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243 résultat(s) recherche sur le tag 'Services publics|Croissance économique'
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[article]
Titre : Les vases communicants de la croissance Type de document : texte imprimé Auteurs : BELY Jacques, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 85-88 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 289 (septembre 2003) . - pp. 85-88Tags : Services publics|Croissance économique Résumé : S'interrogeant sur les raisons du faible taux de croissance économique en France, Jacques Bely souligne, dans ce forum, combien il est vain d'opposer le secteur public et le secteur privé pour justifier ces mauvais résultats. Augmenter le niveau de croissance ne passe pas, selon lui, par la privatisation de certains services publics mais bien par l'amélioration de leur efficacité. Selon l'auteur, la non-prise en compte de cette dimension " efficacité " par les services publics entraîne un besoin de productivité plus grand au niveau du secteur marchand et concurrentiel, diminuant ainsi l'effort fourni par celui-ci pour animer la croissance. Il est donc désormais indispensable que les services publics français intègrent la dimension " efficacité " et s'inspirent des mutations organisationnelles opérées par les entreprises pour répondre au meilleur coût et de la manière la plus satisfaisante possible aux demandes des usagers. C'est là l'une des clefs susceptibles de relancer la croissance économique française selon l'auteur, qui nous livre plusieurs pistes concrètes en fin d'article. En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les vases communicants de la croissance [texte imprimé] / BELY Jacques, Auteur . - 2003 . - pp. 85-88.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 289 (septembre 2003) . - pp. 85-88Tags : Services publics|Croissance économique Résumé : S'interrogeant sur les raisons du faible taux de croissance économique en France, Jacques Bely souligne, dans ce forum, combien il est vain d'opposer le secteur public et le secteur privé pour justifier ces mauvais résultats. Augmenter le niveau de croissance ne passe pas, selon lui, par la privatisation de certains services publics mais bien par l'amélioration de leur efficacité. Selon l'auteur, la non-prise en compte de cette dimension " efficacité " par les services publics entraîne un besoin de productivité plus grand au niveau du secteur marchand et concurrentiel, diminuant ainsi l'effort fourni par celui-ci pour animer la croissance. Il est donc désormais indispensable que les services publics français intègrent la dimension " efficacité " et s'inspirent des mutations organisationnelles opérées par les entreprises pour répondre au meilleur coût et de la manière la plus satisfaisante possible aux demandes des usagers. C'est là l'une des clefs susceptibles de relancer la croissance économique française selon l'auteur, qui nous livre plusieurs pistes concrètes en fin d'article. En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P131 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L’Allemagne et la zone euro. La stratégie allemande de croissance économique et la cohésion de la zone euro / BARTHÉLÉMY Jacques in Futuribles, 368 (novembre 2010)
[article]
Titre : L’Allemagne et la zone euro. La stratégie allemande de croissance économique et la cohésion de la zone euro Type de document : texte imprimé Auteurs : BARTHÉLÉMY Jacques, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 55-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 368 (novembre 2010) . - pp. 55-60Tags : Croissance économique|Union européenne|Allemagne|Coopération économique|Politique monétaire Résumé : Les performances économiques allemandes en cette période de crise font régulièrement la une des médias, comparées à la situation économique assez médiocre de la France. Cependant, il ne faudrait pas se leurrer en pensant qu’adopter la stratégie de croissance économique allemande permettrait à tout pays, et en particulier à la France, de redynamiser son économie et de sortir de la crise en cours. En effet, comme le montre ici Gilbert Cette, l’Allemagne a résisté à la crise au prix notamment d’une très forte modération salariale et de réductions temporaires du temps de travail. Cette hausse très ralentie des coûts salariaux et du travail ont dynamisé la compétitivité et la demande externe, mais bridé la demande intérieure du pays. Une telle stratégie n’est pas soutenable à très long terme selon Gilbert Cette, pour l’Allemagne comme pour ses partenaires européens, et si tous les pays européens l’adoptaient, la croissance économique de la zone euro serait nettement abaissée.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] L’Allemagne et la zone euro. La stratégie allemande de croissance économique et la cohésion de la zone euro [texte imprimé] / BARTHÉLÉMY Jacques, Auteur . - 2010 . - pp. 55-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 368 (novembre 2010) . - pp. 55-60Tags : Croissance économique|Union européenne|Allemagne|Coopération économique|Politique monétaire Résumé : Les performances économiques allemandes en cette période de crise font régulièrement la une des médias, comparées à la situation économique assez médiocre de la France. Cependant, il ne faudrait pas se leurrer en pensant qu’adopter la stratégie de croissance économique allemande permettrait à tout pays, et en particulier à la France, de redynamiser son économie et de sortir de la crise en cours. En effet, comme le montre ici Gilbert Cette, l’Allemagne a résisté à la crise au prix notamment d’une très forte modération salariale et de réductions temporaires du temps de travail. Cette hausse très ralentie des coûts salariaux et du travail ont dynamisé la compétitivité et la demande externe, mais bridé la demande intérieure du pays. Une telle stratégie n’est pas soutenable à très long terme selon Gilbert Cette, pour l’Allemagne comme pour ses partenaires européens, et si tous les pays européens l’adoptaient, la croissance économique de la zone euro serait nettement abaissée.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1496 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible À l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? / DELANGHE Henri in Futuribles, 300 (septembre 2004)
[article]
Titre : À l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DELANGHE Henri, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 19-44 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 300 (septembre 2004) . - pp. 19-44Tags : Croissance économique|Union européenne Résumé : Lors du conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, l'Union européenne s'est fixé comme objectif de devenir, d'ici 2010, " l'économie de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive du monde ". Comme on l'a vu à plusieurs reprises dans Futuribles, en dépit de cet affichage, l'Europe prend de plus en plus de retard par rapport aux États-Unis, tant en matière de croissance économique qu'en ce qui concerne la compétitivité et les investissements dits immatériels (recherche, éducation, ressources humaines...), pourtant moteurs dans l'économie de la connaissance.
