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45 résultat(s) recherche sur le tag 'Russie|Science'
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[article]
Titre : La science en Russie Type de document : texte imprimé Auteurs : DEZHINA Irina, Auteur Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 5-24 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 5-24Tags : Russie|Science Résumé : Il était une fois, dans les privilèges assurés par le régime soviétique à la nomenklatura, une institution qui bénéficiait du soutien sans réserve du pouvoir et du plus grand prestige dans la société, un prestige d'autant plus important que, rivalisant sans complexes avec les États-Unis, elle égalisait leurs performances dans beaucoup de domaines : l'institution scientifique. On en connaît les raisons idéologiques : dans l'ex-Union soviétique, la science était proclamée tout à la fois capital national, service public et force productive. Le passage de l'idéologie à l'action offrait du même coup un modèle d'organisation et de soutien : le marxisme invoquait théorie et pratique sociales pour faire de l'État le patron sans partage de la science, et de la science la servante sans réserve de l'État. Dans les faits, plus la recherche fondamentale contribuait à l'effort de défense, auquel était consacrée la grande majorité des ressources allouées à la recherche-développement, et plus les chercheurs avaient de pouvoir, de prestige et de privilèges.
Avec l'effondrement du communisme, ce modèle d'organisation et de patronage a été radicalement remis en cause : les moyens financiers ont brutalement fait défaut ; la communauté des chercheurs a subi une rapide et considérable hémorragie et l'on ne sait trop combien ont émigré dans des États soupçonnés d'actions terroristes ; le prestige de la science a connu une érosion d'autant plus grande que les scientifiques ont été associés, dans l'esprit du public, aux décideurs responsables des échecs économiques et des catastrophes technologiques, de Tchernobyl aux dommages environnementaux.
Après une décennie de remises en cause, de tentatives de réformes révolutionnaires avortées, d'énormes " manques à gagner " résultant de l'exode interne et externe des cerveaux, les signes d'un nouvel essor de la recherche fondamentale en Russie se multiplient, qui tendent à montrer que, sur la base de réformes graduelles et surtout grâce au soutien de fondations et de gouvernements étrangers, l'institution se reconstitue peu à peu. Loren Graham, grand spécialiste de l'histoire des académies soviétiques, qui a consacré toute sa carrière à l'étude des étapes, des développements et des problèmes de la science soviétique depuis la révolution de 1917, fait le point, avec Irina Dezhina, sur cette véritable entrée en convalescence. On trouvera ici des extraits de l'enquête approfondie qu'il a menée avec cette chercheuse russe sur les premiers pas de cette renaissance : essais de conversion du système vers le modèle américain, difficultés structurelles et financières dans la gestion des laboratoires, persistance des défauts institutionnels (notamment, la rareté de l'évaluation par les pairs et la séparation entre les universités et le réseau des académies), reprise des investissements sous Vladimir Poutine en faveur de la formation scientifique et de la recherche-développement militaire. Une nouvelle génération de chercheurs reprend le flambeau, tandis que la vieille ne cache pas sa nostalgie de l'" âge d'or " de la science sous le défunt régime communiste.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La science en Russie [texte imprimé] / DEZHINA Irina, Auteur . - 2002 . - pp. 5-24.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 281 (décembre 2002) . - pp. 5-24Tags : Russie|Science Résumé : Il était une fois, dans les privilèges assurés par le régime soviétique à la nomenklatura, une institution qui bénéficiait du soutien sans réserve du pouvoir et du plus grand prestige dans la société, un prestige d'autant plus important que, rivalisant sans complexes avec les États-Unis, elle égalisait leurs performances dans beaucoup de domaines : l'institution scientifique. On en connaît les raisons idéologiques : dans l'ex-Union soviétique, la science était proclamée tout à la fois capital national, service public et force productive. Le passage de l'idéologie à l'action offrait du même coup un modèle d'organisation et de soutien : le marxisme invoquait théorie et pratique sociales pour faire de l'État le patron sans partage de la science, et de la science la servante sans réserve de l'État. Dans les faits, plus la recherche fondamentale contribuait à l'effort de défense, auquel était consacrée la grande majorité des ressources allouées à la recherche-développement, et plus les chercheurs avaient de pouvoir, de prestige et de privilèges.
Avec l'effondrement du communisme, ce modèle d'organisation et de patronage a été radicalement remis en cause : les moyens financiers ont brutalement fait défaut ; la communauté des chercheurs a subi une rapide et considérable hémorragie et l'on ne sait trop combien ont émigré dans des États soupçonnés d'actions terroristes ; le prestige de la science a connu une érosion d'autant plus grande que les scientifiques ont été associés, dans l'esprit du public, aux décideurs responsables des échecs économiques et des catastrophes technologiques, de Tchernobyl aux dommages environnementaux.
