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Rencontre d'armateurs et de capitaines-entrepreneurs / Patouillaud Jean-Marc in La Revue du Financier, 129-130 (2001) 

Public ISBD [article]  inLa Revue du Financier > 129-130 (2001) . - pp. 112-113 Titre : Rencontre d'armateurs et de capitaines-entrepreneurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Patouillaud Jean-Marc, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : pp. 112-113 Langues : Français (fre) Résumé : Pour comprendre le capital-risque, on peut repartir dans le temps avec l'essor du chemin de fer au cours de la révolution industrielle, ainsi qu'avec la naissance de la société de capital dans la république de Venise à l'époque de la Renaissance. I – L'essor du chemin de fer. Après des débuts assez lents, c'est tout d'un coup une explosion brutale. Les banquiers y découvrent une niche de profit et de spéculation, qui encourage le financement du rail. Manne relayée par les marchés financiers. Ensuite, ce sont les industries qui poussent à la création de lignes. Métallurgie, acier en particulier, mines de charbon, bâtiment pour les infrastructures, et aussi le petit commerce qui se développe autour des gares, la poste, le télégraphe, etc. Tout ceci contribue à accroître la spéculation, qui entraîne des crises (1836, 1839, années 1850), d'où une retombée de l'euphorie, avec restructuration du secteur. II – La Commenda de Venise et le chalutier du Guilvinec. La Commenda est historiquement la première forme de société associant les notions de capital (l'armateur), de risque et d'entrepreneur (le capitaine). Organisation analogue au XXe siècle en Bretagne, où le patron-pêcheur possède son bateau, financé par des prêts et des subventions, il est amorti sur quelques années du fruit de la pêche. Dans les deux cas, il y a partage des gains entre les partenaires, armateur et capitaine, capitaine et équipage. On les retrouve maintenant avec l'entrepreneur de start-up et le capital-risqueur. En ligne : http://www.revuedufinancier.fr [article] Rencontre d'armateurs et de capitaines-entrepreneurs [texte imprimé] / Patouillaud Jean-Marc, Auteur . - 2001 . - pp. 112-113. Langues : Français (fre) inLa Revue du Financier > 129-130 (2001) . - pp. 112-113 Résumé : Pour comprendre le capital-risque, on peut repartir dans le temps avec l'essor du chemin de fer au cours de la révolution industrielle, ainsi qu'avec la naissance de la société de capital dans la république de Venise à l'époque de la Renaissance. I – L'essor du chemin de fer. Après des débuts assez lents, c'est tout d'un coup une explosion brutale. Les banquiers y découvrent une niche de profit et de spéculation, qui encourage le financement du rail. Manne relayée par les marchés financiers. Ensuite, ce sont les industries qui poussent à la création de lignes. Métallurgie, acier en particulier, mines de charbon, bâtiment pour les infrastructures, et aussi le petit commerce qui se développe autour des gares, la poste, le télégraphe, etc. Tout ceci contribue à accroître la spéculation, qui entraîne des crises (1836, 1839, années 1850), d'où une retombée de l'euphorie, avec restructuration du secteur. II – La Commenda de Venise et le chalutier du Guilvinec. La Commenda est historiquement la première forme de société associant les notions de capital (l'armateur), de risque et d'entrepreneur (le capitaine). Organisation analogue au XXe siècle en Bretagne, où le patron-pêcheur possède son bateau, financé par des prêts et des subventions, il est amorti sur quelques années du fruit de la pêche. Dans les deux cas, il y a partage des gains entre les partenaires, armateur et capitaine, capitaine et équipage. On les retrouve maintenant avec l'entrepreneur de start-up et le capital-risqueur. En ligne : http://www.revuedufinancier.fr

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P857	THI	Periodique	HEM Casa	Documentaires	Disponible