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Les courants religieux à l'horizon 2037. / MAYER Jean-François in Futuribles, 332 (juillet-août 2007) 

Public ISBD [article]  inFuturibles > 332 (juillet-août 2007) . - pp. 55-70 Titre : Les courants religieux à l'horizon 2037. : Les religions entre mondialisation et individualisation Type de document : texte imprimé Auteurs : MAYER Jean-François, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 55-70 Langues : Français (fre) Résumé : Jean-François Mayer présente ici les grandes tendances d'évolution du monde religieux et les perspectives d'avenir qui en découlent, proposant notamment plusieurs scénarios à l'horizon 2037. Replaçant tout d'abord les religions dans le contexte de la mondialisation, il montre combien la donne a changé s'agissant des capacités de diffusion et d'essaimage des messages religieux (notamment grâce aux nouvelles technologies de communication), et combien les religions ? que l'on a un temps cru en déclin ? sont désormais de retour. Islam, hindouisme, évangélisme, etc. : politiques ou non, ces mouvements religieux restent très présents et continuent de faire des adeptes, mais ils se transforment et continueront à évoluer sous l'influence croissante de l'individualisation, qui touche ou finira par toucher toutes les civilisations du globe. L'auteur esquisse également quels pourraient être les nouveaux acteurs religieux dans les décennies à venir, soulignant l'émergence probable de nouveaux courants dans toutes les religions existantes (judaïsme, islam, hindouisme, etc.) mais sans réel poids politique à l'échelle planétaire. Il s'interroge sur la capacité du religieux à fédérer des aires civilisationnelles homogènes (avec comme risque sous-jacent la possibilité d'un choc de civilisations), indiquant que seul l'islam pourrait y prétendre mais que les obstacles liés aux réalités nationales rendent ce scénario très improbable. En somme, selon Jean-François Mayer, le maintien d'une grande vivacité du religieux s'accompagnera sans doute aussi d'une plus grande pluralité acceptée par les différents acteurs. La compétition devrait demeurer et la diversification des mouvements se poursuivre, mais sans qu'aucune religion n'acquière un statut mondial supérieur aux autres. En ligne : http://www.futuribles.com [article] Les courants religieux à l'horizon 2037. : Les religions entre mondialisation et individualisation [texte imprimé] / MAYER Jean-François, Auteur . - 2007 . - pp. 55-70. Langues : Français (fre) inFuturibles > 332 (juillet-août 2007) . - pp. 55-70 Résumé : Jean-François Mayer présente ici les grandes tendances d'évolution du monde religieux et les perspectives d'avenir qui en découlent, proposant notamment plusieurs scénarios à l'horizon 2037. Replaçant tout d'abord les religions dans le contexte de la mondialisation, il montre combien la donne a changé s'agissant des capacités de diffusion et d'essaimage des messages religieux (notamment grâce aux nouvelles technologies de communication), et combien les religions ? que l'on a un temps cru en déclin ? sont désormais de retour. Islam, hindouisme, évangélisme, etc. : politiques ou non, ces mouvements religieux restent très présents et continuent de faire des adeptes, mais ils se transforment et continueront à évoluer sous l'influence croissante de l'individualisation, qui touche ou finira par toucher toutes les civilisations du globe. L'auteur esquisse également quels pourraient être les nouveaux acteurs religieux dans les décennies à venir, soulignant l'émergence probable de nouveaux courants dans toutes les religions existantes (judaïsme, islam, hindouisme, etc.) mais sans réel poids politique à l'échelle planétaire. Il s'interroge sur la capacité du religieux à fédérer des aires civilisationnelles homogènes (avec comme risque sous-jacent la possibilité d'un choc de civilisations), indiquant que seul l'islam pourrait y prétendre mais que les obstacles liés aux réalités nationales rendent ce scénario très improbable. En somme, selon Jean-François Mayer, le maintien d'une grande vivacité du religieux s'accompagnera sans doute aussi d'une plus grande pluralité acceptée par les différents acteurs. La compétition devrait demeurer et la diversification des mouvements se poursuivre, mais sans qu'aucune religion n'acquière un statut mondial supérieur aux autres. En ligne : http://www.futuribles.com