Après une décennie de remises en cause, de tentatives de réformes révolutionnaires avortées, d'énormes " manques à gagner " résultant de l'exode interne et externe des cerveaux, les signes d'un nouvel essor de la recherche fondamentale en Russie se multiplient, qui tendent à montrer que, sur la base de réformes graduelles et surtout grâce au soutien de fondations et de gouvernements étrangers, l'institution se reconstitue peu à peu. Loren Graham, grand spécialiste de l'histoire des académies soviétiques, qui a consacré toute sa carrière à l'étude des étapes, des développements et des problèmes de la science soviétique depuis la révolution de 1917, fait le point, avec Irina Dezhina, sur cette véritable entrée en convalescence. On trouvera ici des extraits de l'enquête approfondie qu'il a menée avec cette chercheuse russe sur les premiers pas de cette renaissance : essais de conversion du système vers le modèle américain, difficultés structurelles et financières dans la gestion des laboratoires, persistance des défauts institutionnels (notamment, la rareté de l'évaluation par les pairs et la séparation entre les universités et le réseau des académies), reprise des investissements sous Vladimir Poutine en faveur de la formation scientifique et de la recherche-développement militaire. Une nouvelle génération de chercheurs reprend le flambeau, tandis que la vieille ne cache pas sa nostalgie de l'" âge d'or " de la science sous le défunt régime communiste.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P123 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches / SHREEVE Jamie in Futuribles, 312 (octobre 2005)
[article]
Titre : L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches Type de document : texte imprimé Auteurs : SHREEVE Jamie, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 5-22 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 312 (octobre 2005) . - pp. 5-22Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Futuribles publie régulièrement, dans ses colonnes, des articles traitant des relations science / société et a déjà fait place, à plusieurs reprises, aux questions bioéthiques. Cette fois, nous publions un article sur les expériences scientifiques menées sur les " chimères " (animaux dans lesquels ont été introduits des éléments vivants émanant d'une autre espèce, par exemple l'espèce humaine), notamment dans le cadre de la recherche sur les cellules souches.
Il s'agit là d'une enquête menée par Jamie Shreeve, auteur et journaliste scientifique très impliqué dans les débats bioéthiques aux États-Unis, dont le dernier ouvrage, relatant la " guerre du génome ", a fait grand bruit au moment de sa sortie en 2004. Il y présentait, au terme d'une enquête dans les coulisses de Celera Genomics, l'entreprise fondée par Craig Venter pour séquencer tout le génome humain, les principaux enjeux économiques, scientifiques et sociaux liés à la recherche génétique. Il y montrait aussi les risques qu'il y avait à laisser tomber dans le domaine privé les résultats de telles recherches, ainsi que l'ego parfois démesuré des acteurs impliqués.
Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l'intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces. Enfin, il présente le point de vue des principaux spécialistes américains de bioéthique qui se sont penchés sur la question, s'efforçant de déterminer les limites de l'acceptable.En ligne : http://www.futuribles.com [article] L'avenir des chimères. L'autre débat sur les cellules souches [texte imprimé] / SHREEVE Jamie, Auteur . - 2005 . - pp. 5-22.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 312 (octobre 2005) . - pp. 5-22Tags : Génétique|Éthique|Science Résumé : Futuribles publie régulièrement, dans ses colonnes, des articles traitant des relations science / société et a déjà fait place, à plusieurs reprises, aux questions bioéthiques. Cette fois, nous publions un article sur les expériences scientifiques menées sur les " chimères " (animaux dans lesquels ont été introduits des éléments vivants émanant d'une autre espèce, par exemple l'espèce humaine), notamment dans le cadre de la recherche sur les cellules souches.
Il s'agit là d'une enquête menée par Jamie Shreeve, auteur et journaliste scientifique très impliqué dans les débats bioéthiques aux États-Unis, dont le dernier ouvrage, relatant la " guerre du génome ", a fait grand bruit au moment de sa sortie en 2004. Il y présentait, au terme d'une enquête dans les coulisses de Celera Genomics, l'entreprise fondée par Craig Venter pour séquencer tout le génome humain, les principaux enjeux économiques, scientifiques et sociaux liés à la recherche génétique. Il y montrait aussi les risques qu'il y avait à laisser tomber dans le domaine privé les résultats de telles recherches, ainsi que l'ego parfois démesuré des acteurs impliqués.
Dans cet article, il souligne le malaise soulevé par les expériences consistant à introduire des éléments humains dans des animaux à un stade très précoce de leur développement. Présentant l'intérêt de telles manipulations pour la recherche médicale, il montre aussi combien elles sont ambivalentes et touchent au tabou des frontières inter-espèces. Enfin, il présente le point de vue des principaux spécialistes américains de bioéthique qui se sont penchés sur la question, s'efforçant de déterminer les limites de l'acceptable.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P154 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les besoins en science et technologie. Une prospective scientifique et technologique guidée par la demande : le projet québécois "Perspectives STS" / BERGERON Alain in Futuribles, 350 (mars 2009)
[article]
Titre : Les besoins en science et technologie. Une prospective scientifique et technologique guidée par la demande : le projet québécois "Perspectives STS" Type de document : texte imprimé Auteurs : BERGERON Alain, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 27-44 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 350 (mars 2009) . - pp. 27-44Tags : Technologie|Prospective (étude de cas)|Science Résumé : En décembre 2003, à la fin d'un article présentant l'originalité du Conseil de la science et de la technologie du gouvernement du Québec (Futuribles, n° 292, pp. 31-38), Hélène Tremblay et Alain Bergeron évoquaient le lancement au printemps 2003 d'un ambitieux exercice de prospective en science et technologie, en lien avec les demandes de la société : le projet Perspectives STS. Presque six ans plus tard, ce projet est devenu un pilier essentiel de la réflexion sur l'avenir de la science et la technologie au Québec, en articulation étroite avec d'une part les aspirations des citoyens, d'autre part les chercheurs et les décideurs publics.
