[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 125-144

Titre :	Les Frères musulmans en Égypte (1990-2011) : entre néo-autoritarisme, réformisme et islamisme
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Laura Guazzone, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 125-144
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Cet article analyse l’histoire politique de l’interaction entre le régime égyptien et l’Association des Frères musulmans (FM) de 1990 à avril 2011, la fin de la première étape dans la transition politique dirigée par le commandement suprême des forces armées, après la démission imposée à Moubarak par la khamsa Thawra ashrin ianair (la « révolution du 25 janvier »). L’article examine trois questions principales : les politiques du régime néo-autoritaire de Moubarak de 1990 à 2010 envers les FM ; les politiques des FM envers le régime et les autres acteurs politiques égyptiens durant la même période ; le rôle des FM dans la mobilisation qui a conduit à la chute de Moubarak et la première phase de la transition du régime égyptien vers un nouveau système politique qui n’est toujours pas défini (11 février-30 avril 2011).
Note de contenu :	Le régime égyptien et les Frères musulmans Les Frères musulmans et le régime égyptien Le rôle des FM dans la chute de Moubarak et dans la transition Conclusion

[article] Les Frères musulmans en Égypte (1990-2011) : entre néo-autoritarisme, réformisme et islamisme [texte imprimé] / Laura Guazzone, Auteur . - 2011 . - pp. 125-144.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 125-144

Résumé :

Cet article analyse l’histoire politique de l’interaction entre le régime égyptien et l’Association des Frères musulmans (FM) de 1990 à avril 2011, la fin de la première étape dans la transition politique dirigée par le commandement suprême des forces armées, après la démission imposée à Moubarak par la khamsa Thawra ashrin ianair (la « révolution du 25 janvier »). L’article examine trois questions principales : les politiques du régime néo-autoritaire de Moubarak de 1990 à 2010 envers les FM ; les politiques des FM envers le régime et les autres acteurs politiques égyptiens durant la même période ; le rôle des FM dans la mobilisation qui a conduit à la chute de Moubarak et la première phase de la transition du régime égyptien vers un nouveau système politique qui n’est toujours pas défini (11 février-30 avril 2011).

Note de contenu :

Le régime égyptien et les Frères musulmans Les Frères musulmans et le régime égyptien Le rôle des FM dans la chute de Moubarak et dans la transition Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 115-123

Titre :	Les déterminants de la politique arabe de la France : une approche comparée
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Smail Kouttroub, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 115-123
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Le présent article décrypte la politique arabe de la France à un moment où la région arabe vit au rythme d’une profonde mutation politique. L’épaisseur des relations historiques et l’actuel contexte géopolitique conditionnent largement les grandes orientations de la politique étrangère française dans la région, une politique appelée à revoir ses stratégies pour être au diapason des enjeux de la transition sur la rive sud de la Méditerranée.
Note de contenu :	Le poids de l’histoire Enjeux et perspectives de la politique arabe de la France

[article] Les déterminants de la politique arabe de la France : une approche comparée [texte imprimé] / Smail Kouttroub, Auteur . - 2011 . - pp. 115-123.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 115-123

Résumé :

Le présent article décrypte la politique arabe de la France à un moment où la région arabe vit au rythme d’une profonde mutation politique. L’épaisseur des relations historiques et l’actuel contexte géopolitique conditionnent largement les grandes orientations de la politique étrangère française dans la région, une politique appelée à revoir ses stratégies pour être au diapason des enjeux de la transition sur la rive sud de la Méditerranée.

Note de contenu :

Le poids de l’histoire Enjeux et perspectives de la politique arabe de la France

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 99-114

Titre :	La Turquie désorientée, ou l’émergence d’une puissance régionale ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Michel Bozdémir, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 99-114
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Candidate déçue de l’attitude de l’Union européenne, la Turquie est-elle en train de basculer dans le monde arabo-musulman, au détriment de son orientation pro-occidental ? S’agit-il d’une adaptation à l’évolution du monde, sans changement significatif ou d’une véritable réorientation de la politique turque ? Ou encore assistons-nous simplement à l’émergence d’une nouvelle puissance régionale et à ses conséquences inévitables sur ses alliances traditionnelles ? Depuis plusieurs années, les interrogations se multiplient dans le pays, au Moyen-Orient et en Occident. Cet article tente l’ébauche d’une analyse de cette nouvelle situation.
Note de contenu :	Comment interpréter cet activisme turc ? Vers le monde arabo-musulman Turquie-Israël : un couple victime de la nouvelle politique Au carrefour des lignes énergétiques Limites et contraintes de la politique turque Au plan international Glissement vers l’est, vers le sud ou vers une politique autonome ? Vers une diplomatie islamique ?

