[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 141-151

Titre :	Chine-Israël : une relation ambiguë
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	François Lafargue, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 141-151
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Alliée des pays arabes pendant la Guerre froide, la république populaire de Chine (RPC) refusait alors d’établir des relations diplomatiques avec Israël. Cet ostracisme a pris fin au début des années 1990 et depuis les relations bilatérales se sont largement développées. Mais une méfiance réciproque subsiste à cause des liens étroits entretenus entre la Chine et l’Iran. Pour la Chine, Israël est un fournisseur de technologies militaires sophistiquées, lui permettant de poursuivre la modernisation de ses forces armées. La RPC constitue non seulement un marché prometteur pour l’industrie militaire et spatiale israélienne, mais elle peut également exercer une influence favorable aux intérêts de l’État hébreu dans la région du Moyen-Orient.
Note de contenu :	De l’indifférence à la coopération (1950-1992) Une coopération militaire et technologique Des relations controversées Conclusion

[article] Chine-Israël : une relation ambiguë [texte imprimé] / François Lafargue, Auteur . - 2010 . - pp. 141-151.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 141-151

Résumé :

Alliée des pays arabes pendant la Guerre froide, la république populaire de Chine (RPC) refusait alors d’établir des relations diplomatiques avec Israël. Cet ostracisme a pris fin au début des années 1990 et depuis les relations bilatérales se sont largement développées. Mais une méfiance réciproque subsiste à cause des liens étroits entretenus entre la Chine et l’Iran. Pour la Chine, Israël est un fournisseur de technologies militaires sophistiquées, lui permettant de poursuivre la modernisation de ses forces armées. La RPC constitue non seulement un marché prometteur pour l’industrie militaire et spatiale israélienne, mais elle peut également exercer une influence favorable aux intérêts de l’État hébreu dans la région du Moyen-Orient.

Note de contenu :

De l’indifférence à la coopération (1950-1992) Une coopération militaire et technologique Des relations controversées Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 125-139

Titre :	Les fonds souverains du Moyen-Orient face à la crise financière : quelles stratégies d’investissement dans la région ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Lamia Jaidane-Mazigh, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 125-139
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L’envolée du prix du pétrole au début des années 2000 a encouragé les pays exportateurs de l’or noir à créer des fonds souverains pour gérer d’une façon moderne leurs excédents en devises. Parmi les fonds les plus riches et les plus dynamiques on trouve les fonds arabes qui ont volé au secours de plusieurs institutions internationales pendant la dernière crise financière. Mais au-delà du rôle de sauvetage des grandes entreprises et institutions financières, assuré à court terme, ces fonds souverains sont supposés jouer un rôle capital dans le développement des économies émergentes, notamment dans la région MENA.
Note de contenu :	Introduction Les fonds souverains de la région MENA : spécificités et stratégies Caractéristiques et évolution des fonds souverains Fonds souverains et crise financière Les fonds souverains, nouveaux acteurs de développement régional Les fonds souverains, investisseurs de long terme Présence des fonds souverains dans la région MENA Conclusion

[article] Les fonds souverains du Moyen-Orient face à la crise financière : quelles stratégies d’investissement dans la région ? [texte imprimé] / Lamia Jaidane-Mazigh, Auteur . - 2010 . - pp. 125-139.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 125-139

Résumé :

L’envolée du prix du pétrole au début des années 2000 a encouragé les pays exportateurs de l’or noir à créer des fonds souverains pour gérer d’une façon moderne leurs excédents en devises. Parmi les fonds les plus riches et les plus dynamiques on trouve les fonds arabes qui ont volé au secours de plusieurs institutions internationales pendant la dernière crise financière. Mais au-delà du rôle de sauvetage des grandes entreprises et institutions financières, assuré à court terme, ces fonds souverains sont supposés jouer un rôle capital dans le développement des économies émergentes, notamment dans la région MENA.

