[article] 
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 73-78

Titre :	Coût et valeur de la vie humaine selon Sauvy (1977)
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	PARANT Alain, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 73-78
Langues :	Français (fre)
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Coût et valeur de la vie humaine selon Sauvy (1977) [texte imprimé] / PARANT Alain, Auteur . - 2015 . - pp. 73-78.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 73-78

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http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 61-71

Titre :	La valeur de la vie humaine en économie
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Nicolas Treich, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 61-71
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La France fait face depuis de nombreuses années à un endettement public qui l’oblige désormais, et sans doute pour longtemps, à maîtriser et resserrer le plus possible son budget. Dans ce contexte de rareté durable de la ressource budgétaire, la rationalisation des dépenses publiques constitue un passage obligé qui s’appuie sur divers instruments économiques et statistiques. Parmi ces instruments, celui consistant à donner une valeur statistique à la vie humaine pourrait être utilisé plus systématiquement dans l’évaluation des politiques publiques, en amont des prises de décision. Cette « valeur de la vie statistique » (VVS) ne doit pas s’entendre comme la valeur conférée à une vie humaine particulière, mais comme l’effort que la collectivité est prête à consentir pour réduire un risque de décès. C’est ce que rappelle Nicolas Treich dans cet article visant à préciser le concept de valeur de la vie en économie, à montrer comment celle-ci est calculée, appréciée empiriquement, mais aussi quel est son rôle (notamment dans les pays anglo-saxons) dans la décision publique. Car la VVS permet d’évaluer l’impact d’une dépense, d’une réglementation, d’un investissement sur le risque décès, et donc de réaliser des arbitrages. Bien évidemment, ces arbitrages se font à l’échelle de la collectivité et soulèvent encore un certain nombre de questions, rappelées par l’auteur, en particulier en termes d’équité. Pour autant, compte tenu des contraintes budgétaires évoquées, il est vraisemblable que de plus en plus de choix politiques intègreront la VVS dans les critères d’aide à la décision, d’où la nécessité de bien comprendre comment elle est évaluée et comment cet outil peut s’articuler avec les autres approches et instruments de gestion du risque.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] La valeur de la vie humaine en économie [texte imprimé] / Nicolas Treich, Auteur . - 2015 . - pp. 61-71.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 61-71

Résumé :

La France fait face depuis de nombreuses années à un endettement public qui l’oblige désormais, et sans doute pour longtemps, à maîtriser et resserrer le plus possible son budget. Dans ce contexte de rareté durable de la ressource budgétaire, la rationalisation des dépenses publiques constitue un passage obligé qui s’appuie sur divers instruments économiques et statistiques. Parmi ces instruments, celui consistant à donner une valeur statistique à la vie humaine pourrait être utilisé plus systématiquement dans l’évaluation des politiques publiques, en amont des prises de décision. Cette « valeur de la vie statistique » (VVS) ne doit pas s’entendre comme la valeur conférée à une vie humaine particulière, mais comme l’effort que la collectivité est prête à consentir pour réduire un risque de décès. C’est ce que rappelle Nicolas Treich dans cet article visant à préciser le concept de valeur de la vie en économie, à montrer comment celle-ci est calculée, appréciée empiriquement, mais aussi quel est son rôle (notamment dans les pays anglo-saxons) dans la décision publique. Car la VVS permet d’évaluer l’impact d’une dépense, d’une réglementation, d’un investissement sur le risque décès, et donc de réaliser des arbitrages. Bien évidemment, ces arbitrages se font à l’échelle de la collectivité et soulèvent encore un certain nombre de questions, rappelées par l’auteur, en particulier en termes d’équité. Pour autant, compte tenu des contraintes budgétaires évoquées, il est vraisemblable que de plus en plus de choix politiques intègreront la VVS dans les critères d’aide à la décision, d’où la nécessité de bien comprendre comment elle est évaluée et comment cet outil peut s’articuler avec les autres approches et instruments de gestion du risque.

