[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 101-117

Titre :	Le nucléaire civil en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Samir Battiss, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 101-117
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Dans un contexte international énergétique incertain, les États arabes comme de nombreux pays émergents doivent faire face à d’importants enjeux de développement humain et économique avec des ressources naturelles limitées. Dépourvus de pétrole pour les uns, volonté de mettre davantage de matières fossiles sur le marché pour les autres, les pays en question ont manifesté leur intérêt pour l’acquisition d’installations et de savoir-faire dans le domaine du nucléaire civil pour assurer une production électrique suffisante et bon marché. Dès lors, bien que des progrès en matière d’énergies renouvelables aient été effectués, l’énergie électronucléaire apparaît comme une alternative intéressante devant l’instabilité relative du marché des énergies fossiles. Pour mener à bien leur projet de développement nucléaire, ces États doivent, cependant, poursuivre les efforts déjà entrepris en matière de formation, de coopération industrielle avec les puissances nucléaires et de collaboration avec les institutions internationales spécialisées. Cette coopération donne lieu, de la part des puissances nucléaires majeures (États-Unis, France, Russie et Chine), à la mise en œuvre d’une « diplomatie atomique » en vue de conquérir ces marchés émergents, diplomatie allant au-delà des amitiés traditionnelles.
Note de contenu :	L’intérêt arabe pour le nucléaire : un intérêt national L’intérêt national : sources et généralités Les expériences nucléaires arabes Développement nucléaire arabe et compétitions occidentales dans l’espace méditerranéen Compétition France – États-Unis L’entrée en scène timide mais réelle de la Russie et de la Chine Conclusion

[article] Le nucléaire civil en Afrique du Nord et au Moyen-Orient [texte imprimé] / Samir Battiss, Auteur . - 2009 . - pp. 101-117.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 101-117

Résumé :

Dans un contexte international énergétique incertain, les États arabes comme de nombreux pays émergents doivent faire face à d’importants enjeux de développement humain et économique avec des ressources naturelles limitées. Dépourvus de pétrole pour les uns, volonté de mettre davantage de matières fossiles sur le marché pour les autres, les pays en question ont manifesté leur intérêt pour l’acquisition d’installations et de savoir-faire dans le domaine du nucléaire civil pour assurer une production électrique suffisante et bon marché. Dès lors, bien que des progrès en matière d’énergies renouvelables aient été effectués, l’énergie électronucléaire apparaît comme une alternative intéressante devant l’instabilité relative du marché des énergies fossiles. Pour mener à bien leur projet de développement nucléaire, ces États doivent, cependant, poursuivre les efforts déjà entrepris en matière de formation, de coopération industrielle avec les puissances nucléaires et de collaboration avec les institutions internationales spécialisées. Cette coopération donne lieu, de la part des puissances nucléaires majeures (États-Unis, France, Russie et Chine), à la mise en œuvre d’une « diplomatie atomique » en vue de conquérir ces marchés émergents, diplomatie allant au-delà des amitiés traditionnelles.

Note de contenu :

L’intérêt arabe pour le nucléaire : un intérêt national L’intérêt national : sources et généralités Les expériences nucléaires arabes Développement nucléaire arabe et compétitions occidentales dans l’espace méditerranéen Compétition France – États-Unis L’entrée en scène timide mais réelle de la Russie et de la Chine Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 91-99

Titre :	Les relations franco-algériennes ou la perpétuelle leçon de tango
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean-François Daguzan (1953-....), Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 91-99
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Depuis l’indépendance, les relations entre la France et l’Algérie poursuivent leur histoire compliquée. Fait d’attraction et de répulsion, de crise et de progrès, de passion et d’agacement, le lien franco-algérien se maintient vaille que vaille, et peut-être même, s’approfondit-il. Cet article montre que des dossiers sensibles comme celui de l’islam de France, du « qui tue qui ? » ou la question de la repentance affectent les rapports bilatéraux de crises récurrentes. Il montre aussi que le président Sarkozy a voulu placer son mandat sous le signe de rapports dépassionnés et plus réalistes ; il n’est pas sûr qu’il y ait réussi. On fait apparaître aussi cette farouche volonté française, qui dure depuis 1962, de ne jamais renoncer à cette coopération si spéciale en dépit des avanies, voire des humiliations que la partie algérienne sait lui faire subir à date régulière et que les contrats économiques n’expliquent pas seulement. En effet, l’existence d’une très forte communauté algérienne ou d’origine algérienne en France est le pivot de cette relation spéciale. Elle peut aussi en être le moteur pour un avenir commun.
Note de contenu :	La question de l’islam en France ou la lente érosion du pouvoir algérien L’épineuse question des droits de l’homme et du « qui tue qui ? » Le « je t’aime moi non plus » permanent La repentance au cœur du débat bilatéral Nicolas Sarkozy à la recherche de l’impossible normalisation Conclusions : la danse continue