Alain Bergeron, qui a coordonné ce projet jusqu'en 2008, expose ici en détail cet exercice de prospective scientifique et technologique basé sur la demande sociale. Après un rappel de la genèse de Perspectives STS, il présente les deux grandes phases qui ont jalonné le projet. Tout d'abord, il s'est agi de déterminer les grands défis socio-économiques d'avenir que la science et la technologie peuvent contribuer à relever, en interrogeant préalablement la population québécoise sur ses préoccupations quant à l'avenir, puis en resserrant l'analyse grâce à la consultation de chercheurs. Puis, dans une seconde phase, des groupes de travail composés à la fois de chercheurs et d'utilisateurs ont élaboré des stratégies de développement de la recherche sur chacun des défis identifiés. Alain Bergeron montre enfin l'intérêt de la démarche et sa traduction effective ou en cours dans les politiques publiques du Québec.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les besoins en science et technologie. Une prospective scientifique et technologique guidée par la demande : le projet québécois "Perspectives STS" [texte imprimé] / BERGERON Alain, Auteur . - 2009 . - pp. 27-44.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 350 (mars 2009) . - pp. 27-44Tags : Technologie|Prospective (étude de cas)|Science Résumé : En décembre 2003, à la fin d'un article présentant l'originalité du Conseil de la science et de la technologie du gouvernement du Québec (Futuribles, n° 292, pp. 31-38), Hélène Tremblay et Alain Bergeron évoquaient le lancement au printemps 2003 d'un ambitieux exercice de prospective en science et technologie, en lien avec les demandes de la société : le projet Perspectives STS. Presque six ans plus tard, ce projet est devenu un pilier essentiel de la réflexion sur l'avenir de la science et la technologie au Québec, en articulation étroite avec d'une part les aspirations des citoyens, d'autre part les chercheurs et les décideurs publics.
Alain Bergeron, qui a coordonné ce projet jusqu'en 2008, expose ici en détail cet exercice de prospective scientifique et technologique basé sur la demande sociale. Après un rappel de la genèse de Perspectives STS, il présente les deux grandes phases qui ont jalonné le projet. Tout d'abord, il s'est agi de déterminer les grands défis socio-économiques d'avenir que la science et la technologie peuvent contribuer à relever, en interrogeant préalablement la population québécoise sur ses préoccupations quant à l'avenir, puis en resserrant l'analyse grâce à la consultation de chercheurs. Puis, dans une seconde phase, des groupes de travail composés à la fois de chercheurs et d'utilisateurs ont élaboré des stratégies de développement de la recherche sur chacun des défis identifiés. Alain Bergeron montre enfin l'intérêt de la démarche et sa traduction effective ou en cours dans les politiques publiques du Québec.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1367 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Les biotechnologies végétales à l'horizon 2030 Type de document : texte imprimé Auteurs : SAWAYA David B., Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 17-34 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 17-34Tags : Agriculture|Biotechnologie|Recherche. Science Résumé : Spécialiste des biotechnologies appliquées au domaine végétal, David Sawaya présente ici les grandes tendances d’évolution possible de ce secteur à l’horizon 2030. Il rappelle tout d’abord les tendances globales de l’agriculture mondiale, à commencer par la hausse de la demande de produits agricoles, liée à la croissance démographique, à l’augmentation des revenus moyens et au développement de produits, tels les biocarburants, issus de ressources agricoles. Pour y répondre, deux options sont possibles, selon l’auteur : augmenter les surfaces cultivables, mais les marges de manœuvre vont plutôt se réduisant ; ou augmenter les rendements, notamment grâce aux progrès dans les biotechnologies végétales, à la fois transgéniques et non transgéniques.
Après un rappel de la situation en matière de cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) dans le monde, David Sawaya présente les perspectives d’évolution des cultures GM, compte tenu des données existantes. Il précise également les tendances relatives aux caractères les plus recherchés en biotechnologies végétales, montrant que les caractères de première génération (résistance aux herbicides ou aux ravageurs) tendent à laisser place à des caractères de deuxième génération de nature agronomique (résistance à différents stress, meilleur rendement). Il souligne le rôle accru des pays en développement en matière de production GM mais aussi de recherche en biotechnologie végétale, qui pourrait se renforcer à l’avenir. Il précise enfin l’importance des biotechnologies non transgéniques dans l’amélioration des espèces végétales.
