[article] 
inFuturibles > 349 (février 2009) . - pp. 69-74

Titre :	L'élargissement de l'Union en panne ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	DREVET Jean-François, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 69-74
Langues :	Français (fre)
Tags :	Coopération internationale|Union européenne
Résumé :	Depuis l'entrée officielle de la Roumanie et la Bulgarie en 2007, l'Union européenne compte 27 membres. D'autres pays sont en lice pour rejoindre la communauté européenne, certains depuis bien longtemps, à l'instar de la Turquie. Néanmoins, le processus d'élargissement de l'Union européenne semble marquer le pas, du fait tant des États membres, que des pays candidats dont la volonté de se conformer aux exigences européennes n'est pas toujours très convaincante (Turquie, États balkaniques...). Jean-François Drevet fait ici le point sur le processus d'élargissement, ses sources de blocage et ses perspectives, montrant aussi que certains pays pourraient - suite aux bouleversements engendrés par la crise financière de l'automne 2008 - s'ajouter à la liste des candidats potentiels, avec de grandes chances de succès (Islande, Norvège, par exemple).
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] L'élargissement de l'Union en panne ? [texte imprimé] / DREVET Jean-François, Auteur . - 2009 . - pp. 69-74.
Langues : Français (fre)
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Tags :	Coopération internationale|Union européenne
Résumé :	Depuis l'entrée officielle de la Roumanie et la Bulgarie en 2007, l'Union européenne compte 27 membres. D'autres pays sont en lice pour rejoindre la communauté européenne, certains depuis bien longtemps, à l'instar de la Turquie. Néanmoins, le processus d'élargissement de l'Union européenne semble marquer le pas, du fait tant des États membres, que des pays candidats dont la volonté de se conformer aux exigences européennes n'est pas toujours très convaincante (Turquie, États balkaniques...). Jean-François Drevet fait ici le point sur le processus d'élargissement, ses sources de blocage et ses perspectives, montrant aussi que certains pays pourraient - suite aux bouleversements engendrés par la crise financière de l'automne 2008 - s'ajouter à la liste des candidats potentiels, avec de grandes chances de succès (Islande, Norvège, par exemple).
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[article] 
inFuturibles > 349 (février 2009) . - pp. 53-68

Titre :	L'Europe face au changement climatique. Pour une régulation commerciale " climat-compatible "
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	ABBAS Mehdi, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 53-68
Langues :	Français (fre)
Tags :	Commerce international|Coopération internationale|Union européenne
Résumé :	Dans la foulée de la signature du protocole de Kyoto en 1997, la lutte contre le changement climatique s'est peu à peu imposée sur l'agenda politique de la plupart des pays européens, l'Union européenne s'étant fixé des objectifs précis en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Cependant, le protocole de Kyoto n'a pas été ratifié par tous les pays signataires et certains, en particulier les États-Unis, n'affichent pas le même volontarisme en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Conséquence : les producteurs des pays volontaristes en la matière doivent respecter des contraintes environnementales plus strictes que leurs homologues de pays non volontaristes, ce qui peut peser sur leur compétitivité. De fait, l'application des règles internationales relatives au changement climatique ne peut être totalement dissociée du régime général de régulation des échanges internationaux par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Comme le montre ici Mehdi Abbas, il est essentiel de réfléchir à une régulation des échanges qui soit compatible avec le climat (" climat-compatible "). Selon lui, l'idée d'une taxe carbone étant peu envisageable (comme les autres options fiscales) dans le cadre multilatéral, l'Union européenne dispose de quatre stratégies possibles pour l'élaboration d'une régulation commerciale climat-compatible : la libéralisation commerciale comme incitation à la lutte contre le changement climatique, la rénovation d'accords existants ou la négociation de nouveaux accords, la dérogation à la norme multilatérale, ou enfin la mise en place d'une gouvernance combinée OMC / convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L'auteur présente ces différentes options, leurs points forts et leurs faiblesses, et la position européenne à leur égard.
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[article] L'Europe face au changement climatique. Pour une régulation commerciale " climat-compatible " [texte imprimé] / ABBAS Mehdi, Auteur . - 2009 . - pp. 53-68.
