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644 résultat(s) recherche sur le tag 'Cadre institutionnel|France|Risques'
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Charte de l'environnement : pour le principe de précaution / GODARD Olivier in Futuribles, 297 (mai 2004)
[article]
Titre : Charte de l'environnement : pour le principe de précaution Type de document : texte imprimé Auteurs : GODARD Olivier, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 73-86 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 297 (mai 2004) . - pp. 73-86Tags : Cadre institutionnel|France|Risques Résumé : Dans la suite de ce forum consacré au projet de Charte de l'environnement que le président de la République souhaite inscrire dans la Constitution française, Olivier Godard nous livre une analyse plus précise d'un des points les plus controversés de cette charte, évoqué dans son article 5 : l'application du principe de précaution. L'auteur, spécialiste reconnu de la question que nous avons accueilli à plusieurs reprises dans nos colonnes, déroule les arguments des opposants à l'application du principe de précaution telle que prévue par la Charte dans sa rédaction actuelle - c'est-à -dire une application proportionnée et révisable dans le temps, en fonction de l'avancée des connaissances sur le sujet en cause - et montre en quoi leur fondement ne tient pas la route.
En premier lieu, nous dit Olivier Godard, le principe de prĂ©caution est le fruit d'une approche parfaitement rationnelle, ce qu'il dĂ©montre en s'appuyant par exemple sur l'Ă©pidĂ©mie de grippe aviaire survenue en ce dĂ©but d'annĂ©e. Ensuite, son inscription constitutionnelle n'affecte en rien la pertinence de ce principe : ce n'est pas parce que des effets fortuits ou des dĂ©tournements (voire des perversions) ne peuvent ĂȘtre exclus qu'une norme, potentiellement victime de tels avatars mais nĂ©anmoins pertinente, doit ĂȘtre invalidĂ©e. Enfin, l'auteur fait ici la dĂ©monstration de ce que le principe de prĂ©caution proportionnĂ©e rĂ©siste fort bien au " test de la rĂ©flexivitĂ© " : autrement dit, appliquĂ© Ă lui-mĂȘme, le principe de prĂ©caution demeure un gage de dĂ©cision Ă©quilibrĂ©e sur la durĂ©e.
En conclusion et pour clarifier certains points qui ont pu susciter la controverse, Olivier Godard propose quelques amendements à l'article 5 de la Charte, ainsi qu'une reformulation détaillée de celui-ci.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Charte de l'environnement : pour le principe de précaution [texte imprimé] / GODARD Olivier, Auteur . - 2004 . - pp. 73-86.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 297 (mai 2004) . - pp. 73-86Tags : Cadre institutionnel|France|Risques Résumé : Dans la suite de ce forum consacré au projet de Charte de l'environnement que le président de la République souhaite inscrire dans la Constitution française, Olivier Godard nous livre une analyse plus précise d'un des points les plus controversés de cette charte, évoqué dans son article 5 : l'application du principe de précaution. L'auteur, spécialiste reconnu de la question que nous avons accueilli à plusieurs reprises dans nos colonnes, déroule les arguments des opposants à l'application du principe de précaution telle que prévue par la Charte dans sa rédaction actuelle - c'est-à -dire une application proportionnée et révisable dans le temps, en fonction de l'avancée des connaissances sur le sujet en cause - et montre en quoi leur fondement ne tient pas la route.
En premier lieu, nous dit Olivier Godard, le principe de prĂ©caution est le fruit d'une approche parfaitement rationnelle, ce qu'il dĂ©montre en s'appuyant par exemple sur l'Ă©pidĂ©mie de grippe aviaire survenue en ce dĂ©but d'annĂ©e. Ensuite, son inscription constitutionnelle n'affecte en rien la pertinence de ce principe : ce n'est pas parce que des effets fortuits ou des dĂ©tournements (voire des perversions) ne peuvent ĂȘtre exclus qu'une norme, potentiellement victime de tels avatars mais nĂ©anmoins pertinente, doit ĂȘtre invalidĂ©e. Enfin, l'auteur fait ici la dĂ©monstration de ce que le principe de prĂ©caution proportionnĂ©e rĂ©siste fort bien au " test de la rĂ©flexivitĂ© " : autrement dit, appliquĂ© Ă lui-mĂȘme, le principe de prĂ©caution demeure un gage de dĂ©cision Ă©quilibrĂ©e sur la durĂ©e.