[article] La Turquie désorientée, ou l’émergence d’une puissance régionale ? [texte imprimé] / Michel Bozdémir, Auteur . - 2011 . - pp. 99-114.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 99-114

Résumé :

Candidate déçue de l’attitude de l’Union européenne, la Turquie est-elle en train de basculer dans le monde arabo-musulman, au détriment de son orientation pro-occidental ? S’agit-il d’une adaptation à l’évolution du monde, sans changement significatif ou d’une véritable réorientation de la politique turque ? Ou encore assistons-nous simplement à l’émergence d’une nouvelle puissance régionale et à ses conséquences inévitables sur ses alliances traditionnelles ? Depuis plusieurs années, les interrogations se multiplient dans le pays, au Moyen-Orient et en Occident. Cet article tente l’ébauche d’une analyse de cette nouvelle situation.

Note de contenu :

Comment interpréter cet activisme turc ? Vers le monde arabo-musulman Turquie-Israël : un couple victime de la nouvelle politique Au carrefour des lignes énergétiques Limites et contraintes de la politique turque Au plan international Glissement vers l’est, vers le sud ou vers une politique autonome ? Vers une diplomatie islamique ?

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 81-97

Titre :	Recompositions sociopolitiques dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk : La montée en puissance du Hamas depuis la fin des années 1990
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Valentina Napolitano, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 81-97
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Depuis la fin des années 1990, le camp de réfugiés de Yarmouk a connu d’importantes recompositions politiques. Dans un contexte marqué par le détachement des réfugiés vis-à-vis des factions nationalistes et de gauche, le Hamas est parvenu à gagner un rôle politique et social croissant au sein du camp, notamment suite à l’établissement d’un bureau politique dans la capitale syrienne en 1993. L’auteur propose donc d’analyser le discours et les stratégies de mobilisation adoptées par le Hamas pour gagner le soutien des réfugiés. Elle essaiera de comprendre comment ce mouvement est parvenu à ajuster son action au contexte particulier du camp et du pays d’accueil, et comment il a bouleversé la vie sociale des réfugiés, leurs représentations et leurs modes de participation à la cause nationale.
Note de contenu :	Le recul des factions nationalistes et de la gauche L’essor du Hamas dans un contexte d’exil : composer avec le pays d’accueil et les acteurs politiques locaux Continuité et rupture dans le discours et la stratégie de mobilisation du Hamas La popularité du Hamas dans le camp de Yarmouk : entre mère-patrie et contexte régional Conclusions

[article] Recompositions sociopolitiques dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk : La montée en puissance du Hamas depuis la fin des années 1990 [texte imprimé] / Valentina Napolitano, Auteur . - 2011 . - pp. 81-97.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 81-97

Résumé :

Depuis la fin des années 1990, le camp de réfugiés de Yarmouk a connu d’importantes recompositions politiques. Dans un contexte marqué par le détachement des réfugiés vis-à-vis des factions nationalistes et de gauche, le Hamas est parvenu à gagner un rôle politique et social croissant au sein du camp, notamment suite à l’établissement d’un bureau politique dans la capitale syrienne en 1993. L’auteur propose donc d’analyser le discours et les stratégies de mobilisation adoptées par le Hamas pour gagner le soutien des réfugiés. Elle essaiera de comprendre comment ce mouvement est parvenu à ajuster son action au contexte particulier du camp et du pays d’accueil, et comment il a bouleversé la vie sociale des réfugiés, leurs représentations et leurs modes de participation à la cause nationale.

Note de contenu :

Le recul des factions nationalistes et de la gauche L’essor du Hamas dans un contexte d’exil : composer avec le pays d’accueil et les acteurs politiques locaux Continuité et rupture dans le discours et la stratégie de mobilisation du Hamas La popularité du Hamas dans le camp de Yarmouk : entre mère-patrie et contexte régional Conclusions

