[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 91-96

Titre :	Le traitement judiciaire des désordres mineurs. Médiation, réparation, admonestation
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	MILBURN Philip, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 91-96
Langues :	Français (fre)
Résumé :	On observe depuis une vingtaine d'années des infractions mineures répétées qui affectent la tension sociale et dégradent l'environnement. Y a-t-il une réelle augmentation de ces désordres, une plus grande sensibilité des victimes, un défaut de traitement non judiciaire ? En tout cas, si beaucoup d'affaires sont classées sans suite, la nécessité de traiter ces incivilités, nous dit l'auteur, a été réaffirmée. Sensibilisés à la " tolérance zéro ", les procureurs de la République, au centre de l'action judiciaire, ont opté pour la fameuse " troisième voie " et mis en place des dispositifs périjudiciaires pour " restaurer le lien social ". L'auteur analyse ici deux dispositifs couramment utilisés : - la médiation pénale pour des infractions mineures mettant en présence l'auteur du délit et la victime dans une logique judiciaire répressive ; - la réparation pénale à l'égard des mineurs, dispositif " restauratif " et éducatif visant à réactiver le lien entre le jeune et la collectivité. Selon Philip Milburn, là où la justice pénale classique joue sur la sanction, la justice restaurative s'appuie sur la volonté des justiciables et la signification sociale qu'ils donnent à leurs actes. Ces innovations témoignent, d'une part, d'une logique restaurative où la loi est moins prééminente que l'implication des citoyens à formaliser des autocontrôles de la vie collective et, d'autre part, d'une logique " néo-rétributive " apportant une réponse légale dans une visée d'admonestation et de sanction potentielle.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Le traitement judiciaire des désordres mineurs. Médiation, réparation, admonestation [texte imprimé] / MILBURN Philip, Auteur . - 2002 . - pp. 91-96.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 91-96

Résumé :

On observe depuis une vingtaine d'années des infractions mineures répétées qui affectent la tension sociale et dégradent l'environnement. Y a-t-il une réelle augmentation de ces désordres, une plus grande sensibilité des victimes, un défaut de traitement non judiciaire ? En tout cas, si beaucoup d'affaires sont classées sans suite, la nécessité de traiter ces incivilités, nous dit l'auteur, a été réaffirmée. Sensibilisés à la " tolérance zéro ", les procureurs de la République, au centre de l'action judiciaire, ont opté pour la fameuse " troisième voie " et mis en place des dispositifs périjudiciaires pour " restaurer le lien social ". L'auteur analyse ici deux dispositifs couramment utilisés : - la médiation pénale pour des infractions mineures mettant en présence l'auteur du délit et la victime dans une logique judiciaire répressive ; - la réparation pénale à l'égard des mineurs, dispositif " restauratif " et éducatif visant à réactiver le lien entre le jeune et la collectivité. Selon Philip Milburn, là où la justice pénale classique joue sur la sanction, la justice restaurative s'appuie sur la volonté des justiciables et la signification sociale qu'ils donnent à leurs actes. Ces innovations témoignent, d'une part, d'une logique restaurative où la loi est moins prééminente que l'implication des citoyens à formaliser des autocontrôles de la vie collective et, d'autre part, d'une logique " néo-rétributive " apportant une réponse légale dans une visée d'admonestation et de sanction potentielle.

En ligne :