En conclusion et pour clarifier certains points qui ont pu susciter la controverse, Olivier Godard propose quelques amendements à l'article 5 de la Charte, ainsi qu'une reformulation détaillée de celui-ci.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P139 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Les Britanniques peuvent-ils vraiment quitter lâUnion ? / DREVET Jean-François in Futuribles, 408 (septembre-octobre 2015)
[article]
Titre : Les Britanniques peuvent-ils vraiment quitter lâUnion ? Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : DREVET Jean-François, Auteur AnnĂ©e de publication : 2015 Article en page(s) : pp. 81-86 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 408 (septembre-octobre 2015) . - pp. 81-86Tags : Cadre institutionnel | Union europĂ©enne | Royaume-Uni RĂ©sumĂ© : âhistoire des relations du Royaume-Uni avec la CommunautĂ© devenue Union europĂ©enne nâa jamais Ă©tĂ© un fleuve tranquille. Forts de liens privilĂ©giĂ©s outre-Atlantique avec les Ătats-Unis et dâune Ă©conomie dont ils ont longtemps estimĂ© quâelle pesait suffisamment Ă elle seule, les Britanniques ont intĂ©grĂ© lâensemble europĂ©en en traĂźnant les pieds et se sont toujours Ă©vertuĂ©s Ă en limiter autant que possible les contreparties. Depuis quelques annĂ©es, comme le rappelle Jean-François Drevet, les Britanniques se sont mis en repli de lâUnion et se trouvent dĂ©sormais Ă quelques enjambĂ©es de la sortie, suite Ă lâengagement un peu tĂ©mĂ©raire du Premier ministre conservateur dâorganiser, dâici deux ans, un rĂ©fĂ©rendum auprĂšs de ses concitoyens pour dĂ©cider du maintien ou non du royaume dans lâUnion. Comme le montre cette tribune, lâattitude passĂ©e dâobstruction politique des Britanniques comme leurs tentatives prĂ©sentes de revoir la place du pays dans lâUnion europĂ©enne, ne leur ont pas apportĂ© dâavantages significatifs par rapport Ă leurs partenaires. Et la perspective dâun Brexit serait sans doute bien plus dommageable pour le Royaume-Uni que pour les 27 autres Ătats membres qui, avec ou sans lui, conserveront une force de frappe internationale. En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les Britanniques peuvent-ils vraiment quitter lâUnion ? [texte imprimĂ©] / DREVET Jean-François, Auteur . - 2015 . - pp. 81-86.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 408 (septembre-octobre 2015) . - pp. 81-86Tags : Cadre institutionnel | Union europĂ©enne | Royaume-Uni RĂ©sumĂ© : âhistoire des relations du Royaume-Uni avec la CommunautĂ© devenue Union europĂ©enne nâa jamais Ă©tĂ© un fleuve tranquille. Forts de liens privilĂ©giĂ©s outre-Atlantique avec les Ătats-Unis et dâune Ă©conomie dont ils ont longtemps estimĂ© quâelle pesait suffisamment Ă elle seule, les Britanniques ont intĂ©grĂ© lâensemble europĂ©en en traĂźnant les pieds et se sont toujours Ă©vertuĂ©s Ă en limiter autant que possible les contreparties. Depuis quelques annĂ©es, comme le rappelle Jean-François Drevet, les Britanniques se sont mis en repli de lâUnion et se trouvent dĂ©sormais Ă quelques enjambĂ©es de la sortie, suite Ă lâengagement un peu tĂ©mĂ©raire du Premier ministre conservateur dâorganiser, dâici deux ans, un rĂ©fĂ©rendum auprĂšs de ses concitoyens pour dĂ©cider du maintien ou non du royaume dans lâUnion. Comme le montre cette tribune, lâattitude passĂ©e dâobstruction politique des Britanniques comme leurs tentatives prĂ©sentes de revoir la place du pays dans lâUnion europĂ©enne, ne leur ont pas apportĂ© dâavantages significatifs par rapport Ă leurs partenaires. Et la perspective dâun Brexit serait sans doute bien plus dommageable pour le Royaume-Uni que pour les 27 autres Ătats membres qui, avec ou sans lui, conserveront une force de frappe internationale. En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1760 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La Commission européenne face au changement / DREVET Jean-François in Futuribles, 340 (avril 2008)
[article]
Titre : La Commission européenne face au changement Type de document : texte imprimé Auteurs : DREVET Jean-François, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 77-82 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 340 (avril 2008) . - pp. 77-82Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : AdhĂ©sions et rĂ©formes institutionnelles obligent, la Commission europĂ©enne d'aujourd'hui ressemble de moins en moins Ă la Commission crĂ©Ă©e en 1957. PassĂ©e de neuf commissaires lors de sa premiĂšre rĂ©union en 1958 Ă 27 en 2007, son rĂŽle Ă©volue, ainsi que nous le montre cette tribune, et devrait encore Ă©voluer puisqu'Ă partir de 2014, son effectif ne sera plus que des deux tiers du nombre d'Ătats membres avec systĂšme de rotation et de redistribution des attributions des commissaires en cours de mandat. Si l'on ajoute Ă cela la crĂ©ation de la fonction de haut reprĂ©sentant de l'Union pour les Affaires Ă©trangĂšres et la Politique de sĂ©curitĂ©, Ă©galement membre de la Commission, le risque est, selon Jean-François Drevet, de se trouver dans un systĂšme instable, avec un collĂšge moins indĂ©pendant des gouvernements des Ătats membres, donc potentiellement moins actif et sans doute bien moins moteur pour la construction europĂ©enne que ne le fut la Commission dans sa version d'origine.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] La Commission européenne face au changement [texte imprimé] / DREVET Jean-François, Auteur . - 2008 . - pp. 77-82.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 340 (avril 2008) . - pp. 77-82Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : AdhĂ©sions et rĂ©formes institutionnelles obligent, la Commission europĂ©enne d'aujourd'hui ressemble de moins en moins Ă la Commission crĂ©Ă©e en 1957. PassĂ©e de neuf commissaires lors de sa premiĂšre rĂ©union en 1958 Ă 27 en 2007, son rĂŽle Ă©volue, ainsi que nous le montre cette tribune, et devrait encore Ă©voluer puisqu'Ă partir de 2014, son effectif ne sera plus que des deux tiers du nombre d'Ătats membres avec systĂšme de rotation et de redistribution des attributions des commissaires en cours de mandat. Si l'on ajoute Ă cela la crĂ©ation de la fonction de haut reprĂ©sentant de l'Union pour les Affaires Ă©trangĂšres et la Politique de sĂ©curitĂ©, Ă©galement membre de la Commission, le risque est, selon Jean-François Drevet, de se trouver dans un systĂšme instable, avec un collĂšge moins indĂ©pendant des gouvernements des Ătats membres, donc potentiellement moins actif et sans doute bien moins moteur pour la construction europĂ©enne que ne le fut la Commission dans sa version d'origine.
En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1290 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La Constitution européenne. Son origine, ses vertus, ses faiblesses / TOULEMON Robert in Futuribles, 307 (avril 2005)
[article]
Titre : La Constitution européenne. Son origine, ses vertus, ses faiblesses Type de document : texte imprimé Auteurs : TOULEMON Robert, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 21-34 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 307 (avril 2005) . - pp. 21-34Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : Ă moins de deux mois du rĂ©fĂ©rendum français relatif Ă la Constitution europĂ©enne, le dĂ©bat politique s'est ouvert en France, mĂȘlant le fond, la forme et bien des sujets qui n'ont que peu Ă voir avec la question posĂ©e. Contexte Ă©conomique morose, chĂŽmage en hausse (en France comme en Allemagne), dĂ©localisations industrielles : les sujets qui fĂąchent sont lĂ©gion pour inquiĂ©ter le citoyen français. D'autant qu'Ă chaque passage au pouvoir, les grands partis politiques (Union pour la majoritĂ© prĂ©sidentielle et parti socialiste, notamment) ne se sont pas privĂ©s d'invoquer " l'Europe " ou la mondialisation comme boucs Ă©missaires des difficultĂ©s qu'ils ne parvenaient Ă rĂ©soudre eux-mĂȘmes.