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inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 57-60

Titre :	Travailler autrement. À propos de l’ouvrage de Françoise Frisch, “La Boulodiversité”
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	PORTNOFF André-Yves, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 57-60
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Dans une France en crise récurrente depuis près de 40 ans et engluée dans un chômage bloqué autour de 10 % de la population active, les solutions ne sont sans doute plus à attendre passivement de l’État. C’est en substance le message que souhaite faire passer Françoise Frisch dans un ouvrage préconisant une métamorphose du travail en France, compte tenu notamment des évolutions (technologiques, sociétales…) qui se sont propagées dans la sphère professionnelle. Partant d’une étude de terrain, l’auteur prône la « boulodiversité » et ouvre des pistes en vue d’une transition de l’emploi vers des logiques de production adaptées aux réalités contemporaines. André-Yves Portnoff a lu cet ouvrage pour Futuribles et nous en présente ici les principaux enseignements.
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[article] Travailler autrement. À propos de l’ouvrage de Françoise Frisch, “La Boulodiversité” [texte imprimé] / PORTNOFF André-Yves, Auteur . - 2015 . - pp. 57-60.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 57-60

Résumé :

Dans une France en crise récurrente depuis près de 40 ans et engluée dans un chômage bloqué autour de 10 % de la population active, les solutions ne sont sans doute plus à attendre passivement de l’État. C’est en substance le message que souhaite faire passer Françoise Frisch dans un ouvrage préconisant une métamorphose du travail en France, compte tenu notamment des évolutions (technologiques, sociétales…) qui se sont propagées dans la sphère professionnelle. Partant d’une étude de terrain, l’auteur prône la « boulodiversité » et ouvre des pistes en vue d’une transition de l’emploi vers des logiques de production adaptées aux réalités contemporaines. André-Yves Portnoff a lu cet ouvrage pour Futuribles et nous en présente ici les principaux enseignements.

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inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 43-56

Titre :	Le bel avenir du fait associatif. Une synthèse de la démarche “Faire ensemble 2020” initiée par la Fonda
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	BONVALOT Hélène, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 43-56
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Comprenant environ 200 membres, la Fonda rassemble, pour l’essentiel, des personnes engagées dans une action associative et / ou d’économie sociale et solidaire, ou dans leur promotion. Résolument tournée vers la mutualisation des savoirs et vers l’avenir, cette association a engagé en 2010 une démarche prospective, « Faire ensemble 2020 », destinée à explorer l’avenir du fait associatif en France, afin que les acteurs du secteur puissent discerner les grands enjeux à venir et en tenir compte dans leur stratégie. Hélène Bonvalot, qui a coordonné cette démarche jusqu’en juillet 2014, nous en présente ici la teneur et les enseignements à en tirer. Après avoir présenté les grandes caractéristiques du secteur et la méthode utilisée lors de cet exercice prospectif, elle montre combien les associations se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins, dans une société traversée par trois grands courants (fragmentation des schémas institutionnels, fluidité des rapports sociaux et empathie), dans un monde en crise et en transition. Ce contexte est porteur d’opportunités importantes pour le monde associatif car il peut ouvrir la voie à de nouveaux modèles partenariaux, qu’il s’agisse de participer à la mise en œuvre de nouvelles régulations, de favoriser l’articulation entre local et global, de s’inscrire dans les logiques socio-économiques émergentes (économie circulaire, collaborative…), etc. Charge aux acteurs du secteur de savoir les saisir et de participer ainsi à la construction d’un avenir plus choisi que subi dans cette phase (longue) de transition.
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[article] Le bel avenir du fait associatif. Une synthèse de la démarche “Faire ensemble 2020” initiée par la Fonda [texte imprimé] / BONVALOT Hélène, Auteur . - 2015 . - pp. 43-56.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 43-56

Résumé :