En dépit des facteurs susceptibles de freiner le développement des biotechnologies végétales — concentration des entreprises du secteur autour de multinationales focalisées sur les grandes cultures, au détriment des petites entreprises semencières susceptibles de développer des innovations sur des espèces moins répandues ; opinion publique très réticente —, il estime, en conclusion, qu’à l’horizon 2030, sinon 2015 pour les espèces les plus cultivées, rares seront les plantes destinées à une culture commerciale qui n’auront pas fait l’objet d’une intervention biotechnologique.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les biotechnologies végétales à l'horizon 2030 [texte imprimé] / SAWAYA David B., Auteur . - 2012 . - pp. 17-34.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 383 (mars 2012) . - pp. 17-34Tags : Agriculture|Biotechnologie|Recherche. Science Résumé : Spécialiste des biotechnologies appliquées au domaine végétal, David Sawaya présente ici les grandes tendances d’évolution possible de ce secteur à l’horizon 2030. Il rappelle tout d’abord les tendances globales de l’agriculture mondiale, à commencer par la hausse de la demande de produits agricoles, liée à la croissance démographique, à l’augmentation des revenus moyens et au développement de produits, tels les biocarburants, issus de ressources agricoles. Pour y répondre, deux options sont possibles, selon l’auteur : augmenter les surfaces cultivables, mais les marges de manœuvre vont plutôt se réduisant ; ou augmenter les rendements, notamment grâce aux progrès dans les biotechnologies végétales, à la fois transgéniques et non transgéniques.
Après un rappel de la situation en matière de cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) dans le monde, David Sawaya présente les perspectives d’évolution des cultures GM, compte tenu des données existantes. Il précise également les tendances relatives aux caractères les plus recherchés en biotechnologies végétales, montrant que les caractères de première génération (résistance aux herbicides ou aux ravageurs) tendent à laisser place à des caractères de deuxième génération de nature agronomique (résistance à différents stress, meilleur rendement). Il souligne le rôle accru des pays en développement en matière de production GM mais aussi de recherche en biotechnologie végétale, qui pourrait se renforcer à l’avenir. Il précise enfin l’importance des biotechnologies non transgéniques dans l’amélioration des espèces végétales.
En dépit des facteurs susceptibles de freiner le développement des biotechnologies végétales — concentration des entreprises du secteur autour de multinationales focalisées sur les grandes cultures, au détriment des petites entreprises semencières susceptibles de développer des innovations sur des espèces moins répandues ; opinion publique très réticente —, il estime, en conclusion, qu’à l’horizon 2030, sinon 2015 pour les espèces les plus cultivées, rares seront les plantes destinées à une culture commerciale qui n’auront pas fait l’objet d’une intervention biotechnologique.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1588 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Certitudes et incertitudes climatiques Type de document : texte imprimé Auteurs : MOREL Pierre, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 45-62 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 384 (avril 2012) . - pp. 45-62Tags : Connaissance|Science|Climat|Météorologie|Physique Résumé : En décembre 2011, Antonin Pottier analysait en détail, dans Futuribles (n° 380), les ressorts de ce que l’on appelle aujourd’hui le « climato-scepticisme », cette propension de certains individus à contester la réalité du changement climatique sur base d’arguments pseudo-scientifiques. Il soulignait notamment que ce qui alimente le débat sur le changement climatique relève pour l’essentiel de la part d’incertitude inhérente aux conséquences que l’on pourrait anticiper de l’observation des faits, et non pas de la qualification des faits en soi. Selon lui, les climato-sceptiques ont pour objectif principal de faire obstacle aux mesures politiques de lutte contre le changement climatique mais, n’assumant pas cette posture politique, ils en viennent à dénier la réalité scientifique.
Ce mois-ci, Futuribles complète cette analyse socio-psychologique du discours climato-sceptique par une analyse cette fois intégralement scientifique de ce que l’on sait (ou non) des évolutions climatiques de notre planète. Pierre Morel détaille en effet précisément l’état des connaissances dans le domaine climatique et ce que l’on est à même d’anticiper à moyen-long terme. Après un rappel de l’influence des processus météorologiques de l’atmosphère sur le climat, il précise l’ampleur du réchauffement global observé depuis 1850 et son origine principale compte tenu des connaissances actuelles : l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre. Il décrit ensuite les changements des régimes météorologiques (montrant aussi les limites des modèles de simulations climatiques), les modifications des régimes hydrologiques, ainsi que les perspectives d’augmentation du niveau des mers. Il précise également quels sont les mécanismes potentiellement amplificateurs de tous ces phénomènes et les catastrophes climatiques qui pourraient en découler. Il montre enfin quels sont les acquis scientifiques dont on ne peut faire abstraction et dont les conséquences sont désormais inéluctables (fonte des glaces, hausse du niveau des mers…), la seule incertitude portant encore sur l’échéance à laquelle elles se produiront. Et « dans cette perspective, conclut Pierre Morel, la pérennité de notre modèle de civilisation a pour prix une remise en question fondamentale du paradigme actuel de la croissance économique comme de la croissance démographique ».
