risque de se trouver alors disloquée ou victime d'un " ordre moral " imposé par une minorité... Avant tout préoccupé de la préservation du lien social mais également conscient des enjeux éthiques majeurs auxquels les adultes de demain se trouveront confrontés, l'auteur milite pour que l'École (peut-être est-ce la dernière institution à pouvoir jouer ce rôle) redonne une place centrale à l'éthique, à la morale, au civisme qui seront demain plus nécessaires que jamais.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Pour l'introduction de l'éthique à l'école [texte imprimé] / NIQUE Christian, Auteur . - 2002 . - pp. 25-32.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 25-32

Tags :	Éthique|Enseignement
Résumé :	L'enseignement de la morale et l'éducation civique qui étaient au coeur de la politique scolaire française depuis Jules Ferry ont pratiquement été abandonnés alors pourtant que l'École, affirme Christian Nique, a un rôle majeur à jouer pour assurer la cohésion de la société et remédier à " l'ère du vide " qui résulte de l'essor de l'individualisme. Plaidant pour que l'École n'abdique pas cette responsabilité, l'auteur s'interroge d'abord sur la différence qui pourrait exister entre l'éthique (concept aujourd'hui beaucoup mieux accepté) et la morale, qui renvoie certes à l'idée d'un ordre supérieur imposant aux hommes une conduite, pour finalement conclure que, au-delà de la querelle sémantique, la société ne saurait vivre sans lois, au risque de se trouver alors disloquée ou victime d'un " ordre moral " imposé par une minorité... Avant tout préoccupé de la préservation du lien social mais également conscient des enjeux éthiques majeurs auxquels les adultes de demain se trouveront confrontés, l'auteur milite pour que l'École (peut-être est-ce la dernière institution à pouvoir jouer ce rôle) redonne une place centrale à l'éthique, à la morale, au civisme qui seront demain plus nécessaires que jamais.
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[article] 
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 5-24

Titre :	Les innovateurs du quotidien. L'innovation dans les entreprises
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	ALTER Norbert, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 5-24
Langues :	Français (fre)
Tags :	Entreprises|Innovations
Résumé :	L'article de Norbert Alter porte sur le processus d'innovation à l'intérieur des entreprises. Il montre pour l'essentiel que, contrairement au schéma classique qui consiste, pour la direction générale, à décréter des changements qui ne font pas vraiment l'objet d'une appropriation par les opérateurs, le changement est un processus qui part de la base, des innovateurs du quotidien, et se propage avec plus ou moins de bonheur dans l'ensemble de l'organisation. En d'autres termes, l'auteur conteste l'idée généralement admise que les innovateurs sont des dirigeants ou des experts qui décident de la bonne manière de définir puis de diffuser l'innovation. Il souligne, au contraire, que celle-ci, pour être vraiment efficace, doit émaner de la base, d'une " constellation d'actions ordinaires " et faire l'objet d'une appropriation collective. S'opposant, d'une certaine manière, à une vision statique fondée sur les modèles d'organisation, l'auteur montre finalement que la dynamique des organisations résulte d'un mouvement permanent induit par des inventions se traduisant par des pratiques alternatives, déviantes, voire contraires à l'ordre établi, qui, parce qu'elles font l'objet d'une appropriation sociale, finalement se diffusent progressivement au sein de l'ensemble de l'entreprise et entraînent une transformation permanente de l'organisation. Ayant établi ce constat, Norbert Alter décrit le profil de ces innovateurs du quotidien et expose les conditions requises pour qu'ils puissent déployer leurs actions qui constituent le véritable facteur du changement qui s'impose, en termes aussi bien de produit que de process et d'organisation. Il esquisse au passage une typologie des acteurs de cette innovation qui jouent un rôle plus ou moins moteur ou relais dans la diffusion de nouvelles pratiques. Les travaux sur lesquels il s'appuie montrent ainsi que le changement ne se décrète pas au sommet de l'entreprise mais constitue davantage un processus permanent, induit par des acteurs à tous les niveaux, et que l'entreprise doit, même s'ils sont perturbants, les encourager plutôt que les stériliser en imposant des modèles d'organisation qui ne font l'objet d'aucune appropriation.
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[article] Les innovateurs du quotidien. L'innovation dans les entreprises [texte imprimé] / ALTER Norbert, Auteur . - 2002 . - pp. 5-24.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 271 (janvier 2002) . - pp. 5-24

Tags :	Entreprises|Innovations
Résumé :	L'article de Norbert Alter porte sur le processus d'innovation à l'intérieur des entreprises. Il montre pour l'essentiel que, contrairement au schéma classique qui consiste, pour la direction générale, à décréter des changements qui ne font pas vraiment l'objet d'une appropriation par les opérateurs, le changement est un processus qui part de la base, des innovateurs du quotidien, et se propage avec plus ou moins de bonheur dans l'ensemble de l'organisation. En d'autres termes, l'auteur conteste l'idée généralement admise que les innovateurs sont des dirigeants ou des experts qui décident de la bonne manière de définir puis de diffuser l'innovation. Il souligne, au contraire, que celle-ci, pour être vraiment efficace, doit émaner de la base, d'une " constellation d'actions ordinaires " et faire l'objet d'une appropriation collective. S'opposant, d'une certaine manière, à une vision statique fondée sur les modèles d'organisation, l'auteur montre finalement que la dynamique des organisations résulte d'un mouvement permanent induit par des inventions se traduisant par des pratiques alternatives, déviantes, voire contraires à l'ordre établi, qui, parce qu'elles font l'objet d'une appropriation sociale, finalement se diffusent progressivement au sein de l'ensemble de l'entreprise et entraînent une transformation permanente de l'organisation. Ayant établi ce constat, Norbert Alter décrit le profil de ces innovateurs du quotidien et expose les conditions requises pour qu'ils puissent déployer leurs actions qui constituent le véritable facteur du changement qui s'impose, en termes aussi bien de produit que de process et d'organisation. Il esquisse au passage une typologie des acteurs de cette innovation qui jouent un rôle plus ou moins moteur ou relais dans la diffusion de nouvelles pratiques. Les travaux sur lesquels il s'appuie montrent ainsi que le changement ne se décrète pas au sommet de l'entreprise mais constitue davantage un processus permanent, induit par des acteurs à tous les niveaux, et que l'entreprise doit, même s'ils sont perturbants, les encourager plutôt que les stériliser en imposant des modèles d'organisation qui ne font l'objet d'aucune appropriation.
En ligne :	http://www.futuribles.com