Langues : Français (fre)
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Tags :	Commerce international|Coopération internationale|Union européenne
Résumé :	Dans la foulée de la signature du protocole de Kyoto en 1997, la lutte contre le changement climatique s'est peu à peu imposée sur l'agenda politique de la plupart des pays européens, l'Union européenne s'étant fixé des objectifs précis en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Cependant, le protocole de Kyoto n'a pas été ratifié par tous les pays signataires et certains, en particulier les États-Unis, n'affichent pas le même volontarisme en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Conséquence : les producteurs des pays volontaristes en la matière doivent respecter des contraintes environnementales plus strictes que leurs homologues de pays non volontaristes, ce qui peut peser sur leur compétitivité. De fait, l'application des règles internationales relatives au changement climatique ne peut être totalement dissociée du régime général de régulation des échanges internationaux par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Comme le montre ici Mehdi Abbas, il est essentiel de réfléchir à une régulation des échanges qui soit compatible avec le climat (" climat-compatible "). Selon lui, l'idée d'une taxe carbone étant peu envisageable (comme les autres options fiscales) dans le cadre multilatéral, l'Union européenne dispose de quatre stratégies possibles pour l'élaboration d'une régulation commerciale climat-compatible : la libéralisation commerciale comme incitation à la lutte contre le changement climatique, la rénovation d'accords existants ou la négociation de nouveaux accords, la dérogation à la norme multilatérale, ou enfin la mise en place d'une gouvernance combinée OMC / convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L'auteur présente ces différentes options, leurs points forts et leurs faiblesses, et la position européenne à leur égard.
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[article] 
inFuturibles > 349 (février 2009) . - pp. 39-52

Titre :	Télécoms et développement en Afrique
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	HUET Jean-Michel, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 39-52
Langues :	Français (fre)
Tags :	Développement régional|Afrique
Résumé :	L'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) est-il un préalable ou une conséquence du développement économique d'un pays ? Autrement dit, les pays en développement doivent-ils attendre d'avoir atteint un niveau économique proche de celui des pays industrialisés pour accéder aux TIC et bénéficier de leur impact économique, ou au contraire, doivent-ils miser sur les TIC pour stimuler leur développement économique ? Selon les auteurs de cet article, s'agissant de l'Afrique, la seconde option pourrait bien être la bonne. Après avoir présenté l'émergence et la nature des télécommunications (en particulier la téléphonie mobile) sur le continent africain, cet article examine leur contribution à la croissance économique et au développement : emplois directs et indirects, essor de nouvelles activités, substitution de services, apports en matière d'éducation et de santé, etc. Il souligne aussi le cas particulier du m-payment (paiement par téléphone mobile) qui favorise l'accès à des systèmes de micropaiement, microfinancement et autres services bancaires, d'une population très largement exclue des circuits bancaires et financiers classiques : un moyen de dynamiser l'économie et d'amorcer un cercle vertueux. Sans négliger les limites à l'essor des TIC en Afrique (et en gardant à l'esprit les nombreuses disparités régionales), les auteurs témoignent ici d'un optimisme réel quant à l'accès des pays africains aux TIC (qui pourraient même profiter de sauts technologiques, par exemple pour l'Internet mobile) et aux impacts positifs de cet accès sur le développement du continent.
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[article] Télécoms et développement en Afrique [texte imprimé] / HUET Jean-Michel, Auteur . - 2009 . - pp. 39-52.