Note de contenu :

Introduction Les fonds souverains de la région MENA : spécificités et stratégies Caractéristiques et évolution des fonds souverains Fonds souverains et crise financière Les fonds souverains, nouveaux acteurs de développement régional Les fonds souverains, investisseurs de long terme Présence des fonds souverains dans la région MENA Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 99-123

Titre :	L’économie algérienne d’une crise à l’autre
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Fatiha Talahite, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 99-123
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Après la crise de la dette des années 1985 et l’ajustement structurel (1994-1998), la stabilité macroéconomique de l’économie algérienne est rétablie au prix d’une politique budgétaire et monétaire restrictive. À partir de 2001, l’amélioration de la position financière externe du pays et l’accumulation d’excédents autorisent une relance, tirée par la dépense publique, de la croissance, essentiellement dans les infrastructures. La persistance des problèmes majeurs – sous-emploi, non-diversification des exportations, déclin industriel – fait alors peser un doute sur le bien-fondé de la politique de libéralisation menée de manière chaotique depuis deux décennies. Si les premiers impacts du krach de 2007-2008 ont pu être maîtrisés – grâce aux réserves de change accumulées et à une importante épargne budgétaire, mais aussi à la faible intégration à la sphère financière internationale – l’économie reste vulnérable à l’instabilité des marchés d’hydrocarbures et de biens alimentaires dont elle est très dépendante. La crise renforce la tendance à une remise en cause de l’ouverture économique avec un penchant, de la part d’un régime autoritaire et isolé, à la réhabilitation des rouages de l’économie administrée, de l’interventionnisme étatique et d’un repli protectionniste.
Note de contenu :	La situation en Algérie avant la crise : une politique économique orientée Retour à la stabilité macroéconomique sur fond de hausse des cours du pétrole Relance de la croissance et reprise de la dépense publique Les effets de la crise sur l’économie algérienne Premiers impacts Réaction des autorités face à la crise Conclusion

[article] L’économie algérienne d’une crise à l’autre [texte imprimé] / Fatiha Talahite, Auteur . - 2010 . - pp. 99-123.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 99-123

Résumé :

Après la crise de la dette des années 1985 et l’ajustement structurel (1994-1998), la stabilité macroéconomique de l’économie algérienne est rétablie au prix d’une politique budgétaire et monétaire restrictive. À partir de 2001, l’amélioration de la position financière externe du pays et l’accumulation d’excédents autorisent une relance, tirée par la dépense publique, de la croissance, essentiellement dans les infrastructures. La persistance des problèmes majeurs – sous-emploi, non-diversification des exportations, déclin industriel – fait alors peser un doute sur le bien-fondé de la politique de libéralisation menée de manière chaotique depuis deux décennies. Si les premiers impacts du krach de 2007-2008 ont pu être maîtrisés – grâce aux réserves de change accumulées et à une importante épargne budgétaire, mais aussi à la faible intégration à la sphère financière internationale – l’économie reste vulnérable à l’instabilité des marchés d’hydrocarbures et de biens alimentaires dont elle est très dépendante. La crise renforce la tendance à une remise en cause de l’ouverture économique avec un penchant, de la part d’un régime autoritaire et isolé, à la réhabilitation des rouages de l’économie administrée, de l’interventionnisme étatique et d’un repli protectionniste.

Note de contenu :

La situation en Algérie avant la crise : une politique économique orientée Retour à la stabilité macroéconomique sur fond de hausse des cours du pétrole Relance de la croissance et reprise de la dépense publique Les effets de la crise sur l’économie algérienne Premiers impacts Réaction des autorités face à la crise Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 73-97