Dans une Union europĂ©enne Ă©largie depuis prĂšs d'un an et aprĂšs environ 10 ans de crise institutionnelle, la ratification de la Constitution sur laquelle se sont mis d'accord les Ătats membres constitue une Ă©tape majeure. Les grands partis français en sont bien conscients, qui appellent Ă voter pour le " oui " Ă la Constitution, mais un " oui " entachĂ© de querelles et dissidences internes qui contribuent Ă brouiller les enjeux.
PrĂ©sident de l'Association française d'Ă©tudes pour l'Union europĂ©enne, Robert Toulemon, expert reconnu en la matiĂšre, entend ici recentrer le dĂ©bat sur l'essentiel : la Constitution elle-mĂȘme, et non le contexte politique et socio-Ă©conomique dans lequel elle est prĂ©sentĂ©e aux Français. Il propose une analyse dĂ©taillĂ©e et Ă©quilibrĂ©e de ce texte : son origine ; les avancĂ©es qu'il comporte ou qu'il pourrait susciter ; mais aussi les lacunes et insuffisances qui le caractĂ©risent et qu'une orientation davantage fĂ©dĂ©raliste aurait sans doute permis d'Ă©viter. Son propos, Ă©tonnamment pondĂ©rĂ© de la part d'un EuropĂ©en que l'on sait convaincu, ne doit pas leurrer : la rĂ©ponse que fera la France Ă ce rĂ©fĂ©rendum sera dĂ©cisive pour l'avenir de la construction europĂ©enne et le rĂŽle de l'Union sur l'Ă©chiquier politique mondial. Un coup d'arrĂȘt serait, Ă n'en pas douter, fatal.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La Constitution europĂ©enne. Son origine, ses vertus, ses faiblesses [texte imprimĂ©] / TOULEMON Robert, Auteur . - 2005 . - pp. 21-34.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 307 (avril 2005) . - pp. 21-34Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : Ă moins de deux mois du rĂ©fĂ©rendum français relatif Ă la Constitution europĂ©enne, le dĂ©bat politique s'est ouvert en France, mĂȘlant le fond, la forme et bien des sujets qui n'ont que peu Ă voir avec la question posĂ©e. Contexte Ă©conomique morose, chĂŽmage en hausse (en France comme en Allemagne), dĂ©localisations industrielles : les sujets qui fĂąchent sont lĂ©gion pour inquiĂ©ter le citoyen français. D'autant qu'Ă chaque passage au pouvoir, les grands partis politiques (Union pour la majoritĂ© prĂ©sidentielle et parti socialiste, notamment) ne se sont pas privĂ©s d'invoquer " l'Europe " ou la mondialisation comme boucs Ă©missaires des difficultĂ©s qu'ils ne parvenaient Ă rĂ©soudre eux-mĂȘmes.
Dans une Union europĂ©enne Ă©largie depuis prĂšs d'un an et aprĂšs environ 10 ans de crise institutionnelle, la ratification de la Constitution sur laquelle se sont mis d'accord les Ătats membres constitue une Ă©tape majeure. Les grands partis français en sont bien conscients, qui appellent Ă voter pour le " oui " Ă la Constitution, mais un " oui " entachĂ© de querelles et dissidences internes qui contribuent Ă brouiller les enjeux.
PrĂ©sident de l'Association française d'Ă©tudes pour l'Union europĂ©enne, Robert Toulemon, expert reconnu en la matiĂšre, entend ici recentrer le dĂ©bat sur l'essentiel : la Constitution elle-mĂȘme, et non le contexte politique et socio-Ă©conomique dans lequel elle est prĂ©sentĂ©e aux Français. Il propose une analyse dĂ©taillĂ©e et Ă©quilibrĂ©e de ce texte : son origine ; les avancĂ©es qu'il comporte ou qu'il pourrait susciter ; mais aussi les lacunes et insuffisances qui le caractĂ©risent et qu'une orientation davantage fĂ©dĂ©raliste aurait sans doute permis d'Ă©viter. Son propos, Ă©tonnamment pondĂ©rĂ© de la part d'un EuropĂ©en que l'on sait convaincu, ne doit pas leurrer : la rĂ©ponse que fera la France Ă ce rĂ©fĂ©rendum sera dĂ©cisive pour l'avenir de la construction europĂ©enne et le rĂŽle de l'Union sur l'Ă©chiquier politique mondial. Un coup d'arrĂȘt serait, Ă n'en pas douter, fatal.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section DisponibilitĂ© P149 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Europe fĂ©dĂ©rale/Europe des Ătats : une troisiĂšme voie / TOULEMON Robert in Futuribles, 282 (janvier 2003)
[article]
Titre : Europe fĂ©dĂ©rale/Europe des Ătats : une troisiĂšme voie Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : TOULEMON Robert, Auteur AnnĂ©e de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 13-30 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 282 (janvier 2003) . - pp. 13-30Tags : Cadre institutionnel|Union européenne Résumé : D'ici le mois de juin 2003, la Convention doit proposer pour l'Europe élargie des institutions enfin adaptées aux finalités que poursuit l'Union. Bienvenu est donc cet article de Robert Toulemon qui, soulignant la dimension politique et humaniste de la construction européenne, nous propose une synthÚse entre les deux écoles qui, depuis un demi-siÚcle, s'affrontent, l'école intergouvernementale et l'école fédérale.
AprĂšs avoir rappelĂ© l'enjeu du dĂ©bat - " Ă©viter que l'Europe Ă©largie soit impotente " -, l'auteur traite successivement : des objectifs et des compĂ©tences de l'Union ; de l'architecture institutionnelle qui pourrait ĂȘtre la sienne ; enfin, de la procĂ©dure constituante et de ce qu'il appelle la nĂ©cessaire diffĂ©renciation dans l'intĂ©gration.