Langues : Français (fre)
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Tags :	Développement régional|Afrique
Résumé :	L'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) est-il un préalable ou une conséquence du développement économique d'un pays ? Autrement dit, les pays en développement doivent-ils attendre d'avoir atteint un niveau économique proche de celui des pays industrialisés pour accéder aux TIC et bénéficier de leur impact économique, ou au contraire, doivent-ils miser sur les TIC pour stimuler leur développement économique ? Selon les auteurs de cet article, s'agissant de l'Afrique, la seconde option pourrait bien être la bonne. Après avoir présenté l'émergence et la nature des télécommunications (en particulier la téléphonie mobile) sur le continent africain, cet article examine leur contribution à la croissance économique et au développement : emplois directs et indirects, essor de nouvelles activités, substitution de services, apports en matière d'éducation et de santé, etc. Il souligne aussi le cas particulier du m-payment (paiement par téléphone mobile) qui favorise l'accès à des systèmes de micropaiement, microfinancement et autres services bancaires, d'une population très largement exclue des circuits bancaires et financiers classiques : un moyen de dynamiser l'économie et d'amorcer un cercle vertueux. Sans négliger les limites à l'essor des TIC en Afrique (et en gardant à l'esprit les nombreuses disparités régionales), les auteurs témoignent ici d'un optimisme réel quant à l'accès des pays africains aux TIC (qui pourraient même profiter de sauts technologiques, par exemple pour l'Internet mobile) et aux impacts positifs de cet accès sur le développement du continent.
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inFuturibles > 349 (février 2009) . - pp. 31-38

Titre :	Réfections démocratiques. À propos du récent cycle de travaux de Pierre Rosanvallon
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	DAMON Julien, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 31-38
Langues :	Français (fre)
Tags :	Démocratie|Philosophie
Résumé :	Historien de formation, Pierre Rosanvallon participe depuis plus de 30 ans à la " vie des idées " en France (c'est d'ailleurs le nom du site Internet d'analyse et d'information sur le débat d'idées qu'il dirige) et se consacre tout particulièrement, depuis une quinzaine d'années, à l'histoire et l'évolution des institutions démocratiques. Deux ouvrages sortis en 2006 et 2008 permettent de mieux appréhender les changements en cours concernant la démocratie : La Contre-démocratie, qui analyse l'émergence de phénomènes de défiance envers la démocratie qui, par la façon dont ils s'expriment et les questions qu'ils soulèvent, participent finalement à la redéfinition de la vie démocratique ; et La Légitimité démocratique, dans lequel Pierre Rosanvallon étudie trois impératifs qui se sont peu à peu imposés aux représentants du pouvoir démocratique : l'impartialité, la réflexivité (visant à garantir la prise en compte du bien commun) et la proximité (consistant à tenir compte de toutes les singularités). Julien Damon analyse ici ces deux ouvrages consacrés aux mutations de la démocratie et de la légitimité des instances qui l'incarnent. ROSANVALLON Pierre. La Contre-démocratie. La politique à l'âge de la défiance et La Légitimité démocratique. Impartialité, réflexivité, proximité. Paris : Seuil (Les Livres du nouveau monde), respectivement 2006, 352 p. et 2008, 384 p.
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[article] Réfections démocratiques. À propos du récent cycle de travaux de Pierre Rosanvallon [texte imprimé] / DAMON Julien, Auteur . - 2009 . - pp. 31-38.
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Tags :	Démocratie|Philosophie
Résumé :	Historien de formation, Pierre Rosanvallon participe depuis plus de 30 ans à la " vie des idées " en France (c'est d'ailleurs le nom du site Internet d'analyse et d'information sur le débat d'idées qu'il dirige) et se consacre tout particulièrement, depuis une quinzaine d'années, à l'histoire et l'évolution des institutions démocratiques. Deux ouvrages sortis en 2006 et 2008 permettent de mieux appréhender les changements en cours concernant la démocratie : La Contre-démocratie, qui analyse l'émergence de phénomènes de défiance envers la démocratie qui, par la façon dont ils s'expriment et les questions qu'ils soulèvent, participent finalement à la redéfinition de la vie démocratique ; et La Légitimité démocratique, dans lequel Pierre Rosanvallon étudie trois impératifs qui se sont peu à peu imposés aux représentants du pouvoir démocratique : l'impartialité, la réflexivité (visant à garantir la prise en compte du bien commun) et la proximité (consistant à tenir compte de toutes les singularités). Julien Damon analyse ici ces deux ouvrages consacrés aux mutations de la démocratie et de la légitimité des instances qui l'incarnent. ROSANVALLON Pierre. La Contre-démocratie. La politique à l'âge de la défiance et La Légitimité démocratique. Impartialité, réflexivité, proximité. Paris : Seuil (Les Livres du nouveau monde), respectivement 2006, 352 p. et 2008, 384 p.