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Certitudes et incertitudes climatiques [texte imprimé] / MOREL Pierre, Auteur . - 2012 . - pp. 45-62.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 384 (avril 2012) . - pp. 45-62Tags : Connaissance|Science|Climat|Météorologie|Physique Résumé : En décembre 2011, Antonin Pottier analysait en détail, dans Futuribles (n° 380), les ressorts de ce que l’on appelle aujourd’hui le « climato-scepticisme », cette propension de certains individus à contester la réalité du changement climatique sur base d’arguments pseudo-scientifiques. Il soulignait notamment que ce qui alimente le débat sur le changement climatique relève pour l’essentiel de la part d’incertitude inhérente aux conséquences que l’on pourrait anticiper de l’observation des faits, et non pas de la qualification des faits en soi. Selon lui, les climato-sceptiques ont pour objectif principal de faire obstacle aux mesures politiques de lutte contre le changement climatique mais, n’assumant pas cette posture politique, ils en viennent à dénier la réalité scientifique.
Ce mois-ci, Futuribles complète cette analyse socio-psychologique du discours climato-sceptique par une analyse cette fois intégralement scientifique de ce que l’on sait (ou non) des évolutions climatiques de notre planète. Pierre Morel détaille en effet précisément l’état des connaissances dans le domaine climatique et ce que l’on est à même d’anticiper à moyen-long terme. Après un rappel de l’influence des processus météorologiques de l’atmosphère sur le climat, il précise l’ampleur du réchauffement global observé depuis 1850 et son origine principale compte tenu des connaissances actuelles : l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre. Il décrit ensuite les changements des régimes météorologiques (montrant aussi les limites des modèles de simulations climatiques), les modifications des régimes hydrologiques, ainsi que les perspectives d’augmentation du niveau des mers. Il précise également quels sont les mécanismes potentiellement amplificateurs de tous ces phénomènes et les catastrophes climatiques qui pourraient en découler. Il montre enfin quels sont les acquis scientifiques dont on ne peut faire abstraction et dont les conséquences sont désormais inéluctables (fonte des glaces, hausse du niveau des mers…), la seule incertitude portant encore sur l’échéance à laquelle elles se produiront. Et « dans cette perspective, conclut Pierre Morel, la pérennité de notre modèle de civilisation a pour prix une remise en question fondamentale du paradigme actuel de la croissance économique comme de la croissance démographique ».
En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1597 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Le chaos russe / Jacques Sapir
Titre : Le chaos russe : désordres économiques, conflits politiques, décomposition militaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Sapir (1954-....), Auteur Editeur : Paris : la Découverte Année de publication : 1996 Collection : Cahiers libres Importance : 328 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-2570-5 Prix : 150 F Langues : Français (fre) Tags : Russie Politique et gouvernement 1991-2000 Russie Conditions économiques 1991-.... Index. décimale : 320.947 09049 Le chaos russe : désordres économiques, conflits politiques, décomposition militaire [texte imprimé] / Jacques Sapir (1954-....), Auteur . - la Découverte, 1996 . - 328 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Cahiers libres) .
ISBN : 978-2-7071-2570-5 : 150 F
Langues : Français (fre)
Tags : Russie Politique et gouvernement 1991-2000 Russie Conditions économiques 1991-.... Index. décimale : 320.947 09049 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2155 320.12 / SAP Livre HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Chine / Russie : deux futurs possibles en 2025 Type de document : texte imprimé Auteurs : PERELMAN Rémi, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 43-56 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 296 (avril 2004) . - pp. 43-56Tags : Chine|Russie|Relations internationales|Scénarios Résumé : Rémi Perelman nous présente, dans cet article, deux scénarios d'évolution possible des relations entre deux géants régionaux en " reconversion " : la Chine et la Russie.
Pendant plus de 20 ans, la Chine maoïste et l'Union soviétique ont entretenu une sorte de guerre froide parallèle, en dépit de leur proximité idéologique, mobilisant leurs troupes sur leurs frontières communes, par crainte d'une invasion. Après l'effondrement de l'Union soviétique, les relations sino-russes se sont normalisées, chacun des deux pays s'efforçant de prendre place sur la scène économique mondiale et de revenir comme acteur " normal " dans les relations internationales.
Si la Chine est rapidement devenue un acteur économique incontournable, la Russie peine, de son côté, à se redresser en ce domaine. Toutes deux demeurent néanmoins des puissances politiques et militaires de taille, dont le rôle dans les enceintes de discussion internationales ne peut être ignoré. Elles comptent, avec l'Union européenne, parmi les seuls contre-pouvoirs opposables à la puissance américaine. Des contre-pouvoirs qui pourraient peser encore plus lourd si leur coopération mutuelle se renforçait.