http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 69-90

Titre :	Les causes de la délinquance. Un bref panorama des théories disponibles
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	TOURNYOL DU CLOS Lorraine, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 69-90
Langues :	Français (fre)
Tags :	Sciences sociales|Délinquance|Jeunesse
Résumé :	Dans ce texte, Lorraine Tournyol du Clos nous offre un panorama magistral des principales théories qui, au fil du temps, ont été élaborées en vue d'expliciter les causes et les mécanismes de la délinquance. Elle distingue ici les théories dites " classiques " qui, à ses yeux, ont un double caractère, univoque (une seule forme de délinquance expliquée) et, pour la plupart, monofactoriel (un seul facteur explicatif), et les théories dites " intégratives " plus récentes qui, en intégrant les apports des théories antérieures et en prenant en compte l'interdépendance des facteurs, s'efforcent de parvenir à une meilleure compréhension des phénomènes de délinquance. Parmi les théories " classiques ", elle distingue : - Les théories biologiques de la délinquance aux yeux desquelles le comportement délinquant s'explique par les caractéristiques physiques et psychologiques du coupable, et les théories sociologiques qui se réfèrent davantage à l'histoire de la personne et sont centrées sur les causes (par exemple, la pauvreté ou les inégalités sociales) ou sur la norme sociale (ou celle de l'échec des facteurs de socialisation). - Les théories économiques du crime qui se distinguent des précédentes parce qu'elles supposent que l'individu reste libre et responsable de ses choix, choix qui peuvent être analysés suivant différents critères qu'elle expose brièvement. Parmi les théories " intégratives " du crime (au sens anglo-saxon), elle discerne les théories intégratives sociologiques et les théories intégratives issues de l'école classique économique dont elle nous présente rapidement les caractéristiques essentielles. Enfin, en conclusion, l'auteur dresse un tableau des causes et des interprétations des actes délinquants, en distinguant les causes immédiates et profondes et en tentant enfin une synthèse générale de l'ensemble de ces travaux.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Les causes de la délinquance. Un bref panorama des théories disponibles [texte imprimé] / TOURNYOL DU CLOS Lorraine, Auteur . - 2002 . - pp. 69-90.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 69-90

Tags :	Sciences sociales|Délinquance|Jeunesse
Résumé :	Dans ce texte, Lorraine Tournyol du Clos nous offre un panorama magistral des principales théories qui, au fil du temps, ont été élaborées en vue d'expliciter les causes et les mécanismes de la délinquance. Elle distingue ici les théories dites " classiques " qui, à ses yeux, ont un double caractère, univoque (une seule forme de délinquance expliquée) et, pour la plupart, monofactoriel (un seul facteur explicatif), et les théories dites " intégratives " plus récentes qui, en intégrant les apports des théories antérieures et en prenant en compte l'interdépendance des facteurs, s'efforcent de parvenir à une meilleure compréhension des phénomènes de délinquance. Parmi les théories " classiques ", elle distingue : - Les théories biologiques de la délinquance aux yeux desquelles le comportement délinquant s'explique par les caractéristiques physiques et psychologiques du coupable, et les théories sociologiques qui se réfèrent davantage à l'histoire de la personne et sont centrées sur les causes (par exemple, la pauvreté ou les inégalités sociales) ou sur la norme sociale (ou celle de l'échec des facteurs de socialisation). - Les théories économiques du crime qui se distinguent des précédentes parce qu'elles supposent que l'individu reste libre et responsable de ses choix, choix qui peuvent être analysés suivant différents critères qu'elle expose brièvement. Parmi les théories " intégratives " du crime (au sens anglo-saxon), elle discerne les théories intégratives sociologiques et les théories intégratives issues de l'école classique économique dont elle nous présente rapidement les caractéristiques essentielles. Enfin, en conclusion, l'auteur dresse un tableau des causes et des interprétations des actes délinquants, en distinguant les causes immédiates et profondes et en tentant enfin une synthèse générale de l'ensemble de ces travaux.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 61-68

Titre :	Sentiment d'injustice et délinquance
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	BÈGUE Laurent, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 61-68
Langues :	Français (fre)
Tags :	Délinquance|Jeunesse
Résumé :	Le sentiment (légitime ou non) d'injustice est-il un déterminant des comportements délinquants ? Laurent Bègue observe que ce sentiment est souvent invoqué mais il montre aussitôt que la relation entre ces deux facteurs donne lieu à des interprétations différentes : - selon une première école de pensée, le sentiment d'injustice ne serait qu'un mécanisme égocentrique permettant aux délinquants de se donner, a priori ou a posteriori, de bonnes raisons d'enfreindre la loi ; - selon une autre, ce sentiment entraînerait une forme de rébellion plus ou moins raisonnée contre l'autorité et les institutions qui l'incarnent ; - selon une troisième, ce sentiment (toujours assorti de la question : est-il légitime ou non ?) serait en effet à l'origine d'une palette de sentiments comme la colère, l'envie, la vengeance... L'auteur expose et articule les thèses en présence, sans véritablement trancher. Il souligne, à cet égard, la nécessité de recherche complémentaire, tout en indiquant que toute démarche préventive à l'encontre de la délinquance devrait intégrer sans conteste ces différents éléments.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Sentiment d'injustice et délinquance [texte imprimé] / BÈGUE Laurent, Auteur . - 2002 . - pp. 61-68.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 61-68