Henri Delanghe, Vincent Duchêne et Ugur Muldur confirment ici ce retard croissant de l'Europe par rapport aux États-Unis, y ajoutant le risque, pour le Vieux Continent, d'être rattrapé par les puissances émergentes (Chine, Inde, Taiwan...). S'appuyant sur la théorie des cycles longs (Kondratiev), sans doute discutable, les auteurs estiment que les pays développés sont à l'aube d'une cinquième vague de croissance économique soutenue et durable, portée par les innovations découlant des nouvelles technologies (information et communication).
À supposer que l'on se trouve effectivement à l'aube d'une telle nouvelle vague de prospérité - une hypothèse qui reste à démontrer -, deux questions se posent : l'Europe est-elle à même d'accélérer l'avènement de ce nouveau cycle de croissance ? Et est-elle prête, au plan de son organisation interne, à faire face à ce nouveau régime de croissance, autrement dit a-t-elle développé une stratégie adaptée à cette nouvelle donne ?
Après un rappel des principaux déterminants de l'émergence d'un cycle de croissance longue, les auteurs soulignent en substance que, malgré les efforts encouragés dans le cadre du processus de Lisbonne, l'Europe ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour jouer un rôle moteur dans cette nouvelle vague. Principaux écueils : son sous-investissement en recherche-développement, son insuffisante optimisation du capital humain dont elle dispose et sa moindre compétitivité dans les produits de haute technologie. Un changement de stratégie sera de toute évidence nécessaire pour lui éviter de se retrouver à la traîne des pays développés (sinon en position de leader des pays émergents !).En ligne : http://www.futuribles.com [article] À l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? [texte imprimé] / DELANGHE Henri, Auteur . - 2004 . - pp. 19-44.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 300 (septembre 2004) . - pp. 19-44Tags : Croissance économique|Union européenne Résumé : Lors du conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, l'Union européenne s'est fixé comme objectif de devenir, d'ici 2010, " l'économie de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive du monde ". Comme on l'a vu à plusieurs reprises dans Futuribles, en dépit de cet affichage, l'Europe prend de plus en plus de retard par rapport aux États-Unis, tant en matière de croissance économique qu'en ce qui concerne la compétitivité et les investissements dits immatériels (recherche, éducation, ressources humaines...), pourtant moteurs dans l'économie de la connaissance.
Henri Delanghe, Vincent Duchêne et Ugur Muldur confirment ici ce retard croissant de l'Europe par rapport aux États-Unis, y ajoutant le risque, pour le Vieux Continent, d'être rattrapé par les puissances émergentes (Chine, Inde, Taiwan...). S'appuyant sur la théorie des cycles longs (Kondratiev), sans doute discutable, les auteurs estiment que les pays développés sont à l'aube d'une cinquième vague de croissance économique soutenue et durable, portée par les innovations découlant des nouvelles technologies (information et communication).
À supposer que l'on se trouve effectivement à l'aube d'une telle nouvelle vague de prospérité - une hypothèse qui reste à démontrer -, deux questions se posent : l'Europe est-elle à même d'accélérer l'avènement de ce nouveau cycle de croissance ? Et est-elle prête, au plan de son organisation interne, à faire face à ce nouveau régime de croissance, autrement dit a-t-elle développé une stratégie adaptée à cette nouvelle donne ?
Après un rappel des principaux déterminants de l'émergence d'un cycle de croissance longue, les auteurs soulignent en substance que, malgré les efforts encouragés dans le cadre du processus de Lisbonne, l'Europe ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour jouer un rôle moteur dans cette nouvelle vague. Principaux écueils : son sous-investissement en recherche-développement, son insuffisante optimisation du capital humain dont elle dispose et sa moindre compétitivité dans les produits de haute technologie. Un changement de stratégie sera de toute évidence nécessaire pour lui éviter de se retrouver à la traîne des pays développés (sinon en position de leader des pays émergents !).En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P142 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible De la croissance au développement. À la recherche d'indicateurs alternatifs / GADREY Jean in Futuribles, 281 (décembre 2002)
[article]
Titre : De la croissance au développement. À la recherche d'indicateurs alternatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : GADREY Jean, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 39-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 39-72Tags : Croissance économique|Sciences économiques|Indicateurs Résumé : On se souvient des soixante-huitards proclamant qu'on ne " tombe pas amoureux d'un taux de croissance " et que le produit national brut (PNB) ne saurait être assimilé au bonheur national net... La critique de nos instruments de mesure de la performance des nations, et de ce que certains dénoncèrent comme " l'évangile du progrès " mesuré à l'aune d'indicateurs économiques, était donc lancée.
