[article] | Titre : | Les cadres de l’élite religieuse sunnite : espaces, idées, organisations et institutions | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Thomas Pierret, Auteur | | Année de publication : | 2014 | | Article en page(s) : | pp. 5-17 | | Langues : | Français (fre) |
in Maghreb-Machrek > 198 (hiver 2008-2009) . - pp. 5-17| Résumé : | Cet article traite de l’élite religieuse sunnite syrienne, et en particulier des oulémas. Ces derniers n’appartiennent pas à proprement parler à un « champ religieux » intégré au niveau national mais plutôt à des scènes régionales juxtaposées, composant un paysage religieux spatialement très fragmenté. Sur le plan doctrinal, ils se réclament majoritairement de l’islam hérité de l’ère ottomane (ash‘arite, « madhhabiste » et soufi), après avoir remporté une victoire sans appel sur leurs rivaux salafistes. En termes d’organisation, nombre d’entre eux appartiennent à des structures d’inspiration soufie, qu’il s’agisse de confréries proprement dites ou de groupes plus récents nommés jamâ‘ât. Enfin, sur le plan institutionnel, le contrôle officiel est à la fois relatif, puisqu’il n’existe pas à proprement parler de « clergé d’État », et très contraignant, l’exécutif veillant à restreindre au maximum l’accès des acteurs religieux à la sphère politique. | | Note de contenu : | Espaces : la prégnance du local
Doctrines : l’échec historique du salafisme
Organisations : le modèle soufi et ses mutations contemporaines
Institutions : faiblesse des structures officielles et voies sans issue de l’islam politique
Conclusion
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[article] Les cadres de l’élite religieuse sunnite : espaces, idées, organisations et institutions [texte imprimé] / Thomas Pierret, Auteur . - 2014 . - pp. 5-17. Langues : Français ( fre)
in Maghreb-Machrek > 198 (hiver 2008-2009) . - pp. 5-17| Résumé : | Cet article traite de l’élite religieuse sunnite syrienne, et en particulier des oulémas. Ces derniers n’appartiennent pas à proprement parler à un « champ religieux » intégré au niveau national mais plutôt à des scènes régionales juxtaposées, composant un paysage religieux spatialement très fragmenté. Sur le plan doctrinal, ils se réclament majoritairement de l’islam hérité de l’ère ottomane (ash‘arite, « madhhabiste » et soufi), après avoir remporté une victoire sans appel sur leurs rivaux salafistes. En termes d’organisation, nombre d’entre eux appartiennent à des structures d’inspiration soufie, qu’il s’agisse de confréries proprement dites ou de groupes plus récents nommés jamâ‘ât. Enfin, sur le plan institutionnel, le contrôle officiel est à la fois relatif, puisqu’il n’existe pas à proprement parler de « clergé d’État », et très contraignant, l’exécutif veillant à restreindre au maximum l’accès des acteurs religieux à la sphère politique. | | Note de contenu : | Espaces : la prégnance du local
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