[article] Titre : | La valorisation sociétale et managériale de la recherche en gestion | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Thierry Verstraete, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | pp. 77-102 | Langues : | Français (fre) | in Revue Française de Gestion > 284 (octobre 2019) . - pp. 77-102Résumé : | La valorisation sociétale de la recherche entre dans un cadre institutionnel générique. Elle questionne l’emploi des connaissances apportées par l’activité de recherche dans les pratiques. Lorsqu’il semble que ces pratiques peuvent être améliorées par cet usage, l’institution peut mettre en œuvre les actions visant à transférer effectivement la connaissance. Cette amélioration pose des questions éthiques puisqu’elle dépend à la fois du point de vue (certaines formes de progrès peuvent être critiquées) et du périmètre observé (le gain ne peut concerner que certains usagers). Qui plus est, elle reste, dans tous les cas, une hypothèse, voire un pari. Selon cette perspective, la recherche est une activité produisant des outputs intégrant la chaîne de valeur d’usagers puisant dans le savoir académique. Les enjeux sont conséquents et les financements, notamment publics, de la recherche accordent une place croissante à la capacité des chercheurs à générer de la connaissance mobilisable par la société ou à irriguer celle-ci d’un savoir utile. Le caractère novateur de cette connaissance est également très apprécié puisqu’il est perçu comme une source d’innovation apportant, d’une part, une valeur importante aux contextes concernés et, d’autre part, une possible rente à leur propriétaire, notamment lorsque la protection par brevet est possible (dans notre discipline, on consultera les contributions de Corbel, par exemple 2006). Pour les industries technologiques, les brevets et les licences d’exploitation sont des éléments clés de la compétitivité (Grindley et Teece, 1997) et il n’est pas déraisonnable d’imaginer qu’ils le sont pour des institutions, notamment les universités, s’interrogeant sur leur engagement entrepreneurial… |
[article] La valorisation sociétale et managériale de la recherche en gestion [texte imprimé] / Thierry Verstraete, Auteur . - 2020 . - pp. 77-102. Langues : Français ( fre) in Revue Française de Gestion > 284 (octobre 2019) . - pp. 77-102Résumé : | La valorisation sociétale de la recherche entre dans un cadre institutionnel générique. Elle questionne l’emploi des connaissances apportées par l’activité de recherche dans les pratiques. Lorsqu’il semble que ces pratiques peuvent être améliorées par cet usage, l’institution peut mettre en œuvre les actions visant à transférer effectivement la connaissance. Cette amélioration pose des questions éthiques puisqu’elle dépend à la fois du point de vue (certaines formes de progrès peuvent être critiquées) et du périmètre observé (le gain ne peut concerner que certains usagers). Qui plus est, elle reste, dans tous les cas, une hypothèse, voire un pari. Selon cette perspective, la recherche est une activité produisant des outputs intégrant la chaîne de valeur d’usagers puisant dans le savoir académique. Les enjeux sont conséquents et les financements, notamment publics, de la recherche accordent une place croissante à la capacité des chercheurs à générer de la connaissance mobilisable par la société ou à irriguer celle-ci d’un savoir utile. Le caractère novateur de cette connaissance est également très apprécié puisqu’il est perçu comme une source d’innovation apportant, d’une part, une valeur importante aux contextes concernés et, d’autre part, une possible rente à leur propriétaire, notamment lorsque la protection par brevet est possible (dans notre discipline, on consultera les contributions de Corbel, par exemple 2006). Pour les industries technologiques, les brevets et les licences d’exploitation sont des éléments clés de la compétitivité (Grindley et Teece, 1997) et il n’est pas déraisonnable d’imaginer qu’ils le sont pour des institutions, notamment les universités, s’interrogeant sur leur engagement entrepreneurial… |
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