S'agissant des objectifs et des compétences, il est important de savoir ce que nous voulons faire ensemble. Bien au-delà du marché unique, nous voulons -affirme Robert Toulemon - construire une Europe politique disposant de réels pouvoirs en matiÚre de politique étrangÚre et de défense, ainsi, au plan intérieur, que de compétences en matiÚre de sécurité mais aussi dans le domaine social, fiscal...
TrĂšs clairement, l'auteur souligne que le prĂ©ambule d'une Ă©ventuelle Constitution devrait s'attacher Ă rappeler les compĂ©tences essentielles dĂ©volues Ă l'Union et, en revanche, s'assurer que les institutions europĂ©ennes ne se noient pas dans le dĂ©tail, que les interventions communautaires dans les domaines " mineurs " (rĂšgles d'hygiĂšne, dates d'ouverture de la chasse...) restent du ressort des Ătats ou des rĂ©gions.
S'agissant de l'architecture institutionnelle, l'auteur, renvoyant dos Ă dos les fĂ©dĂ©ralistes et les partisans de l'Ă©cole intergouvernementale, milite pour l'institution d'une prĂ©sidence de l'Union auprĂšs de laquelle serait instituĂ© un " prĂ©sidium " composĂ© de cinq ou six personnalitĂ©s qui - cela est un point important - ne serait pas chargĂ© de reprĂ©senter les intĂ©rĂȘts particuliers des Ătats membres mais bien l'intĂ©rĂȘt commun de l'Europe. En mĂȘme temps, il avance un certain nombre de propositions concernant et la dĂ©mocratisation de l'Union et l'organisation des instances lĂ©gislatives indispensables.
S'agissant enfin de la procédure constituante et de la " différenciation dans l'intégration ", l'auteur s'interroge sur les voies et moyens par lesquels l'on pourrait sortir du dilemme actuel qui fait obstacle à l'expression d'une véritable volonté politique européenne, notamment sur le processus de décision, et à la rÚgle d'une unanimité qui constitue un facteur trop fréquent de paralysie.
Critiquant vivement le fait qu'une petite minoritĂ© puisse durablement faire obstacle Ă une volontĂ© majoritaire affirmĂ©e, mĂȘme en matiĂšre constitutionnelle, Robert Toulemon avance diffĂ©rentes propositions pour permettre aux instances communautaires de disposer de toute l'efficacitĂ© et de la rapiditĂ© qu'exigent certaines dĂ©cisions. Il propose notamment l'instauration d'une rĂšgle simple de double majoritĂ© qui laisserait aux Ătats une certaine libertĂ© de choix sans cependant paralyser toute l'Union.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] Europe fĂ©dĂ©rale/Europe des Ătats : une troisiĂšme voie [texte imprimĂ©] / TOULEMON Robert, Auteur . - 2003 . - pp. 13-30.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 282 (janvier 2003) . - pp. 13-30Tags : Cadre institutionnel|Union européenne Résumé : D'ici le mois de juin 2003, la Convention doit proposer pour l'Europe élargie des institutions enfin adaptées aux finalités que poursuit l'Union. Bienvenu est donc cet article de Robert Toulemon qui, soulignant la dimension politique et humaniste de la construction européenne, nous propose une synthÚse entre les deux écoles qui, depuis un demi-siÚcle, s'affrontent, l'école intergouvernementale et l'école fédérale.
AprĂšs avoir rappelĂ© l'enjeu du dĂ©bat - " Ă©viter que l'Europe Ă©largie soit impotente " -, l'auteur traite successivement : des objectifs et des compĂ©tences de l'Union ; de l'architecture institutionnelle qui pourrait ĂȘtre la sienne ; enfin, de la procĂ©dure constituante et de ce qu'il appelle la nĂ©cessaire diffĂ©renciation dans l'intĂ©gration.
S'agissant des objectifs et des compétences, il est important de savoir ce que nous voulons faire ensemble. Bien au-delà du marché unique, nous voulons -affirme Robert Toulemon - construire une Europe politique disposant de réels pouvoirs en matiÚre de politique étrangÚre et de défense, ainsi, au plan intérieur, que de compétences en matiÚre de sécurité mais aussi dans le domaine social, fiscal...
TrĂšs clairement, l'auteur souligne que le prĂ©ambule d'une Ă©ventuelle Constitution devrait s'attacher Ă rappeler les compĂ©tences essentielles dĂ©volues Ă l'Union et, en revanche, s'assurer que les institutions europĂ©ennes ne se noient pas dans le dĂ©tail, que les interventions communautaires dans les domaines " mineurs " (rĂšgles d'hygiĂšne, dates d'ouverture de la chasse...) restent du ressort des Ătats ou des rĂ©gions.
S'agissant de l'architecture institutionnelle, l'auteur, renvoyant dos Ă dos les fĂ©dĂ©ralistes et les partisans de l'Ă©cole intergouvernementale, milite pour l'institution d'une prĂ©sidence de l'Union auprĂšs de laquelle serait instituĂ© un " prĂ©sidium " composĂ© de cinq ou six personnalitĂ©s qui - cela est un point important - ne serait pas chargĂ© de reprĂ©senter les intĂ©rĂȘts particuliers des Ătats membres mais bien l'intĂ©rĂȘt commun de l'Europe. En mĂȘme temps, il avance un certain nombre de propositions concernant et la dĂ©mocratisation de l'Union et l'organisation des instances lĂ©gislatives indispensables.
S'agissant enfin de la procédure constituante et de la " différenciation dans l'intégration ", l'auteur s'interroge sur les voies et moyens par lesquels l'on pourrait sortir du dilemme actuel qui fait obstacle à l'expression d'une véritable volonté politique européenne, notamment sur le processus de décision, et à la rÚgle d'une unanimité qui constitue un facteur trop fréquent de paralysie.