[article] Les relations franco-algériennes ou la perpétuelle leçon de tango [texte imprimé] / Jean-François Daguzan (1953-....), Auteur . - 2009 . - pp. 91-99.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 91-99

Résumé :

Depuis l’indépendance, les relations entre la France et l’Algérie poursuivent leur histoire compliquée. Fait d’attraction et de répulsion, de crise et de progrès, de passion et d’agacement, le lien franco-algérien se maintient vaille que vaille, et peut-être même, s’approfondit-il. Cet article montre que des dossiers sensibles comme celui de l’islam de France, du « qui tue qui ? » ou la question de la repentance affectent les rapports bilatéraux de crises récurrentes. Il montre aussi que le président Sarkozy a voulu placer son mandat sous le signe de rapports dépassionnés et plus réalistes ; il n’est pas sûr qu’il y ait réussi. On fait apparaître aussi cette farouche volonté française, qui dure depuis 1962, de ne jamais renoncer à cette coopération si spéciale en dépit des avanies, voire des humiliations que la partie algérienne sait lui faire subir à date régulière et que les contrats économiques n’expliquent pas seulement. En effet, l’existence d’une très forte communauté algérienne ou d’origine algérienne en France est le pivot de cette relation spéciale. Elle peut aussi en être le moteur pour un avenir commun.

Note de contenu :

La question de l’islam en France ou la lente érosion du pouvoir algérien L’épineuse question des droits de l’homme et du « qui tue qui ? » Le « je t’aime moi non plus » permanent La repentance au cœur du débat bilatéral Nicolas Sarkozy à la recherche de l’impossible normalisation Conclusions : la danse continue

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 71-90

Titre :	Les États-Unis et L’Algérie : antagonisme, pragmatisme et coopération
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Yahia H. Zoubir, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 71-90
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Le rapprochement entre l’Algérie et les États-Unis a été remarquable, en particulier depuis les événements du 11 septembre. Nul n’aurait pu imaginer dans les années 1990 que de telles relations de coopération entre les deux pays se développent en un laps de temps aussi court. La coopération dans le domaine de la sécurité et du militaire a été significative : l’Algérie aujourd’hui participe à un grand nombre d’exercices communs et fait partie intégrante du système de sécurité que les États-Unis ont mis en place dans les pays du Maghreb-Sahel. Le commerce entre les deux nations, en particulier dans le secteur des hydrocarbures, a également augmenté de façon exponentielle et il ne fait aucun doute que la tendance va se poursuivre. Toutefois, malgré les nouveaux liens, les deux pays ont encore des points de vue diamétralement opposés sur des questions importantes telles que le conflit au Moyen-Orient, la définition du terrorisme, ainsi que le conflit au Sahara occidental. En outre, l’Algérie s’oppose implacablement à la création d’AFRICOM sur le continent. À cause des fondements qui sous-tendent sa politique étrangère, l’Algérie est peu encline à devenir un proche allié de Washington – sous les conditions de ce dernier – ce qui explique pourquoi le Maroc demeure le pilier des États-Unis au Maghreb.
Note de contenu :	Introduction Les principes de la politique étrangère algérienne : l’inévitable conflit avec la politique étrangère des États-Unis Le Sahara occidental et les relations algéro-américaines Les États-Unis et la question de l’islamisme en Algérie Le 11 septembre : facteur de rapprochement entre les États-Unis et l’Algérie La coopération militaire et sécuritaire bilatérale Intégration de l’Algérie dans les systèmes sécuritaires multilatéraux Relations dans le domaine du commerce et de l’énergie Conclusion