Titre :	L’impact social de la crise financière au Maroc
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Maria Cristina Paciello, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 73-97
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Le Maroc demeure relativement préservé sur le plan macroéconomique de la première série d’effets de la crise financière de 2008, principalement en raison de sa faible exposition au système financier international. À la fin de 2008 et au début de 2009, les effets de la crise financière se sont fait ressentir essentiellement sur l’économie réelle à travers quatre canaux de transmission : les investissements directs étrangers (IDE) ; le commerce international ; les revenus des travailleurs marocains à l’étranger (les remises) et les revenus du tourisme. Cet article a pour objectif de mesurer les conséquences sociales de la crise financière sur le Maroc. Cet article développera, en particulier, une analyse de l’impact social de la crise au Maroc, à partir d’une étude de l’impact sur le marché du travail et sur les conditions de vie des ménages, mettant en lumière les variables qui ont conditionné ses effets (canaux de transmission, intensité de la crise, politiques publiques ainsi que les politiques relatives au marché du travail avant la crise).
Note de contenu :	Introduction L’impact économique de la crise financière au Maroc Principaux canaux de transmission Tourisme et remises Investissements directs étrangers Performances en matière d’exportation Les effets sur la croissance et la résilience de l’économie marocaine La forte dépendance vis-à-vis de l’agriculture Faible degré d’intégration La réponse gouvernementale à la crise Les impacts sociaux Le marché du travail Le chômage et les désincitations au travail Perte d’emploi dans l’industrie textile-habillement La baisse des créations d’emplois L’augmentation de l’emploi informel Vulnérabilité des ménages Diminution du pouvoir d’achat Une faible protection sociale Baisse des remises Le risque d’une instabilité politique et sociale Conclusion

[article] L’impact social de la crise financière au Maroc [texte imprimé] / Maria Cristina Paciello, Auteur . - 2010 . - pp. 73-97.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 73-97

Résumé :

Le Maroc demeure relativement préservé sur le plan macroéconomique de la première série d’effets de la crise financière de 2008, principalement en raison de sa faible exposition au système financier international. À la fin de 2008 et au début de 2009, les effets de la crise financière se sont fait ressentir essentiellement sur l’économie réelle à travers quatre canaux de transmission : les investissements directs étrangers (IDE) ; le commerce international ; les revenus des travailleurs marocains à l’étranger (les remises) et les revenus du tourisme. Cet article a pour objectif de mesurer les conséquences sociales de la crise financière sur le Maroc. Cet article développera, en particulier, une analyse de l’impact social de la crise au Maroc, à partir d’une étude de l’impact sur le marché du travail et sur les conditions de vie des ménages, mettant en lumière les variables qui ont conditionné ses effets (canaux de transmission, intensité de la crise, politiques publiques ainsi que les politiques relatives au marché du travail avant la crise).

Note de contenu :

Introduction L’impact économique de la crise financière au Maroc Principaux canaux de transmission Tourisme et remises Investissements directs étrangers Performances en matière d’exportation Les effets sur la croissance et la résilience de l’économie marocaine La forte dépendance vis-à-vis de l’agriculture Faible degré d’intégration La réponse gouvernementale à la crise Les impacts sociaux Le marché du travail Le chômage et les désincitations au travail Perte d’emploi dans l’industrie textile-habillement La baisse des créations d’emplois L’augmentation de l’emploi informel Vulnérabilité des ménages Diminution du pouvoir d’achat Une faible protection sociale Baisse des remises Le risque d’une instabilité politique et sociale Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 63-71