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 63-80

Titre :	Vivre ensemble mais séparément ? : Les projets de fédération au Liban entre passé et présent
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	André G. Sleiman, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 63-80
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Contrairement aux pays occidentaux où le fédéralisme est généralement accepté, les régimes arabes sont des régimes rigoureusement centralisés qui condamnent souvent cette forme de gouvernance, l’accusant de constituer un prélude à la partition et ainsi de servir les intérêts d’Israël. Cet article traite des revendications fédéralistes au Liban demandant une autonomie politique accrue des communautés religieuses au sein d’un État unifié mais non unitaire, en vue d’établir une paix civile permanente. Le contexte politique et historique de ces revendications sera explicité, ainsi que le profil des acteurs qui les ont développées. Les réactions majeures vis-à-vis du fédéralisme et les arguments de ses opposants y sont également passés en revue. La question du fédéralisme au Liban s’articule autour de trois piliers : l’aspiration à la sécurité physique durable de tous ; la liberté religieuse et culturelle ; l’égalité absolue entre chrétiens et musulmans, et le refus de toute forme de marginalisation des minorités. Bien que d’abord soucieux du destin des communautés chrétiennes, le fédéralisme est aujourd’hui de plus en plus envisagé comme un moyen d’atténuer le conflit entre sunnites et chiites.
Note de contenu :	Le projet de Moussa Prince Le projet Fattal Les grandes lignes du projet Fattal Le projet d’Antoine Najm Perceptions courantes du fédéralisme Notions clés du discours fédéraliste Passé et présent : les fédéralistes aujourd’hui

[article] Vivre ensemble mais séparément ? : Les projets de fédération au Liban entre passé et présent [texte imprimé] / André G. Sleiman, Auteur . - 2011 . - pp. 63-80.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 63-80

Résumé :

Contrairement aux pays occidentaux où le fédéralisme est généralement accepté, les régimes arabes sont des régimes rigoureusement centralisés qui condamnent souvent cette forme de gouvernance, l’accusant de constituer un prélude à la partition et ainsi de servir les intérêts d’Israël. Cet article traite des revendications fédéralistes au Liban demandant une autonomie politique accrue des communautés religieuses au sein d’un État unifié mais non unitaire, en vue d’établir une paix civile permanente. Le contexte politique et historique de ces revendications sera explicité, ainsi que le profil des acteurs qui les ont développées. Les réactions majeures vis-à-vis du fédéralisme et les arguments de ses opposants y sont également passés en revue. La question du fédéralisme au Liban s’articule autour de trois piliers : l’aspiration à la sécurité physique durable de tous ; la liberté religieuse et culturelle ; l’égalité absolue entre chrétiens et musulmans, et le refus de toute forme de marginalisation des minorités. Bien que d’abord soucieux du destin des communautés chrétiennes, le fédéralisme est aujourd’hui de plus en plus envisagé comme un moyen d’atténuer le conflit entre sunnites et chiites.

Note de contenu :

Le projet de Moussa Prince Le projet Fattal Les grandes lignes du projet Fattal Le projet d’Antoine Najm Perceptions courantes du fédéralisme Notions clés du discours fédéraliste Passé et présent : les fédéralistes aujourd’hui

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 43-62

Titre :	La résistance islamique au Sud-Liban (1982-2010) : construction identitaire à la frontière
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Daniel Meier, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 43-62
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Historiquement, le Hezbollah a fait de la résistance à Israël le cœur de son affirmation identitaire, sa raison d’être, puisqu’il est précisément né d’une volonté de mobilisation islamique contre la présence israélienne à la suite de l’invasion de 1982. Après être apparu et s’être développé dans la Békaa, c’est au Sud-Liban que le Hezbollah a trouvé son terrain de prédilection pour sa mobilisation à la fois politique, religieuse et militaire. L’après-guerre civile lui a permis de renforcer son monopole stratégique et politique sur ce territoire à la faveur du retrait israélien de 2000, d’une part, ainsi qu’avec sa « victoire divine » face à l’armée israélienne lors de la guerre de juillet 2006, d’autre part. À l’heure où il déploie une nouvelle stratégie d’entrisme politique et d’emprise sur l’État, cet article entend appréhender la place de la région frontalière du Sud-Liban dans la stratégie politico-militaire et identitaire du parti de Dieu. Pour ce faire, nous examinerons l’articulation qu’il y a entre les notions théoriquement solidaires d’identité et de frontière qui se donnent à voir dans les discours politiques et les pratiques militantes et militaires du Hezbollah depuis son avènement jusqu’à nos jours. Cela nous amène à soutenir l’idée que la région frontalière constitue une ressource politique notable pour la défense de son identité propre et, par voie de conséquence, de son projet politique.
Note de contenu :	Émergences : la frontière Émergences : le mouvement Les années 1980 : monopolisation de la résistance et suprématie du Hezbollah au Sud-Liban Les années 1990 : harcèlement à la frontière Redéploiement(s) : la libération du Sud et le monopole de la définition du Sud-Liban Les effets de la guerre de juillet 2006 : de l’éloignement de la frontière à la mutation de la résistance ? Conclusion