Presque 40 ans plus tard, avons-nous vraiment réussi à nous affranchir de cette manière de compter ? Pas vraiment, affirme Jean Gadrey qui, reprenant la critique du produit intérieur brut (PIB) auquel on se réfère davantage aujourd'hui, rend compte ici des progrès qui malgré tout ont été accomplis en vue d'établir d'autres indicateurs synthétiques, le plus connu d'entre eux étant sans doute " l'indicateur de développement humain " (IDH) établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
L'auteur, tout en soulignant d'entrée de jeu que " le choix des pondérations des diverses variables qui composent un indicateur, tout comme le choix des variables qui comptent, est un enjeu de débat public et de confrontation de points de vue, sur ce qu'il faut compter et sur ce qui compte le plus ", présente ici les efforts accomplis ces dernières années pour développer de nouveaux indicateurs qui rendent mieux compte du progrès social et/ou de l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il nous expose les nouveaux indicateurs synthétiques qui ont pu être récemment développés qu'il classe en trois catégories :
- les indicateurs centrés sur les questions de développement humain et/ou social, sans monétarisation systématique des variables ;
- les indicateurs inspirés prioritairement par des préoccupations environnementales, sans monétarisation systématique des variables ;
- enfin les indicateurs visant à enrichir ceux des comptes nationaux par des additions et/ou des soustractions de variables monétarisées, avec des variantes faisant une place plus ou moins grande aux critères environnementaux.
Soulignant que la recherche sur les indicateurs synthétiques de développement connaît un nouvel essor depuis la deuxième moitié des années 1990, il décrit ceux de ces indicateurs synthétiques qui lui paraissent les plus prometteurs, montrant au passage sur quelle base ils sont établis et quel crédit il est possible de leur accorder. Son essai est particulièrement bienvenu à un moment où un nouveau courant de pensée apparaît (voir, en France, les travaux de Dominique Méda et de Patrick Viveret, par exemple) qui nous invite à " reconsidérer la richesse ", à mieux prendre en compte le niveau réel de développement économique et social, mais aussi environnemental, non seulement de nos pays mais également de nos organisations. Cet article rejoint donc, à de nombreux égards, les travaux qui sont menés, y compris désormais au sein des entreprises, en vue d'améliorer nos systèmes comptables et d'être moins prisonniers des seules mesures faites à l'aune des échanges marchands.En ligne : http://www.futuribles.com [article] De la croissance au développement. À la recherche d'indicateurs alternatifs [texte imprimé] / GADREY Jean, Auteur . - 2002 . - pp. 39-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 39-72Tags : Croissance économique|Sciences économiques|Indicateurs Résumé : On se souvient des soixante-huitards proclamant qu'on ne " tombe pas amoureux d'un taux de croissance " et que le produit national brut (PNB) ne saurait être assimilé au bonheur national net... La critique de nos instruments de mesure de la performance des nations, et de ce que certains dénoncèrent comme " l'évangile du progrès " mesuré à l'aune d'indicateurs économiques, était donc lancée.
Presque 40 ans plus tard, avons-nous vraiment réussi à nous affranchir de cette manière de compter ? Pas vraiment, affirme Jean Gadrey qui, reprenant la critique du produit intérieur brut (PIB) auquel on se réfère davantage aujourd'hui, rend compte ici des progrès qui malgré tout ont été accomplis en vue d'établir d'autres indicateurs synthétiques, le plus connu d'entre eux étant sans doute " l'indicateur de développement humain " (IDH) établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
L'auteur, tout en soulignant d'entrée de jeu que " le choix des pondérations des diverses variables qui composent un indicateur, tout comme le choix des variables qui comptent, est un enjeu de débat public et de confrontation de points de vue, sur ce qu'il faut compter et sur ce qui compte le plus ", présente ici les efforts accomplis ces dernières années pour développer de nouveaux indicateurs qui rendent mieux compte du progrès social et/ou de l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il nous expose les nouveaux indicateurs synthétiques qui ont pu être récemment développés qu'il classe en trois catégories :
- les indicateurs centrés sur les questions de développement humain et/ou social, sans monétarisation systématique des variables ;
- les indicateurs inspirés prioritairement par des préoccupations environnementales, sans monétarisation systématique des variables ;
- enfin les indicateurs visant à enrichir ceux des comptes nationaux par des additions et/ou des soustractions de variables monétarisées, avec des variantes faisant une place plus ou moins grande aux critères environnementaux.