Critiquant vivement le fait qu'une petite minoritĂ© puisse durablement faire obstacle Ă une volontĂ© majoritaire affirmĂ©e, mĂȘme en matiĂšre constitutionnelle, Robert Toulemon avance diffĂ©rentes propositions pour permettre aux instances communautaires de disposer de toute l'efficacitĂ© et de la rapiditĂ© qu'exigent certaines dĂ©cisions. Il propose notamment l'instauration d'une rĂšgle simple de double majoritĂ© qui laisserait aux Ătats une certaine libertĂ© de choix sans cependant paralyser toute l'Union.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P124 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : LâEurope et son arriĂšre-garde Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : DREVET Jean-François, Auteur AnnĂ©e de publication : 2015 Article en page(s) : pp. 115-122 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 407 (juillet-aoĂ»t 2015) . - pp. 115-122Tags : Cadre institutionnel | Union europĂ©enne | Europe RĂ©sumĂ© : Forte de 28 Ătats membres, lâUnion europĂ©enne compte aujourdâhui plus de 500 millions dâhabitants. Ă dĂ©faut dâĂȘtre un ensemble politique fĂ©dĂ©ral et solidaire Ă tous Ă©gards, elle constitue une communautĂ© Ă©conomique et sociale avancĂ©e, dont lâintĂ©gration sâest renforcĂ©e au fil du temps, grĂące Ă lâaction des pays fondateurs longtemps qualifiĂ©s dâ« avant-garde » de lâEurope. Si ces pays (Ă commencer par la France et lâAllemagne) connaissent un certain essoufflement de leur allant europĂ©en, ils demeurent nĂ©anmoins moteurs, surtout si on les compare Ă la dizaine de pays europĂ©ens membres de lâUnion ou hĂ©sitant Ă lâintĂ©grer, pour la plupart issus de lâAELE (lâAssociation europĂ©enne de libre-Ă©change).
Ces derniers (notamment les pays nordiques, la Suisse, lâIslande, lâIrlande, le Royaume-Uni) font pour le coup figure dâ«?arriĂšre-garde », comme le montre Jean-François Drevet dans cette tribune. MotivĂ©s par les avantages que pourrait leur procurer lâUnion dans certains domaines, ils sont rĂ©ticents Ă accepter les contreparties, notamment Ă©conomiques, qui accompagnent la solidaritĂ© communautaire, ou Ă renoncer Ă leur neutralitĂ© internationale. Pourtant, dans un monde en crise Ă©conomique et en proie Ă des reconfigurations politiques et sĂ©curitaires inquiĂ©tantes, y compris sur le sol europĂ©en, lâUnion europĂ©enne constitue un ensemble porteur de sens et de sĂ©curitĂ©, dont le poids autorise Ă penser quâil peut faire entendre la voix de ses membres Ă lâĂ©chelle mondiale. VoilĂ qui pourrait faire Ă©voluer les positions de cette arriĂšre-garde, comme lâindique cette tribune.
En ligne : http://www.futuribles.com [article] LâEurope et son arriĂšre-garde [texte imprimĂ©] / DREVET Jean-François, Auteur . - 2015 . - pp. 115-122.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 407 (juillet-aoĂ»t 2015) . - pp. 115-122Tags : Cadre institutionnel | Union europĂ©enne | Europe RĂ©sumĂ© : Forte de 28 Ătats membres, lâUnion europĂ©enne compte aujourdâhui plus de 500 millions dâhabitants. Ă dĂ©faut dâĂȘtre un ensemble politique fĂ©dĂ©ral et solidaire Ă tous Ă©gards, elle constitue une communautĂ© Ă©conomique et sociale avancĂ©e, dont lâintĂ©gration sâest renforcĂ©e au fil du temps, grĂące Ă lâaction des pays fondateurs longtemps qualifiĂ©s dâ« avant-garde » de lâEurope. Si ces pays (Ă commencer par la France et lâAllemagne) connaissent un certain essoufflement de leur allant europĂ©en, ils demeurent nĂ©anmoins moteurs, surtout si on les compare Ă la dizaine de pays europĂ©ens membres de lâUnion ou hĂ©sitant Ă lâintĂ©grer, pour la plupart issus de lâAELE (lâAssociation europĂ©enne de libre-Ă©change).
Ces derniers (notamment les pays nordiques, la Suisse, lâIslande, lâIrlande, le Royaume-Uni) font pour le coup figure dâ«?arriĂšre-garde », comme le montre Jean-François Drevet dans cette tribune. MotivĂ©s par les avantages que pourrait leur procurer lâUnion dans certains domaines, ils sont rĂ©ticents Ă accepter les contreparties, notamment Ă©conomiques, qui accompagnent la solidaritĂ© communautaire, ou Ă renoncer Ă leur neutralitĂ© internationale. Pourtant, dans un monde en crise Ă©conomique et en proie Ă des reconfigurations politiques et sĂ©curitaires inquiĂ©tantes, y compris sur le sol europĂ©en, lâUnion europĂ©enne constitue un ensemble porteur de sens et de sĂ©curitĂ©, dont le poids autorise Ă penser quâil peut faire entendre la voix de ses membres Ă lâĂ©chelle mondiale. VoilĂ qui pourrait faire Ă©voluer les positions de cette arriĂšre-garde, comme lâindique cette tribune.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1758 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
[article]
Titre : Les institutions européennes dans l'impasse Type de document : texte imprimé Auteurs : BERTONCINI Yves, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 5-22 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 259 (dĂ©cembre 2000) . - pp. 5-22Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : Nul n'ignore que les institutions europĂ©ennes sont confrontĂ©es Ă un problĂšme d'efficacitĂ© et de lĂ©gitimitĂ© qui risque de s'aggraver Ă mesure que l'Union compte un nombre croissant d'Ă©tats membres (Ă©largissement Ă 20, 25, 30 membres, sinon plus). La nouvelle confĂ©rence intergouvernementale qui doit se conclure en dĂ©cembre Ă Nice permettra-t-elle donc de trouver une solution aux problĂšmes en suspens, ceux-lĂ mĂȘmes sur lesquels avait Ă©chouĂ© la prĂ©cĂ©dente CIG qui s'est soldĂ©e, en 1997, par le " traitĂ© d'Amsterdam " ?