Tags :	Délinquance|Jeunesse
Résumé :	Le sentiment (légitime ou non) d'injustice est-il un déterminant des comportements délinquants ? Laurent Bègue observe que ce sentiment est souvent invoqué mais il montre aussitôt que la relation entre ces deux facteurs donne lieu à des interprétations différentes : - selon une première école de pensée, le sentiment d'injustice ne serait qu'un mécanisme égocentrique permettant aux délinquants de se donner, a priori ou a posteriori, de bonnes raisons d'enfreindre la loi ; - selon une autre, ce sentiment entraînerait une forme de rébellion plus ou moins raisonnée contre l'autorité et les institutions qui l'incarnent ; - selon une troisième, ce sentiment (toujours assorti de la question : est-il légitime ou non ?) serait en effet à l'origine d'une palette de sentiments comme la colère, l'envie, la vengeance... L'auteur expose et articule les thèses en présence, sans véritablement trancher. Il souligne, à cet égard, la nécessité de recherche complémentaire, tout en indiquant que toute démarche préventive à l'encontre de la délinquance devrait intégrer sans conteste ces différents éléments.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 47-60

Titre :	Parents, êtes-vous responsables ? Le rôle de la famille dans la délinquance des jeunes, résultats d'un enquête sur la délinquance "autodéclarée"
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	TOURNIER Vincent, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 47-60
Langues :	Français (fre)
Tags :	Délinquance|Famille|Jeunesse
Résumé :	Le passage d'un modèle familial traditionnel, axé sur le respect des statuts et des normes préétablies, à un modèle ouvert, plus " contractuel " dans lequel les individus agissent en fonction de leurs désirs sur la base de règles négociables et révocables (en bref, la précarité de la famille) est-il une source de fragilité pour les enfants privés de repères et donc plus enclins désormais aux comportements délinquants ? Non, répond en substance Vincent Tournier, les relations parents/enfants sont bien plus déterminantes que la composition des familles : leur proximité affective mais, plus encore, le niveau de contrôle parental. Et celui-ci n'est pas corrélé aux catégories sociales (quoique l'incidence du milieu urbain ne soit pas négligeable) mais bien plus au niveau d'éducation et, davantage encore, aux valeurs des parents. Peut-on dès lors imputer l'accroissement de la délinquance au laxisme des parents soixante-huitards ? Peut-être, reconnaît l'auteur, mais les choses sont en train d'évoluer. Contrairement à une regrettable tradition française, il est urgent de reconnaître la responsabilité éducative des parents et, tablant sur l'élévation de leur niveau d'éducation, possible d'espérer les voir désormais mieux assurer que par le passé leur rôle essentiel.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Parents, êtes-vous responsables ? Le rôle de la famille dans la délinquance des jeunes, résultats d'un enquête sur la délinquance "autodéclarée" [texte imprimé] / TOURNIER Vincent, Auteur . - 2002 . - pp. 47-60.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 47-60

Tags :	Délinquance|Famille|Jeunesse
Résumé :	Le passage d'un modèle familial traditionnel, axé sur le respect des statuts et des normes préétablies, à un modèle ouvert, plus " contractuel " dans lequel les individus agissent en fonction de leurs désirs sur la base de règles négociables et révocables (en bref, la précarité de la famille) est-il une source de fragilité pour les enfants privés de repères et donc plus enclins désormais aux comportements délinquants ? Non, répond en substance Vincent Tournier, les relations parents/enfants sont bien plus déterminantes que la composition des familles : leur proximité affective mais, plus encore, le niveau de contrôle parental. Et celui-ci n'est pas corrélé aux catégories sociales (quoique l'incidence du milieu urbain ne soit pas négligeable) mais bien plus au niveau d'éducation et, davantage encore, aux valeurs des parents. Peut-on dès lors imputer l'accroissement de la délinquance au laxisme des parents soixante-huitards ? Peut-être, reconnaît l'auteur, mais les choses sont en train d'évoluer. Contrairement à une regrettable tradition française, il est urgent de reconnaître la responsabilité éducative des parents et, tablant sur l'élévation de leur niveau d'éducation, possible d'espérer les voir désormais mieux assurer que par le passé leur rôle essentiel.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 35-46