Soulignant que la recherche sur les indicateurs synthétiques de développement connaît un nouvel essor depuis la deuxième moitié des années 1990, il décrit ceux de ces indicateurs synthétiques qui lui paraissent les plus prometteurs, montrant au passage sur quelle base ils sont établis et quel crédit il est possible de leur accorder. Son essai est particulièrement bienvenu à un moment où un nouveau courant de pensée apparaît (voir, en France, les travaux de Dominique Méda et de Patrick Viveret, par exemple) qui nous invite à " reconsidérer la richesse ", à mieux prendre en compte le niveau réel de développement économique et social, mais aussi environnemental, non seulement de nos pays mais également de nos organisations. Cet article rejoint donc, à de nombreux égards, les travaux qui sont menés, y compris désormais au sein des entreprises, en vue d'améliorer nos systèmes comptables et d'être moins prisonniers des seules mesures faites à l'aune des échanges marchands.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P123 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La croissance par décret ? À propos des rapports "Les Leviers de la croissance française" et "300 décisions pour changer la France" / Charles du Granrut in Futuribles, 341 (mai 2008)
[article]
Titre : La croissance par décret ? À propos des rapports "Les Leviers de la croissance française" et "300 décisions pour changer la France" Type de document : texte imprimé Auteurs : Charles du Granrut, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 45-60 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 341 (mai 2008) . - pp. 45-60Tags : Croissance économique|France Résumé : Régulièrement présentée comme une société bloquée voire condamnée au déclin par divers auteurs de renom, la France piétine et ne parvient pas à retrouver un rythme de croissance économique apte à mettre fin à la crise qui l'affecte depuis plus de trois décennies. Pour inverser la tendance, gouvernement après gouvernement, les rapports et propositions se suivent, listant les mesures susceptibles d'y parvenir, en vain jusqu'ici.
Fin 2007 et début 2008 ont été publiés deux nouveaux rapports dans la même veine : celui du Conseil d'analyse économique sur les " leviers de la croissance française " et celui de la commission Attali pour la libération de la croissance française. Tous deux formulent une liste assez dense de mesures destinées à relancer la croissance économique du pays, que Charles du Granrut a analysées et comparées pour Futuribles.
Outre un diagnostic partagé sur les freins à la croissance (notamment dans le domaine de l'emploi), les deux rapports convergent en de nombreux points : enseignement supérieur, flexibilité accrue du travail, libéralisation des professions fermées, etc. Mais, comme le rappelle Charles du Granrut et comme l'ont prouvé les rapports précédents (qui pour certains comportaient des propositions très proches), la mise en oeuvre de ces mesures (qui, selon les auteurs, n'ont de sens qu'articulées entre elles et formant un tout) s'annonce pour le moins délicate en raison des blocages de la société française et de sa réticence au changement, bourreaux des essais antérieurs. Qui plus est, les facteurs explicatifs de la croissance économique ne sont peut-être pas aussi évidents qu'il y paraît.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La croissance par décret ? À propos des rapports "Les Leviers de la croissance française" et "300 décisions pour changer la France" [texte imprimé] / Charles du Granrut, Auteur . - 2006 . - pp. 45-60.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 341 (mai 2008) . - pp. 45-60Tags : Croissance économique|France Résumé : Régulièrement présentée comme une société bloquée voire condamnée au déclin par divers auteurs de renom, la France piétine et ne parvient pas à retrouver un rythme de croissance économique apte à mettre fin à la crise qui l'affecte depuis plus de trois décennies. Pour inverser la tendance, gouvernement après gouvernement, les rapports et propositions se suivent, listant les mesures susceptibles d'y parvenir, en vain jusqu'ici.
Fin 2007 et début 2008 ont été publiés deux nouveaux rapports dans la même veine : celui du Conseil d'analyse économique sur les " leviers de la croissance française " et celui de la commission Attali pour la libération de la croissance française. Tous deux formulent une liste assez dense de mesures destinées à relancer la croissance économique du pays, que Charles du Granrut a analysées et comparées pour Futuribles.
Outre un diagnostic partagé sur les freins à la croissance (notamment dans le domaine de l'emploi), les deux rapports convergent en de nombreux points : enseignement supérieur, flexibilité accrue du travail, libéralisation des professions fermées, etc. Mais, comme le rappelle Charles du Granrut et comme l'ont prouvé les rapports précédents (qui pour certains comportaient des propositions très proches), la mise en oeuvre de ces mesures (qui, selon les auteurs, n'ont de sens qu'articulées entre elles et formant un tout) s'annonce pour le moins délicate en raison des blocages de la société française et de sa réticence au changement, bourreaux des essais antérieurs. Qui plus est, les facteurs explicatifs de la croissance économique ne sont peut-être pas aussi évidents qu'il y paraît.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1327 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : La croissance quasi circulaire : Une approche pragmatique de la gestion durable des ressources matérielles non renouvelables Type de document : texte imprimé Auteurs : GROSSE François, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 59-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 403 (novembre-décembre 2014) . - pp. 59-72Tags : Croissance économique | Gestion des déchets | Matières premières | Recyclage Résumé : Toujours dans le cadre de ce numéro spécial prolongeant l’étude « Produire et consommer à l’ère de la transition écologique » conduite par Futuribles International en 2013-2014, François Grosse présente ici la voie la plus pragmatique à ses yeux pour mener nos sociétés vers une « croissance quasi circulaire ». Conscient de l’utopie que constitue l’option de la non-croissance ou de la décroissance économique, il propose ici une approche de gestion durable des ressources matérielles non renouvelables visant à optimiser le mieux possible le cycle de consommation de ce type de ressources dans une économie en croissance.
