[n° ou bulletin] 
est un bulletin de L'Expansion Managementv Review / Rik De Nolf 

Titre :	134 - Septembre 2009 - Manager c’est du sport
Titre original :	Entre sport et entreprise, une attirance réciproque|Coachs et coaching au service de la performance | L'art de motiver une équipe en période de crise | Foot-business et « managers sportifs » | Pratiques sportives, pratiques managériales
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2013
Importance :	pp. 9-57
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Au fil des modes managériales et de l’évolution des mentalités, le sport a fini par supplanter l’armée dans sa fonction de Grande Métaphore Managériale Mobilisatrice. Depuis qu’on a répudié l’organisation pyramidale, directement calquée sur le modèle militaire (ou sur l’Eglise), on a aussi changé de vocabulaire. On parle de « terrain de jeu » plutôt que de « champ de bataille », on mobilise des « équipes » plutôt que des « troupes ». On veut gagner la « compétition » plutôt que la « guerre ». Les organisations sont « souples », « agiles », « musclées ». Mais surtout, exit le « chef »! Le patron autoritaire régnant sur des exécutants obéissants a vécu. Et les ex-internationaux de rugby ou autres entraîneurs d’équipe de football ont remplacé depuis belle lurette les généraux chenus dans les séminaires de formation comme parangons de vertu managériale. Qu’est-ce qui se cache derrière la sémantique ? Qu’apporte réellement le sport, et en l’occurrence les techniques de mobilisation et de motivation qui en sont issues, à l’univers de l’entreprise ? Le manager, après avoir tenté d’être un psy, doit-il être un coach ? Quels sont les succès et les limites du modèle ? Quels sont en retour les apports de l’entreprise à l’univers du sport ? Ces questions sont au coeur du dossier que nous vous présentons cet automne. Un dossier en phase avec les préoccupations les plus brûlantes des managers : comment mobiliser les équipes pour qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes, dans un contexte de crise, de perte de confiance et de peur de l’avenir ? Piloté par Michel Barabel et Olivier Meier, tous deux enseignants à l’université Paris-Est et directeurs de Dever Resarch, notre dossier réunit des contributions qui mêlent les regards croisés de sportifs ou d’anciens sportifs, d’experts, de consultants, de chercheurs et de praticiens. Ces différents contributeurs envisagent tour à tour le sport sous tous ses aspects : comme école de vie individuelle qui permet d’acquérir l’endurance, la résistance au stress et la maîtrise de soi nécessaires au dirigeant, comme domaine où l’entreprise peut aller puiser des méthodes et des outils pour mobiliser ses équipes, comme métaphore hautement pédagogique, comme support d’une politique d’image via le sponsoring. Une large place est faite au coaching, symptôme majeur de cette grande transposition des concepts sportifs dans l’univers de l’entreprise. Enfin, le sport étant de plus en plus un business, ce numéro aborde également la question du management du sport. Peut-on gérer une équipe de foot comme une entreprise? Sans aucun doute. Mais l’inverse, Dieu merci, n’est pas encore totalement avéré… D.M.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de L'Expansion Managementv Review / Rik De Nolf 

134 - Septembre 2009 - Manager c’est du sport = Entre sport et entreprise, une attirance réciproque|Coachs et coaching au service de la performance | L'art de motiver une équipe en période de crise | Foot-business et « managers sportifs » | Pratiques sportives, pratiques managériales [texte imprimé] . - 2013 . - pp. 9-57.
Langues : Français (fre)

Résumé :

Au fil des modes managériales et de l’évolution des mentalités, le sport a fini par supplanter l’armée dans sa fonction de Grande Métaphore Managériale Mobilisatrice. Depuis qu’on a répudié l’organisation pyramidale, directement calquée sur le modèle militaire (ou sur l’Eglise), on a aussi changé de vocabulaire. On parle de « terrain de jeu » plutôt que de « champ de bataille », on mobilise des « équipes » plutôt que des « troupes ». On veut gagner la « compétition » plutôt que la « guerre ». Les organisations sont « souples », « agiles », « musclées ». Mais surtout, exit le « chef »! Le patron autoritaire régnant sur des exécutants obéissants a vécu. Et les ex-internationaux de rugby ou autres entraîneurs d’équipe de football ont remplacé depuis belle lurette les généraux chenus dans les séminaires de formation comme parangons de vertu managériale. Qu’est-ce qui se cache derrière la sémantique ? Qu’apporte réellement le sport, et en l’occurrence les techniques de mobilisation et de motivation qui en sont issues, à l’univers de l’entreprise ? Le manager, après avoir tenté d’être un psy, doit-il être un coach ? Quels sont les succès et les limites du modèle ? Quels sont en retour les apports de l’entreprise à l’univers du sport ? Ces questions sont au coeur du dossier que nous vous présentons cet automne. Un dossier en phase avec les préoccupations les plus brûlantes des managers : comment mobiliser les équipes pour qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes, dans un contexte de crise, de perte de confiance et de peur de l’avenir ? Piloté par Michel Barabel et Olivier Meier, tous deux enseignants à l’université Paris-Est et directeurs de Dever Resarch, notre dossier réunit des contributions qui mêlent les regards croisés de sportifs ou d’anciens sportifs, d’experts, de consultants, de chercheurs et de praticiens. Ces différents contributeurs envisagent tour à tour le sport sous tous ses aspects : comme école de vie individuelle qui permet d’acquérir l’endurance, la résistance au stress et la maîtrise de soi nécessaires au dirigeant, comme domaine où l’entreprise peut aller puiser des méthodes et des outils pour mobiliser ses équipes, comme métaphore hautement pédagogique, comme support d’une politique d’image via le sponsoring. Une large place est faite au coaching, symptôme majeur de cette grande transposition des concepts sportifs dans l’univers de l’entreprise. Enfin, le sport étant de plus en plus un business, ce numéro aborde également la question du management du sport. Peut-on gérer une équipe de foot comme une entreprise? Sans aucun doute. Mais l’inverse, Dieu merci, n’est pas encore totalement avéré… D.M.