[article] Les États-Unis et L’Algérie : antagonisme, pragmatisme et coopération [texte imprimé] / Yahia H. Zoubir, Auteur . - 2009 . - pp. 71-90.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 71-90

Résumé :

Le rapprochement entre l’Algérie et les États-Unis a été remarquable, en particulier depuis les événements du 11 septembre. Nul n’aurait pu imaginer dans les années 1990 que de telles relations de coopération entre les deux pays se développent en un laps de temps aussi court. La coopération dans le domaine de la sécurité et du militaire a été significative : l’Algérie aujourd’hui participe à un grand nombre d’exercices communs et fait partie intégrante du système de sécurité que les États-Unis ont mis en place dans les pays du Maghreb-Sahel. Le commerce entre les deux nations, en particulier dans le secteur des hydrocarbures, a également augmenté de façon exponentielle et il ne fait aucun doute que la tendance va se poursuivre. Toutefois, malgré les nouveaux liens, les deux pays ont encore des points de vue diamétralement opposés sur des questions importantes telles que le conflit au Moyen-Orient, la définition du terrorisme, ainsi que le conflit au Sahara occidental. En outre, l’Algérie s’oppose implacablement à la création d’AFRICOM sur le continent. À cause des fondements qui sous-tendent sa politique étrangère, l’Algérie est peu encline à devenir un proche allié de Washington – sous les conditions de ce dernier – ce qui explique pourquoi le Maroc demeure le pilier des États-Unis au Maghreb.

Note de contenu :

Introduction Les principes de la politique étrangère algérienne : l’inévitable conflit avec la politique étrangère des États-Unis Le Sahara occidental et les relations algéro-américaines Les États-Unis et la question de l’islamisme en Algérie Le 11 septembre : facteur de rapprochement entre les États-Unis et l’Algérie La coopération militaire et sécuritaire bilatérale Intégration de l’Algérie dans les systèmes sécuritaires multilatéraux Relations dans le domaine du commerce et de l’énergie Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 57-69

Titre :	L’Algérie et le Sahel : de la fin de l’isolement à la régionalisation contraignante
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Cherif Dris, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 57-69
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Si la campagne mondiale contre le terrorisme offre à l’Algérie l’opportunité de s’affirmer comme un acteur majeur et par la même occasion reconnaître son rôle international, l’insertion du Sahel dans cette stratégie globale est, néanmoins, porteuse de nouvelles contraintes. Ainsi s’achemine-t-on vers une régionalisation de la lutte antiterroriste, prolongement d’une campagne mondiale aux contours définis par les États-Unis, mais imposant à l’Algérie un effort d’adaptation dont l’un des enjeux est d’imposer son rôle dans une région où les luttes d’influence vont en s’intensifiant.
Note de contenu :	Du terrorisme local au terrorisme global : la fin de la dualité État contre opposition armée ? De l’isolement… … à l’insertion dans la lutte mondiale contre le terrorisme AQMI et rébellion touarègue : le dangereux risque d’enchevêtrement La Libye et l’instrumentalisation de la rébellion touarègue Terrorisme et rébellion touarègue : deux processus indissociables ? La Transsahara Counter Terrorism Initiative : les limites d’une alliance ad hoc Une régionalisation pour atténuer le poids du bilatéralisme Le pétrole comme enjeu Le prisme déformant de la campagne mondiale contre le terrorisme

[article] L’Algérie et le Sahel : de la fin de l’isolement à la régionalisation contraignante [texte imprimé] / Cherif Dris, Auteur . - 2009 . - pp. 57-69.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 57-69

Résumé :

Si la campagne mondiale contre le terrorisme offre à l’Algérie l’opportunité de s’affirmer comme un acteur majeur et par la même occasion reconnaître son rôle international, l’insertion du Sahel dans cette stratégie globale est, néanmoins, porteuse de nouvelles contraintes. Ainsi s’achemine-t-on vers une régionalisation de la lutte antiterroriste, prolongement d’une campagne mondiale aux contours définis par les États-Unis, mais imposant à l’Algérie un effort d’adaptation dont l’un des enjeux est d’imposer son rôle dans une région où les luttes d’influence vont en s’intensifiant.