Comprenant environ 200 membres, la Fonda rassemble, pour l’essentiel, des personnes engagées dans une action associative et / ou d’économie sociale et solidaire, ou dans leur promotion. Résolument tournée vers la mutualisation des savoirs et vers l’avenir, cette association a engagé en 2010 une démarche prospective, « Faire ensemble 2020 », destinée à explorer l’avenir du fait associatif en France, afin que les acteurs du secteur puissent discerner les grands enjeux à venir et en tenir compte dans leur stratégie. Hélène Bonvalot, qui a coordonné cette démarche jusqu’en juillet 2014, nous en présente ici la teneur et les enseignements à en tirer. Après avoir présenté les grandes caractéristiques du secteur et la méthode utilisée lors de cet exercice prospectif, elle montre combien les associations se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins, dans une société traversée par trois grands courants (fragmentation des schémas institutionnels, fluidité des rapports sociaux et empathie), dans un monde en crise et en transition. Ce contexte est porteur d’opportunités importantes pour le monde associatif car il peut ouvrir la voie à de nouveaux modèles partenariaux, qu’il s’agisse de participer à la mise en œuvre de nouvelles régulations, de favoriser l’articulation entre local et global, de s’inscrire dans les logiques socio-économiques émergentes (économie circulaire, collaborative…), etc. Charge aux acteurs du secteur de savoir les saisir et de participer ainsi à la construction d’un avenir plus choisi que subi dans cette phase (longue) de transition.

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inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 29-42

Titre :	Où allons-nous ? Une civilisation au bord du gouffre
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	BONNAURE Pierre, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 29-42
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La revue Futuribles, pionnière de l’écologie politique dans les années 1970, n’a de cesse d’attirer l’attention de ses lecteurs sur les enjeux de long terme, en tête desquels celui des limites inhérentes au modèle de développement occidental. Ce modèle, conjugué à la croissance démographique, exerce une pression croissante sur l’écosystème (consommation de ressources naturelles, pollutions en tous genres…), telle qu’au rythme observé, l’humanité pourrait ne pas y survivre sauf à modifier drastiquement et très rapidement ses modes de vie, de production et de consommation. C’est sur cet enjeu de la survie à long terme de notre civilisation (disons à l’horizon d’une quarantaine d’années, une centaine grand maximum, ce qui n’est pas si lointain à l’échelle de l’âge de l’humanité) que se penche ici Pierre Bonnaure. « Où allons-nous ? » se demande-t-il, dressant un parallèle entre l’entrée de l’homme dans l’ère néolithique, qui marque le début de notre civilisation (sédentarisation), et son entrée dans ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler l’anthropocène, nouvelle époque géologique ouverte à la fin du XIXe siècle, par la révolution industrielle, dans laquelle les activités humaines « ont atteint un niveau de magnitude comparable aux phénomènes naturels ». Sommes-nous à la veille d’une grande bifurcation ou avons-nous atteint un palier sur lequel nous pourrons demeurer à la faveur d’adaptations ou innovations continues ? La lecture de cet article inclinerait plutôt à répondre que l’humanité va « dans le mur » (vers la grande bifurcation, l’effondrement…), même si l’auteur garde ouverte une petite fenêtre d’optimisme consistant à opérer une transition énergétique en rapport avec l’enjeu — donc colossale.
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[article] Où allons-nous ? Une civilisation au bord du gouffre [texte imprimé] / BONNAURE Pierre, Auteur . - 2015 . - pp. 29-42.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 29-42

Résumé :