Titre :	L’économie tunisienne : état des lieux
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Mohamed Haddar, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 63-71
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Jusqu’à décembre 2010, l’économie tunisienne a été présentée comme un modèle de réussite. Le gouvernement a fondé sa légitimité sur sa capacité à assurer une croissance économique forte malgré le recul relatif des disponibilités en ressources naturelles et un contexte international de plus en plus concurrentiel. Cependant, en janvier 2011, le système s’écroule sous le poids du chômage, particulièrement celui des jeunes, et des disparités régionales. Pourquoi la croissance en Tunisie n’a pas créé suffisamment d’emplois ? Quelles sont les principales contraintes à la création d’emplois, surtout, des jeunes diplômés ? Pourquoi est-il plus difficile de créer suffisamment d’emplois pour les jeunes dans les régions défavorisées et quels sont les facteurs qui expliquent cette difficulté ?
Note de contenu :	Le gouvernement a fondé sa légitimité sur sa capacité à assurer la croissance économique La Tunisie aurait pu faire mieux Quelques pistes pour remettre sur pied l’économie du pays Quelques réformes à engager Atteindre un nouveau palier de croissance Impulser l’investissement, notamment privé, dans l’EFC et les activités à forte employabilité Améliorer les performances du secteur des services Impulser la création de PME Attirer davantage les investisseurs étrangers Reformer la politique active de l’emploi

[article] L’économie tunisienne : état des lieux [texte imprimé] / Mohamed Haddar, Auteur . - 2010 . - pp. 63-71.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 63-71

Résumé :

Jusqu’à décembre 2010, l’économie tunisienne a été présentée comme un modèle de réussite. Le gouvernement a fondé sa légitimité sur sa capacité à assurer une croissance économique forte malgré le recul relatif des disponibilités en ressources naturelles et un contexte international de plus en plus concurrentiel. Cependant, en janvier 2011, le système s’écroule sous le poids du chômage, particulièrement celui des jeunes, et des disparités régionales. Pourquoi la croissance en Tunisie n’a pas créé suffisamment d’emplois ? Quelles sont les principales contraintes à la création d’emplois, surtout, des jeunes diplômés ? Pourquoi est-il plus difficile de créer suffisamment d’emplois pour les jeunes dans les régions défavorisées et quels sont les facteurs qui expliquent cette difficulté ?

Note de contenu :

Le gouvernement a fondé sa légitimité sur sa capacité à assurer la croissance économique La Tunisie aurait pu faire mieux Quelques pistes pour remettre sur pied l’économie du pays Quelques réformes à engager Atteindre un nouveau palier de croissance Impulser l’investissement, notamment privé, dans l’EFC et les activités à forte employabilité Améliorer les performances du secteur des services Impulser la création de PME Attirer davantage les investisseurs étrangers Reformer la politique active de l’emploi

[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 41-62

Titre :	Les effets de la crise dans les pays du Sud de la Méditerranée : le cas de la Tunisie
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Claude Berthomieu, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 41-62
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La crise économique mondiale résulte de l’effet conjugué de plusieurs facteurs dont certains ont déjà été observés lors de crises précédentes, alors que d’autres sont nouveaux. Cette crise a entraîné un ralentissement économique mondial que les pays en développement ont subi de plein fouet mais elle semble avoir affecté différemment les pays du Sud de la Méditerranée. Dans cette étude, on se propose, dès lors, d’identifier, sur le plan analytique, les canaux de transmission de la crise vers ces pays méditerranéens, et, sur le plan empirique, de mettre en évidence leurs effets dans le cas de l’économie de la Tunisie.
Note de contenu :	Introduction Quelques considérations sur la crise et sur ses conséquences dans les PVD La crise économique de 2007 à aujourd’hui La transmission de la crise et son impact dans les PVD L’impact de la crise sur le développement économique des pays du Sud de la Méditerranée L’impact de la crise sur les systèmes financiers des PSM L’impact de la crise sur la sphère réelle dans les PSM Les canaux de transmissions et leurs effets : une analyse économétrique du cas de la Tunisie Élaboration et mise en forme d’un modèle « VAR structurel » pour la Tunisie Interprétation des résultats Conclusion

[article] Les effets de la crise dans les pays du Sud de la Méditerranée : le cas de la Tunisie [texte imprimé] / Claude Berthomieu, Auteur . - 2010 . - pp. 41-62.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 41-62

Résumé :

La crise économique mondiale résulte de l’effet conjugué de plusieurs facteurs dont certains ont déjà été observés lors de crises précédentes, alors que d’autres sont nouveaux. Cette crise a entraîné un ralentissement économique mondial que les pays en développement ont subi de plein fouet mais elle semble avoir affecté différemment les pays du Sud de la Méditerranée. Dans cette étude, on se propose, dès lors, d’identifier, sur le plan analytique, les canaux de transmission de la crise vers ces pays méditerranéens, et, sur le plan empirique, de mettre en évidence leurs effets dans le cas de l’économie de la Tunisie.