Note de contenu :

Du terrorisme local au terrorisme global : la fin de la dualité État contre opposition armée ? De l’isolement… … à l’insertion dans la lutte mondiale contre le terrorisme AQMI et rébellion touarègue : le dangereux risque d’enchevêtrement La Libye et l’instrumentalisation de la rébellion touarègue Terrorisme et rébellion touarègue : deux processus indissociables ? La Transsahara Counter Terrorism Initiative : les limites d’une alliance ad hoc Une régionalisation pour atténuer le poids du bilatéralisme Le pétrole comme enjeu Le prisme déformant de la campagne mondiale contre le terrorisme

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 45-56

Titre :	L’Algérie face à l’Europe : quelle place dans les dispositifs de coopération en Méditerranée ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Aomar Baghzouz, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 45-56
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L’Algérie a toujours eu un rapport ambigu à la Méditerranée et des relations difficiles avec l’Europe. Du processus de Barcelone à l’Union pour la Méditerranée (UPM), une prudence parfois excessive a marqué sa position vis-à-vis de toute initiative européenne se rapportant à cet espace régional, notamment lorsque celle-ci émane de l’ancien colonisateur. L’objet de cet article est de voir comment les dispositifs de coopération conçus et mis en œuvre par les Européens en Méditerranée sont perçus depuis l’Algérie. Il s’agit en particulier de mettre l’accent sur la valeur ajoutée de l’UPM par rapport aux initiatives antérieures et surtout aux attentes algériennes sur des thèmes aussi importants que les conflits, la circulation des personnes et la question de la mémoire avec la France.
Note de contenu :	La Méditerranée, une mer européenne ? L’Euromed vu d’Alger : entre espoir et désenchantement La politique européenne de voisinage et les réserves de l’Algérie L’UPM et les attentes de l’Algérie La centralité des conflits en Méditerranée Pour une démarche globale, solidaire et concertée de la circulation des personnes L’UPM au miroir déformant des rapports algéro-français L’Algérie, un état-pivot au sein de l’UPM ? Quelle place pour la société civile ? En guise de conclusion

[article] L’Algérie face à l’Europe : quelle place dans les dispositifs de coopération en Méditerranée ? [texte imprimé] / Aomar Baghzouz, Auteur . - 2009 . - pp. 45-56.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 45-56

Résumé :

L’Algérie a toujours eu un rapport ambigu à la Méditerranée et des relations difficiles avec l’Europe. Du processus de Barcelone à l’Union pour la Méditerranée (UPM), une prudence parfois excessive a marqué sa position vis-à-vis de toute initiative européenne se rapportant à cet espace régional, notamment lorsque celle-ci émane de l’ancien colonisateur. L’objet de cet article est de voir comment les dispositifs de coopération conçus et mis en œuvre par les Européens en Méditerranée sont perçus depuis l’Algérie. Il s’agit en particulier de mettre l’accent sur la valeur ajoutée de l’UPM par rapport aux initiatives antérieures et surtout aux attentes algériennes sur des thèmes aussi importants que les conflits, la circulation des personnes et la question de la mémoire avec la France.

Note de contenu :

La Méditerranée, une mer européenne ? L’Euromed vu d’Alger : entre espoir et désenchantement La politique européenne de voisinage et les réserves de l’Algérie L’UPM et les attentes de l’Algérie La centralité des conflits en Méditerranée Pour une démarche globale, solidaire et concertée de la circulation des personnes L’UPM au miroir déformant des rapports algéro-français L’Algérie, un état-pivot au sein de l’UPM ? Quelle place pour la société civile ? En guise de conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 29-44