Rémi Perelman, partant des différentes collaborations qui se sont récemment mises en place entre les deux pays et, plus largement, avec les pays d'Asie centrale, esquisse deux scénarios à l'horizon 2025 : celui de la continuité, chacune des puissances continuant à avancer pour son propre compte, sans heurter l'autre mais sans non plus faire réellement contrepoids à l'Amérique du Nord ; et celui de l'édification d'un pôle d'intégration régionale panasiatique, concrétisant l'avènement d'un système véritablement multipolaire, voire purement bipolaire si l'Europe ne parvenait pas à conserver son rang...En ligne : http://www.futuribles.com [article] Chine / Russie : deux futurs possibles en 2025 [texte imprimé] / PERELMAN Rémi, Auteur . - 2004 . - pp. 43-56.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 296 (avril 2004) . - pp. 43-56Tags : Chine|Russie|Relations internationales|Scénarios Résumé : Rémi Perelman nous présente, dans cet article, deux scénarios d'évolution possible des relations entre deux géants régionaux en " reconversion " : la Chine et la Russie.
Pendant plus de 20 ans, la Chine maoïste et l'Union soviétique ont entretenu une sorte de guerre froide parallèle, en dépit de leur proximité idéologique, mobilisant leurs troupes sur leurs frontières communes, par crainte d'une invasion. Après l'effondrement de l'Union soviétique, les relations sino-russes se sont normalisées, chacun des deux pays s'efforçant de prendre place sur la scène économique mondiale et de revenir comme acteur " normal " dans les relations internationales.
Si la Chine est rapidement devenue un acteur économique incontournable, la Russie peine, de son côté, à se redresser en ce domaine. Toutes deux demeurent néanmoins des puissances politiques et militaires de taille, dont le rôle dans les enceintes de discussion internationales ne peut être ignoré. Elles comptent, avec l'Union européenne, parmi les seuls contre-pouvoirs opposables à la puissance américaine. Des contre-pouvoirs qui pourraient peser encore plus lourd si leur coopération mutuelle se renforçait.
Rémi Perelman, partant des différentes collaborations qui se sont récemment mises en place entre les deux pays et, plus largement, avec les pays d'Asie centrale, esquisse deux scénarios à l'horizon 2025 : celui de la continuité, chacune des puissances continuant à avancer pour son propre compte, sans heurter l'autre mais sans non plus faire réellement contrepoids à l'Amérique du Nord ; et celui de l'édification d'un pôle d'intégration régionale panasiatique, concrétisant l'avènement d'un système véritablement multipolaire, voire purement bipolaire si l'Europe ne parvenait pas à conserver son rang...En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P138 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Climat : science, idéologie et politique. Une controverse emblématique / LEBEAU André in Futuribles, 345 (octobre 2008)
[article]
Titre : Climat : science, idéologie et politique. Une controverse emblématique Type de document : texte imprimé Auteurs : LEBEAU André, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 5-20 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 345 (octobre 2008) . - pp. 5-20Tags : Idéologie politique|Opinion publique|Environnement|Science Résumé : Le changement climatique est un sujet désormais familier pour la plupart des individus vivant dans les pays industrialisés, et sans doute un sujet d'intérêt croissant dans les pays émergents telle la Chine. Il en est question de plus en plus souvent dans l'actualité, à l'occasion d'une perturbation climatique marquante (tornade, inondation, sécheresse...), de négociations internationales sur la manière d'y faire face, de discussions scientifiques...
Comment ce thème s'est-il installé dans le débat public ? Qui sont les acteurs du débat et dans quelle mesure ? André Lebeau s'est penché sur ces questions, cherchant à déterminer comment ce sujet au départ très scientifique a pris pied dans le débat économique, politique et médiatique au fil du temps.
Après une brève présentation des différents acteurs concernés, il analyse en détail l'émergence du débat dans la communauté scientifique, en particulier au travers du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Il montre ensuite comment le changement climatique est entré dans le débat économique, gagnant encore en complexité tant il est difficile d'en envisager les impacts et solutions économiques à des horizons temporels de l'ordre du siècle. Puis il souligne l'apport des médias qui, tout en rendant le phénomène visible et donc sujet d'intérêt pour l'opinion et le monde politique, ne font pas toujours la part des choses entre l'accessoire et l'essentiel dans ce domaine. Enfin, il précise le rôle actuel de l'opinion et des décideurs politiques en matière de changement climatique, soulignant que le processus d'entrée dans le débat et de prise en charge politique des questions climatiques est très lent, peut-être trop lent compte tenu de l'ampleur des réponses nécessaires.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Climat : science, idéologie et politique. Une controverse emblématique [texte imprimé] / LEBEAU André, Auteur . - 2008 . - pp. 5-20.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 345 (octobre 2008) . - pp. 5-20Tags : Idéologie politique|Opinion publique|Environnement|Science Résumé : Le changement climatique est un sujet désormais familier pour la plupart des individus vivant dans les pays industrialisés, et sans doute un sujet d'intérêt croissant dans les pays émergents telle la Chine. Il en est question de plus en plus souvent dans l'actualité, à l'occasion d'une perturbation climatique marquante (tornade, inondation, sécheresse...), de négociations internationales sur la manière d'y faire face, de discussions scientifiques...