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[article] 
inFuturibles > 349 (février 2009) . - pp. 17-30

Titre :	La problématique de la guerre revisitée. Science, technologie et theatrum belli
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Geneviève Schméder, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 17-30
Langues :	Français (fre)
Tags :	Géopolitique|Guerre
Résumé :	Le 5 décembre 2008 s'est tenue à Futuribles la première journée Jean-Jacques Salomon " Science et politique " visant, au-delà de l'hommage, à prolonger les travaux de Jean-Jacques Salomon sur la relation complexe entre science et société. À cette occasion, Geneviève Schméder, intervenant dans la session " Guerre et paix ", a traité des aspects techniques des évolutions de la guerre dans la période récente, montrant combien le théâtre de guerre s'est considérablement élargi ces dernières décennies. Cet article reprend l'essentiel de cette présentation, rappelant dans un premier temps les circonstances de l'émergence de la " guerre électronique " et ce sur quoi elle repose. Mais si l'on est effectivement entré dans un " nouvel âge du combat ", une victoire militaire ne suffit plus aujourd'hui à mettre un terme à un conflit : Geneviève Schméder expose ainsi les différents obstacles limitant l'efficacité des moyens militaires ultramodernes, en particulier dans les conflits asymétriques - puissance de destruction trop importante (et éthiquement délicate à employer), multiplication des combattants irréguliers dotés d'armes légères difficiles à détecter, détournement de technologies civiles et utilisation des moyens d'information et de communication modernes, etc. Ces " armes des faibles " rendent, selon elle, inopérant le concept de victoire sur le terrain et les missions de pacification presque impossibles, en particulier dans un monde où la circulation des informations et la médiatisation sont très rapides. Les multiples évolutions observées, qui tendent à modifier considérablement le paradigme de la guerre " classique ", obligent ainsi, selon l'auteur, à développer une culture entièrement nouvelle de la sécurité, " substituant au concept de sécurité d'État [celui] de sécurité humaine, ou sécurité des individus ", dont elle esquisse les grandes caractéristiques.
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[article] La problématique de la guerre revisitée. Science, technologie et theatrum belli [texte imprimé] / Geneviève Schméder, Auteur . - 2009 . - pp. 17-30.
Langues : Français (fre)
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Tags :	Géopolitique|Guerre
Résumé :	Le 5 décembre 2008 s'est tenue à Futuribles la première journée Jean-Jacques Salomon " Science et politique " visant, au-delà de l'hommage, à prolonger les travaux de Jean-Jacques Salomon sur la relation complexe entre science et société. À cette occasion, Geneviève Schméder, intervenant dans la session " Guerre et paix ", a traité des aspects techniques des évolutions de la guerre dans la période récente, montrant combien le théâtre de guerre s'est considérablement élargi ces dernières décennies. Cet article reprend l'essentiel de cette présentation, rappelant dans un premier temps les circonstances de l'émergence de la " guerre électronique " et ce sur quoi elle repose. Mais si l'on est effectivement entré dans un " nouvel âge du combat ", une victoire militaire ne suffit plus aujourd'hui à mettre un terme à un conflit : Geneviève Schméder expose ainsi les différents obstacles limitant l'efficacité des moyens militaires ultramodernes, en particulier dans les conflits asymétriques - puissance de destruction trop importante (et éthiquement délicate à employer), multiplication des combattants irréguliers dotés d'armes légères difficiles à détecter, détournement de technologies civiles et utilisation des moyens d'information et de communication modernes, etc. Ces " armes des faibles " rendent, selon elle, inopérant le concept de victoire sur le terrain et les missions de pacification presque impossibles, en particulier dans un monde où la circulation des informations et la médiatisation sont très rapides. Les multiples évolutions observées, qui tendent à modifier considérablement le paradigme de la guerre " classique ", obligent ainsi, selon l'auteur, à développer une culture entièrement nouvelle de la sécurité, " substituant au concept de sécurité d'État [celui] de sécurité humaine, ou sécurité des individus ", dont elle esquisse les grandes caractéristiques.
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