Yves Bertoncini montre ici qu'il y a deux enjeux principaux : celui de la composition et du fonctionnement de la Commission europĂ©enne et celui du processus de dĂ©cision du Conseil des ministres avec, peut-ĂȘtre, une solution permettant d'Ă©chapper Ă l'Ă©ternel dĂ©bat sur lesdites modalitĂ©s de dĂ©cision, celles consistant Ă recourir au procĂ©dĂ© dit des " coopĂ©rations renforcĂ©es ".
L'auteur montre d'abord les ambiguĂŻtĂ©s auxquelles la Commission europĂ©enne est aujourd'hui confrontĂ©e en raison du statut incertain des commissaires (reprĂ©sentant chacun leur Ătat ou formant ensemble une direction collĂ©giale supranationale) qui rejaillit sur leur nombre (la nĂ©cessitĂ© pour chaque Ătat d'y ĂȘtre reprĂ©sentĂ©) et sur leur poids dans le processus de dĂ©cision. Il souligne simultanĂ©ment les aberrations relatives aux prĂ©rogatives de la Commission, notamment en matiĂšre lĂ©gislative, alors mĂȘme qu'elle ne dispose pas d'une autonomie suffisante vis-Ă -vis des Ătats membres et suggĂšre donc des pistes de rĂ©formes qui permettraient d'accroĂźtre et l'efficacitĂ© et la lĂ©gitimitĂ© de cette instance.
Dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les modalités de vote au Conseil des Ministres pour montrer la nécessité d'en finir avec le principe d'unanimité qui est une source majeure de blocage et débattre des procédures décisionnelles en vigueur, des difficultés qu'elles soulÚvent eu égard au poids respectif de chaque pays et au type de majorité à chaque fois requise.
Il montre la complexité du systÚme actuellement en place, discute des différentes solutions envisagées et montre les difficultés qu'elles soulÚvent.
Finalement, anticipant le risque d'un nouvel Ă©chec des nĂ©gociations engagĂ©es sur ce chapitre, Yves Bertoncini propose, plus pragmatiquement, un recours plus intensif Ă la formule des " coopĂ©rations renforcĂ©es " qui aurait l'avantage " de n'exclure a priori aucun Ă©tat membre mais de prendre acte du caractĂšre extrĂȘmement variable des intĂ©rĂȘts des uns et des autres dans une union Ă 20 ou 30 membres, qu'il serait absolument vain de vouloir faire progresser au mĂȘme pas ". Ce faisant, l'auteur plaide pour que, Ă dĂ©faut de construction institutionnelle d'ensemble parfaitement satisfaisante, des solidaritĂ©s de fait, Ă gĂ©omĂ©trie variable, puissent au moins se dĂ©velopper.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les institutions europĂ©ennes dans l'impasse [texte imprimĂ©] / BERTONCINI Yves, Auteur . - 2000 . - pp. 5-22.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 259 (dĂ©cembre 2000) . - pp. 5-22Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : Nul n'ignore que les institutions europĂ©ennes sont confrontĂ©es Ă un problĂšme d'efficacitĂ© et de lĂ©gitimitĂ© qui risque de s'aggraver Ă mesure que l'Union compte un nombre croissant d'Ă©tats membres (Ă©largissement Ă 20, 25, 30 membres, sinon plus). La nouvelle confĂ©rence intergouvernementale qui doit se conclure en dĂ©cembre Ă Nice permettra-t-elle donc de trouver une solution aux problĂšmes en suspens, ceux-lĂ mĂȘmes sur lesquels avait Ă©chouĂ© la prĂ©cĂ©dente CIG qui s'est soldĂ©e, en 1997, par le " traitĂ© d'Amsterdam " ?
Yves Bertoncini montre ici qu'il y a deux enjeux principaux : celui de la composition et du fonctionnement de la Commission europĂ©enne et celui du processus de dĂ©cision du Conseil des ministres avec, peut-ĂȘtre, une solution permettant d'Ă©chapper Ă l'Ă©ternel dĂ©bat sur lesdites modalitĂ©s de dĂ©cision, celles consistant Ă recourir au procĂ©dĂ© dit des " coopĂ©rations renforcĂ©es ".
L'auteur montre d'abord les ambiguĂŻtĂ©s auxquelles la Commission europĂ©enne est aujourd'hui confrontĂ©e en raison du statut incertain des commissaires (reprĂ©sentant chacun leur Ătat ou formant ensemble une direction collĂ©giale supranationale) qui rejaillit sur leur nombre (la nĂ©cessitĂ© pour chaque Ătat d'y ĂȘtre reprĂ©sentĂ©) et sur leur poids dans le processus de dĂ©cision. Il souligne simultanĂ©ment les aberrations relatives aux prĂ©rogatives de la Commission, notamment en matiĂšre lĂ©gislative, alors mĂȘme qu'elle ne dispose pas d'une autonomie suffisante vis-Ă -vis des Ătats membres et suggĂšre donc des pistes de rĂ©formes qui permettraient d'accroĂźtre et l'efficacitĂ© et la lĂ©gitimitĂ© de cette instance.
Dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les modalités de vote au Conseil des Ministres pour montrer la nécessité d'en finir avec le principe d'unanimité qui est une source majeure de blocage et débattre des procédures décisionnelles en vigueur, des difficultés qu'elles soulÚvent eu égard au poids respectif de chaque pays et au type de majorité à chaque fois requise.
Il montre la complexité du systÚme actuellement en place, discute des différentes solutions envisagées et montre les difficultés qu'elles soulÚvent.