La revue Futuribles, pionnière de l’écologie politique dans les années 1970, n’a de cesse d’attirer l’attention de ses lecteurs sur les enjeux de long terme, en tête desquels celui des limites inhérentes au modèle de développement occidental. Ce modèle, conjugué à la croissance démographique, exerce une pression croissante sur l’écosystème (consommation de ressources naturelles, pollutions en tous genres…), telle qu’au rythme observé, l’humanité pourrait ne pas y survivre sauf à modifier drastiquement et très rapidement ses modes de vie, de production et de consommation. C’est sur cet enjeu de la survie à long terme de notre civilisation (disons à l’horizon d’une quarantaine d’années, une centaine grand maximum, ce qui n’est pas si lointain à l’échelle de l’âge de l’humanité) que se penche ici Pierre Bonnaure. « Où allons-nous ? » se demande-t-il, dressant un parallèle entre l’entrée de l’homme dans l’ère néolithique, qui marque le début de notre civilisation (sédentarisation), et son entrée dans ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler l’anthropocène, nouvelle époque géologique ouverte à la fin du XIXe siècle, par la révolution industrielle, dans laquelle les activités humaines « ont atteint un niveau de magnitude comparable aux phénomènes naturels ». Sommes-nous à la veille d’une grande bifurcation ou avons-nous atteint un palier sur lequel nous pourrons demeurer à la faveur d’adaptations ou innovations continues ? La lecture de cet article inclinerait plutôt à répondre que l’humanité va « dans le mur » (vers la grande bifurcation, l’effondrement…), même si l’auteur garde ouverte une petite fenêtre d’optimisme consistant à opérer une transition énergétique en rapport avec l’enjeu — donc colossale.

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[article] 
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 17-28

Titre :	Prospective conceptive : pour un futur ouvert. Approche théorique et illustration dans le monde du transport
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	AMAR Georges, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 17-28
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Nouvelles technologies, big data, nouvelles techniques analytiques (algorithmes…) : les outils à la disposition du prospectiviste pour étudier l’évolution de variables lors d’un exercice prospectif se sont considérablement perfectionnés ces dernières années. Pour autant, la prospective a-t-elle vocation à fournir des analyses fortement détaillées, à prédire ou produire précisément l’avenir ? Sans doute pas, selon Georges Amar, ou en tout cas pas seulement. Comme il y invite dans cet article, l’important aujourd’hui, dans le domaine de la prospective, est « plutôt d’ouvrir l’avenir, de lui redonner […] de l’air, des marges de manœuvre ». C’est pourquoi l’auteur milite ici pour une prospective non prédictive, qui se concentrerait davantage sur les changements de paradigmes susceptibles de se produire, et sur les possibilités ainsi ouvertes par les paradigmes émergents. Georges Amar illustre son propos par les changements de paradigmes en cours dans le monde du transport (émergence du « transmodal », « vie mobile »…), et leurs incidences socio-économiques (en termes d’usages, d’outils et moyens, mais aussi sur les acteurs du secteur). En ce sens, cette approche de la prospective, qu’il qualifie de « conceptive », permet de dégager des ressources cognitives neuves, offrant un avenir fertile et ouvert, tant aux acteurs d’aujourd’hui qu’aux générations futures.
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[article] Prospective conceptive : pour un futur ouvert. Approche théorique et illustration dans le monde du transport [texte imprimé] / AMAR Georges, Auteur . - 2015 . - pp. 17-28.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 17-28

Résumé :

Nouvelles technologies, big data, nouvelles techniques analytiques (algorithmes…) : les outils à la disposition du prospectiviste pour étudier l’évolution de variables lors d’un exercice prospectif se sont considérablement perfectionnés ces dernières années. Pour autant, la prospective a-t-elle vocation à fournir des analyses fortement détaillées, à prédire ou produire précisément l’avenir ? Sans doute pas, selon Georges Amar, ou en tout cas pas seulement. Comme il y invite dans cet article, l’important aujourd’hui, dans le domaine de la prospective, est « plutôt d’ouvrir l’avenir, de lui redonner […] de l’air, des marges de manœuvre ». C’est pourquoi l’auteur milite ici pour une prospective non prédictive, qui se concentrerait davantage sur les changements de paradigmes susceptibles de se produire, et sur les possibilités ainsi ouvertes par les paradigmes émergents. Georges Amar illustre son propos par les changements de paradigmes en cours dans le monde du transport (émergence du « transmodal », « vie mobile »…), et leurs incidences socio-économiques (en termes d’usages, d’outils et moyens, mais aussi sur les acteurs du secteur). En ce sens, cette approche de la prospective, qu’il qualifie de « conceptive », permet de dégager des ressources cognitives neuves, offrant un avenir fertile et ouvert, tant aux acteurs d’aujourd’hui qu’aux générations futures.