[article] La résistance islamique au Sud-Liban (1982-2010) : construction identitaire à la frontière [texte imprimé] / Daniel Meier, Auteur . - 2011 . - pp. 43-62.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 43-62

Résumé :

Historiquement, le Hezbollah a fait de la résistance à Israël le cœur de son affirmation identitaire, sa raison d’être, puisqu’il est précisément né d’une volonté de mobilisation islamique contre la présence israélienne à la suite de l’invasion de 1982. Après être apparu et s’être développé dans la Békaa, c’est au Sud-Liban que le Hezbollah a trouvé son terrain de prédilection pour sa mobilisation à la fois politique, religieuse et militaire. L’après-guerre civile lui a permis de renforcer son monopole stratégique et politique sur ce territoire à la faveur du retrait israélien de 2000, d’une part, ainsi qu’avec sa « victoire divine » face à l’armée israélienne lors de la guerre de juillet 2006, d’autre part. À l’heure où il déploie une nouvelle stratégie d’entrisme politique et d’emprise sur l’État, cet article entend appréhender la place de la région frontalière du Sud-Liban dans la stratégie politico-militaire et identitaire du parti de Dieu. Pour ce faire, nous examinerons l’articulation qu’il y a entre les notions théoriquement solidaires d’identité et de frontière qui se donnent à voir dans les discours politiques et les pratiques militantes et militaires du Hezbollah depuis son avènement jusqu’à nos jours. Cela nous amène à soutenir l’idée que la région frontalière constitue une ressource politique notable pour la défense de son identité propre et, par voie de conséquence, de son projet politique.

Note de contenu :

Émergences : la frontière Émergences : le mouvement Les années 1980 : monopolisation de la résistance et suprématie du Hezbollah au Sud-Liban Les années 1990 : harcèlement à la frontière Redéploiement(s) : la libération du Sud et le monopole de la définition du Sud-Liban Les effets de la guerre de juillet 2006 : de l’éloignement de la frontière à la mutation de la résistance ? Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 31-42

Titre :	Vous consultez La reconstruction post-2006 du Sud-Liban : nouveaux acteurs, nouvelles pratiques, nouvel espace ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Julie Chapuis, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 31-42
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Si la problématique de la reconstruction n’est pas récente dans un pays qui, après avoir traversé des années de guerre civile, a dû réorganiser un espace social pour (re)créer un lien sociétal entre les parties divisées, la reconstruction post-2006 et les problèmes qu’elle soulève s’imbriquent dans cette précédente reconstruction, certes institutionnalisée mais circonscrite à certains espaces. Depuis la fin de la guerre civile, l’État libanais a tenté de s’intégrer dans le volet territorial du processus de construction nationale sans pour autant parvenir à établir une autorité manifeste sur l’intégralité de son territoire, laissant le champ libre aux forces politiques locales et aux structures privées. Avec le retour annoncé de l’État libanais dans une région qu’il a longtemps délaissée, la reconstruction qui s’engage alors au Sud-Liban à l’issue du conflit de 2006 est en ce sens inédite. Si cette intervention de l’État libanais est soutenue, voire exigée, par certains bailleurs de fonds internationaux, elle soulève une certaine appréhension chez les acteurs associatifs ancrés dans la région depuis que la paralysie de l’État libanais y a encouragé une privatisation voire une communautarisation de l’action sociale. Il s’agit donc d’interroger la nouvelle organisation que provoque l’interaction entre des acteurs permanents et des acteurs récemment intégrés au processus de reconstruction du Sud du Liban.
Note de contenu :	La reconstruction, une problématique récurrente dans l’espace libanais Une problématique renouvelée par l’après-2006 ? Le retour inédit de l’État libanais : nouvel acteur, nouvelles pratiques Acteurs renouvelés : quelles adaptations au changement ? Nouveaux acteurs extérieurs, nouveaux positionnements Le temps et l’espace de la reconstruction comme source de conflictualité L’opportunité d’une recomposition spatiale majeure : l’intégration du sud au territoire national libanais

[article] Vous consultez La reconstruction post-2006 du Sud-Liban : nouveaux acteurs, nouvelles pratiques, nouvel espace ? [texte imprimé] / Julie Chapuis, Auteur . - 2011 . - pp. 31-42.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 31-42