Titre :	Régime et islamistes en Algérie : un échange politique asymétrique ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Louisa Dris-Ait Hamadouche, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 29-44
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L’histoire politique récente de l’Algérie met en évidence une double réalité : le pouvoir en place se maintient malgré de multiples crises et un conflit fratricide, d’une part, et le phénomène islamiste aux multiples facettes (réseau associatif, confréries traditionalistes, groupes armés, partis politiques réformateurs, dogmatiques, radicaux) reste influent, d’autre part. Ces deux protagonistes sont au cœur d’un échange politique dans lequel chacun renforce sa position en puisant dans les ressources de l’autre. Le pouvoir comble son déficit de légitimité et endigue la contestation – islamiste ou non – en recourant aux confréries traditionalistes et en amnistiant les « terroristes ». De leur côté, les islamistes font de l’entrisme à tous les niveaux des institutions de l’État espérant changer le système de l’intérieur. Il en ressort un rapport de force asymétrique.
Note de contenu :	Introduction Le régime puise dans les ressources de l’islamisme La crise de légitimité La légitimité islamiste traditionnaliste De la lutte antiterroriste à la lutte avec les islamistes Les islamistes puisent les ressources du régime : causes et conséquences de ce besoin La stratégie de l’entrisme La cooptation et le clientélisme Les divisions au sein de la mouvance islamiste Conclusion

[article] Régime et islamistes en Algérie : un échange politique asymétrique ? [texte imprimé] / Louisa Dris-Ait Hamadouche, Auteur . - 2009 . - pp. 29-44.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 29-44

Résumé :

L’histoire politique récente de l’Algérie met en évidence une double réalité : le pouvoir en place se maintient malgré de multiples crises et un conflit fratricide, d’une part, et le phénomène islamiste aux multiples facettes (réseau associatif, confréries traditionalistes, groupes armés, partis politiques réformateurs, dogmatiques, radicaux) reste influent, d’autre part. Ces deux protagonistes sont au cœur d’un échange politique dans lequel chacun renforce sa position en puisant dans les ressources de l’autre. Le pouvoir comble son déficit de légitimité et endigue la contestation – islamiste ou non – en recourant aux confréries traditionalistes et en amnistiant les « terroristes ». De leur côté, les islamistes font de l’entrisme à tous les niveaux des institutions de l’État espérant changer le système de l’intérieur. Il en ressort un rapport de force asymétrique.

Note de contenu :

Introduction Le régime puise dans les ressources de l’islamisme La crise de légitimité La légitimité islamiste traditionnaliste De la lutte antiterroriste à la lutte avec les islamistes Les islamistes puisent les ressources du régime : causes et conséquences de ce besoin La stratégie de l’entrisme La cooptation et le clientélisme Les divisions au sein de la mouvance islamiste Conclusion

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 21-27

Titre :	Femmes et politique en Algérie
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Rachid Tlemçani, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 21-27
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La participation de la femme à la révolution armée est en effet au centre des discours officiels sur l’émancipation de la femme algérienne. Plus de six décennies après le déclenchement de cette lutte, la femme fait l’objet d’une discrimination sans commune mesure dans l’accès aux mandats électoraux, aux fonctions politiques et à la gestion de la cité. Le conservatisme religieux véhiculé par l’école, une institution qui l’a pourtant libérée d’une certaine manière, s’est répandu rapidement à l’ensemble des institutions politiques et publiques pour devenir un fait social. Nous tenterons d’examiner empiriquement cette brûlante question qui reste aujourd’hui au cœur de la transition démocratique.
Note de contenu :	La massification de l’éducation et l’arabisation Scolarisation féminine et retraditionalisation Les assemblées locales Les élections nationales La représentativité publique La question des quotas pour les femmes

[article] Femmes et politique en Algérie [texte imprimé] / Rachid Tlemçani, Auteur . - 2009 . - pp. 21-27.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 21-27

Résumé :

La participation de la femme à la révolution armée est en effet au centre des discours officiels sur l’émancipation de la femme algérienne. Plus de six décennies après le déclenchement de cette lutte, la femme fait l’objet d’une discrimination sans commune mesure dans l’accès aux mandats électoraux, aux fonctions politiques et à la gestion de la cité. Le conservatisme religieux véhiculé par l’école, une institution qui l’a pourtant libérée d’une certaine manière, s’est répandu rapidement à l’ensemble des institutions politiques et publiques pour devenir un fait social. Nous tenterons d’examiner empiriquement cette brûlante question qui reste aujourd’hui au cœur de la transition démocratique.