Après un bref rappel du contexte consumériste qui est le nôtre, François Grosse présente les principales caractéristiques relatives aux stocks et flux de matières premières non renouvelables dans l’économie : taux de croissance, temps de séjour dans l’économie, effet des stocks et flux de déchets ; et le rôle potentiel du recyclage en ce domaine. Partant de là , il montre quelles seraient les conditions permettant d’aboutir à un modèle de croissance quasi circulaire assurant une gestion soutenable des matières premières non renouvelables, à savoir : une croissance faible de la production / consommation de chaque matière concernée ; un rejet dans les déchets d’au moins 80 % des quantités consommées de chaque matériau ; et un recyclage effectif de plus de 60 %, voire 80 %, de ces déchets. Une vision systémique qui permettrait de conserver une certaine forme de croissance économique en tenant compte des limites de notre écosystème et de la finitude des ressources
En ligne : http://www.futuribles.com [article] La croissance quasi circulaire : Une approche pragmatique de la gestion durable des ressources matérielles non renouvelables [texte imprimé] / GROSSE François, Auteur . - 2014 . - pp. 59-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 403 (novembre-décembre 2014) . - pp. 59-72Tags : Croissance économique | Gestion des déchets | Matières premières | Recyclage Résumé : Toujours dans le cadre de ce numéro spécial prolongeant l’étude « Produire et consommer à l’ère de la transition écologique » conduite par Futuribles International en 2013-2014, François Grosse présente ici la voie la plus pragmatique à ses yeux pour mener nos sociétés vers une « croissance quasi circulaire ». Conscient de l’utopie que constitue l’option de la non-croissance ou de la décroissance économique, il propose ici une approche de gestion durable des ressources matérielles non renouvelables visant à optimiser le mieux possible le cycle de consommation de ce type de ressources dans une économie en croissance.
Après un bref rappel du contexte consumériste qui est le nôtre, François Grosse présente les principales caractéristiques relatives aux stocks et flux de matières premières non renouvelables dans l’économie : taux de croissance, temps de séjour dans l’économie, effet des stocks et flux de déchets ; et le rôle potentiel du recyclage en ce domaine. Partant de là , il montre quelles seraient les conditions permettant d’aboutir à un modèle de croissance quasi circulaire assurant une gestion soutenable des matières premières non renouvelables, à savoir : une croissance faible de la production / consommation de chaque matière concernée ; un rejet dans les déchets d’au moins 80 % des quantités consommées de chaque matériau ; et un recyclage effectif de plus de 60 %, voire 80 %, de ces déchets. Une vision systémique qui permettrait de conserver une certaine forme de croissance économique en tenant compte des limites de notre écosystème et de la finitude des ressources
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1734 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : La croissance verte, une illusion ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DESSUS Benjamin, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 29-46 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 373 (avril 2011) . - pp. 29-46Tags : Croissance économique|Modes de vie|Environnement|Climat Résumé : Les années passent, les conférences internationales se succèdent avec leur cohorte de cris d’alarme et d’appels à l’action pour contrer le changement climatique. Mais dans les faits, peu de programmes de grande envergure ont été lancés, dans le monde, pour agir concrètement dans le sens d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Militant de longue date en faveur de politiques de maîtrise de la consommation d’énergie, Benjamin Dessus montre ici que le défi énergétique reste entier dans ce monde en croissance démographique dans lequel la plupart des populations aspirent à atteindre le niveau de développement des pays du Nord, mais dont le climat ne pourra vraisemblablement pas supporter une telle évolution. Il conteste ici un certain nombre de postulats tels que la focalisation sur le seul CO2 dans la lutte contre le réchauffement climatique, la nécessité d’une croissance économique continue à des niveaux de l’ordre de 2 % par an ou la foi excessive dans les mécanismes de marché pour inciter à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Il souligne aussi les ambiguïtés de la croissance dite « verte » et compare différents scénarios de sobriété énergétique. Il montre ainsi que face à un discours assez dominant, misant principalement sur des solutions technologiques (parfois proches de l’utopie) avec poursuite d’une croissance économique soutenue, il existe des voies plus efficaces — et plus ambitieuses en termes de révolution des comportements des populations les plus aisées —, misant sur une sobriété énergétique à la fois individuelle et collective, et un fort ralentissement voire un arrêt de la croissance économique dans les pays les plus développés. Il conclut en proposant quelques pistes d’action pour mettre en œuvre un tel programme dans un pays comme la France, qui montrent à quel point les modes de vie modernes vont devoir évoluer et combien il est désormais urgent d’en débattre afin que cela ne se fasse pas — trop — dans la douleur.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] La croissance verte, une illusion ? [texte imprimé] / DESSUS Benjamin, Auteur . - 2011 . - pp. 29-46.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 373 (avril 2011) . - pp. 29-46Tags : Croissance économique|Modes de vie|Environnement|Climat Résumé : Les années passent, les conférences internationales se succèdent avec leur cohorte de cris d’alarme et d’appels à l’action pour contrer le changement climatique. Mais dans les faits, peu de programmes de grande envergure ont été lancés, dans le monde, pour agir concrètement dans le sens d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Militant de longue date en faveur de politiques de maîtrise de la consommation d’énergie, Benjamin Dessus montre ici que le défi énergétique reste entier dans ce monde en croissance démographique dans lequel la plupart des populations aspirent à atteindre le niveau de développement des pays du Nord, mais dont le climat ne pourra vraisemblablement pas supporter une telle évolution. Il conteste ici un certain nombre de postulats tels que la focalisation sur le seul CO2 dans la lutte contre le réchauffement climatique, la nécessité d’une croissance économique continue à des niveaux de l’ordre de 2 % par