[article] Titre : | Climatiser la planète ? Les perspectives de l’ingénierie climatique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | MARSOLLAT Baptiste, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | pp. 85-102 | Langues : | Français (fre) | in Futuribles > 373 (avril 2011) . - pp. 85-102Tags : | Modes de vie|Environnement|Technologie|Climat | Résumé : | Le réchauffement climatique occupe, depuis maintenant plusieurs années, une bonne place dans la liste des défis majeurs que l’humanité doit relever, et se trouve donc, fort logiquement, au centre de négociations internationales régulières, visant à y contribuer. Néanmoins, pour l’heure, les seules réponses politiques internationales envisagées pour endiguer ce changement climatique s’attaquent à la cause identifiée du problème, les émissions de gaz à effet de serre, et cherchent à en réduire le volume dans les délais les plus brefs.
Pourtant, comme le montre ici Baptiste Marsollat, d’autres réponses existent, plus techniques, consistant non pas à jouer sur les émissions de gaz à effet de serre, mais — notamment — soit à capturer et emprisonner ces gaz, soit — plus ambitieux — à modifier le rayonnement solaire pour réduire le réchauffement en cours du climat. Il s’agirait là d’appliquer les techniques de l’ingénierie climatique ou de la géo-ingénierie, dont la perspective a pu susciter des levées de bouclier mais qui, pour autant, ne peuvent indéfiniment être ignorées dans le cadre des réflexions relatives à la lutte contre le réchauffement de notre climat.
Cet article fait donc le point sur l’ingénierie climatique (de quoi s’agit-il et où en est-on ?) et le rôle qu’elle pourrait jouer dans la lutte contre le changement climatique. Il montre comment cette option, longtemps taboue, tend désormais à intégrer les enceintes les plus officielles dans le monde anglo-saxon. Sans occulter les appréhensions que peut, plus ou moins légitimement, susciter l’ingénierie climatique, B. Marsollat montre que, face à un choix cornélien, l’on pourrait finir par opter pour cette voie pour contrer le réchauffement. Et dans une optique plus proactive, il suggère aussi de réfléchir à l’opportunité d’y recourir pour « climatiser » la planète et répondre ainsi à un certain nombre d’autres défis majeurs.
| En ligne : | http://www.futuribles.com |
[article] Climatiser la planète ? Les perspectives de l’ingénierie climatique [texte imprimé] / MARSOLLAT Baptiste, Auteur . - 2011 . - pp. 85-102. Langues : Français ( fre) in Futuribles > 373 (avril 2011) . - pp. 85-102Tags : | Modes de vie|Environnement|Technologie|Climat | Résumé : | Le réchauffement climatique occupe, depuis maintenant plusieurs années, une bonne place dans la liste des défis majeurs que l’humanité doit relever, et se trouve donc, fort logiquement, au centre de négociations internationales régulières, visant à y contribuer. Néanmoins, pour l’heure, les seules réponses politiques internationales envisagées pour endiguer ce changement climatique s’attaquent à la cause identifiée du problème, les émissions de gaz à effet de serre, et cherchent à en réduire le volume dans les délais les plus brefs.
Pourtant, comme le montre ici Baptiste Marsollat, d’autres réponses existent, plus techniques, consistant non pas à jouer sur les émissions de gaz à effet de serre, mais — notamment — soit à capturer et emprisonner ces gaz, soit — plus ambitieux — à modifier le rayonnement solaire pour réduire le réchauffement en cours du climat. Il s’agirait là d’appliquer les techniques de l’ingénierie climatique ou de la géo-ingénierie, dont la perspective a pu susciter des levées de bouclier mais qui, pour autant, ne peuvent indéfiniment être ignorées dans le cadre des réflexions relatives à la lutte contre le réchauffement de notre climat.
Cet article fait donc le point sur l’ingénierie climatique (de quoi s’agit-il et où en est-on ?) et le rôle qu’elle pourrait jouer dans la lutte contre le changement climatique. Il montre comment cette option, longtemps taboue, tend désormais à intégrer les enceintes les plus officielles dans le monde anglo-saxon. Sans occulter les appréhensions que peut, plus ou moins légitimement, susciter l’ingénierie climatique, B. Marsollat montre que, face à un choix cornélien, l’on pourrait finir par opter pour cette voie pour contrer le réchauffement. Et dans une optique plus proactive, il suggère aussi de réfléchir à l’opportunité d’y recourir pour « climatiser » la planète et répondre ainsi à un certain nombre d’autres défis majeurs.
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