Note de contenu :

La massification de l’éducation et l’arabisation Scolarisation féminine et retraditionalisation Les assemblées locales Les élections nationales La représentativité publique La question des quotas pour les femmes

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 15-20

Titre :	L’Algérie dans l’ombre de la récession mondiale
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Arslan Chikhaoui, Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 15-20
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L’économie mondiale sera en récession dès 2010. Pourtant, la croissance économique de l’Algérie augmente depuis 1999, et s’élèvera même à 4,5 % en 2009. L’Algérie reste en effet relativement à l’abri de la crise, notamment en raison du sous-développement de son secteur bancaire et de son exposition limitée aux marchés financiers internationaux. Autre facteur en faveur de sa stabilité macroéconomique, les prix élevés du pétrole depuis l’année 2001. À moyen terme, le ralentissement mondial aura toutefois une incidence sur son économie, à cause de la baisse des prix du pétrole et des produits de base non-pétroliers d’une part, et d’une augmentation des recettes fiscales d’autre part, suite à l’imposition d’une taxe sur les profits exceptionnels des compagnies pétrolières. Par ailleurs, la société algérienne doit encore résoudre d’importants problèmes (chômage important, niveau de vie faible), et pour ce faire investir dans la production agricole, les PME, les services publics, etc. Son défi d’ici 2013, en attendant la relance économique : résoudre la faiblesse structurelle de son économie, sans mettre en péril à court et à moyen terme la croissance. Libéralisation et investissements directs étrangers en sont les domaines clés, mais que l’Algérie tarde encore à exploiter pleinement.
Note de contenu :	Situation de l’économie globale Conjoncture économique de l’Algérie Prévisions à moyen terme Les investissements directs étrangers

[article] L’Algérie dans l’ombre de la récession mondiale [texte imprimé] / Arslan Chikhaoui, Auteur . - 2009 . - pp. 15-20.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 15-20

Résumé :

L’économie mondiale sera en récession dès 2010. Pourtant, la croissance économique de l’Algérie augmente depuis 1999, et s’élèvera même à 4,5 % en 2009. L’Algérie reste en effet relativement à l’abri de la crise, notamment en raison du sous-développement de son secteur bancaire et de son exposition limitée aux marchés financiers internationaux. Autre facteur en faveur de sa stabilité macroéconomique, les prix élevés du pétrole depuis l’année 2001. À moyen terme, le ralentissement mondial aura toutefois une incidence sur son économie, à cause de la baisse des prix du pétrole et des produits de base non-pétroliers d’une part, et d’une augmentation des recettes fiscales d’autre part, suite à l’imposition d’une taxe sur les profits exceptionnels des compagnies pétrolières. Par ailleurs, la société algérienne doit encore résoudre d’importants problèmes (chômage important, niveau de vie faible), et pour ce faire investir dans la production agricole, les PME, les services publics, etc. Son défi d’ici 2013, en attendant la relance économique : résoudre la faiblesse structurelle de son économie, sans mettre en péril à court et à moyen terme la croissance. Libéralisation et investissements directs étrangers en sont les domaines clés, mais que l’Algérie tarde encore à exploiter pleinement.

Note de contenu :

Situation de l’économie globale Conjoncture économique de l’Algérie Prévisions à moyen terme Les investissements directs étrangers

[article] 
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 9-14

Titre :	L’Algérie face aux crises
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean-François Daguzan (1953-....), Auteur
Année de publication :	2009
Article en page(s) :	pp. 9-14
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Nous avons choisi à dessein ce titre à la problématique plurielle car l’avenir de l’Algérie peut se jouer à travers la configuration d’un ensemble de crises multiples qui décideront de son destin. La crise économique mondiale n’est pas le seul facteur ; les problèmes algériens se jouent sur une gamme alliant la crise politique (l’après-Bouteflika), la crise sociale (nourrir et donner du travail à une...

[article] L’Algérie face aux crises [texte imprimé] / Jean-François Daguzan (1953-....), Auteur . - 2009 . - pp. 9-14.
Langues : Français (fre)
inMaghreb-Machrek > 200 (été 2009) . - pp. 9-14

Résumé :

Nous avons choisi à dessein ce titre à la problématique plurielle car l’avenir de l’Algérie peut se jouer à travers la configuration d’un ensemble de crises multiples qui décideront de son destin. La crise économique mondiale n’est pas le seul facteur ; les problèmes algériens se jouent sur une gamme alliant la crise politique (l’après-Bouteflika), la crise sociale (nourrir et donner du travail à une...