an ou la foi excessive dans les mécanismes de marché pour inciter à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Il souligne aussi les ambiguïtés de la croissance dite « verte » et compare différents scénarios de sobriété énergétique. Il montre ainsi que face à un discours assez dominant, misant principalement sur des solutions technologiques (parfois proches de l’utopie) avec poursuite d’une croissance économique soutenue, il existe des voies plus efficaces — et plus ambitieuses en termes de révolution des comportements des populations les plus aisées —, misant sur une sobriété énergétique à la fois individuelle et collective, et un fort ralentissement voire un arrêt de la croissance économique dans les pays les plus développés. Il conclut en proposant quelques pistes d’action pour mettre en œuvre un tel programme dans un pays comme la France, qui montrent à quel point les modes de vie modernes vont devoir évoluer et combien il est désormais urgent d’en débattre afin que cela ne se fasse pas — trop — dans la douleur.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1526 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Croissance verte : des intentions aux actions / PERTHUIS Christian in Futuribles, 392 (janvier-février 2013)
[article]
Titre : Croissance verte : des intentions aux actions Type de document : texte imprimé Auteurs : PERTHUIS Christian, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 103-120 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 392 (janvier-février 2013) . - pp. 103-120Tags : Croissance économique|Développement durable|Théorie économique Résumé : Dans le contexte de plus en plus pressant de changement climatique, d’épuisement des ressources énergétiques fossiles et de crise économique durablement installée, un concept fait peu à peu son chemin, celui de la « croissance verte », visant à promouvoir un développement économique respectueux de l’environnement. « Verdir » la croissance économique, c’est développer les éco-activités, investir dans les énergies renouvelables, dans l’amélioration du rendement d’utilisation de l’énergie et des matières, etc. Mais de l’affichage politique de telles ambitions à leur concrétisation, il y a un pas qui, pour l’heure, n’a guère été franchi de manière convaincante, en particulier en Europe. Pour cela, encore faudrait-il avoir une vision solide du modèle économique pertinent en matière de « croissance verte ».
Pierre-André Jouvet et Christian de Perthuis se sont penchés sur le sujet et présentent ici leur analyse économique de la croissance verte. Ils soulignent, dans un premier temps, que nous sommes passés d’un « mur de la rareté » des ressources à un « mur environnemental », autrement dit d’une limite physique liée à un stock à une limite liée à l’altération des capacités humaines de régulation du système naturel ; de fait, il devient indispensable d’intégrer le capital naturel dans les facteurs de production (au même titre que le capital et le travail). Cela implique alors que l’on peut investir afin d’améliorer ce facteur de production ; cela implique aussi qu’il entre en ligne de compte dans la répartition des richesses entre facteurs de production.
Or, selon les auteurs, la plupart des actions mises en œuvre au nom de la croissance verte sont, pour le moment, de complaisance et n’introduisent pas véritablement l’environnement dans le système productif ; elles ont donc peu de chances d’insuffler une dynamique économique nouvelle. Le véritable changement ne peut venir que de la rémunération du capital naturel par réaffectation des revenus à la fois du travail et du capital, au prorata de leurs contributions initiales à la pollution environnementale. Dans cette optique, les auteurs proposent des pistes d’action (élargissement de la notion d’efficacité, transition écologique, intégration de l’équité dans les choix écologiques…) et présentent les leviers de financement mobilisables en faveur d’une telle croissance verte.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Croissance verte : des intentions aux actions [texte imprimé] / PERTHUIS Christian, Auteur . - 2013 . - pp. 103-120.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 392 (janvier-février 2013) . - pp. 103-120Tags : Croissance économique|Développement durable|Théorie économique Résumé : Dans le contexte de plus en plus pressant de changement climatique, d’épuisement des ressources énergétiques fossiles et de crise économique durablement installée, un concept fait peu à peu son chemin, celui de la « croissance verte », visant à promouvoir un développement économique respectueux de l’environnement. « Verdir » la croissance économique, c’est développer les éco-activités, investir dans les énergies renouvelables, dans l’amélioration du rendement d’utilisation de l’énergie et des matières, etc. Mais de l’affichage politique de telles ambitions à leur concrétisation, il y a un pas qui, pour l’heure, n’a guère été franchi de manière convaincante, en particulier en Europe. Pour cela, encore faudrait-il avoir une vision solide du modèle économique pertinent en matière de « croissance verte ».
Pierre-André Jouvet et Christian de Perthuis se sont penchés sur le sujet et présentent ici leur analyse économique de la croissance verte. Ils soulignent, dans un premier temps, que nous sommes passés d’un « mur de la rareté » des ressources à un « mur environnemental », autrement dit d’une limite physique liée à un stock à une limite liée à l’altération des capacités humaines de régulation du système naturel ; de fait, il devient indispensable d’intégrer le capital naturel dans les facteurs de production (au même titre que le capital et le travail). Cela implique alors que l’on peut investir afin d’améliorer ce facteur de production ; cela implique aussi qu’il entre en ligne de compte dans la répartition des richesses entre facteurs de production.
Or, selon les auteurs, la plupart des actions mises en œuvre au nom de la croissance verte sont, pour le moment, de complaisance et n’introduisent pas véritablement l’environnement dans le système productif ; elles ont donc peu de chances d’insuffler une dynamique économique nouvelle. Le véritable changement ne peut venir que de la rémunération du capital naturel par réaffectation des revenus à la fois du travail et du capital, au prorata de leurs contributions initiales à la pollution environnementale. Dans cette optique, les auteurs proposent des pistes d’action (élargissement de la notion d’efficacité, transition écologique, intégration de l’équité dans les choix écologiques…) et présentent les leviers de financement mobilisables en faveur d’une telle croissance verte.
