[article] Titre : | La réglementation des risques de marché : quel rôle pour les modèles internes ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Moumni Nicolas, Auteur | Année de publication : | 2002 | Article en page(s) : | pp. 4-25 | Langues : | Français (fre) | in La Revue du Financier > 135 (2002) . - pp. 4-25Résumé : | A la fin des années quatre-vingt-dix, le dispositif prudentiel bancaire a évolué dans une dialectique réglementaire qui a conduit à l'adoption des modèles internes de contrôle des risques de marché. Dans les modèles utilisés, le concept de la valeur en risque (Value-at-Risk) occupe une place prépondérante. A priori, cette évolution peut être perçue comme une exclusion du régulateur. Cependant, comme nous le montrons dans ce travail, la tentation d'adopter des modèles minimalistes est relativement fondée. De notre point de vue, elle repose sur des arguments relevant à la fois de la gouvernance et de la possibilité d'arbitrer entre les hypothèses de différents modèles (la longueur de l'historique des données, la durée de détention des positions, le degré de confiance, le niveau d'agrégation des risque…etc.). Face à ce risque, nous montrons que seul le maintien de la menace d'intrusion du régulateur dans la firme bancaire, notamment par le biais de l'engagement préalable, permet d'assurer l'efficacité recherchée de cette nouvelle réglementation. En outre, il s'avère que si l'application des méthodes de la VaR en période de stress peut favoriser le risque systémique, elle doit être temporairement suspendue. Nous proposons, ensuite, une étude empirique de ces différentes méthodes en considérant un portefeuille composé de quatre actions et de quatre devises sur la période allant du 31/08/2000 au 14/05/2001. Les résultats obtenus montrent la propriété sous-additive de la VaR et les limites de l'utilisation de la loi normale pour approcher les distributions réelles des actifs. Nous vérifions aussi le degré de sensibilité du niveau de la VaR à l'effet mémoire à travers la technique du lissage exponentiel. Soulignons, enfin, qu'au-delà de la difficulté du choix entre les méthodes, la fiabilité des modèles est largement conditionnée par l'ampleur des investissements dans les systèmes d'information et par le strict respect des principes d'indépendance et d'exhaustivité du contrôle interne. | En ligne : | http://www.revuedufinancier.fr |
[article] La réglementation des risques de marché : quel rôle pour les modèles internes ? [texte imprimé] / Moumni Nicolas, Auteur . - 2002 . - pp. 4-25. Langues : Français ( fre) in La Revue du Financier > 135 (2002) . - pp. 4-25Résumé : | A la fin des années quatre-vingt-dix, le dispositif prudentiel bancaire a évolué dans une dialectique réglementaire qui a conduit à l'adoption des modèles internes de contrôle des risques de marché. Dans les modèles utilisés, le concept de la valeur en risque (Value-at-Risk) occupe une place prépondérante. A priori, cette évolution peut être perçue comme une exclusion du régulateur. Cependant, comme nous le montrons dans ce travail, la tentation d'adopter des modèles minimalistes est relativement fondée. De notre point de vue, elle repose sur des arguments relevant à la fois de la gouvernance et de la possibilité d'arbitrer entre les hypothèses de différents modèles (la longueur de l'historique des données, la durée de détention des positions, le degré de confiance, le niveau d'agrégation des risque…etc.). Face à ce risque, nous montrons que seul le maintien de la menace d'intrusion du régulateur dans la firme bancaire, notamment par le biais de l'engagement préalable, permet d'assurer l'efficacité recherchée de cette nouvelle réglementation. En outre, il s'avère que si l'application des méthodes de la VaR en période de stress peut favoriser le risque systémique, elle doit être temporairement suspendue. Nous proposons, ensuite, une étude empirique de ces différentes méthodes en considérant un portefeuille composé de quatre actions et de quatre devises sur la période allant du 31/08/2000 au 14/05/2001. Les résultats obtenus montrent la propriété sous-additive de la VaR et les limites de l'utilisation de la loi normale pour approcher les distributions réelles des actifs. Nous vérifions aussi le degré de sensibilité du niveau de la VaR à l'effet mémoire à travers la technique du lissage exponentiel. Soulignons, enfin, qu'au-delà de la difficulté du choix entre les méthodes, la fiabilité des modèles est largement conditionnée par l'ampleur des investissements dans les systèmes d'information et par le strict respect des principes d'indépendance et d'exhaustivité du contrôle interne. | En ligne : | http://www.revuedufinancier.fr |
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