Titre :	Alcool, drogue et délinquance
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	IVALDI Gilles, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 35-46
Langues :	Français (fre)
Tags :	Délinquance|Drogues
Résumé :	La question ici examinée est claire : la consommation de drogues (celles essentiellement dérivées du cannabis) et/ou d'alcool peut-elle être considérée comme un facteur déterminant des comportements délinquants ? Gilles Ivaldi, après avoir rappelé les résultats des principales recherches conduites sur le sujet, confirme que les enquêtes révèlent indéniablement " un possible parallélisme entre usage de produits psychoactifs et conduite d'actes délictueux ". Mais, en approfondissant l'analyse, il apporte une précision importante : " la relation entre l'usage de substances psychotropes et la délinquance est loin d'être univoque ", d'une part, parce qu'il est difficile de distinguer la cause et l'effet ; d'autre part et surtout, parce qu'ils sont reliés par un système de covariables sociologiques, psychologiques et démographiques sous-jacentes. Ainsi l'usage de drogues " s'inscrit-il dans un ensemble de pratiques groupales entre pairs, relatives au mode de vie du jeune, à la fréquence de ses sorties et au degré de contrôle parental ". La consommation de cannabis se révèle assurément être un facteur aggravant, beaucoup plus que l'alcool, mais les deux types de consommation (quoiqu'ils évoluent en sens inverse) sont souvent associés, reconnaît l'auteur qui, toutefois, considère que tous ces phénomènes sont avant tout liés à une " socialisation et à un mode de vie déviant, et à l'intégration du jeune à des groupes de pairs antisociaux ".
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Alcool, drogue et délinquance [texte imprimé] / IVALDI Gilles, Auteur . - 2002 . - pp. 35-46.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 35-46

Tags :	Délinquance|Drogues
Résumé :	La question ici examinée est claire : la consommation de drogues (celles essentiellement dérivées du cannabis) et/ou d'alcool peut-elle être considérée comme un facteur déterminant des comportements délinquants ? Gilles Ivaldi, après avoir rappelé les résultats des principales recherches conduites sur le sujet, confirme que les enquêtes révèlent indéniablement " un possible parallélisme entre usage de produits psychoactifs et conduite d'actes délictueux ". Mais, en approfondissant l'analyse, il apporte une précision importante : " la relation entre l'usage de substances psychotropes et la délinquance est loin d'être univoque ", d'une part, parce qu'il est difficile de distinguer la cause et l'effet ; d'autre part et surtout, parce qu'ils sont reliés par un système de covariables sociologiques, psychologiques et démographiques sous-jacentes. Ainsi l'usage de drogues " s'inscrit-il dans un ensemble de pratiques groupales entre pairs, relatives au mode de vie du jeune, à la fréquence de ses sorties et au degré de contrôle parental ". La consommation de cannabis se révèle assurément être un facteur aggravant, beaucoup plus que l'alcool, mais les deux types de consommation (quoiqu'ils évoluent en sens inverse) sont souvent associés, reconnaît l'auteur qui, toutefois, considère que tous ces phénomènes sont avant tout liés à une " socialisation et à un mode de vie déviant, et à l'intégration du jeune à des groupes de pairs antisociaux ".
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 25-34

Titre :	Les statistiques incertaines de la délinquance
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	TOURNYOL DU CLOS Lorraine, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 25-34
Langues :	Français (fre)
Tags :	Délinquance|Analyse statistique
Résumé :	Le sentiment d'insécurité des Français augmente régulièrement. Aussi le problème de la délinquance, et notamment celui de la délinquance des jeunes, fait-il régulièrement la une des journaux et occupe-t-il une place particulièrement importante dans les débats politiques, singulièrement à l'aube d'échéances électorales importantes. Qu'en est-il pour autant de l'évolution " réelle " du nombre de délinquants et des actes de délinquance enregistrés ? Lorraine Tournyol du Clos s'attache ici à nous expliquer quelles sont les sources d'information disponibles, leurs vertus et leurs limites et, finalement, l'extrême difficulté à laquelle nous sommes confrontés pour pouvoir clairement répondre à ces questions. Suivant que l'on se réfère, en effet, à la délinquance autodéclarée, aux enquêtes de victimation, aux statistiques de la police et de la gendarmerie ou à celles des condamnations, on observe des écarts considérables, chacun mesurant quelque chose de différent. Finalement, souligne l'auteur, nous ne savons pas très bien combien il y a de délinquants, quels sont le nombre et la nature des infractions commises et, a fortiori, quelles sont leurs évolutions sur longue durée. Il est vraisemblable que la délinquance augmente. Mais méfions-nous des chiffres brandis par les uns et par les autres, de leur médiatisation et de leur exploitation à des fins politiques.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Les statistiques incertaines de la délinquance [texte imprimé] / TOURNYOL DU CLOS Lorraine, Auteur . - 2002 . - pp. 25-34.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 25-34

