Accueil
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
DĂ©tail de l'auteur
Auteur DURANCE Philippe
Documents disponibles Ă©crits par cet auteur
Faire une suggestion Affiner la recherche Interroger des sources externesDémographie, activité, croissance. Comment expliquer les écarts de croissance entre les États-Unis et les pays européens ? / DURANCE Philippe in Futuribles, 316 (février 2006)
[article]
Titre : Démographie, activité, croissance. Comment expliquer les écarts de croissance entre les États-Unis et les pays européens ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DURANCE Philippe, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-20 Langues : Français (fre)
in Futuribles > 316 (février 2006) . - pp. 5-20Tags : Croissance économique|Démographie|Productivité Résumé : Comme nous l'avons déjà montré (Futuribles, n° 299, juillet-août 2004), alors que le niveau de vie des Européens avait progressivement rattrapé celui des Américains durant les Trente Glorieuses, l'écart s'est à nouveau creusé depuis lors. Comment expliquer ce déclin relatif de l'Europe vis-à -vis des États-Unis ainsi que les performances du reste inégales des pays du Vieux Continent ? Les experts sont divisés sur les motifs profonds de ces divergences.
Économie de la connaissance oblige, sont le plus souvent évoquées les moindres dépenses de recherche-développement, la faiblesse de l'innovation, les rigidités du marché du travail des pays du Vieux Continent et, singulièrement, de la France. " Erreur ! " affirment ici Philippe Durance, Michel Godet et Michel Martinez : l'explication se trouve dans le différentiel de croissance démographique et l'inégale intensité de travail mesurée à l'aune du temps de travail et, plus encore, du taux d'emploi.
L'argumentaire des auteurs se résume en trois points. En premier lieu, affirment-ils, les écarts de taux de croissance entre les États-Unis et l'Europe s'expliqueraient pour les quatre cinquièmes par le différentiel de croissance démographique, ensuite par la moindre durée de travail des actifs occupés (un actif américain travaille 25 % de plus qu'un Français), enfin par le faible taux d'emploi des Européens entre lesquels les écarts se sont eux-mêmes creusés singulièrement, par exemple, entre la Grande-Bretagne et la France.
Et, ici, les auteurs avancent un argument qui ne manquera pas d'interpeller nos lecteurs : " Que les Français arrêtent donc de se glorifier de leur productivité apparente du travail ; celle-ci est d'abord la conséquence statistique de la mise au rebut des moins productifs " écrivent-ils. En d'autres termes " la productivité horaire serait un indicateur d'exclusion " et mieux vaudrait travailler tous, donc accroître l'activité, que pratiquer une discrimination au nom de la productivité.En ligne : http://www.futuribles.com [article] Démographie, activité, croissance. Comment expliquer les écarts de croissance entre les États-Unis et les pays européens ? [texte imprimé] / DURANCE Philippe, Auteur . - 2006 . - pp. 5-20.
Langues : Français (fre)
in Futuribles > 316 (février 2006) . - pp. 5-20Tags : Croissance économique|Démographie|Productivité Résumé : Comme nous l'avons déjà montré (Futuribles, n° 299, juillet-août 2004), alors que le niveau de vie des Européens avait progressivement rattrapé celui des Américains durant les Trente Glorieuses, l'écart s'est à nouveau creusé depuis lors. Comment expliquer ce déclin relatif de l'Europe vis-à -vis des États-Unis ainsi que les performances du reste inégales des pays du Vieux Continent ? Les experts sont divisés sur les motifs profonds de ces divergences.
Économie de la connaissance oblige, sont le plus souvent évoquées les moindres dépenses de recherche-développement, la faiblesse de l'innovation, les rigidités du marché du travail des pays du Vieux Continent et, singulièrement, de la France. " Erreur ! " affirment ici Philippe Durance, Michel Godet et Michel Martinez : l'explication se trouve dans le différentiel de croissance démographique et l'inégale intensité de travail mesurée à l'aune du temps de travail et, plus encore, du taux d'emploi.
L'argumentaire des auteurs se résume en trois points. En premier lieu, affirment-ils, les écarts de taux de croissance entre les États-Unis et l'Europe s'expliqueraient pour les quatre cinquièmes par le différentiel de croissance démographique, ensuite par la moindre durée de travail des actifs occupés (un actif américain travaille 25 % de plus qu'un Français), enfin par le faible taux d'emploi des Européens entre lesquels les écarts se sont eux-mêmes creusés singulièrement, par exemple, entre la Grande-Bretagne et la France.
Et, ici, les auteurs avancent un argument qui ne manquera pas d'interpeller nos lecteurs : " Que les Français arrêtent donc de se glorifier de leur productivité apparente du travail ; celle-ci est d'abord la conséquence statistique de la mise au rebut des moins productifs " écrivent-ils. En d'autres termes " la productivité horaire serait un indicateur d'exclusion " et mieux vaudrait travailler tous, donc accroître l'activité, que pratiquer une discrimination au nom de la productivité.En ligne : http://www.futuribles.com Réservation
RĂ©server ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité P1100 HUG Periodique HEM Casa Documentaires Disponible
Se connecter
Mot de passe oublié ?Adresse
CDI HEMAv AlQods Californie 20150 Casablanca
20150 Casablanca
Maroc
05 22 52 52 52
contact