[article] Titre : | MARKETING ET BIEN-ÊTRE DES CONSOMMATEURS : UNE APPROCHE INTÉ- GRANT LES VALEURS DE LA SIMPLICITÉ VOLONTAIRE | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | BOUJBEL, Lilia, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | pp. 43-58 | Langues : | Français (fre) | in Revue Française du Marketing > 260 (octobre 2017) . - pp. 43-58Résumé : | Le bien-être est une des valeurs montantes au sein des sociétés développées : jamais les initiatives n’ont été aussi nombreuses pour augmenter le sentiment de quiétude, de satisfaction ou de bonheur. Dans cette quête du bien-être, le rôle joué par le marketing peut être perçu comme ambigu. Pour ses promoteurs, le marketing participe de l’at- teinte d’un état jugé meilleur.En revanche,pour ses détracteurs,le marketing suscite des désirs perpétuellement insatisfaits et,partant,un mal-être permanent. Les auteurs soulignent à juste titre l’importance du sujet tant il conditionne la légiti- mité de notre discipline. Plutôt que de partir des seules activités marketing, les auteurs préconisent de se centrer sur les perceptions des consommateurs à leur égard. La pro- blématique de recherche porte donc sur la relation entre les perceptions du marketing (négatives le plus souvent) par les consommateurs et l’évaluation de leur bien-être. Les auteurs émettent l’hypothèse que la relation entre le jugement porté sur le marketing et l’évaluation de son bien-être individuel est conditionnée par l’adoption de valeurs fondamentales, dont celles de la simplicité volontaire. Plus précisément, le jugement qu’une personne porte sur les activités marketing peut l’amener à rejeter les valeurs matérialistes de la consommation (adoptant ainsi un comportement de simplicité vo- lontaire) et,partant,conditionne l’évaluation de son bien-être (et,plus largement,sur les voies d’accès au bonheur). Pour cela, les auteurs mettent l’accent sur le rejet de plus en plus marqué des va- leurs consuméristes et matérialistes amenant à des comportements de résistance et de rébellion au marketing et à l’adoption d’une contre-culture de la consommation. Les citoyens pointent du doigt l’artifice du marketing, adoptent des stratégies d’évitement, dénoncent le cynisme des marques et, au final, s’insurgent contre l’intention manipula- toire du marketing. La littérature s’accorde sur un constat : si ces attitudes sont d’inten- sité variable, elles participent toutes d’une construction identitaire de l’adoptant. |
[article] MARKETING ET BIEN-ÊTRE DES CONSOMMATEURS : UNE APPROCHE INTÉ- GRANT LES VALEURS DE LA SIMPLICITÉ VOLONTAIRE [texte imprimé] / BOUJBEL, Lilia, Auteur . - 2017 . - pp. 43-58. Langues : Français ( fre) in Revue Française du Marketing > 260 (octobre 2017) . - pp. 43-58Résumé : | Le bien-être est une des valeurs montantes au sein des sociétés développées : jamais les initiatives n’ont été aussi nombreuses pour augmenter le sentiment de quiétude, de satisfaction ou de bonheur. Dans cette quête du bien-être, le rôle joué par le marketing peut être perçu comme ambigu. Pour ses promoteurs, le marketing participe de l’at- teinte d’un état jugé meilleur.En revanche,pour ses détracteurs,le marketing suscite des désirs perpétuellement insatisfaits et,partant,un mal-être permanent. Les auteurs soulignent à juste titre l’importance du sujet tant il conditionne la légiti- mité de notre discipline. Plutôt que de partir des seules activités marketing, les auteurs préconisent de se centrer sur les perceptions des consommateurs à leur égard. La pro- blématique de recherche porte donc sur la relation entre les perceptions du marketing (négatives le plus souvent) par les consommateurs et l’évaluation de leur bien-être. Les auteurs émettent l’hypothèse que la relation entre le jugement porté sur le marketing et l’évaluation de son bien-être individuel est conditionnée par l’adoption de valeurs fondamentales, dont celles de la simplicité volontaire. Plus précisément, le jugement qu’une personne porte sur les activités marketing peut l’amener à rejeter les valeurs matérialistes de la consommation (adoptant ainsi un comportement de simplicité vo- lontaire) et,partant,conditionne l’évaluation de son bien-être (et,plus largement,sur les voies d’accès au bonheur). Pour cela, les auteurs mettent l’accent sur le rejet de plus en plus marqué des va- leurs consuméristes et matérialistes amenant à des comportements de résistance et de rébellion au marketing et à l’adoption d’une contre-culture de la consommation. Les citoyens pointent du doigt l’artifice du marketing, adoptent des stratégies d’évitement, dénoncent le cynisme des marques et, au final, s’insurgent contre l’intention manipula- toire du marketing. La littérature s’accorde sur un constat : si ces attitudes sont d’inten- sité variable, elles participent toutes d’une construction identitaire de l’adoptant. |
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