Note de contenu :

Introduction Quelques considérations sur la crise et sur ses conséquences dans les PVD La crise économique de 2007 à aujourd’hui La transmission de la crise et son impact dans les PVD L’impact de la crise sur le développement économique des pays du Sud de la Méditerranée L’impact de la crise sur les systèmes financiers des PSM L’impact de la crise sur la sphère réelle dans les PSM Les canaux de transmissions et leurs effets : une analyse économétrique du cas de la Tunisie Élaboration et mise en forme d’un modèle « VAR structurel » pour la Tunisie Interprétation des résultats Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 17-39

Titre :	La crise ou la fin du mythe de l’émergence en Égypte
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Emna Gana-Oueslati, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	pp. 17-39
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Durant ces dernières années, l’Égypte a pu donner l’illusion d’être un pays émergent avec des taux de croissance atteignant 7 %. En réalité, ces taux de croissance ont été largement surestimés. La croissance, loin de s’expliquer par le succès des réformes mises en place par le gouvernement d’Ahmed Nazif en 2004, tient à l’exceptionnelle augmentation des rentes traditionnelles auxquelles s’est ajouté le programme de privatisation. Ce sont la contradiction entre cette croissance et l’incapacité à résoudre le problème de la pauvreté qui expliquent en partie la chute d’Hosni Moubarak.
Note de contenu :	Introduction Le mythe de l’émergence égyptienne L’émergence comme changement des configurations institutionnelles Peut-on parler d’émergence de l’Égypte ? Les dessous du mythe de l’émergence La crise ou la fin du mythe de la résilience Des canaux de transmission liés aux « rentes » La manipulation des chiffres macroéconomiques Les mesures contracycliques d’adaptation à la crise Le premier choc : l’augmentation des prix internationaux des produits de base Les ajustements à la crise : les politiques contracycliques Les ajustements à la crise et ses impacts sur le budget La baisse de l’endettement public est enrayée L’impact social de la crise Conclusion

[article] La crise ou la fin du mythe de l’émergence en Égypte [texte imprimé] / Emna Gana-Oueslati, Auteur . - 2010 . - pp. 17-39.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 206 (hiver 2010-2011) . - pp. 17-39

Résumé :

Durant ces dernières années, l’Égypte a pu donner l’illusion d’être un pays émergent avec des taux de croissance atteignant 7 %. En réalité, ces taux de croissance ont été largement surestimés. La croissance, loin de s’expliquer par le succès des réformes mises en place par le gouvernement d’Ahmed Nazif en 2004, tient à l’exceptionnelle augmentation des rentes traditionnelles auxquelles s’est ajouté le programme de privatisation. Ce sont la contradiction entre cette croissance et l’incapacité à résoudre le problème de la pauvreté qui expliquent en partie la chute d’Hosni Moubarak.

Note de contenu :

Introduction Le mythe de l’émergence égyptienne L’émergence comme changement des configurations institutionnelles Peut-on parler d’émergence de l’Égypte ? Les dessous du mythe de l’émergence La crise ou la fin du mythe de la résilience Des canaux de transmission liés aux « rentes » La manipulation des chiffres macroéconomiques Les mesures contracycliques d’adaptation à la crise Le premier choc : l’augmentation des prix internationaux des produits de base Les ajustements à la crise : les politiques contracycliques Les ajustements à la crise et ses impacts sur le budget La baisse de l’endettement public est enrayée L’impact social de la crise Conclusion