Résumé :

Si la problématique de la reconstruction n’est pas récente dans un pays qui, après avoir traversé des années de guerre civile, a dû réorganiser un espace social pour (re)créer un lien sociétal entre les parties divisées, la reconstruction post-2006 et les problèmes qu’elle soulève s’imbriquent dans cette précédente reconstruction, certes institutionnalisée mais circonscrite à certains espaces. Depuis la fin de la guerre civile, l’État libanais a tenté de s’intégrer dans le volet territorial du processus de construction nationale sans pour autant parvenir à établir une autorité manifeste sur l’intégralité de son territoire, laissant le champ libre aux forces politiques locales et aux structures privées. Avec le retour annoncé de l’État libanais dans une région qu’il a longtemps délaissée, la reconstruction qui s’engage alors au Sud-Liban à l’issue du conflit de 2006 est en ce sens inédite. Si cette intervention de l’État libanais est soutenue, voire exigée, par certains bailleurs de fonds internationaux, elle soulève une certaine appréhension chez les acteurs associatifs ancrés dans la région depuis que la paralysie de l’État libanais y a encouragé une privatisation voire une communautarisation de l’action sociale. Il s’agit donc d’interroger la nouvelle organisation que provoque l’interaction entre des acteurs permanents et des acteurs récemment intégrés au processus de reconstruction du Sud du Liban.

Note de contenu :

La reconstruction, une problématique récurrente dans l’espace libanais Une problématique renouvelée par l’après-2006 ? Le retour inédit de l’État libanais : nouvel acteur, nouvelles pratiques Acteurs renouvelés : quelles adaptations au changement ? Nouveaux acteurs extérieurs, nouveaux positionnements Le temps et l’espace de la reconstruction comme source de conflictualité L’opportunité d’une recomposition spatiale majeure : l’intégration du sud au territoire national libanais

[article] 
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 7-30

Titre :	Stratégies d’État et aspirations sociales au Moyen-Orient
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Stéphane Valter, Auteur
Année de publication :	2011
Article en page(s) :	pp. 7-30
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Les structures étatiques et les sociétés civiles sont animées de dynamiques propres, souvent opposées mais parfois en synergie, et ce rapport dialectique de confrontation ou de correspondance, selon les cas, retiendra l’attention en vue d’apprécier les inerties et les évolutions d’une zone soumise à de multiples problèmes. Les tensions entre États et sociétés, en dehors des facteurs endogènes, seront ensuite évaluées à l’aune des influences étrangères et internationales qui jouent un rôle important, objectif ou émotionnel, dans les stratégies des acteurs. L’analyse montrera la fossilisation de nombreux régimes politiques – parfois jusqu’à la chute – et le renforcement – ou le délitement – des appareils sécuritaires versus la difficile émergence des sociétés civiles. Les événements historiques qui secouent le monde arabe depuis le début de 2011 appellent nécessairement à une réinterprétation des faits même s’ils ne remettent pas fondamentalement en cause l’analyse.
Note de contenu :	Stratégies d’État : durer par le renforcement Aspirations populaires, en opposition ou en synergie Défiance généralisée envers les acteurs internationaux

[article] Stratégies d’État et aspirations sociales au Moyen-Orient [texte imprimé] / Stéphane Valter, Auteur . - 2011 . - pp. 7-30.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 207 (printemps 2011) . - pp. 7-30

Résumé :

Les structures étatiques et les sociétés civiles sont animées de dynamiques propres, souvent opposées mais parfois en synergie, et ce rapport dialectique de confrontation ou de correspondance, selon les cas, retiendra l’attention en vue d’apprécier les inerties et les évolutions d’une zone soumise à de multiples problèmes. Les tensions entre États et sociétés, en dehors des facteurs endogènes, seront ensuite évaluées à l’aune des influences étrangères et internationales qui jouent un rôle important, objectif ou émotionnel, dans les stratégies des acteurs. L’analyse montrera la fossilisation de nombreux régimes politiques – parfois jusqu’à la chute – et le renforcement – ou le délitement – des appareils sécuritaires versus la difficile émergence des sociétés civiles. Les événements historiques qui secouent le monde arabe depuis le début de 2011 appellent nécessairement à une réinterprétation des faits même s’ils ne remettent pas fondamentalement en cause l’analyse.

Note de contenu :

Stratégies d’État : durer par le renforcement Aspirations populaires, en opposition ou en synergie Défiance généralisée envers les acteurs internationaux