Finalement, anticipant le risque d'un nouvel Ă©chec des nĂ©gociations engagĂ©es sur ce chapitre, Yves Bertoncini propose, plus pragmatiquement, un recours plus intensif Ă la formule des " coopĂ©rations renforcĂ©es " qui aurait l'avantage " de n'exclure a priori aucun Ă©tat membre mais de prendre acte du caractĂšre extrĂȘmement variable des intĂ©rĂȘts des uns et des autres dans une union Ă 20 ou 30 membres, qu'il serait absolument vain de vouloir faire progresser au mĂȘme pas ". Ce faisant, l'auteur plaide pour que, Ă dĂ©faut de construction institutionnelle d'ensemble parfaitement satisfaisante, des solidaritĂ©s de fait, Ă gĂ©omĂ©trie variable, puissent au moins se dĂ©velopper.En ligne : http://www.futuribles.com RĂ©servation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P100 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible Institutions et progrÚs des nations / Charles du Granrut in Futuribles, 394 (mai-juin 2013)
[article]
Titre : Institutions et progrĂšs des nations : Ă propos du livre de Daron Acemoglu et James Robinson, âWhy Nations Failâ Type de document : texte imprimĂ© Auteurs : Charles du Granrut, Auteur AnnĂ©e de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 55-64 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 394 (mai-juin 2013) . - pp. 55-64Tags : Cadre institutionnel | DĂ©veloppement Ă©conomique | Richesse | ThĂ©orie Ă©conomique RĂ©sumĂ© : La question des origines de la richesse des nations taraude nombre dâĂ©conomistes depuis la premiĂšre contribution moderne Ă cette rĂ©flexion apportĂ©e par Adam Smith en 1776. DâAngus Maddison Ă Amartya Sen, en passant par Joseph Stiglitz, Jared Diamond ou Tony Atkinson, nombreux sont ceux qui ont tentĂ© dây apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse ou de proposer des arguments susceptibles dâexpliquer les inĂ©galitĂ©s de dĂ©veloppement socio-Ă©conomique entre pays. Dans un ouvrage paru en 2008 (An Introduction to Modern Economic Growth, Princeton : Princeton University Press), lâĂ©conomiste Daron Acemoglu distinguait quatre causes fondamentales Ă la croissance Ă©conomique : lâenvironnement naturel, la culture, les institutions et la chance. Il prolonge sa rĂ©flexion, appuyĂ© par James Robinson, dans un ouvrage paru fin 2012 : Why Nations Fail.
Cet ouvrage ayant largement relancĂ© le dĂ©bat sur les origines des inĂ©galitĂ©s Ă©conomiques internationales (en particulier en raison dâune de ses conclusions arguant que la croissance Ă©conomique chinoise ferait long feu sans rĂ©forme institutionnelle majeure dans ce pays), Charles du Granrut nous en prĂ©sente les grandes lignes. Il prĂ©cise notamment le facteur jugĂ© essentiel par les auteurs pour garantir un dĂ©veloppement Ă©conomique pĂ©renne â des institutions politiques « inclusives » â et reprend diffĂ©rents exemples Ă lâappui de leur dĂ©monstration. Sans nĂ©gliger lâoriginalitĂ© de leur dĂ©marche, il la compare Ă celle dâun ouvrage antĂ©rieur (Violence et ordres sociaux, de D.C. North, J.J. Wallis et B.R. Weingast) reposant sur une approche similaire, et souligne enfin quelques limites Ă leur analyse.
[article] Institutions et progrĂšs des nations : Ă propos du livre de Daron Acemoglu et James Robinson, âWhy Nations Failâ [texte imprimĂ©] / Charles du Granrut, Auteur . - 2014 . - pp. 55-64.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 394 (mai-juin 2013) . - pp. 55-64Tags : Cadre institutionnel | DĂ©veloppement Ă©conomique | Richesse | ThĂ©orie Ă©conomique RĂ©sumĂ© : La question des origines de la richesse des nations taraude nombre dâĂ©conomistes depuis la premiĂšre contribution moderne Ă cette rĂ©flexion apportĂ©e par Adam Smith en 1776. DâAngus Maddison Ă Amartya Sen, en passant par Joseph Stiglitz, Jared Diamond ou Tony Atkinson, nombreux sont ceux qui ont tentĂ© dây apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse ou de proposer des arguments susceptibles dâexpliquer les inĂ©galitĂ©s de dĂ©veloppement socio-Ă©conomique entre pays. Dans un ouvrage paru en 2008 (An Introduction to Modern Economic Growth, Princeton : Princeton University Press), lâĂ©conomiste Daron Acemoglu distinguait quatre causes fondamentales Ă la croissance Ă©conomique : lâenvironnement naturel, la culture, les institutions et la chance. Il prolonge sa rĂ©flexion, appuyĂ© par James Robinson, dans un ouvrage paru fin 2012 : Why Nations Fail.
Cet ouvrage ayant largement relancĂ© le dĂ©bat sur les origines des inĂ©galitĂ©s Ă©conomiques internationales (en particulier en raison dâune de ses conclusions arguant que la croissance Ă©conomique chinoise ferait long feu sans rĂ©forme institutionnelle majeure dans ce pays), Charles du Granrut nous en prĂ©sente les grandes lignes. Il prĂ©cise notamment le facteur jugĂ© essentiel par les auteurs pour garantir un dĂ©veloppement Ă©conomique pĂ©renne â des institutions politiques « inclusives » â et reprend diffĂ©rents exemples Ă lâappui de leur dĂ©monstration. Sans nĂ©gliger lâoriginalitĂ© de leur dĂ©marche, il la compare Ă celle dâun ouvrage antĂ©rieur (Violence et ordres sociaux, de D.C. North, J.J. Wallis et B.R. Weingast) reposant sur une approche similaire, et souligne enfin quelques limites Ă leur analyse.
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Titre : Regard sur le traité de Lisbonne Type de document : texte imprimé Auteurs : TOULEMON Robert, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 57-64 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 340 (avril 2008) . - pp. 57-64Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : AprĂšs deux ans et demi d'incertitudes institutionnelles suite au rejet du projet de Constitution europĂ©enne par les Ă©lecteurs français et nĂ©erlandais en 2005, les 27 Ătats membres de l'Union europĂ©enne se sont mis d'accord en octobre 2007 sur un texte dit " simplifiĂ© " : le traitĂ© de Lisbonne ou " traitĂ© modifiant le traitĂ© sur l'Union europĂ©enne et le traitĂ© instituant la CommunautĂ© europĂ©enne ". SignĂ© le 13 dĂ©cembre dernier, ce traitĂ© est en cours de ratification dans les diffĂ©rents Ătats membres (la France l'a ratifiĂ© par voie parlementaire en fĂ©vrier 2008).