Tags :	Délinquance|Analyse statistique
Résumé :	Le sentiment d'insécurité des Français augmente régulièrement. Aussi le problème de la délinquance, et notamment celui de la délinquance des jeunes, fait-il régulièrement la une des journaux et occupe-t-il une place particulièrement importante dans les débats politiques, singulièrement à l'aube d'échéances électorales importantes. Qu'en est-il pour autant de l'évolution " réelle " du nombre de délinquants et des actes de délinquance enregistrés ? Lorraine Tournyol du Clos s'attache ici à nous expliquer quelles sont les sources d'information disponibles, leurs vertus et leurs limites et, finalement, l'extrême difficulté à laquelle nous sommes confrontés pour pouvoir clairement répondre à ces questions. Suivant que l'on se réfère, en effet, à la délinquance autodéclarée, aux enquêtes de victimation, aux statistiques de la police et de la gendarmerie ou à celles des condamnations, on observe des écarts considérables, chacun mesurant quelque chose de différent. Finalement, souligne l'auteur, nous ne savons pas très bien combien il y a de délinquants, quels sont le nombre et la nature des infractions commises et, a fortiori, quelles sont leurs évolutions sur longue durée. Il est vraisemblable que la délinquance augmente. Mais méfions-nous des chiffres brandis par les uns et par les autres, de leur médiatisation et de leur exploitation à des fins politiques.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 11-24

Titre :	Les noyaux délinquants
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	ROCHÉ Sebastian, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 11-24
Langues :	Français (fre)
Tags :	Problèmes sociaux|Jeunesse
Résumé :	S'appuyant sur des enquêtes de délinquance autodéclarée, Sebastian Roché confirme la thèse dite du " noyau dur " (qu'il préfère qualifier de " suractif "). " Environ 5 % de la jeunesse, écrit-il, exécutent 50 % à 80 % des infractions suivant qu'elles sont graves ou non. Environ 5 % des jeunes ayant une activité délinquante (surpris par la police ou non) réalisent entre 30 % et 60 % du nombre total des faits délinquants. " L'auteur s'attache ensuite à dresser le portrait de ces jeunes particulièrement délinquants. Ils sont plutôt masculins, d'origine française aussi bien qu'étrangère, et appartiennent aussi bien au milieu des cadres et assimilés qu'à celui des ouvriers et employés. Ils agissent en bandes avec des amis, des frères ou des soeurs ; leur délinquance s'accroît de 13 à 17 ans puis diminue ensuite... Cherchant en troisième lieu à expliquer les comportements des jeunes délinquants, Sebastian Roché rend compte des bénéfices qu'ils tirent de leurs actes et aussi de la tyrannie qu'ils exercent pour marquer leur territoire, pas seulement dans les banlieues. Puis l'auteur, après avoir examiné la manière dont les jeunes délinquants peuvent s'en sortir, expose son point de vue sur les politiques susceptibles de faire baisser la délinquance. La conclusion sur ce point est claire : " il faudrait des peines réparatrices, en nombre, en lieu et place du sermon, qui interviennent sans délai après l'infraction ". À cette fin, une réforme s'impose, notamment de la police de proximité, qui a peu de chances d'intervenir avant les élections présidentielles. Et après ?
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] Les noyaux délinquants [texte imprimé] / ROCHÉ Sebastian, Auteur . - 2002 . - pp. 11-24.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 11-24