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L’impact des fondamentalismes / MAYER Jean-François in Futuribles, 393 (mars-avril 2013)

Public ISBD [article]  inFuturibles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 139-154 Titre : L’impact des fondamentalismes Type de document : texte imprimé Auteurs : MAYER Jean-François, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 139-154 Langues : Français (fre) Tags : Idéologie politique | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Jean-François Mayer s’intéresse au concept de « fondamentalisme ». Souvent employée dans des contextes très différents, pour ne pas dire à tort et à travers, la notion de fondamentalisme a pourtant un sens bien précis dans l’univers des religions, comme le montre cet article. Rappelant l’émergence du fondamentalisme, aux États-Unis, au sein de la communauté protestante et l’entrée de cette mouvance en politique, Jean-François Mayer analyse ensuite dans quelle mesure ce concept a pu s’étendre à d’autres groupes religieux et ce qu’il recouvre alors. Il souligne ainsi, entre autres, la crainte des fondamentalistes de voir les valeurs qu’ils prônent menacées ; certaines évolutions de la société moderne qu’ils jugent déviantes (droit à l’avortement, tolérance à l’égard des homosexuels, détachement de certaines forces politiques vis-à-vis du religieux…) ; la référence fréquente des fondamentalistes à un passé idéalisé de leur courant religieux, etc. Il insiste surtout sur la grande diversité des groupes susceptibles d’être classés dans cette catégorie, des contextes dans lesquels ils évoluent, et donc, subséquemment, des pratiques politiques qui sont les leurs. Partant des enseignements tirés des analyses comparatives ayant nourri cette réflexion, Jean-François Mayer propose ensuite une nouvelle typologie susceptible de couvrir les différentes formes de fondamentalismes, en quatre catégories : mouvements protestataires conservateurs, restaurateurs, réformateurs et transformateurs. Il s’intéresse enfin à l’impact des fondamentalismes sur les sociétés au sein desquelles ils sont implantés — risque de dénigrement des groupes minoritaires ; poids politique variable selon les contextes et les religions… [article] L’impact des fondamentalismes [texte imprimé] / MAYER Jean-François, Auteur . - 2013 . - pp. 139-154. Langues : Français (fre) inFuturibles > 393 (mars-avril 2013) . - pp. 139-154 Tags : Idéologie politique | Religion | Système de valeurs Résumé : Dans ce numéro de mars-avril 2013 que Futuribles consacre très largement à l’impact social et politique des religions, Jean-François Mayer s’intéresse au concept de « fondamentalisme ». Souvent employée dans des contextes très différents, pour ne pas dire à tort et à travers, la notion de fondamentalisme a pourtant un sens bien précis dans l’univers des religions, comme le montre cet article. Rappelant l’émergence du fondamentalisme, aux États-Unis, au sein de la communauté protestante et l’entrée de cette mouvance en politique, Jean-François Mayer analyse ensuite dans quelle mesure ce concept a pu s’étendre à d’autres groupes religieux et ce qu’il recouvre alors. Il souligne ainsi, entre autres, la crainte des fondamentalistes de voir les valeurs qu’ils prônent menacées ; certaines évolutions de la société moderne qu’ils jugent déviantes (droit à l’avortement, tolérance à l’égard des homosexuels, détachement de certaines forces politiques vis-à-vis du religieux…) ; la référence fréquente des fondamentalistes à un passé idéalisé de leur courant religieux, etc. Il insiste surtout sur la grande diversité des groupes susceptibles d’être classés dans cette catégorie, des contextes dans lesquels ils évoluent, et donc, subséquemment, des pratiques politiques qui sont les leurs. Partant des enseignements tirés des analyses comparatives ayant nourri cette réflexion, Jean-François Mayer propose ensuite une nouvelle typologie susceptible de couvrir les différentes formes de fondamentalismes, en quatre catégories : mouvements protestataires conservateurs, restaurateurs, réformateurs et transformateurs. Il s’intéresse enfin à l’impact des fondamentalismes sur les sociétés au sein desquelles ils sont implantés — risque de dénigrement des groupes minoritaires ; poids politique variable selon les contextes et les religions…

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