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1633 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Le cycle Kondratieff : mythe et réalité Type de document : texte imprimé Auteurs : BOSSERELLE Éric, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 63-78 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 267 (septembre 2001) . - pp. 63-78Tags : Croissance économique|Sciences économiques Résumé : Le regain de croissance économique enregistré depuis 1997 en Europe, avec quelques années de retard sur les États-Unis, a donné lieu à des interprétations diverses. Mais, pour beaucoup d'analystes, il préfigure l'entrée dans une nouvelle phase d'expansion, marque le début d'une nouvelle phase ascendante succédant (cycles Kondratiev obligent !) logiquement aux " Trente Piteuses " qui ont suivi la période d'expansion d'après-guerre.
Ainsi, à en croire bon nombre d'adeptes zélés des cycles Kondratiev, nos économies seraient vouées à connaître, quoi que nous fassions, des phases d'expansion et de moindre croissance se succédant inéluctablement tous les 50 ans, la phase ascendante actuelle se trouvant stimulée par un environnement international favorable et l'arrivée à maturité des technologies de l'information et de la communication.
Mais il s'agit là d'une interprétation vulgaire et abusive, montre en substance Éric Bosserelle, des théories de Nicolaï Kondratiev, qui ne s'est intéressé qu'aux fluctuations longues des prix et n'a jamais prétendu édifier une théorie qui, en toute circonstance, expliquerait le passé, a fortiori permettrait de pré-dire quelle sera l'évolution économique.
L'auteur s'attache ici à rappeler quelques vérités élémentaires sur les travaux réalisés par Kondratiev, les bases empiriques, du reste fragiles, sur lesquelles il s'est appuyé et les phénomènes de fluctuation de longue période qu'il avait ainsi mis en évidence. Il en montre les vertus mais aussi les limites, y compris celles tenant aux circonstances particulières de la période qu'il a analysée.
Il souligne ainsi que les cycles Kondratiev posent la question de la dynamique des prix des produits de base en longue durée, question qui, à tort, est totalement ou en partie occultée par les théories modernes, aucune d'entre elles n'étant parvenue à rendre compte de manière convaincante d'un point capital, " celui de la récurrence d'une périodicité de l'ordre d'un demi-siècle ". Par conséquent, conclut Éric Bosserelle, il convient de demeurer extrêmement circonspect face à certains discours en vogue laissant entendre que nos économies évolueraient suivant des lois immuables.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le cycle Kondratieff : mythe et réalité [texte imprimé] / BOSSERELLE Éric, Auteur . - 2001 . - pp. 63-78.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 267 (septembre 2001) . - pp. 63-78Tags : Croissance économique|Sciences économiques Résumé : Le regain de croissance économique enregistré depuis 1997 en Europe, avec quelques années de retard sur les États-Unis, a donné lieu à des interprétations diverses. Mais, pour beaucoup d'analystes, il préfigure l'entrée dans une nouvelle phase d'expansion, marque le début d'une nouvelle phase ascendante succédant (cycles Kondratiev obligent !) logiquement aux " Trente Piteuses " qui ont suivi la période d'expansion d'après-guerre.
Ainsi, à en croire bon nombre d'adeptes zélés des cycles Kondratiev, nos économies seraient vouées à connaître, quoi que nous fassions, des phases d'expansion et de moindre croissance se succédant inéluctablement tous les 50 ans, la phase ascendante actuelle se trouvant stimulée par un environnement international favorable et l'arrivée à maturité des technologies de l'information et de la communication.
Mais il s'agit là d'une interprétation vulgaire et abusive, montre en substance Éric Bosserelle, des théories de Nicolaï Kondratiev, qui ne s'est intéressé qu'aux fluctuations longues des prix et n'a jamais prétendu édifier une théorie qui, en toute circonstance, expliquerait le passé, a fortiori permettrait de pré-dire quelle sera l'évolution économique.
L'auteur s'attache ici à rappeler quelques vérités élémentaires sur les travaux réalisés par Kondratiev, les bases empiriques, du reste fragiles, sur lesquelles il s'est appuyé et les phénomènes de fluctuation de longue période qu'il avait ainsi mis en évidence. Il en montre les vertus mais aussi les limites, y compris celles tenant aux circonstances particulières de la période qu'il a analysée.
Il souligne ainsi que les cycles Kondratiev posent la question de la dynamique des prix des produits de base en longue durée, question qui, à tort, est totalement ou en partie occultée par les théories modernes, aucune d'entre elles n'étant parvenue à rendre compte de manière convaincante d'un point capital, " celui de la récurrence d'une périodicité de l'ordre d'un demi-siècle ". Par conséquent, conclut Éric Bosserelle, il convient de demeurer extrêmement circonspect face à certains discours en vogue laissant entendre que nos économies évolueraient suivant des lois immuables.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P108 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le découplage croissance / matières premières. De l’économie circulaire à l’économie de la fonctionnalité : vertus et limites du recyclage / GROSSE François in Futuribles, 365 (juillet-août 2010)
[article]
Titre : Le découplage croissance / matières premières. De l’économie circulaire à l’économie de la fonctionnalité : vertus et limites du recyclage Type de document : texte imprimé Auteurs : GROSSE François, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 99-124 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 365 (juillet-août 2010) . - pp. 99-124Tags : Croissance économique|Matières premières|Recyclage Résumé : L’article de François Grosse porte sur un sujet fondamental, le nécessaire découplage entre la croissance économique et la croissance des besoins en matières premières, sans lequel, compte tenu de la croissance de la population mondiale et de la légitime aspiration des pays émergents à accéder au niveau de développement des pays industrialisés, les ressources mondiales risquent d’être très rapidement épuisées.