Tags :	Problèmes sociaux|Jeunesse
Résumé :	S'appuyant sur des enquêtes de délinquance autodéclarée, Sebastian Roché confirme la thèse dite du " noyau dur " (qu'il préfère qualifier de " suractif "). " Environ 5 % de la jeunesse, écrit-il, exécutent 50 % à 80 % des infractions suivant qu'elles sont graves ou non. Environ 5 % des jeunes ayant une activité délinquante (surpris par la police ou non) réalisent entre 30 % et 60 % du nombre total des faits délinquants. " L'auteur s'attache ensuite à dresser le portrait de ces jeunes particulièrement délinquants. Ils sont plutôt masculins, d'origine française aussi bien qu'étrangère, et appartiennent aussi bien au milieu des cadres et assimilés qu'à celui des ouvriers et employés. Ils agissent en bandes avec des amis, des frères ou des soeurs ; leur délinquance s'accroît de 13 à 17 ans puis diminue ensuite... Cherchant en troisième lieu à expliquer les comportements des jeunes délinquants, Sebastian Roché rend compte des bénéfices qu'ils tirent de leurs actes et aussi de la tyrannie qu'ils exercent pour marquer leur territoire, pas seulement dans les banlieues. Puis l'auteur, après avoir examiné la manière dont les jeunes délinquants peuvent s'en sortir, expose son point de vue sur les politiques susceptibles de faire baisser la délinquance. La conclusion sur ce point est claire : " il faudrait des peines réparatrices, en nombre, en lieu et place du sermon, qui interviennent sans délai après l'infraction ". À cette fin, une réforme s'impose, notamment de la police de proximité, qui a peu de chances d'intervenir avant les élections présidentielles. Et après ?
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] 
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 5-10

Titre :	La délinquance des jeunes : un phénomène méconnu
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	ROCHÉ Sebastian, Auteur
Année de publication :	2002
Article en page(s) :	pp. 5-10
Langues :	Français (fre)
Tags :	Problèmes sociaux|Jeunesse
Résumé :	Le thème de la sécurité est un des grands thèmes de la campagne présidentielle française, thème qui suscite des débats tout aussi passionnés dans les autres grandes démocraties. Quelles en sont les raisons ? En France, nous dit Sebastian Roché, on a trop souvent tendance à accuser la population d'être irrationnelle et d'entretenir un sentiment d'insécurité en décalage avec la réalité, et ceci même si le nombre des agressions a sérieusement augmenté depuis une vingtaine d'années. Dénoncer ce sentiment revient souvent à masquer la réalité. Après avoir donné quelques comparaisons internationales en matière de délinquance, montrant la position médiane de la France dans le tableau européen, il regrette l'insuffisance des données sur la délinquance et souligne la pertinence des travaux menés par l'équipe universitaire de Grenoble, qui a réalisé la première grande enquête représentative sur la délinquance autodéclarée, enquête présentée dans ce numéro de Futuribles. Il insiste sur l'importance de faire parler les auteurs des incivilités, de mieux connaître les phénomènes, pour pourvoir ensuite ajuster en conséquence les politiques publiques de sécurité à leurs objectifs. Être mieux informé pour une meilleure prévention et répression.
En ligne :	http://www.futuribles.com

[article] La délinquance des jeunes : un phénomène méconnu [texte imprimé] / ROCHÉ Sebastian, Auteur . - 2002 . - pp. 5-10.
Langues : Français (fre)
inFuturibles > 274 (avril 2002) . - pp. 5-10

Tags :	Problèmes sociaux|Jeunesse
Résumé :	Le thème de la sécurité est un des grands thèmes de la campagne présidentielle française, thème qui suscite des débats tout aussi passionnés dans les autres grandes démocraties. Quelles en sont les raisons ? En France, nous dit Sebastian Roché, on a trop souvent tendance à accuser la population d'être irrationnelle et d'entretenir un sentiment d'insécurité en décalage avec la réalité, et ceci même si le nombre des agressions a sérieusement augmenté depuis une vingtaine d'années. Dénoncer ce sentiment revient souvent à masquer la réalité. Après avoir donné quelques comparaisons internationales en matière de délinquance, montrant la position médiane de la France dans le tableau européen, il regrette l'insuffisance des données sur la délinquance et souligne la pertinence des travaux menés par l'équipe universitaire de Grenoble, qui a réalisé la première grande enquête représentative sur la délinquance autodéclarée, enquête présentée dans ce numéro de Futuribles. Il insiste sur l'importance de faire parler les auteurs des incivilités, de mieux connaître les phénomènes, pour pourvoir ensuite ajuster en conséquence les politiques publiques de sécurité à leurs objectifs. Être mieux informé pour une meilleure prévention et répression.
En ligne :	http://www.futuribles.com