En quoi consiste ce texte ? Quelles sont les différences majeures par rapport au projet de Constitution antérieur ? En quoi va-t-il modifier le fonctionnement des institutions européennes et avec quelles conséquences, notamment au plan politique ? Robert Toulemon, observateur aiguisé de la construction européenne, nous livre ici une analyse détaillée du traité de Lisbonne, regrettant au passage que s'éloignent un peu plus les perspectives d'une véritable union politique.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Regard sur le traité de Lisbonne [texte imprimé] / TOULEMON Robert, Auteur . - 2008 . - pp. 57-64.
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in Futuribles > 340 (avril 2008) . - pp. 57-64Tags : Cadre institutionnel|Union europĂ©enne RĂ©sumĂ© : AprĂšs deux ans et demi d'incertitudes institutionnelles suite au rejet du projet de Constitution europĂ©enne par les Ă©lecteurs français et nĂ©erlandais en 2005, les 27 Ătats membres de l'Union europĂ©enne se sont mis d'accord en octobre 2007 sur un texte dit " simplifiĂ© " : le traitĂ© de Lisbonne ou " traitĂ© modifiant le traitĂ© sur l'Union europĂ©enne et le traitĂ© instituant la CommunautĂ© europĂ©enne ". SignĂ© le 13 dĂ©cembre dernier, ce traitĂ© est en cours de ratification dans les diffĂ©rents Ătats membres (la France l'a ratifiĂ© par voie parlementaire en fĂ©vrier 2008).
En quoi consiste ce texte ? Quelles sont les différences majeures par rapport au projet de Constitution antérieur ? En quoi va-t-il modifier le fonctionnement des institutions européennes et avec quelles conséquences, notamment au plan politique ? Robert Toulemon, observateur aiguisé de la construction européenne, nous livre ici une analyse détaillée du traité de Lisbonne, regrettant au passage que s'éloignent un peu plus les perspectives d'une véritable union politique.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1290 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible La subsidiarité en Europe : un principe ambigu et discutable / GAUDEMET Yves in Futuribles, 280 (novembre 2002)
[article]
Titre : La subsidiarité en Europe : un principe ambigu et discutable Type de document : texte imprimé Auteurs : GAUDEMET Yves, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : pp. 5-14 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 280 (novembre 2002) . - pp. 5-14Tags : Cadre institutionnel|Union européenne Résumé : Parmi les " mots-valises ", comme les appellent les sociologues, dont le succÚs est de nos jours certain, figure sans conteste le principe dit de " subsidiarité ", terme que l'on trouve aujourd'hui invoqué à tout propos et, notamment, dans tous les débats, fussent-ils nationaux ou européens, sur l'avenir de nos institutions et le redéploiement des compétences entre différents niveaux d'administration publique.
Si l'on entend, en invoquant ce principe, d'une maniÚre générale affirmer la nécessité de traiter des questions au plus prÚs des réalités (principe de proximité), il n'en reste pas moins que ce fameux principe est, selon Yves Gaudemet, ambigu et discutable, sans réelle portée aussi bien juridique que pratique...
AprÚs avoir montré quel usage fort répandu il est fait aujourd'hui de ce principe, notamment dans les débats portant sur la construction européenne et l'édification d'institutions publiques adaptées, Yves Gaudemet s'attache à indiquer d'abord pourquoi le principe de subsidiarité est à ce point ambigu, ensuite pourquoi son avenir est tellement incertain.
" La subsidiarité est le mot qui sauve le traité de Maastricht " a reconnu le Premier ministre britannique, Tony Blair. Il le sauve car chacun peut prétendre l'interpréter selon ses voeux, affirme Yves Gaudemet, qui, au travers de cet article, montre en substance que l'affirmation de ce principe ne résout rien et ne saurait en aucune maniÚre suppléer à l'indispensable répartition des compétences au sein de l'Union européenne.En ligne : http://www.futuribles.com [article] La subsidiarité en Europe : un principe ambigu et discutable [texte imprimé] / GAUDEMET Yves, Auteur . - 2022 . - pp. 5-14.
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in Futuribles > 280 (novembre 2002) . - pp. 5-14Tags : Cadre institutionnel|Union européenne Résumé : Parmi les " mots-valises ", comme les appellent les sociologues, dont le succÚs est de nos jours certain, figure sans conteste le principe dit de " subsidiarité ", terme que l'on trouve aujourd'hui invoqué à tout propos et, notamment, dans tous les débats, fussent-ils nationaux ou européens, sur l'avenir de nos institutions et le redéploiement des compétences entre différents niveaux d'administration publique.
Si l'on entend, en invoquant ce principe, d'une maniÚre générale affirmer la nécessité de traiter des questions au plus prÚs des réalités (principe de proximité), il n'en reste pas moins que ce fameux principe est, selon Yves Gaudemet, ambigu et discutable, sans réelle portée aussi bien juridique que pratique...
AprÚs avoir montré quel usage fort répandu il est fait aujourd'hui de ce principe, notamment dans les débats portant sur la construction européenne et l'édification d'institutions publiques adaptées, Yves Gaudemet s'attache à indiquer d'abord pourquoi le principe de subsidiarité est à ce point ambigu, ensuite pourquoi son avenir est tellement incertain.
" La subsidiarité est le mot qui sauve le traité de Maastricht " a reconnu le Premier ministre britannique, Tony Blair. Il le sauve car chacun peut prétendre l'interpréter selon ses voeux, affirme Yves Gaudemet, qui, au travers de cet article, montre en substance que l'affirmation de ce principe ne résout rien et ne saurait en aucune maniÚre suppléer à l'indispensable répartition des compétences au sein de l'Union européenne.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
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