En s’appuyant sur le cas du fer, l’auteur montre, par exemple, que si la production d’acier se prolongeait tout au long du XXIe siècle au même rythme exponentiel qu’au cours du XXe, on produirait autant d’acier en 100 ans que nous l’avons fait en un millénaire et, dans 270 ans, 10 000 fois plus de minerai qu’aujourd’hui chaque année. Et le même raisonnement, certes dans des proportions inégales, vaut pour toutes les matières premières : plomb, cuivre, lithium, zinc… Cette démonstration révélant le caractère insoutenable du modèle de croissance actuel.
Il est donc urgent de réussir à dissocier la croissance économique de la consommation à un rythme aussi effréné des ressources naturelles. Une des manières — croit-on — de le faire est de recourir au recyclage. Mais attention de ne point confondre, nous dit François Grosse, le taux de recyclage apparent et le taux de recyclage réel qui dépend de la consommation de matières premières et de leur durée de séjour dans l’économie, donc du volume effectif de matières disponibles en vue d’un tel recyclage.
Lorsqu’on raisonne ainsi, on voit bien que le recyclage (et ce que l’on dénomme « l’économie circulaire », une économie qui maximise les stratégies de réduction / réemploi / recyclage afin de réduire les consommations de ressources et les rejets de pollution par unité de produit) ne peut constituer, à lui seul, la solution. Il faut aller beaucoup plus loin pour réussir effectivement à éviter un rapide épuisement des ressources et opérer deux découplages successifs : un découplage fondamental entre développement économique et consommation totale de matières premières (vierges ou recyclées) ; et un découplage complémentaire, celui que permet le recyclage.
Pour parvenir à un tel résultat, il faut parvenir à réduire très fortement la quantité de matériau par unité de produit, ne point se satisfaire de l’économie circulaire et résolument s’orienter vers l’économie de la fonctionnalité qui, elle, doit permettre d’optimiser les usages des produits, donc d’en produire moins tout en satisfaisant aussi bien les besoins.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Le découplage croissance / matières premières. De l’économie circulaire à l’économie de la fonctionnalité : vertus et limites du recyclage [texte imprimé] / GROSSE François, Auteur . - 2010 . - pp. 99-124.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 365 (juillet-août 2010) . - pp. 99-124Tags : Croissance économique|Matières premières|Recyclage Résumé : L’article de François Grosse porte sur un sujet fondamental, le nécessaire découplage entre la croissance économique et la croissance des besoins en matières premières, sans lequel, compte tenu de la croissance de la population mondiale et de la légitime aspiration des pays émergents à accéder au niveau de développement des pays industrialisés, les ressources mondiales risquent d’être très rapidement épuisées.
En s’appuyant sur le cas du fer, l’auteur montre, par exemple, que si la production d’acier se prolongeait tout au long du XXIe siècle au même rythme exponentiel qu’au cours du XXe, on produirait autant d’acier en 100 ans que nous l’avons fait en un millénaire et, dans 270 ans, 10 000 fois plus de minerai qu’aujourd’hui chaque année. Et le même raisonnement, certes dans des proportions inégales, vaut pour toutes les matières premières : plomb, cuivre, lithium, zinc… Cette démonstration révélant le caractère insoutenable du modèle de croissance actuel.
Il est donc urgent de réussir à dissocier la croissance économique de la consommation à un rythme aussi effréné des ressources naturelles. Une des manières — croit-on — de le faire est de recourir au recyclage. Mais attention de ne point confondre, nous dit François Grosse, le taux de recyclage apparent et le taux de recyclage réel qui dépend de la consommation de matières premières et de leur durée de séjour dans l’économie, donc du volume effectif de matières disponibles en vue d’un tel recyclage.
Lorsqu’on raisonne ainsi, on voit bien que le recyclage (et ce que l’on dénomme « l’économie circulaire », une économie qui maximise les stratégies de réduction / réemploi / recyclage afin de réduire les consommations de ressources et les rejets de pollution par unité de produit) ne peut constituer, à lui seul, la solution. Il faut aller beaucoup plus loin pour réussir effectivement à éviter un rapide épuisement des ressources et opérer deux découplages successifs : un découplage fondamental entre développement économique et consommation totale de matières premières (vierges ou recyclées) ; et un découplage complémentaire, celui que permet le recyclage.
Pour parvenir à un tel résultat, il faut parvenir à réduire très fortement la quantité de matériau par unité de produit, ne point se satisfaire de l’économie circulaire et résolument s’orienter vers l’économie de la fonctionnalité qui, elle, doit permettre d’optimiser les usages des produits, donc d’en produire moins tout en satisfaisant aussi bien les besoins.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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