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[article] 
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 5-16

Titre :	Le nouvel eugénisme est dans l’œuf
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	TESTART Jacques, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	pp. 5-16
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Transhumanisme, augmentation des capacités humaines… : l’époque semble de plus en plus ouverte au dépassement pour ne pas dire au surpassement des limites propres à l’espèce humaine — pour le meilleur ou pour le pire. Dans un esprit proche, les propensions eugéniques sont de retour, nous dit ici Jacques Testart, résultant non plus d’actes ou de politiques autoritaires, mais de la progression de l’idée selon laquelle on pourrait, grâce à la médecine, parvenir à gommer tout risque de pathologie ou d’« anormalité » chez les enfants à naître. C’est ce subreptice glissement vers un nouvel eugénisme, qu’il qualifie de « mou, consensuel et démocratique », que Jacques Testart décrit dans cet article, montrant comment, grâce aux avancées réalisées dans le domaine du diagnostic préimplantatoire, conjuguées aux progrès dans le domaine de la biologie cellulaire et en informatique, des portes s’ouvrent pour faciliter le tri et la sélection d’embryons les plus parfaits possibles au regard des normes sociales du moment. Cependant, comme le souligne l’auteur, lui-même pionnier de la procréation médicalement assistée (puisque ayant permis la naissance du premier « bébé éprouvette » en France en 1982), ces avancées considérables (qu’il décrit précisément au fil de son article) ne permettent pas de garantir la naissance d’individus parfaits et restent faillibles. En outre, elles soulèvent de lourdes questions éthiques quant à la délimitation de ce que l’on considère comme « normal », a fortiori dans une société « très libérale » assez encline à la surenchère dans la compétition, et quant à l’organisation sociale que pourrait induire la pratique d’un tel nouvel eugénisme.
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[article] Le nouvel eugénisme est dans l’œuf [texte imprimé] / TESTART Jacques, Auteur . - 2015 . - pp. 5-16.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 404 (janvier-février 2015) . - pp. 5-16

Résumé :

Transhumanisme, augmentation des capacités humaines… : l’époque semble de plus en plus ouverte au dépassement pour ne pas dire au surpassement des limites propres à l’espèce humaine — pour le meilleur ou pour le pire. Dans un esprit proche, les propensions eugéniques sont de retour, nous dit ici Jacques Testart, résultant non plus d’actes ou de politiques autoritaires, mais de la progression de l’idée selon laquelle on pourrait, grâce à la médecine, parvenir à gommer tout risque de pathologie ou d’« anormalité » chez les enfants à naître. C’est ce subreptice glissement vers un nouvel eugénisme, qu’il qualifie de « mou, consensuel et démocratique », que Jacques Testart décrit dans cet article, montrant comment, grâce aux avancées réalisées dans le domaine du diagnostic préimplantatoire, conjuguées aux progrès dans le domaine de la biologie cellulaire et en informatique, des portes s’ouvrent pour faciliter le tri et la sélection d’embryons les plus parfaits possibles au regard des normes sociales du moment. Cependant, comme le souligne l’auteur, lui-même pionnier de la procréation médicalement assistée (puisque ayant permis la naissance du premier « bébé éprouvette » en France en 1982), ces avancées considérables (qu’il décrit précisément au fil de son article) ne permettent pas de garantir la naissance d’individus parfaits et restent faillibles. En outre, elles soulèvent de lourdes questions éthiques quant à la délimitation de ce que l’on considère comme « normal », a fortiori dans une société « très libérale » assez encline à la surenchère dans la compétition, et quant à l’organisation sociale que pourrait induire la pratique d’un tel nouvel eugénisme.

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