Comment ce thème s'est-il installé dans le débat public ? Qui sont les acteurs du débat et dans quelle mesure ? André Lebeau s'est penché sur ces questions, cherchant à déterminer comment ce sujet au départ très scientifique a pris pied dans le débat économique, politique et médiatique au fil du temps.
Après une brève présentation des différents acteurs concernés, il analyse en détail l'émergence du débat dans la communauté scientifique, en particulier au travers du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Il montre ensuite comment le changement climatique est entré dans le débat économique, gagnant encore en complexité tant il est difficile d'en envisager les impacts et solutions économiques à des horizons temporels de l'ordre du siècle. Puis il souligne l'apport des médias qui, tout en rendant le phénomène visible et donc sujet d'intérêt pour l'opinion et le monde politique, ne font pas toujours la part des choses entre l'accessoire et l'essentiel dans ce domaine. Enfin, il précise le rôle actuel de l'opinion et des décideurs politiques en matière de changement climatique, soulignant que le processus d'entrée dans le débat et de prise en charge politique des questions climatiques est très lent, peut-être trop lent compte tenu de l'ampleur des réponses nécessaires.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1323 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible De la démocratie génétiquement modifiée / MOATTI Alexandre in Futuribles, 396 (septembre-octobre 2013)
[article]
Titre : De la démocratie génétiquement modifiée : Vision de la science par les milieux d’ultragauche en France Type de document : texte imprimé Auteurs : MOATTI Alexandre, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 63-72 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 396 (septembre-octobre 2013) . - pp. 63-72Tags : Idéologie politique | France | Science Résumé : Futuribles a plusieurs fois fait écho à des analyses fouillées portant sur certains discours en lien avec la science et la technologie, et l’instrumentalisation qui peut en être faite. Ainsi Antonin Pottier présentait-il dans ces colonnes, fin 2011 (n° 380), une analyse du discours climato-sceptique et de la façon dont celui-ci s’articulait pour permettre à ses artisans de défendre des intérêts sans lien direct avec la réalité scientifique du réchauffement climatique. De même, Pierre-Benoit Joly montrait-il comment certaines grandes entreprises s’y prenaient pour instrumentaliser les discours et les normes réglementaires en lien avec le développement durable, afin de légitimer certaines voies de recherche contestées (n° 383).
Dans le présent article, Alexandre Moatti s’intéresse pour sa part au discours de certains mouvements d’ultragauche à l’égard de la science et du progrès technique. Il montre ainsi comment ces groupuscules, ayant fait de la science leur nouvel ennemi (à l’instar sinon à la place du capitalisme économique), développent une idéologie très hostile à la science — perçue comme une cause d’asservissement des consciences —, induisant une relecture de l’Histoire pour le moins contestable. Cette vision très négative de la science et du progrès n’est pas nouvelle : il y a toujours eu et il y aura sans doute toujours des mouvements rétifs à l’égard du progrès scientifique, qui permettent aussi de discuter, sur le fond, des vertus et limites de ce progrès — et il le faut. Mais l’écho médiatique, accompagné d’une certaine bienveillance de l’opinion, dont bénéficient divers types d’actions menées par cette mouvance, incite à regarder de plus près le discours qu’elle promeut et, sans doute, à faire preuve d’une certaine vigilance.
[article] De la démocratie génétiquement modifiée : Vision de la science par les milieux d’ultragauche en France [texte imprimé] / MOATTI Alexandre, Auteur . - 2014 . - pp. 63-72.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 396 (septembre-octobre 2013) . - pp. 63-72Tags : Idéologie politique | France | Science Résumé : Futuribles a plusieurs fois fait écho à des analyses fouillées portant sur certains discours en lien avec la science et la technologie, et l’instrumentalisation qui peut en être faite. Ainsi Antonin Pottier présentait-il dans ces colonnes, fin 2011 (n° 380), une analyse du discours climato-sceptique et de la façon dont celui-ci s’articulait pour permettre à ses artisans de défendre des intérêts sans lien direct avec la réalité scientifique du réchauffement climatique. De même, Pierre-Benoit Joly montrait-il comment certaines grandes entreprises s’y prenaient pour instrumentaliser les discours et les normes réglementaires en lien avec le développement durable, afin de légitimer certaines voies de recherche contestées (n° 383).
Dans le présent article, Alexandre Moatti s’intéresse pour sa part au discours de certains mouvements d’ultragauche à l’égard de la science et du progrès technique. Il montre ainsi comment ces groupuscules, ayant fait de la science leur nouvel ennemi (à l’instar sinon à la place du capitalisme économique), développent une idéologie très hostile à la science — perçue comme une cause d’asservissement des consciences —, induisant une relecture de l’Histoire pour le moins contestable. Cette vision très négative de la science et du progrès n’est pas nouvelle : il y a toujours eu et il y aura sans doute toujours des mouvements rétifs à l’égard du progrès scientifique, qui permettent aussi de discuter, sur le fond, des vertus et limites de ce progrès — et il le faut. Mais l’écho médiatique, accompagné d’une certaine bienveillance de l’opinion, dont bénéficient divers types d’actions menées par cette mouvance, incite à regarder de plus près le discours qu’elle promeut et, sans doute, à faire preuve d’une certaine vigilance.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1683 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Un diagnostic sur la recherche en France. L'avis du Conseil économique et social sur la recherche / AILLERET François in Futuribles, 301 (octobre 2004)
[article]
Titre : Un diagnostic sur la recherche en France. L'avis du Conseil économique et social sur la recherche Type de document : texte imprimé Auteurs : AILLERET François, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 5-22 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 301 (octobre 2004) . - pp. 5-22Tags : France|Recherche|Science Résumé : La fin de l'année 2003 et cette année 2004 ont été marquées, en France, par un mouvement de grande ampleur des milieux de chercheurs, mettant en avant les risques profonds de régression en cas de non-réforme du système de recherche. Quelques mois avant cette crise, le gouvernement français avait commandé au Conseil économique et social un rapport sur la recherche publique française et les entreprises, rapport rendu public en décembre 2003. François Ailleret, ancien directeur général d'EDF et rapporteur de ce travail, nous en livre ici les principales conclusions.
Il insiste notamment sur la moindre efficacité de la recherche publique française et sur le retard du pays en matière de recherche privée ; il alerte, comparaisons internationales à l'appui, sur la mauvaise gestion de l'emploi scientifique et les risques inhérents de pénurie de chercheurs ou d'inadaptation aux enjeux d'avenir. Plus généralement, il souligne l'insuffisante valorisation de la recherche, liée notamment aux trop rares collaborations entre universités et entreprises.
François Ailleret résume ensuite les principales recommandations du CES pour remédier à cette situation. Outre une réelle réflexion prospective sur les fins et les moyens de la recherche en France, le CES recommande une refonte en profondeur des institutions clefs du système, un renforcement du financement public de la recherche conjointement à la création de fondations privées et à la stimulation des échanges entre universités et entreprises ; mais aussi davantage de souplesse dans la gestion des ressources humaines, une incitation à la mobilité en cours de carrière et à l'échelle européenne, le soutien à la création de jeunes entreprises innovantes, etc. C'est à ce seul prix que la France peut espérer maintenir son rang international dans les années à venir.
[Économie de la connaissance : la recherche publique française et les entreprises. Paris : CES, décembre 2003, avis n° 25 du CES présenté par M. François Ailleret, rapporteur au nom de la section des activités productives, de la recherche et de la technologie.][article] Un diagnostic sur la recherche en France. L'avis du Conseil économique et social sur la recherche [texte imprimé] / AILLERET François, Auteur . - 2004 . - pp. 5-22.
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in Futuribles > 301 (octobre 2004) . - pp. 5-22Tags : France|Recherche|Science Résumé : La fin de l'année 2003 et cette année 2004 ont été marquées, en France, par un mouvement de grande ampleur des milieux de chercheurs, mettant en avant les risques profonds de régression en cas de non-réforme du système de recherche. Quelques mois avant cette crise, le gouvernement français avait commandé au Conseil économique et social un rapport sur la recherche publique française et les entreprises, rapport rendu public en décembre 2003. François Ailleret, ancien directeur général d'EDF et rapporteur de ce travail, nous en livre ici les principales conclusions.
Il insiste notamment sur la moindre efficacité de la recherche publique française et sur le retard du pays en matière de recherche privée ; il alerte, comparaisons internationales à l'appui, sur la mauvaise gestion de l'emploi scientifique et les risques inhérents de pénurie de chercheurs ou d'inadaptation aux enjeux d'avenir. Plus généralement, il souligne l'insuffisante valorisation de la recherche, liée notamment aux trop rares collaborations entre universités et entreprises.
François Ailleret résume ensuite les principales recommandations du CES pour remédier à cette situation. Outre une réelle réflexion prospective sur les fins et les moyens de la recherche en France, le CES recommande une refonte en profondeur des institutions clefs du système, un renforcement du financement public de la recherche conjointement à la création de fondations privées et à la stimulation des échanges entre universités et entreprises ; mais aussi davantage de souplesse dans la gestion des ressources humaines, une incitation à la mobilité en cours de carrière et à l'échelle européenne, le soutien à la création de jeunes entreprises innovantes, etc. C'est à ce seul prix que la France peut espérer maintenir son rang international dans les années à venir.
[Économie de la connaissance : la recherche publique française et les entreprises. Paris : CES, décembre 2003, avis n° 25 du CES présenté par M. François Ailleret, rapporteur au nom de la section des activités productives, de la recherche et de la technologie.]Réservation
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